« Équateur (pays) » : différence entre les versions
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Version du 3 juin 2010 à 10:09
République de l'Équateur
(es) República del Ecuador Écouter
Drapeau de l'Équateur |
Armoiries de l'Équateur |
Devise |
Dieu, Patrie et Liberté (en espagnol: «Dios, Patria y Libertad») |
---|---|
Hymne | Salve, Oh Patria |
Forme de l'État | République |
---|---|
Président de la République - Vice-président de la République |
Rafael Correa Lenín Moreno |
Langues officielles | Espagnol |
Capitale | Quito |
Plus grande ville | Guayaquil |
---|---|
Superficie totale |
283 560 km2 (classé 72e) |
Superficie en eau | 8,8 % |
Fuseau horaire | UTC -5 |
|
|
Indépendance | de l'Espagne |
Date | 24 mai 1822 |
Gentilé | Équatorien, Équatorienne |
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Population totale (2008) |
13 927 650 hab. (classé 62e) |
Densité | 46 hab./km2 |
Monnaie |
Dollar américain (sucre jusqu'en 2000) (USD ) |
---|
IDH (2003) | 0,807 (moyen ; 83e) |
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Domaine Internet | .ec |
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Indicatif téléphonique | +593 |
La République de l’Équateur est un pays d'Amérique du Sud, entouré par le Pérou au sud et la Colombie au nord. Il occupe une surface de 283 560 km2. Le nom du pays vient de sa position sur l’équateur.
La capitale est Quito et la plus grande ville est Guayaquil, l’un des ports les plus importants d’Amérique du Sud. Le pays compte 13 360 000 habitants (2005) et est divisé en 24 provinces (îles Galápagos comprises).
Histoire
L’Équateur fut nommé ainsi en Europe, à la suite d’une mission scientifique dirigée par Louis Godin, Charles Marie de La Condamine et Pierre Bouguer au XVIIIe siècle.
Après avoir été dominé dans un premier temps par les Incas puis par les Espagnols, l’Équateur prit son indépendance le 24 mai 1822, au sein de la Grande Colombie, puis en 1830 séparément.
Depuis lors, l’histoire du pays est troublée par des périodes d’instabilité politique avec l’instauration régulière de dictatures militaires : 55 dirigeants se sont succédé depuis 1900.
Les conflits frontaliers entre le Pérou et l'Équateur débutèrent à partir des années 1830. Quatre guerres éclatérent entre ces pays entre 1858 et 1995, guerre de 1858-1860 ; guerre de 1941-1942; la guerre du Paquisha en 1981 et la guerre du Cenepa en 1995.
En 1990, les indigènes manifestèrent pacifiquement pour la reconnaissance de leurs droits, bloquant le pays en s’asseyant par terre. Le président Borja dut accorder à la confédération des Shuars la propriété de 11 000 km² de territoire en Amazonie, même si au même moment des escarmouches étaient lancées contre les chefs indiens. Enfin en 2000, à la suite de la dollarisation de l’économie, la population manifesta, bientôt suivie par l’armée, au point de renverser le président Jamil Mahuad.
Politique
Les élections générales des 15 octobre et 26 novembre 2006 ont donné gagnant Rafael Correa, économiste de gauche avec 56 % des voix au deuxième tour, contre Álvaro Noboa, milliardaire conservateur.
Conformément à sa promesse électorale, Correa annonce lors de son investiture[1] la tenue d'un référendum le 18 mars 2007 dans le but d'autoriser la création d'une assemblée nationale constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution. Ce dernier s'est finalement tenu le 15 avril 2007. Les électeurs équatoriens se sont à cette occasion prononcés en faveur de l'élection d'une Assemblée constituante.
L'alliance électorale qui soutient le président Correa s'était abstenue de présenter des candidats lors de l'élection législative qui se déroulait parallèlement à l'élection présidentielle. L'absence de députés de la mouvance présidentielle au sein de la chambre des représentants, majoritairement orientée à droite, a créé des tensions notables entre les pouvoirs exécutif et législatif durant les premiers mois du mandat présidentiel. L'épisode le plus marquant de ce conflit larvé s'est soldé par la destitution de 57 des 100 députés qui composaient la chambre des représentants. Ces derniers avaient tenté de destituer le président du Tribunal électoral à la suite de son annonce d'autoriser la tenue du référendum concernant l'élection de l'Assemblée constituante. L'organe de contrôle électoral avait réagi en destituant à son tour le groupe de députés dont une partie s'est exilée en Colombie[2].
Le 30 septembre 2007, l'Alianza Pais (Alliance pays) qui soutient le projet du président Correa, a obtenu 70 % des suffrages lors de l'élection de l'Assemblée constituante. L'Alliance pays totalise quatre-vingts des cent trente députés chargés de la rédaction de la nouvelle constitution.
Le projet de constitution, élaboré par cette constituante, a été approuvé par référendum le 28 septembre 2008 avec 64 % de votes favorables contre 28 % de votes défavorables[3]. Cf. Référendum constitutionnel équatorien de 2008.
Subdivisions
L’Équateur est divisé en 24 provinces. Ces provinces ont un gouverneur et un conseil provincial élu par le peuple. Elles sont autonomes par rapport au gouvernement central au niveau économique et social, ainsi que pour l’utilisation des ressources naturelles.
Liste des principales villes d’Équateur
Géographie
Situé en Amérique du Sud, l’Équateur comprend 4 régions fort distinctes :
- La Costa (côte) est une région côtière chaude et humide. Elle forme une plaine longue de 800 km, s’étalant des versants de la cordillère des Andes jusqu’à l’océan Pacifique.
- La Sierra est une région de la cordillère des Andes présentant deux chaînes parallèles de plusieurs volcans de plus de 5 000 m. Le point culminant du pays est le Chimborazo (6 310 m), mais le Cotopaxi (5 897 m), plus haut volcan actif du monde, est également très emblématique. L’altitude moyenne du haut plateau andin est d’environ 2 500 m. La région s’étend sur 600 km depuis Tulcán, à la frontière colombienne, jusqu’à la région de Loja au Sud. Les précipitations sont faibles et les températures moyennes.
- L’Oriente (Amazonie) est une région peu accessible, peu peuplée, sillonnée de différents affluents du fleuve Amazone (dont le Napo). Cette région au climat extrêmement chaud et humide représente la moitié de la superficie totale du pays.
- Les Îles Galápagos sont un archipel considéré comme patrimoine de l'humanité pour la diversité de ses espèces. L'origine des îles est volcanique.
Frontières terrestres
les équatorien aiment les grosse banane bien juteuse dailleur il sont les premier producteur mondial de la banane
Volcans importants
- Chimborazo (6 310 m) l'un des plus hauts volcan de l'hémisphère sud (le Nevado Ojos del Salado est le plus haut volcan 6891m), et également le point de la surface terrestre le plus éloigné du centre de la terre (à cause de l'aplatissement de la terre aux pôles)
- Cotopaxi (5 897 m), le plus haut volcan actif du monde
- Cayambe (5 785 m), situé sur la ligne équatoriale
- Antisana (5 753 m), proche de Quito
- El Altar (5319 m)
- Tungurahua (5 023 m)
- Guagua Pichincha (4 784 m) le volcan actif qui surplombe Quito
Catastrophes naturelles
Comme tous les pays andins, lesquels sont près de la zone d'affrontement d'une plaque continentale (celle d'Amérique du Sud) et d'une plaque océanique (celle du Pacifique), l'Equateur est victime de tremblements de terre et d'éruptions volcaniques. Parmi les tremblements de terre récents, on peut signaler celui du 5 mars 1987. De magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter, il détruisit une partie de la route Quito-Lago Agrio, renforçant ainsi pendant plusieurs mois l'isolement des provinces de l'Oriente. Il emporta une partie du pipe-line transportant le pétrole brut des stations de pompage de l'Oriente vers la raffinerie d'Esmeraldas. Environ 2 000 personnes vivant dans des vallées encaissées de la Cordillère ont péri lors de ce tremblement de terre[4].
Économie
L’économie exportatrice de l’Équateur repose principalement sur trois éléments : la culture de la banane (1er exportateur mondial), le pétrole et le tourisme. On peut noter aussi l'essor de l'exportation des fleurs coupées, de l'huile de palme et du célèbre chapeau Panama. L'autosuffisance alimentaire est atteinte sur de nombreux produits de base (en particulier les huiles et graisses alimentaires, dont les Équatoriens sont grands consommateurs, sont produites en grande quantité par la culture du palmier à huile et du soja). Malgré cela, le pays connaît une grave crise économique, sa dette extérieure représente 14 milliards de dollars dans les années 2000 et il a besoin de l’aide du FMI pour stabiliser son économie.
Tout ceci est dû à deux fléaux qui ont ravagé ce pays : la corruption au plus haut niveau de l’État et la dollarisation de l’économie par Jamil Mahuad en 2000. Le président Lucio Gutiérrez avait été élu sur un programme comprenant des actions pour résorber cette dette, pour relancer l’économie afin d’éviter que l’Équateur ne devienne une nouvelle Argentine, toujours avec l’aide contraignante du FMI.
L'agriculture équatorienne
Histoire
Avec la conquête espagnole, les amérindiens d’Amérique latine ont vu leurs libertés être restreintes, mais ce sont les indépendances, proclamant l'égalité, et donc niant l'originalité des lignages indigènes, qui ont porté le coup de grâce aux structures sociales indigènes[réf. nécessaire]. Ils ont été convertis en travailleurs exploités, au bénéfice des haciendas.[5] La notion de propriété privée du sol, encore méconnue des amérindiens, est devenue de règle, à l’image de l’Europe qui dominait le monde entier à cette époque. Les colonisateurs s’appropriaient la plupart des terres auxquelles on attribuait un certain nombre d’indigènes pour les travailler. Il fallait en principe l’accord des indigènes, mais en pratique, il s’agissait d’accaparement des terres et d’esclavage des natifs.[5] Ceci marque l’apparition du terme Hacienda en Équateur, mot provenant anciennement d’Espagne. Ce sont les propriétés agricoles privées et à but lucratif telles qu’on connaissait déjà à cette époque depuis longtemps en Europe et qu’on connaît dans le monde entier aujourd’hui.[6] Une autre pratique courante des propriétaires consistait à louer des haciendas aux indigènes et en exiger la moitié de ses récoltes. Ainsi, celui qui produisait du riz ou du blé ne pouvait pas toujours en conserver la quantité suffisante afin de mener une vie décente.[5]
Les haciendas se sont rapidement transformées en monocultures de produits d’intérêt pour les pays développés. Elles devenaient des cultures d’exportation pour alimenter les métropoles, aux dépens des cultures vivrières destinées aux besoins des populations autochtones.[5]
La règle de la propriété privée s’est perpétuée au fil de l’histoire. Les terres demeurent souvent à ce jour des propriétés agricoles privées. Cependant, suite à plusieurs révoltes du peuple autochtone et à une prise de conscience des pays développés quant à l’injustice d’autrefois, beaucoup de terres ont été rendues au peuple équatorien.[7] Pour améliorer la situation des paysans, il fallait leur donner des terres à exploiter. Mais il en manquait terriblement, car avec ses 264 000 km2, l’Équateur est passé de 3,5 millions d’habitants en 1950 à 7,5 millions en 1977. Sa population a donc plus que doublé en 27 ans avec une croissance de 3,4 % par année.[5] De plus, le phénomène des monocultures s’est aussi perpétué au fil du temps. Ces terres appartiennent souvent à des compagnies étrangères transnationales qui ont les moyens de s’approprier les grandes terres planes de bonne qualité. Ces haciendas sont exploitées pour les cultures d’exportations rentables telles que les bananes, le café et le sucre.[8] Ainsi, les paysans sont obligés de cultiver sur des terres de moindre qualité. Il s’agit souvent de pentes fortes sur lesquelles se déclenchent déjà des phénomènes d’érosion.[5] Les cultures d’exportations créent beaucoup d’emplois pour la population équatorienne toujours grandissante et stimule l’économie, mais elles monopolisent des terres sur lesquelles pourrait s’effectuer de l’agriculture vivrière dans une optique de développement durable.
Performances
Malgré une urbanisation rapide, l’agriculture conserve un poids important dans l’économie et la société équatoriennes. Elle représentait, en 1986, entre 14 % et 15 % du PIB et elle employait, selon le recensement de la population de 1982, 33 % de la population active occupée. Les exportations agricoles ont procuré, en moyenne, 22 % des recettes en devises entre 1976 et 1985.[9]
L’Équateur se divise en trois régions géographiques qui ont des climats distincts, permettant la culture de produits qui y sont particuliers. Il y a l’Oriente ou l’Amazonie, au climat équatorial, toujours chaud et humide.[5] Elle abrite 6 % de la population, mais fait l’objet de colonisation rapide et anarchique. On y produit de la viande, de l’huile de palme et des produits forestiers.[9] On compte aussi la Sierra, le cœur du pays, deux chaînes de montagnes élevées encadrant la série de dépressions du sillon interandin qui sont souvent surpeuplées.[5] Cette région abrite 42 % de la population totale et a une agriculture principalement tournée vers la production de denrées vivrières pour le marché intérieur. On y produit notamment la pomme de terre, le maïs, le blé, les haricots, les légumes et les fruits.[9] Vient enfin la Costa ou la Côte, entre l’océan et les Andes. Il s’agit d’une région de piémonts, plaines et collines alternées, au climat plutôt tropical, avec une pluviométrie très variable, parfois très sèche ou bien arrosée.[5] Ce territoire regroupe 42 % de la population et produit les principales cultures d’exportation telles que les bananes, le cacao, le café, les crevettes et le sucre. On y produit aussi du riz, du maïs, des graines de soja, du sorgho et de la viande.[9]
Impacts écologiques
L'Equateur souffre d'autres impacts écologiques dus à l'agriculture outre la déforestation pour la création de nouvelles terres agricoles, qui est évidemment, par la destruction d'habitats, une menace à la biodiversité des écosystèmes du pays.[5]
Une pratique agricole courante en Équateur est la création d'une série de fossés et d'arêtes. On appelle ce type de champ camellones.[10] On creuse les fossés et on empile le matériel d'excavation pour créer les arêtes. Les fossés facilitent le drainage dans les endroits très humides et l'eau qui s'y retrouve limite les fluctuations de température de surface du champ et empêche la création de givre sur ce dernier dans les endroits de haute altitude.[10] Puisque cette pratique est très efficace, ces types de champs sont souvent surexploités. Une étude sur la micromorphologie de ces sols montre que ces derniers sont souvent épuisés. Effectivement, l'étude sur un sol de Camellone, menée par C. Wilson, explique que l'activité des microorganismes était autrefois élevée dans le sol, mais qu'elle est à présent presque absente.[10] S'il y a peu de microorganismes présents pour décomposer et recycler la matière organique en nutriments disponibles aux plantes, la production primaire de ces dernières ralentit beaucoup et il y donc encore moins de matière organique qui tombe au sol puis encore moins de microorganismes.[11] Ce cercle vicieux entraîne une désertification des sols, ces derniers n'étant plus fertiles et donc ni propices à l'agriculture. Au bout de la ligne, l'agriculture intensive sur les sols équatoriens, quoique efficace à court terme, appauvrit les sols à long terme.
Un autre impact important est l'érosion et l'appauvrissement des sols en pente sur lesquels les paysans cultivent souvent.[5] Afin de créer une terre agricole, les pentes sont souvent défrichées. On enlève ainsi les arbres dont les racines retiennent les nutriments dans le sol et empêchent l'érosion. Lorsqu'il pleut, les nutriments sont emportés par le ruissellement en bas de pente et le sol s'érode.[11] Le sol devient donc de plus en plus pauvre et par conséquent, le choix d'espèces à cultiver devient de plus en plus limité.
Démographie
La population équatorienne est divisée en quatre groupes ethniques. Les métis sont de loin ceux qui ont le plus de poids démographique parmi toutes les ethnies équatoriennes, et constituent plus de 65 % de la population actuelle. Les Amérindiens sont la deuxième ethnie avec une représentation démographique aux alentours de 25 %. Les Européens et créoles, les descendants directs des colonisateurs espagnols, représentent 7 % de la population. La minorité ayant la plus faible représentation sont les afro-équatoriens (les Mulatos et les Zambos) qui sont 3 %. D'autres groupes ethniques sont aussi représentés en Équateur. Des Chinois venus dans le pays au XIXe siècle participer à la construction des deux voies ferrées reliant Quito à Guayaquil d'une part et Quito à San Lorenzo via Ibarra d'autre part. Aujourd'hui beaucoup de leurs descendants ont ouvert des restaurants chinois appelés Chifas ou des épiceries. À Guayaquil, nombre de commerçants sont d'origine coréenne ou libanaise. Trois fils de cette communauté libanaise ont d'ailleurs accédé à des fonctions politiques importantes : Abdala Bucaram Ortiz dit el Loco, ancien maire de Guayaquil et président de la République en 1996, Jamil Mahuad, ancien maire de Quito et président de la République de 1998 à 2000, Alberto Dahik Garzozzi, ancien vice-président de Sixto Duran Ballen de 1992 à 1995.
L'Équateur compte aussi des petites communautés japonaises, allemandes, suisses allemandes, françaises et italiennes. La population équatorienne est actuellement d’un peu plus de 13 millions d'habitants. Elle est par ailleurs très jeune puisque l’âge moyen est de 22,5 ans alors que l’espérance de vie est de 71 ans.
Culture
L’Équateur est un pays très catholique où l'on parle l’espagnol et des langues amérindiennes (comme le kichwa ou le shuar). Un certain contraste apparaît entre la culture de la région de la Costa et celle de la Sierra.
La culture équatorienne est marquée par la confluence de la culture espagnole, puis créole, avec des traditions d'origine précolombienne fortement enracinées. Sur le plan musical par exemple, la musique traditionnelle équatorienne utilise aussi bien des instruments traditionnels européens comme la trompette, la guitare ou l'accordéon que des instruments andins comme la kena ou la flute de Pan. Cette rencontre a donné naissance à des genres de musique comme le Pasacalle. le compositeur contemporain Luis Humberto Salgado s'est inspiré de ces musiques traditionnelles équatoriennes pour beaucoup de ses œuvres, dont la «symphonie équatorienne». L'Équateur a également vu naître le compositeur de musique électroacoustique Mesías Maiguashca. Parmi les artistes équatoriens les plus importants, on peut également citer l'écrivain Juan León Mera et le peintre Oswaldo Guayasamin. Sur le plan architectural, l'architecture coloniale est particulièrement riche et bien conservée en Équateur, raison pour laquelle les villes de Quito et Cuenca sont classées au Patrimoine mondial de l' UNESCO.
Sur un plan plus anecdotique mais appartenant également au mode de vie équatorien, l'« heure équatorienne » symbolise la tendance des équatoriens à arriver en retard aux rendez-vous (jusqu'à plusieurs heures), à tel point que le gouvernement a lancé en octobre 2003 une campagne de lutte contre cette coutume, que l'on retrouve également au Pérou[12],[13].
Date | Modèle:Nwt | Modèle:Nwt | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l’an | Año nuevo | |
6 janvier | Épiphanie | ||
février | Mardi gras, Carnaval | ||
12 février | Découverte en 1542 de l’Amazone | ||
27 février | Bataille de Tarqui et jour du Patriotisme et de l’Unité nationale | ||
mars | Semaine sainte (jeudi et vendredi) | Jueves Santo y Viernes Santo | |
1er mai | Fête du travail | Día del Trabajo | |
24 mai | Bataille de Pichincha | Batalla de Pichincha | |
24 juillet | Naissance de Simon Bolivar | Natalicio de Simón Bolivar | |
25 juillet | Fondation de Guayaquil | Fundación de Guayaquil | |
10 août | Fête nationale (Indépendance de Quito) | Día de la Independencia | |
15 août | Assomption | Día de la Asunción | |
9 octobre | Indépendance de Guayaquil | Independencia de Guayaquil | |
12 octobre | Journée de la race (Découverte de l’Amérique par Christophe Colomb) | Día de la raza | |
1er novembre | Toussaint | Día de Todos Los Santos | |
2 novembre | Fête des morts | Día de los Difuntos | |
3 novembre | Indépendance de Cuenca | Independencia de Cuenca | |
6 décembre | Fondation de Quito | Fundación de Quito | |
25 décembre | Noël | Navidad |
Codes
L'Équateur a pour codes :
- HC selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs;
- ECU selon :
- la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
- la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), l'Équateur a pour code alpha-2 EC,
- la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, l'Équateur a pour code EC
- la liste des codes pays du CIO
- la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3
- la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, l'Équateur a pour code alpha-2 EC,
- la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (es) Site officiel de la présidence équatorienne
- Histoire prehispanique et coloniale de l'Equateur
- Portail francophone de l'Equateur
- Equateur: Une biodiversité incroyable (Un film en ligne de l'Institut de Recherche pour le Développement)
Références
- (es) Discurso de Posesión del Presidente de la República, Econ. Rafael Correa
- Jean-Hébert Armengaud, « Référendum de crise en Équateur », Libération, 14 avril 2007.
- http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1053124&clef=ARC-TRK-G_01
- (es)La sismicité en Équateur, OEA
- Dumont, R. 1978. Paysans écrasés, Terres massacrées Équateur, Inde, Bengladesh, Thaïlande, Haute-Volta. Éditions Robert Laffont. Paris.
- Preston, D.A. 1990. From hacienda to family farm- changes in environment and society in Pimampiro, Ecuador. Geographical Journal. 156: 31-38.
- Becker, M. 2007. Indigenous Struggles for Land Rights in Twentieth-Century Ecuador. Agricultural History. 81: 159-181.
- De Janvry et al. 1991
- De Janvry, A., E. Sadoulet et A. Fargeix. 1991. Ajustement et Équité en Équateur. OCDE. Paris.
- Wilson, C., I.A. Simpson and E.J. Currie. 2002. Soil management in pre-Hispanic raised field systems: Micromorphological evidence from Hacienda Zuleta, Ecuador. Geoarchaeology- an International Journal. 17: 261- 283.
- Aber J.D. and J.M. Melillo. 2001. Terrestrial Ecosystems. Second Edition. Harcourt Academic Press. San Diego.
- Article de l'Expansion tiré d'une dépêche AFP.
- (es)La hora ecuatoriana éditorial de "El Diario", le 10 avril 2010