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Arques (Aveyron)

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Arques
Arques (Aveyron)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Delphine Allié
2023-2026
Code postal 12290
Code commune 12010
Démographie
Gentilé Arcasois
Population
municipale
161 hab. (2021 en évolution de +25,78 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 05″ nord, 2° 48′ 05″ est
Altitude Min. 714 m
Max. 947 m
Superficie 11,29 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Arques
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Arques
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Arques
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Arques

Arques est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Petite commune rurale à habitat dispersé sur la rive droite du Viaur, son territoire se développe principalement dans le massif des Palanges ; excepté le hameau de Recoules sur l'autre rive qui dépend du Lévézou.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune d'Arques se trouve au centre du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Lévézou[1]. Elle se situe à 23 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 42 km de Millau[3], sous-préfecture et à 13 km de Pont-de-Salars[4], bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Laissac[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Le Vibal (3,6 km), Ségur (3,9 km), Prades-Salars (6,2 km), (6,3 km), Pont-de-Salars (7,0 km), (7,3 km), Bertholène (8,8 km), (9,2 km), Canet-de-Salars (9,8 km).

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Arques (Aveyron).

La commune est drainée par le Viaur, le ruisseau de Clauvèrhes, le ruisseau des Gardies et par divers petits cours d'eau[6].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[7].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-de-Salars à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 971,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Arques comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[19] : la « tourbière des sources du ruisseau d'Altou » (20,8 ha)[20] et la « zone humide du Gardies » (11,1 ha)[21]. et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 73 communes dont 61 aveyronnaises, 9 dans le Tarn et 3 en Tarn-et-Garonne[22].

Au , Arques est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Arques.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69 %), prairies (15,3 %), terres arables (14,4 %), forêts (1,3 %)[26].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[27]

La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[28].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Arques est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[29],[30].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Arques est classée à risque moyen à élevé[33].

Arques dérive du latin Arx qui signifie forteresse[réf. souhaitée].

La seigneurie d'Arques s'étendait sur les Palanges et constituait l'actuelle commune du même nom, plus deux enclaves comprise dans les communes actuelles de Ségur et Vézins de Lévézou. Arques est mentionné dans une donation à l'abbaye de Conques en 1079. Elle fut par la suite rattachée à l’abbaye de la Chaise-Dieu. Elle fut une dépendance de la châtellenie de Montrozier, relevant du comte de Rodez, puis du roi.

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Arques est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[34].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[35].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal d'Arques, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[36] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[38] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,07 %[39]. Bernard Andrieu, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [40].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[41]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes du Pays de Salars[42].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 décembre 2022 Bernard Andrieu[43],[44]   Ancienne profession intermédiaire
mars 2023 En cours Delphine Allié    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 6], en évolution de +25,78 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
358381384400266301440416377
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
365333292308310301286272240
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
253248219215206215208205187
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
187166147121136123130133118
2014 2019 2021 - - - - - -
125153161------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 78 hommes pour 66 femmes, soit un taux de 54,17 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,4 
3,6 
75-89 ans
8,6 
20,5 
60-74 ans
21,4 
14,5 
45-59 ans
15,7 
24,1 
30-44 ans
24,3 
13,3 
15-29 ans
10,0 
22,9 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
10,3 
75-89 ans
13,5 
21,3 
60-74 ans
21,3 
20,8 
45-59 ans
20,1 
16,4 
30-44 ans
15,7 
14,8 
15-29 ans
12,2 
15,3 
0-14 ans
14,3 
Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 0 % 3,6 % 3,2 %
Département[I 4] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 88 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (79,6 % ayant un emploi et 3,2 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 7],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 6]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 47 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 71, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,5 %[I 7].

Sur ces 71 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 69,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 26,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture

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13 établissements[Note 8] sont implantés à Arques au [I 10]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 61,5 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 13 entreprises implantées à Arques), contre 17,7 % au niveau départemental[I 11].

Agriculture

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La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 20 15 13 12
SAU[Note 10] (ha) 787 813 880 803

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 15 en 2000 puis à 13 en 2010[52] et enfin à 12 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[53],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 787 ha en 1988 à 803 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 67 ha[52].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Sainte-Anne

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-20-8, ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Arques" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Arques" et "Millau" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Arques" et "Pont-de-Salars" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Arques », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Fiche communale d'Arques », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « le Viaur »
  8. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  9. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  12. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Arques et Canet-de-Salars », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Canet-de-salars_sapc » (commune de Canet-de-Salars) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Canet-de-salars_sapc » (commune de Canet-de-Salars) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF la « tourbière des sources du ruisseau d'Altou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « zone humides du Gardies » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF la « vallée du viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rodez », sur insee.fr (consulté le ).
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