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Né dans l'actuel [[gouvernorat de Nabeul]], Messaadi étudie à [[Tunis]] de [[1926]] à [[1933]] et effectue ses études supérieures à la [[Sorbonne]] de [[1933]] à [[1936]] puis en [[1947]] lorsqu'il obtient le diplôme de l'[[agrégation (concours)|agrégation]] en [[arabe|langue]], [[littérature de langue arabe|littérature]] et [[Dar al-Islam|civilisation]] arabes. Il est également rédacteur en chef de la revue ''Al-Mabahith'' de [[1943]] à [[1947]]. Sous le régime du [[protectorat français en Tunisie|protectorat français]], Messadi lutte contre les injustices qui accablent ses concitoyens en adhérant au [[Néo-Destour]] en [[1934]], puis à l'[[Union générale tunisienne du travail]] dont il est secrétaire général de [[1948]] à [[1953]]. |
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Après l'indépendance, il occupe le poste de ministre de l'éducation nationale, du [[6 mai]] [[1958]] au [[24 octobre]] [[1968]], où il contribue à mettre en place un système éducatif moderne et à fonder l'université tunisienne en [[1960]]. Messadi est ensuite nommé inspecteur général de l'enseignement, ministre d'État ([[7 novembre]] [[1969]]-[[12 juin]] [[1970]]) puis ministre des affaires culturelles ([[30 novembre]] [[1973]]-[[9 décembre]] [[1976]]). Il fonde en [[1975]] la revue ''La vie culturelle''. Il est également député à l'[[ |
Après l'indépendance, il occupe le poste de ministre de l'éducation nationale, du [[6 mai]] [[1958]] au [[24 octobre]] [[1968]], où il contribue à mettre en place un système éducatif moderne et à fonder l'université tunisienne en [[1960]]. Messadi est ensuite nommé inspecteur général de l'enseignement, ministre d'État ([[7 novembre]] [[1969]]-[[12 juin]] [[1970]]) puis ministre des affaires culturelles ([[30 novembre]] [[1973]]-[[9 décembre]] [[1976]]). Il fonde en [[1975]] la revue ''La vie culturelle''. Il est également député à l'[[Chambre des députés (Tunisie)||Assemblée nationale]] à partir de [[1959]] et la préside de [[1981]] à [[1987]]. |
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Il est également membre du Conseil exécutif de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]] ([[1974]]-[[1978]], [[1980]]-[[1985]]) et de l'Académie de la langue arabe. Il reçoit le Prix de la culture maghrébine en [[1994]] et le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine publie ses œuvres complètes en [[2003]]. |
Il est également membre du Conseil exécutif de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]] ([[1974]]-[[1978]], [[1980]]-[[1985]]) et de l'Académie de la langue arabe. Il reçoit le Prix de la culture maghrébine en [[1994]] et le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine publie ses œuvres complètes en [[2003]]. |
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Version du 14 mai 2007 à 18:48
Mahmoud Messaadi (محمود المسعدي), né le 28 janvier 1911 à Tazarka et mort le 16 décembre 2004, est un homme politique tunisien et l'un des grands auteurs de la littérature arabe contemporaine.
Né dans l'actuel gouvernorat de Nabeul, Messaadi étudie à Tunis de 1926 à 1933 et effectue ses études supérieures à la Sorbonne de 1933 à 1936 puis en 1947 lorsqu'il obtient le diplôme de l'agrégation en langue, littérature et civilisation arabes. Il est également rédacteur en chef de la revue Al-Mabahith de 1943 à 1947. Sous le régime du protectorat français, Messadi lutte contre les injustices qui accablent ses concitoyens en adhérant au Néo-Destour en 1934, puis à l'Union générale tunisienne du travail dont il est secrétaire général de 1948 à 1953.
Après l'indépendance, il occupe le poste de ministre de l'éducation nationale, du 6 mai 1958 au 24 octobre 1968, où il contribue à mettre en place un système éducatif moderne et à fonder l'université tunisienne en 1960. Messadi est ensuite nommé inspecteur général de l'enseignement, ministre d'État (7 novembre 1969-12 juin 1970) puis ministre des affaires culturelles (30 novembre 1973-9 décembre 1976). Il fonde en 1975 la revue La vie culturelle. Il est également député à l'|Assemblée nationale à partir de 1959 et la préside de 1981 à 1987.
Il est également membre du Conseil exécutif de l'Unesco (1974-1978, 1980-1985) et de l'Académie de la langue arabe. Il reçoit le Prix de la culture maghrébine en 1994 et le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine publie ses œuvres complètes en 2003.
Ouvrages
- Es'Sod (1955) : Le Barrage (écrit 15 ans auparavant)
- Thoumma âla enfirad (1972) : Thoumma en isolement
- Haddatha Abou Hourayra... (1973) : Abou Houreyra rapportait...
- Maouled en’nessyèn (1974) : La Naissance de l'oubli
- Taassillan lil kyen (1979)
- Thèse sur l’esthétique et la syntaxe dans la langue arabe (1981)
- Min Ayyem Imran (2002) : Les Jours d'Imran
