« Crosse (hockey) » : différence entre les versions
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D'une longueur variable de 163 cm maximum, elle est prolongée par une palette incurvée d'une longueur maximum de 32 cm. La hauteur de la palette est comprise entre 5 et 7,5 cm. Composée de bois ou de différents matériaux composites comme le [[kevlar]] ou la [[fibre de verre]]. |
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Il n’est pas rare de ces jours de voir des bâtons en graphite, d’autre en fibre de carbone, en plastique ou même en titane. Mais, à l'origine, le bâton de hockey était constitué d’un seul morceau de bois. Au {{XVIIe siècle}}, les [[Amérindiens]] jouaient avec des bâtons courbés, taillés dans un arbre, et avec une balle à un jeu semblable au curling sur gazon. En 1855, le hockey nait à [[Kingston (Ontario)|Kingston]], [[Ontario]], importé par les soldats britanniques. À cette période, les joueurs confectionnaient eux-mêmes leur bâton en hêtre blanc. L'industrialisation de la fabrication des bâtons date seulement du début du {{XXe siècle}}. [[Jacob Hespeler]], entrepreneur Ontarien, a créé plusieurs moulins à scie afin de produire, en série, des bâtons de hockey. À cette époque, les bâtons étaient vendues 45¢ la douzaine, aujourd’hui, un bâton coûte entre 20$ et 350 $ l’unité. |
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Aujourd’hui, avec la production en série, le bâton de hockey est fabriquée en plusieurs étapes. Le manche est fait d’un morceau de [[tremble]] sur lequel deux lames très minces de [[bouleau]] sont collées sous pression. Ensuite, le manche est scié en trois parties identiques, chaque partie permettant de fabriquer un bâton. |
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Un bloc est collé au bout du manche afin de recevoir la palette. La colle utilisée doit être résistante à l'eau. |
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L’angle de la palette est très important. Les différents angles possibles sont définis par une norme. Les angles possibles sont numérotés de 1 à 6. Plus le chiffre est grand, plus l’angle entre la palette et le bout du bâton est grand. |
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Les étapes suivantes consistent à affiner la palette. Tout d’abord, l’ensemble du bâton est à nouveau sablé afin d'éliminer les dernières aspérités. Le bâton passe ensuite sur une [[Machine-outil à commande numérique|CNC]] qui façonnera la palette en fonction du modèle choisi. |
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Il existe plus de 6 000 modèles de palette. La courbure est obtenue après passage dans une machine à vapeur qui la rend malléable. |
Il existe plus de 6 000 modèles de palette. La courbure est obtenue après passage dans une machine à vapeur qui la rend malléable. |
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Ensuite, la palette est renforcée avec une toile de fibre de verre et de la résine d’époxy. Après 24 heures de séchage à une température de 32°C et une finition à la sableuse circulaire, |
Ensuite, la palette est renforcée avec une toile de fibre de verre et de la résine d’époxy. Après 24 heures de séchage à une température de 32°C et une finition à la sableuse circulaire, le bâton de hockey est à nouveau plongée dans un bain de résine d’époxy. |
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Une légende veut que [[Stan Mikita]], un joueur des [[Blackhawks de Chicago]], soit le premier joueur à avoir modifier la courbure de sa palette. Afin d’améliorer ses tirs au but, Mikita plaçait la palette de sa crosse sous un poids afin d'en augmenter la courbure. Cela donnait un meilleur contrôle de la trajectoire |
Une légende veut que [[Stan Mikita]], un joueur des [[Blackhawks de Chicago]], soit le premier joueur à avoir modifier la courbure de sa palette. Afin d’améliorer ses tirs au but, Mikita plaçait la palette de sa crosse sous un poids afin d'en augmenter la courbure. Cela donnait un meilleur contrôle de la trajectoire de la rondelle et plus de puissance aux tirs. Rapidement, les autres joueurs de la ligue nationale firent de même. |
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Récemment, le plus ancien bâton de hockey a été retrouvé dans le sous-sol d’une résidence à [[Peterborough (Ontario)|Peterborough]] en [[Ontario]]. Le bâton a été sculpté à partir d’un tronc d’arbre au milieu du {{XIXe siècle}} par le Canadien [[Gordon Sharpe]]. Un commissaire priseur à évaluer la valeur de ce bâton de hockey à 4,25 millions $US. |
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{{Portail hockey sur glace}} |
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Version du 24 mars 2008 à 00:39
Le bâton de hockey ou la crosse désigne l'équipement utilisé pour diriger la rondelle (palet en Europe) ou la balle au hockey sur glace, au roller hockey et au hockey sur gazon.
D'une longueur variable de 163 cm maximum, elle est prolongée par une palette incurvée d'une longueur maximum de 32 cm. La hauteur de la palette est comprise entre 5 et 7,5 cm. Composée de bois ou de différents matériaux composites comme le kevlar ou la fibre de verre.
Le bâton du gardien est légèrement différent : un peu plus coudé et la palette est plus large.
Le terme « crosse » est le terme francophone utilisé en Europe. Le terme francophone utilisé au Québec est soit le « bâton de hockey » ou le « hockey », pour la raison que le terme crosse désigne l'équipement utilisé dans un autre sport collectif, surtout populaire en Amérique du Nord : la crosse. En Suisse, on utilise aussi le terme « canne de hockey ».
Schéma d'un bâton de hockey
Historique
Il n’est pas rare de ces jours de voir des bâtons en graphite, d’autre en fibre de carbone, en plastique ou même en titane. Mais, à l'origine, le bâton de hockey était constitué d’un seul morceau de bois. Au XVIIe siècle, les Amérindiens jouaient avec des bâtons courbés, taillés dans un arbre, et avec une balle à un jeu semblable au curling sur gazon. En 1855, le hockey nait à Kingston, Ontario, importé par les soldats britanniques. À cette période, les joueurs confectionnaient eux-mêmes leur bâton en hêtre blanc. L'industrialisation de la fabrication des bâtons date seulement du début du XXe siècle. Jacob Hespeler, entrepreneur Ontarien, a créé plusieurs moulins à scie afin de produire, en série, des bâtons de hockey. À cette époque, les bâtons étaient vendues 45¢ la douzaine, aujourd’hui, un bâton coûte entre 20$ et 350 $ l’unité.
Procédé de fabrication
Aujourd’hui, avec la production en série, le bâton de hockey est fabriquée en plusieurs étapes. Le manche est fait d’un morceau de tremble sur lequel deux lames très minces de bouleau sont collées sous pression. Ensuite, le manche est scié en trois parties identiques, chaque partie permettant de fabriquer un bâton.
Les trois manches sont décapés à la sableuse une première fois, puis renforcés avec de la fibre de verre et de la fibre de carbone.
Les manches sont ensuite déposés dans un moule afin d’être cuits à 80°C sous pression.
La septième étape consiste à détailler les manches un par un à l’aide d’une moulurière qui arrondi les coins pour ensuite repasser dans une sableuse afin d’ôter les aspérités du bois.
Un bloc est collé au bout du manche afin de recevoir la palette. La colle utilisée doit être résistante à l'eau.
L’angle de la palette est très important. Les différents angles possibles sont définis par une norme. Les angles possibles sont numérotés de 1 à 6. Plus le chiffre est grand, plus l’angle entre la palette et le bout du bâton est grand.
Les étapes suivantes consistent à affiner la palette. Tout d’abord, l’ensemble du bâton est à nouveau sablé afin d'éliminer les dernières aspérités. Le bâton passe ensuite sur une CNC qui façonnera la palette en fonction du modèle choisi.
Il existe plus de 6 000 modèles de palette. La courbure est obtenue après passage dans une machine à vapeur qui la rend malléable.
Ensuite, la palette est renforcée avec une toile de fibre de verre et de la résine d’époxy. Après 24 heures de séchage à une température de 32°C et une finition à la sableuse circulaire, le bâton de hockey est à nouveau plongée dans un bain de résine d’époxy.
L'étape finale consiste en l'application de la marque du fabricant sur le manche par sérigraphie.
En moyenne 40 000 bâtons de hockey sont fabriqués chaque semaine.
Anecdotes
Une légende veut que Stan Mikita, un joueur des Blackhawks de Chicago, soit le premier joueur à avoir modifier la courbure de sa palette. Afin d’améliorer ses tirs au but, Mikita plaçait la palette de sa crosse sous un poids afin d'en augmenter la courbure. Cela donnait un meilleur contrôle de la trajectoire de la rondelle et plus de puissance aux tirs. Rapidement, les autres joueurs de la ligue nationale firent de même.
Récemment, le plus ancien bâton de hockey a été retrouvé dans le sous-sol d’une résidence à Peterborough en Ontario. Le bâton a été sculpté à partir d’un tronc d’arbre au milieu du XIXe siècle par le Canadien Gordon Sharpe. Un commissaire priseur à évaluer la valeur de ce bâton de hockey à 4,25 millions $US.