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Il milite pour le rapatriement en France de la dépouille de [[Napoléon III]]<ref>« Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! », ''[[Historia]]'', {{Date|20|février|2008}}</ref>. Celle-ci se trouve actuellement dans l'[[Abbaye Saint-Michel (Farnborough)|abbaye Saint-Michel]] de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant fin 2010, 150{{e}} anniversaire du rattachement du [[Comté de Nice]] à la France en 1860, sous l'impulsion de [[Napoléon III]].
Il milite pour le rapatriement en France de la dépouille de [[Napoléon III]]<ref>« Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! », ''[[Historia]]'', {{Date|20|février|2008}}</ref>. Celle-ci se trouve actuellement dans l'[[Abbaye Saint-Michel (Farnborough)|abbaye Saint-Michel]] de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant fin 2010, 150{{e}} anniversaire du rattachement du [[Comté de Nice]] à la France en 1860, sous l'impulsion de [[Napoléon III]].


== Polémiques ==
== Polémique : affaire dite « du Golf de Nice » ==

=== Affaire dite du Golf de Nice » ===


Au début des années 1990, des élus départementaux et une partie de la presse<ref>[http://www.humanite.fr/1993-03-06_Articles_-Le-dixieme-trou-du-golf-de-Nice-est-financier « Le dixième trou du Golf de Nice est financier », ''L'Humanité''] 6 mars 1993</ref> mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque, Dominique Estrosi, au sujet de ce qu'ils considèrent comme le détournement en [[1989]] d'une subvention publique de {{formatnum:750000}} francs que le [[Conseil général des Alpes-Maritimes]] destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.
Au début des années 1990, des élus départementaux et une partie de la presse<ref>[http://www.humanite.fr/1993-03-06_Articles_-Le-dixieme-trou-du-golf-de-Nice-est-financier « Le dixième trou du Golf de Nice est financier », ''L'Humanité''] 6 mars 1993</ref> mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque, Dominique Estrosi, au sujet de ce qu'ils considèrent comme le détournement en [[1989]] d'une subvention publique de {{formatnum:750000}} francs que le [[Conseil général des Alpes-Maritimes]] destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.
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L'affaire fait l'objet d'une plainte « contre X » de la part du conseil général mais sera finalement close par un non-lieu en août 1994, la décision du juge d'instruction [[Jean-Paul Renard]] étant confirmée par la [[Cour d'appel d'Aix-en-Provence]] en [[1995]]<ref>[http://www.dailymotion.com/video/x1ze4o_affaire-estrosigolf-de-nice_politics Reportage de l'émission ''Pièces à conviction'' de France 3 concernant l'affaire du Golf de Nice]</ref>.
L'affaire fait l'objet d'une plainte « contre X » de la part du conseil général mais sera finalement close par un non-lieu en août 1994, la décision du juge d'instruction [[Jean-Paul Renard]] étant confirmée par la [[Cour d'appel d'Aix-en-Provence]] en [[1995]]<ref>[http://www.dailymotion.com/video/x1ze4o_affaire-estrosigolf-de-nice_politics Reportage de l'émission ''Pièces à conviction'' de France 3 concernant l'affaire du Golf de Nice]</ref>.
S'exprimant sur l'affaire, Christian Estrosi déclare {{Citation|C’était une cabale montée à l’époque. Je n’ai jamais connu la moindre mise en examen. Et les électeurs m’ont toujours témoigné leur confiance}}<ref>[http://www.liberation.fr/portrait/010188301-motomaire-matamore « Motomaire matamore » Libération] 2 septembre 2008</ref>.
S'exprimant sur l'affaire, Christian Estrosi déclare {{Citation|C’était une cabale montée à l’époque. Je n’ai jamais connu la moindre mise en examen. Et les électeurs m’ont toujours témoigné leur confiance}}<ref>[http://www.liberation.fr/portrait/010188301-motomaire-matamore « Motomaire matamore » Libération] 2 septembre 2008</ref>.

=== Appartement de fonction ===

Le {{date|19|mai|2010}}, ''[[Le Canard enchaîné]]'' affirme que Christian Estrosi loge sa fille dans un logement de fonction situé [[rue de Lille]], dans le [[7e arrondissement de Paris|7{{e}} arrondissement de Paris]], et qu'il bénéficie aussi d'un logement de fonction au sein du ministère des Finances, une simple « chambre » selon l'intéressé. Pour faire taire la polémique, le ministre invite immédiatement la presse à venir visiter ces deux appartements, de respectivement 60 et 50 m²<ref>[http://www.liberation.fr/societe/0101636422-une-visite-express-dans-la-soupente-d-estrosi « Visite express dans la «soupente» et la «chambre» de Christian Estrosi »], ''Libération'', 19 mai 2010.</ref>.


== Fonctions politiques ==
== Fonctions politiques ==

Version du 5 juin 2010 à 16:44

Christian Estrosi
Illustration.
Christian Estrosi, en 2009.
Fonctions
Ministre chargé de l'Industrie
En fonction depuis le
(15 ans, 6 mois et 14 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Poste créé
Maire de Nice
En fonction depuis le
(16 ans, 9 mois et 16 jours)
Prédécesseur Jacques Peyrat
Ministre délégué à l'Aménagement du territoire
Président Jacques Chirac
Gouvernement Dominique de Villepin
Prédécesseur Frédéric de Saint-Sernin
Successeur Hubert Falco
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Hervé Mariton
Successeur Yves Jégo
Député de la
5e circonscription des Alpes-Maritimes
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Gaston Franco
Prédécesseur Gaston Franco
Successeur Charles-Ange Ginésy
Prédécesseur Charles-Ange Ginésy
Successeur Charles-Ange Ginésy
Prédécesseur Charles-Ange Ginésy
Successeur Charles-Ange Ginésy
Député de la
2e circonscription des Alpes-Maritimes
Prédécesseur Martine Daugreilh
Successeur Jean-Paul Baréty
Biographie
Lieu de naissance Drapeau de la France Nice
Nationalité Française
Parti politique UMP
Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi

Christian Estrosi, né le à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français, maire de Nice et président de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur. Il est ministre chargé de l'Industrie, depuis le remaniement du du gouvernement Fillon II. Ancien président du conseil général des Alpes-Maritimes, il est également conseiller politique de l'UMP.

Carrière politique

Après avoir été pilote de Grand Prix motocycliste[1], Christian Estrosi est élu conseiller municipal de Nice en 1983 et devient l'adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. Deux ans plus tard, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes dont il est alors le benjamin. En 1988, à 32 ans, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS). Sa carrière de pilote précédant son entrée en politique et son absence de diplômes lui valent à l'époque le surnom de « motodidacte »[2], donné par ses adversaires.

Parallèlement à ces fonctions, il est élu en 1989 à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il quittera son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul de mandats.

Soutenu par de fidèles amis politiques, dont Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy, il est réélu député en 1993[3] (cette année là, dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes), 1997 et 2002.

En 2001, Christian Estrosi est élu conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée avec plus de 80 % des voix dès le premier tour. Dans la foulée, il est élu premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes.

Le , à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il est réélu à la tête de l'assemblée départementale en mars 2004, à l'issue des élections cantonales.

Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. À ce titre, il est auteur d'un amendement[4] pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi sur la sécurité quotidienne du , adoptée à la suite des attentats du 11 septembre. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le .

Rapporteur en 2009 de la loi sur les violences en bande, il est par ailleurs l’auteur de Insécurité : sauver la République, publié aux éditions du Rocher en 2001.

Membre du gouvernement

Le , il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du ferroutage et du transport fluvial.

Le , il est réélu député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. Le , il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, dans le gouvernement François Fillon II. Suivant la promesse faite lors de la campagne de l'élection municipale de Nice, il démissionne de ce portefeuille ministériel le pour se consacrer à plein temps à son poste de maire.

Toutefois, le , Christian Estrosi revient au gouvernement Fillon en qualité de ministre auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie[5].

Maire de Nice

Le , il annonce être candidat à la mairie de Nice. Le , il présente son projet en tant que candidat UMP à la mairie au palais des congrès Acropolis de Nice. Il souhaite que la gestion de la ville, dirigée par le sénateur UMP Jacques Peyrat, devienne « plus honnête et plus transparente »[6]. Au second tour du scrutin municipal, le , il arrive en tête avec 41,33 % des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche Patrick Allemand (PS, 33,17 %), et au maire sortant, Jacques Peyrat (DVD, 25,50 %)[7].

Respectant sa promesse d'entre deux-tours, il démissionne de son poste de secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer le , pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction[8].

Il est officiellement élu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le .

Auparavant, le , il a été réélu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il pourra cumuler durant un certain temps les fonctions de président du conseil général et de maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le Tribunal administratif de Nice contre son élection par le Parti radical de gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales[9].

Le , il est élu président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA) devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur.

À la faveur de la démission de son suppléant, Charles-Ange Ginésy, le 1er avril, il est réélu député le avec 69,37 % des voix au second tour après une participation insuffisante au premier pour assurer son élection directe[10].

Christian Estrosi démissionne finalement de la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes le , après cinq années passées à la tête de l'exécutif départemental[11]. Éric Ciotti, lui succède le [12].

Frappé par les règles sur la limitation du cumul des mandats, après la validation définitive des résultats des élections municipales de Nice par le Conseil d'État, Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général de Saint-Étienne-de-Tinée le [13].

Prises de position

Peine de mort

Le , en réaction aux viols et aux meurtres de deux petites filles[14], commis près de Perpignan le par un pédophile récidiviste (affaire Van Geloven), Christian Estrosi dépose à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort : Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes, n° 2430[15]. Par la suite, en 1994, à l'occasion du débat sur l'instauration de la perpétuité réelle à l'encontre des assassins d'enfants (loi n° 94-89 du ), il considère, selon l'analyse qu'en faisait la journaliste Catherine Ehrel aux sixièmes rencontres nationales SMPR-UMD en 1994, qu'à défaut de la peine de mort « il n'y a rien d'inhumain à laisser les condamnés en prison jusqu'à la fin de leurs jours puisque c'est là qu'ils sont le mieux »[16].

Pacs

En 1998-1999, Christian Estrosi est très hostile au PACS[17].

Le , il accuse la majorité de gauche d'avoir été « mise au pas, sous les ordres des lobbies ». Il affirme, contrairement à la réalité du texte de loi, que le PACS peut « même concerner les frères et les sœurs », et que, de « forme éminemment contestable » et « irréaliste par son contenu », il « constitue une erreur et une faute ». Il condamne la naissance du PACS en lançant : « Ne sacrifions pas 200 ans d’histoire pour faire plaisir à quelques-uns », et il s'offusque de la reconnaissance juridique, financière et fiscale des couples homosexuels face aux couples hétérosexuels : « La justification des avantages accordés aux familles par l’État signe la juste contrepartie de leurs efforts pour préparer l’avenir de la France à travers la descendance des générations qu’elles assurent. Comment justifier auprès de ces familles que les couples issus du PACS qui, par définition et à une très grande majorité, n’auront pas d’enfant, vont bénéficier d’avantages quasi-identiques à ceux dont elles disposent ? C’est en cela que ce projet est pernicieux, car il est déstabilisateur d’une société bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer »[18].

En 2008, il révise son jugement, et autorise les couples hétérosexuels et homosexuels à organiser une cérémonie en mairie de Nice à l'occasion de la signature de leur PACS[19].

Augmentation des limitations de vitesse

En 2003, en plein débat sur la sécurité routière, et alors que se généralise une politique de répression de la vitesse excessive par l'installation de radars automatiques, il dépose devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale un amendement au « projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière » proposant de relever la vitesse maximale sur autoroute à 150 km/h contre les 130 km/h en vigueur (article additionnel sous l'article 10 du projet de loi)[20]. Cet amendement est motivé selon sa rédaction par la prise en considération de « la qualité du réseau routier et le renforcement de la sécurité des véhicules ». Initialement adopté par la Commission des lois, l'amendement est finalement retiré par son auteur.

Droit du sol

En février 2008, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, il prend position dans le débat public sur l'immigration irrégulière et l'obtention de la nationalité française en se déclarant favorable à la remise en cause de l'application automatique de la règle du droit du sol à Mayotte, en déclarant : « Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française »[21]. Il justifie cette mesure par le conflit en cours dans Les Comores, celui-ci risquant, selon lui, de provoquer « une invasion imminente » de Mayotte. Il déclare à ce sujet : « Nous avons aujourd'hui à Mayotte 30 % de la population qui est en situation clandestine, irrégulière, et dans 10 ans elle pourrait être majoritaire par rapport à la population franco-mahoraise »[22]. Cette réforme avait déjà été envisagée en 2005 par François Baroin, son prédécesseur au ministère de l'Outre-mer, avant d'être abandonnée face aux protestations, notamment de l'opposition de gauche.

Napoléon III

Il milite pour le rapatriement en France de la dépouille de Napoléon III[23]. Celle-ci se trouve actuellement dans l'abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant fin 2010, 150e anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, sous l'impulsion de Napoléon III.

Polémiques

Affaire dite du Golf de Nice »

Au début des années 1990, des élus départementaux et une partie de la presse[24] mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque, Dominique Estrosi, au sujet de ce qu'ils considèrent comme le détournement en 1989 d'une subvention publique de 750 000 francs que le Conseil général des Alpes-Maritimes destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.

Il apparaît en effet qu'à l'époque, cette subvention n'a pas été perçue par l'association mais par une SARL portant le même nom, chargée de l'exploitation commerciale du golf, et dont Dominique Estrosi était la gérante quelques mois avant les faits. L'affaire fait l'objet d'une plainte « contre X » de la part du conseil général mais sera finalement close par un non-lieu en août 1994, la décision du juge d'instruction Jean-Paul Renard étant confirmée par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence en 1995[25]. S'exprimant sur l'affaire, Christian Estrosi déclare « C’était une cabale montée à l’époque. Je n’ai jamais connu la moindre mise en examen. Et les électeurs m’ont toujours témoigné leur confiance »[26].

Appartement de fonction

Le , Le Canard enchaîné affirme que Christian Estrosi loge sa fille dans un logement de fonction situé rue de Lille, dans le 7e arrondissement de Paris, et qu'il bénéficie aussi d'un logement de fonction au sein du ministère des Finances, une simple « chambre » selon l'intéressé. Pour faire taire la polémique, le ministre invite immédiatement la presse à venir visiter ces deux appartements, de respectivement 60 et 50 m²[27].

Fonctions politiques

  • Membre du bureau politique du RPR ;
  • Secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes de 1989 à 2002 ;
  • Délégué national du RPR, chargé de la Sécurité civile, de 1992 à 1993 ;
  • Délégué national du RPR, chargé des Sports, de 1999 à 2001 ;
  • Délégué national du RPR, chargé de l’Animation, de 2001 à 2002 ;
  • Conseiller politique de l'UMP de 2002 à 2005 ;
  • Secrétaire national de l'UMP, chargé des Fédérations, de 2004 à 2005 ;
  • Secrétaire général adjoint de l'UMP du au  ;
  • Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes depuis 2002 ;
  • Conseiller politique de l'UMP depuis le .

Mandats électifs

Député
  • -  : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
  • - [28] : député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes
  • -  : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
  • - [29] : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
  • - [30]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
  • [31] - [32]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
Conseiller régional
Conseiller général
Conseiller municipal
Conseiller communautaire

Fonctions ministérielles

Carrière moto

  • 1972
    • Première course en 250 cm³ - 5e au Paul-Ricard à 17 ans
  • 1974
  • 1976
  • 1977
    • Vainqueur d'une course en Championnat du Monde de 750 cm³ à Dijon
  • 1978
    • 4e au grand Prix de France 500 cm³ (Nogaro)
    • 4e en 750 cm³ en Espagne et aux Pays-Bas
  • 1979
    • 2e et 3e en 750 cm³ à Nogaro
  • 1983
    • Arrêt de la compétition
  • 2004, 2005

Bibliographie

  • Philippe Reinhard, La trajectoire d'un motodidacte, Paris, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, , 288 p. (ISBN 9782350131795)

Notes et références

  1. Carrière Moto sur le site BIKE 70
  2. « Motodidacte et fier de l'être » Blog de Christian Estrosi
  3. L'élection faisant ensuite l'objet d'une annulation par le Conseil constitutionnel (Décision 93-1213 du 16 décembre 1993), Christian Estrosi étant déclaré inéligible pour un an
  4. « Les logs pour les nuls »
  5. « Remaniement: Hortefeux à l'Intérieur, Darcos au Travail », Agence France Presse, (consulté le )
  6. Christian Estrosi promet « un électrochoc » à Nice Le Monde, 8 février 2008
  7. Site de la Ville de Nice - Résultats élections municipales
  8. « Décret du 18 mars 2008 relatif à la composition du Gouvernement », Légifrance, décret paru au Journal officiel le 19 mars 2008
  9. Communiqué sur le site du PRG 06
  10. « Législative partielle des Alpes-Maritimes: victoire de Christian Estrosi » Le Monde, 25 mai 2008
  11. « Estrosi (UMP) quitte la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes », AFP, 14 décembre 2008, 23h38
  12. « Conseil général : le sacre d'Éric Ciotti », Nice-Matin, 18 décembre 2008
  13. a et b Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général La Gazette des Communes, 15 juin 2009
  14. Perpignan : un meurtrier d'enfants devant les assises "L'Humanité", 22 mars 1994
  15. Assemblée nationale - Propositions de loi émanant des députés relatives au rétablissement de la peine de mort
  16. Odile Dormoy (dir), Soigner et/ou punir: Questionnement sur l'évolution, le sens et les perspectives de la psychiatrie en prison, L'Harmattan, 2000, p. 144.
  17. Obspacs.chez.com
  18. Assemblée Nationale.fr
  19. Nice Premium.com
  20. Compte-rendu de la séance du 12 mars 2003 sur le site de l'Assemblée nationale
  21. Le Monde.fr « Christian Estrosi envisage de modifier l'application du droit du sol à Mayotte », 22 février 2008
  22. Le Journal du Dimanche « Estrosi s'attaque au droit du sol » 22 février 2008
  23. « Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! », Historia,
  24. « Le dixième trou du Golf de Nice est financier », L'Humanité 6 mars 1993
  25. Reportage de l'émission Pièces à conviction de France 3 concernant l'affaire du Golf de Nice
  26. « Motomaire matamore » Libération 2 septembre 2008
  27. « Visite express dans la «soupente» et la «chambre» de Christian Estrosi », Libération, 19 mai 2010.
  28. Annulation de l'élection sur décision du Conseil constitutionnel (cf. note n°3)
  29. Nomination comme membre du gouvernement
  30. Nomination comme membre du gouvernement
  31. Législative partielle à la suite de la démission de Charles-Ange Ginesy le 1er avril 2008
  32. Nomination comme membre du gouvernement

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Gouvernements Fillon