Cacine
Cacine | ||
Administration | ||
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Pays | Guinée-Bissau | |
District | Tombali | |
Démographie | ||
Gentilé | cacinense | |
Population | 15 648 hab. (2009) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 11° 07′ 43″ nord, 15° 01′ 10″ ouest | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Guinée-Bissau
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Cacine est une ville et un secteur de la région administrative de Tombali, en Guinée-Bissau.
Selon le recensement démographique de 2009, le secteur comptait une population de 15 648 habitants[1], dont 977 habitants dans la seule aire urbaine de la ville de Cacine, répartis sur une superficie territoriale de 613,4 km2[2],[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les frontières actuelles de la Guinée-Bissau ont été définies par la convention relative à la délimitation des possessions françaises et portugaises dans l’Afrique occidentale du 12 mai 1886[4] faisant partie des accords de la conférence de Berlin, où la France conserve définitivement la région de Casamance (actuellement partie du Sénégal)[5], échangée contre la bande de Cacine[6].
L'occupation proprement dite par le Portugal n'a commencé que le 9 mars 1895, après la signature du traité avec Saiou Abraham Salifou, souverain de Cacine, dans lequel il autorisait la construction d'un poste commercial dans la localité. Le 4 avril de la même année, une garnison militaire portugaise fixe est également installée à Cacine[6].
Par un décret royal de 1906, le territoire guinéen est divisé en une commune (Bolama) et six résidences : Bissau, Cacheu, Farim, Geba, Cacine et Buba[6]. Bissau est restée la capitale du district de Bissau, l'entité juridique prédécesseur du secteur autonome, mais a perdu plus de la moitié de ses terres à cause de la formation des districts de Bolama, Cacine (actuel Tombali) et Quinara. Cacine devient chef-lieu du district du même nom[7]
Cacine perdit plus tard le titre de capitale de la région de Tombali au profit de Catió.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville de Cacine est située sur les rives du rio Cacine (pt), la même rivière qui traverse le secteur d'est en ouest, étant très importante pour l'approvisionnement en eau potable et source de protéines alimentaires. À hauteur de la ville, le rio Cacine se trouve déjà dans une zone estuarienne avec l'océan Atlantique.
Infrastructure
[modifier | modifier le code]Transport
[modifier | modifier le code]Cacine est reliée au territoire national par la route régionale nº 6 (R6), qui la relie aux villages de Sanconha, Gadamael Porto, Guilege et Gandembel, au nord.
Cacine possède également un petit port fluvial spécialisé dans le chargement et le déchargement de coquillages et de poissons.
Éducation
[modifier | modifier le code]La ville dispose d'un campus pivot de l'Escola Normal Superior Tchico Té (ENSTT). L'ENSTT propose essentiellement des diplômes[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Cacine » (voir la liste des auteurs).
- (en) Institut national de statistique de Guinée-Bissau, « Guinea Bissau Census Data, 2009 », sur stat-guinebissau.com, (consulté le ).
- (pt) Associação Nacional das Empresas Metalúrgicas e Electromecânicas, « Estudo: Guiné-Bissau », sur aneme.pt, (consulté le ).
- (en) Institut national de statistique de Guinée-Bissau, « Boletim Estatístico da Guiné-Bissau: Guiné-Bissau em Números 2017 », sur stat-guinebissau.com, (consulté le ).
- Ministère des Affaires étrangères, Afrique. Arrangements, actes et conventions concernant le nord, l’ouest et le centre de l’Afrique (1881-1898) : Convention relative à la délimitation des possessions françaises et portugaises dans l’Afrique occidentale du 12 mai 188, (lire en ligne), pages 155-158.
- Abou Haydara, « Le conflit entre la France et le Portugal à propos de la Casamance », sur Revue Science et Technique, (consulté le ).
- (pt) Américo Gomes, « História da Guiné-Bissau em datas », sur guinebissaudocs.wordpress.com, (consulté le ).
- (en) Peter Karibe Mendy et Richard A. Lobban Jr., Historical Dictionary of the Republic of Guinea-Bissau, Plymouth, Scarecrow Press, , 642 p. (lire en ligne).
- (pt) Instituto Camões, « Guiné-Bissau - Camões - Instituto da Cooperação e da Língua », sur instituto-camoes.pt, (consulté le ).