Ioánnis Antonópoulos
Ioánnis Antonópoulos (grec moderne : Ιωάννης Γ. Αντωνόπουλος, Cologne 1930-Volos 2017[1]) Député Nouvelle Démocratie de Magnésie en 1974-1981[2] après la chute des Colonels. Polyglotte, il est vice-président de la Commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense. En 1985, il suit Constantin Stéphanopoulos qui fonde le parti du Renouveau Démocratique (DIANA). À partir de 1994, il est élu à plusieurs reprises Maire de Kissos (Pélion) et Président du Conseil municipal de Zagora-Mouresi (Pélion). Il fut également membre actif d'instances nationales sportives et développa les infrastructures et la pratique de la natation et du water-polo à Volos[3].
Dans les années soixante, engagé dans la marine militaire et marchande hellénique, Jean Antonopoulos est commandant du Patrouilleur Arion (un Räumboot, nommé Levendis après 1965) confronté aux provocations turques à Chypre en 1964-1965. Grâce à son sens marin et sa vivacité de réaction, il parvient à mettre le Levendis à l'abri d'une attaque aérienne et à sauver des vies du navire jumeau Phaéton[4].
Il comptait parmi ses ascendants et collatéraux des personnalités politiques, dont Georges Kartalis (Geórgios Kartális) qu'il admirait au-delà des frontières partisanes. Sa propre fille Elena Antonopoulou-Bourouni est engagée dans la vie politique et municipale de Volos.
Parmi les messages de peine et d'estime publiés après le décès de J. Antonopoulos, le , on compte celui du président du parti ND Kyriakos Mitsotakis [5].
Parmi ses décorations, il reçut au retour de sa mission en mer Egée et pour ses services à la Nation, des mains de Constantin II, la Croix d'or de l'Ordre Royal du Phénix.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (el) « Πέθανε ο πρώην βουλευτής της ΝΔ Γιάννης Αντωνόπουλος », iefimerida.gr, (lire en ligne)
- « Parlement Hellénique »
- (el) « Décès de l'ancien Député Ioannis Antonopoulos »
- (el) Ioannis G. Antonopoulos, L'action du P/P Levendis à Chypre, Volos, (ISBN 978-960-93-7353-1)
- (el) « Décès de Giannis Antonopoulos », sur Kathimerini