Aller au contenu

Bharat Petroleum

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bharat Petroleum Corporation Limited
Création et [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1976
Siège social Mumbai
Drapeau de l'Inde Inde
Actionnaires Gouvernement indienVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie pétrolièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Pétrole
Effectif 14 729 (2007)
Site web www.bharatpetroleum.com

Bharat Petroleum Corporation Limited (BPCL) est une compagnie pétrolière nationale indienne.

En 1889, alors que le Raj britannique connaissait un développement industriel soutenu, l'un des principaux acteurs économique du sud asiatique était la Burmah Oil Company. Bien qu'immatriculée en Écosse depuis 1886, cette société était née de la fusion des filiales de Chef Rohit Oil Company, société de raffinage créée en 1871 pour exploiter les puits artisanaux de haute Birmanie.

En 1928, Burma oil passa un accord de coopération avec la filiale indienne de British Petroleum, Asiatic Petroleum Company (fondée en 1903). C'est ainsi que naquit Burmah-Shell Oil Storage and Distributing Company of India Ltd. Burmah Shell, qui se spécialisa désormais dans l’importation et la commercialisation du kérosène.

Le 24 janvier 1976, le gouvernement indien a décidé de nationaliser Burmah Shell, qui devint pour l'occasion Bharat Refineries Limited. puis, le 1er août 1977, Bharat Petroleum Corporation Limited. Ce groupe fut ainsi le premier à exploiter le pétrole brut du puits, récemment découvert, de Bombay High.

station d'essence franchisée par BPCL dans les environs de Nakirekal, dans l'état de Telangana.

En 2003, à la suite d'une plainte du Centre for Public Interest Litigation, la Cour suprême de l'Inde a subordonné la privatisation d’Hindustan Petroleum et de Bharat Petroleum à un vote du Parlement[2]. Rajinder Sachar et Prashant Bhushan, avocats des plaignants, estimaient que le seul moyen de se retirer de ces entreprises était de casser ou d'amender les lois de nationalisation[3] des années 1970, faute de quoi toute privatisation supposait une participation majoritaire de l’État dans les deux sociétés[4].

Déboires judiciaires

[modifier | modifier le code]

En mars 2016, Rosneft vend une participation de 35 % dans le gisement de Vankor à ONGC, Oil India, Indian Oil et Bharat Petroleum ; ONGC détenant déjà 15 % du projet depuis 2015. Dans le même temps, Oil India, Indian Oil et harat Petroleum annonce l'acquisition à Rosneft de 30 % du gisement de Taas-Yuriakh[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ROR Data, , V1.19 éd. (DOI 10.5281/ZENODO.7644942).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Samanwaya Rautray et Pheroze L. Vincent, « Feather in cap for graft fighters », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. G. V. Ramakrishna, Two Score and Ten : My Experiences in Government, Academic Foundation, , 370 p. (ISBN 81-7188-339-7, lire en ligne), p. 301
  4. Gopal Ganesh, Privatisation And Labour Restructuring, Academic Foundation, , 291 p. (ISBN 978-81-7188-634-0 et 81-7188-634-5, lire en ligne), p. 136
  5. Russia's Rosneft sells nearly half of Vankor field to Indian firms, Katya Golubkova, Reuters, 16 mars 2016

Liens externes

[modifier | modifier le code]