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Bella Bellow a également influencé des artistes togolaises comme [[Julie Akofa Akoussah]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Xavier |nom=Lenormand |titre=Cinquante ans après sa mort, le Togo rend hommage à sa chanteuse la plus populaire |url=https://africa.la-croix.com/cinquante-ans-apres-sa-mort-le-togo-rend-hommage-a-sa-chanteuse-la-plus-populaire/ |site=La Croix Africa |date=2023-12-26 |consulté le=2024-03-02}}</ref>, [[Vicky Bila]], [[Afia Mala]]<ref>{{Lien web |titre=Afia Mala |url=https://web.archive.org/web/20090614123838/http://www.afiamala.com/Bio.html |site=web.archive.org |date=2009-06-14 |consulté le=2024-03-02}}</ref> ou Vanessa Worou<ref name=":0" />. L’auteure, compositrice et interprète Vanessa Worou est souvent comparée à Bella Bellow dont certains pensent qu’elle est la véritable héritière. Elle la considère comme son idole et son modèle<ref name=":5" />. En décembre 2008, elle lui rend hommage avec la chanson ''ma Bella''. Dans le disque {{Citation|Benin passion vol.4 : les sucrées de Bella Bellow}} du correspondant de [[Radio France internationale|RFI]] Jean-Luc Aplogan, elle reprend les titres ''Zelie'', ''Bouyelele'', ''Nye Dzi'', ''Lafoulou'', ''Rockia'', ''Denyigba'' et ''Dasi ko''<ref name=":8" />. |
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Bella Bellow a également influencé des artistes togolaises comme Julie Akofa Akoussah XXIII, Vicky Bila, Afia Mala VII ou Vanessa Worou<ref name=":0" />. |
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L’auteure, compositrice et interprète Vanessa Worou est souvent comparée à Bella Bellow dont certains pensent qu’elle est la véritable héritière. Elle la considère comme son idole et son modèle II. En décembre 2008, elle lui rend hommage avec la chanson « ma Bella ». Dans le disque Benin passion vol.4 : les sucrées de Bella Bellow du correspondant de RFI Jean-Luc Aplogan, elle reprend les titres Zelie, Bouyelele, Nye Dzi, Lafoulou, Rockia, Denyigba et Dasi ko XI. |
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=== Hommages === |
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Version du 2 mars 2024 à 13:04
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Biographie
Enfance et éducation
Georgette Nafiatou Adjoavi Bellow naît le 1er janvier 1945 à Tsévié, ville située à 35 km au Nord de Lomé, d’un père togolais de descendance nigériane et d’une mère aux origines ghanéennes[1]. Surnommée « toutouvi »[1], elle est la fille aînée d’une famille de sept enfants. Fille très stricte, Elle joue un rôle prépondérant dans la famille même plus que la mère parfois. Dans une maison familiale composée d’une trentaine d’enfants, elle dirige toutes les activités domestiques et scolaires, exigeant des autres, ses frères ainés compris, le même niveau d’exigence qu’elle a pour soi. Les soirs, après les corvées, elle chante des petits airs ou raconte des histoires, révélant à ses frères une autre facette d’elle[2].
Quand elle commence à faire des petites chansonnettes pour l’école, sa mère lui coud ses tenues de scène avec l’aide de ses frères. Les samedis, n’ayant pas cours, elle fait la lessive au marigot avec ses frères et chante avec eux les chansons que sa mère lui a enseignées en éwé et en kotokoli. Elle chante des airs de différentes contrées du pays, apprenant la plupart des langues du Togo à travers les chansons. Un orchestre d’école est créé pour elle et elle tient un concert à la fin de l’année scolaire en 1963[3] devant une grande foule[2].
Elle passe une partie de son enfance à Agoè-Nyivé et débute sa scolarité en 1950 chez les Sœurs de l’École catholique Notre Dame des Apôtres à Lomé. Elle obtient en 1958 son Certificat d’études primaires (CEPE). Elle s’inscrit pour ses études secondaires au Lycée de Sokodé puis au Lycée Bonnecarrère à Lomé jusqu’au Brevet d’études du 1er cycle (BEPC) obtenu en 1966. De 1966 à 1968, elle suit une formation en secrétariat à Abidjan en Côte-d’Ivoire et prend aussi des cours de solfège à l’institut des Arts[4].
Carrière
Débuts
En 1962, un duel artistique est organisé entre Bella Bellow et Julie Akofa Akoussah au Centre Culturel Français (CCF) de Lomé[5].
Pour les festivités de l’indépendance nationale en août 1965[5], Bella Bellow est invitée à Cotonou, par le président de la République du Dahomey Hubert Maga, pour chanter devant un parterre d’invités dont le président allemand Ludwig Erhard, le secrétaire général des Nations Unis U Thant et le président ivoirien Houphouët Boigny qui lui offre à la fin de sa prestation une bourse pour venir à Abidjan[2].
En 1966, un concert en duo avec son frère Désiré au Centre Culturel Français de Lomé et elle présente la chanson Mawudeka ye lanya (Dieu seul le saura)[2],[5]. Cette année, à 21 ans, elle est dispensée de l’oral du BEPC pour représenter le Togo au premier Festival mondial des Arts Nègres de Dakar au Sénégal accompagnée de sa compatriote Julie Akofa Akoussah[5], festival qui voit la présence de Joséphine Baker, Langston Hughes, Duke Ellington entre autres[6].
Pendant qu’elle suit ses études de secrétariat à Abidjan, elle se fait remarquer dans les médias ivoiriens avec la participation à un show télévisé de la Radio-télévision ivoirienne. Elle participe également à un concert musical au CCF de Lomé aux côtés de Julien Clerc[5]. En 1967, Elle anime un gala de l’Office du tourisme africain à Genève, en Suisse[7].
Rencontre avec Gérard Akueson
Gérard Akueson, chanteur togolais et premier éditeur phonographe africain en France, rencontre pour la première fois Bella Bellow pendant sa tournée musicale en Afrique de l’ouest qui l’amène au Togo. Le pays ayant alors peu de managers d’artiste, Paul Ayhi, ancien professeur de dessin de Bellow au Lycée de Sokodé[8], qui connait le label d’enregistrement Akue de Gérard lui demande de rencontrer une jeune fille timide avec une voix extraordinaire. Bellow chante alors Zelie devant Akueson qui, au bout d’une minute à peine, l’arrête et dit au professeur Ahyi qu’il a trouvé de l’or. Elle a une voix pure et claire et veloutée avec tous les ingrédients et n’a pas besoin de cours de chant selon Akueson. À la fin de sa tournée musicale et de retour à Paris, Akueson signe un contrat avec elle l’amenant à le rejoindre dans la capitale française à la fin de son année d’études en 1968. Akueson cherche un prénom qui fonctionnerait mieux à l’internationale que son actuel prénom « Georgette » et lui suggère Bella à cause de sa beauté, prénom qu’elle accepte le trouvant joli[2].
Collaboration avec Manu Dibango
Gérard Akueson demande peu après à Manu Dibango demande d’enregistrer avec Bella Bellow[2].
C’était la première fois que j’écoutais une fille africaine avec une belle, très belle voix et on peut penser à Ella Fitzgerald et des gens comme ça, même type de voix claire, de voix pure et toujours dans les temps […] avec beaucoup de sensibilité en ce qui concerne les chansons africaines[2][Citation 1].
Un job de secrétaire lui est arrangé à Paris[2]. Elle passe pendant cette période beaucoup de temps avec Dibango dans sa maison et travaille ses chansons avec lui au piano, faisant différents essais, dans une sorte d’échange et non de leçon selon celui-ci de façon à ce que le résultat final paraisse naturel et non travaillé[2]. Manu Dibango, dans le documentaire L’éternelle Bella Bellow, déclare : « Je me suis occupée d’elle musicalement [..:] C’était comme ma fille. Ma femme et moi, on l’avait adoptée. »[7].
Album
Accompagnée de Manu Dibango au clavier, Slim Pezin à la guitare et Jeanot Mandengue à la basse, musiciens rassemblés par Akueson, Bella Bellow enregistre son premier et seul album Rockia arrangé par Manu Dibango. Il s’agit du premier album pop en éwé[9]. La première chanson de l’album enregistrée, Zelie rencontre un succès immédiat ainsi que la chanson Rockia[7]. Suivent des titres comme Blewu qui aborde le thème de la patience avec une pensée pour la vie après la mort, et Denyigban, une ode à sa patrie, le Togo. Les textes de ses chansons comportent des références aux contes traditionnels, aux textes bibliques et portent aussi sur des thèmes psychologiques[10].
Manu Dibango mentionne que l'album n’est pas seulement africain mais contient des inspirations américaines avec un résultat qui met en valeur sa valeur sa voix et la démarque[2]. Elle chante en mina et sa musique est influencée par le blues, le gospel, la bossa nova[11].
Au verso de la pochette du premier 45 tours de cet album, Gérard Akueson mentionne :
Lors de ma précédente tournée africaine, j’ai eu le plaisir d’entendre Bella pour la première fois. Je fus vivement frappé par cette voix pure et chaude Déjà l’avis des spécialistes est formel. C’est une chanteuse qui grimpera très vite à l’échelon international[7].
Scènes internationales
En 1969, Bella Bellow sort son premier et unique album[11], sous le label Akue, arrangé par Manu Dibango. Chef d’orchestre pour Nino Ferrer, Manu Dibango l’emmène dans les émissions Pulsations (où il est le chef d’orchestre) et Discorama de Denise Glaser[12], des concerts partout en France pour la faire connaître. Selon lui, elle chante avec une classe naturelle ne jouant pas sur sa beauté et n’étant pas là pour séduire mais pour montrer qu’elle a du talent[2]. Elle fait partie des très rares artistes d’Afrique francophone à passer sur les ondes françaises à cette époque[7]. Ils tournent dans les clubs et festivals pendant deux ans.
En 1969, elle participe à l’Olympia, à La Nuit de la fraternité en hommage à Martin Luther King[7].
Au festival panafricain d’Alger en 1969, Bella Bellow rencontre son idole Miriam Makeba qui la félicite chaleureusement[7]. Cette même année, Elle signe son premier gros contrat pour le quatrième festival de la chanson populaire à Rio de Janeiro au Brésil et performe aux côtés de Rika Zaraï, Johnny Halliday, Nana Mouskouri, Herbert Leonard entre autres, dans le stade Maracanã de 120 000 places[7]. Le public brésilien étant rude avec les artistes qu’il n’appréciait pas et devant chanter avec cinquante musiciens alors que Bellow joue habituellement avec quatre ou cinq musiciens, Akueson suggère qu’elle commence par chanter à l’annonce de son nom depuis les coulisses pour monter sur scène[2]. En complicité avec l’ingénieur du son, l’orchestre ne joue pas avant qu’elle ne monte sur scène. Elle chante Zelie devant un public très silencieux jusqu’à la fin de la prestation. Tous les journalistes affluent à la fin pour la voir et le Roi Pelé la rencontre en coulisses pour la féliciter puis vient la voir de nouveau à une réception le lendemain[2],[11]. Au Ginásio do Maracanãzinho (Petit Maracanã), qui contient plus de 10 000 places, elle chante Bem Bem qui paraît sur l’un des autres 45 tours de sa discographie[7].
En 1970, elle participe au gala musical organisé au Sommet de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM ) à Kinshasa[5]. Cette même année, elle devient la première togolaise à jouer l’Olympia de Paris[7].
Elle chante ensuite, entre autres, en Yougoslavie, Belgique, Grèce et parcourt les villes africaines, principalement des pays francophones parmi lesquels le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Cameroun, le Mali, le Congo[7]. Elle performe également en Guadeloupe et en Guyane où elle acquiert le surnom de « blueswoman d’Afrique »[1],[13].
En janvier 1972, elle fait une pause pour se marier avec un magistrat togolais Théophile Jamier-Lévy et donner naissance à sa fille unique Nadia Elsa[14] puis revient avec Dasi Ko, une chanson avec une direction artistique de Dibango différente de son style habituel et qui est sa dernière chanson enregistrée[7].
En Novembre 1972, une soirée franco-togolaise est organisée au Centre Culturel Français de Lomé et elle présente son propre orchestre « Gabada », du nom d’un rythme du terroir togolais[8], suivi de l’interprétation de plusieurs titres : Miwonovi lagbeme, Azikiri, Miangoma Bombe, etc. Elle fait une tournée musicale à Bonn en Allemagne, en 1973[5].
Sur scène, elle tient seulement son chasse-mouches (sossi) X et s’habille toujours en pagne wax, avec un bonnet turban assorti à sa tenue[10],[13].
Décès
Bella Bellow meurt dans un accident de voiture le 10 décembre 1973 alors qu’elle s’apprête à partir en tournée aux États-Unis avec Manu Dibango[7].
Elle revient au Togo à la demande de son mari pour passer Noël avec la famille à Atakpamé[2]. Le lendemain de son arrivée au Togo[2], elle meurt dans un accident de la circulation à Lilikopé, à 50 km de Lomé[15].
Il s’agit d’un accident dans la Ford Capri de l’artiste. Le chauffeur n’a pas la présence d’esprit de lui dire de mettre sa ceinture de sécurité[2]. La voiture se renverse après avoir fait des tonneaux et Bella Bellow est éjectée de l’engin cognant sa tête contre le bitume. Elle meurt presque immédiatement suite à une hémorragie cérébrale[16]. Des années après l’accident, Francis Bellow, frère aîné de Bella Bellow, déclare que le chauffeur lui a présenté ses excuses : « je suis désolé, je me suis endormi »[2],[17].
Bella Bellow est inhumée le 13 décembre 1973 au cimetière catholique de Bè-Plage à Lomé[16],[18].
Selon son producteur Akueson, elle est partie trop tôt, avant la popularisation de la musique africaine devenue commerciale (au-delà du folklore que beaucoup connaissaient) notamment avec le succès international de Soul Makossa de Manu Dibango[2].
Influence et hommages
Influence
Bella Bellow influence de nombreux artistes du continent dont la plus connue est Angélique Kidjo.
Angélique Kidjo
Angélique Kidjo découvre Bella Bellow à travers la chanson Rockia qui passe partout sur les ondes et pendant les fêtes au Bénin. Elle écoute ensuite tout l’album éponyme en extase se demandant comment pouvoir chanter comme elle[2].
Lorsqu’Angélique a treize ans, Bella Bellow va au bénin chanter dans « Beach Club », un club appartenant à un des amis de son père. Elle supplie ce dernier d’aller la voir malgré son jeune âge et obtient son accord avec la promesse de ne rester qu’au bar pour regarder sa performance. Hypnotisée, ne pouvant dormir cette nuit, Angélique s’avoue vaincue trouvant qu’elle ne peut faire ce métier quand d’autres comme Bella Bellow ont cette présence sur scène[2]. Bella Bellow meurt peu après cette performance. Choquée et dans le déni, la toute première chanson écrite par Angélique est Bella Bellow qui figure sur l’album Pretty de 1981[2],[7]. En 2014, elle reprend Blewu pour son album Eve[7].
Angélique découvre Bella Bellow après avoir découvert Aretha Franklin, Miriam Makeba et elle constitue sa plus grande inspiration devant ces dernières[19].
The impact that she had on me is elegance too and her Grace. You can be sexy on stage without being naked. And that something I learned unconsciously because when I start looking back into my career. […]African fabric, the inspiration behind that fabric is Bella Bellow.
L’impact qu’elle a sur moi vient de son élégance aussi et de sa grâce. On peut être sexy sur scène sans être nu. Et c’est quelque chose que j’ai appris inconsciemment parce qu’en regardant ma carrière […], même le tissu africain, l’inspiration derrière ce tissu est Bella Bellow[2],[Citation 2].
Autres artistes influencées
Bella Bellow a également influencé des artistes togolaises comme Julie Akofa Akoussah[20], Vicky Bila, Afia Mala[21] ou Vanessa Worou[1]. L’auteure, compositrice et interprète Vanessa Worou est souvent comparée à Bella Bellow dont certains pensent qu’elle est la véritable héritière. Elle la considère comme son idole et son modèle[10]. En décembre 2008, elle lui rend hommage avec la chanson ma Bella. Dans le disque « Benin passion vol.4 : les sucrées de Bella Bellow » du correspondant de RFI Jean-Luc Aplogan, elle reprend les titres Zelie, Bouyelele, Nye Dzi, Lafoulou, Rockia, Denyigba et Dasi ko[16].
Hommages
La musicienne togolaise Bella Bellow est visible sur le recto de l'ancien billet de 10 000 francs CFA, émis entre 1979 et 1992, de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) III.
Elle est en effigie sur plusieurs timbres au Togo XIII.
À l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition, une fondation portant son nom est officiellement lancée le 14 décembre 2013 à Lomé. Cette fondation, présidée par Nadia Elsa Agbodjan (l'unique fille de Bella Bellow), a pour but le développement et l'amélioration des conditions de vie et de l'émancipation de la jeunesse togolaise, contribuer au plein épanouissement des enfants déshérités, l’émancipation de la femme africaine en les organisant et en les amenant à réclamer leur droit, promouvoir le développement de la musique, contribuer à la réduction de la pauvreté XXVII, XXIX.
L'orchestre Bella Bellow, composé uniquement de femmes, est créé en hommage à la première musicienne togolaise. Il se produit régulièrement sur les scènes togolaises et sous-régionales et souhaite rendre hommage aux héroïnes du continent XXX, XXXI.
L'artiste béninoise Angélique Kidjo interprète Blewu aux cérémonies de commémoration du centenaire de l'Armistice le 11 novembre 2018 sous l’Arc-de-Triomphe devant 70 chefs d’Etat III.
En juin 2019, la « Scène Universitaire Bella Bellow », salle de spectacle de 1500 places est inaugurée à l’Université de Lomé, principale université du Togo XX.
Lors d’un hommage national organisé pour célébrer sa mémoire qui s’étend de décembre 2023 au printemps 2024 XIX, XXI, Kossi Gbényo Lamadokou, le ministre de la Culture et du Tourisme du Togo annonce que dans une procédure d’urgence ayant fait monter la protection des droits patrimoniaux sur les œuvres artistiques de cinquante ans post-mortem à soixante-dix ans post-mortem, les œuvres de Bella Bellow sont encore protégées pour vingt ans puisqu’elles tombent dans le domaine public cette année VI, XVIII. A cette même occasion, la Société des Postes du Togo dévoile une série de nouveaux timbres à son effigie XII.
Discographie
Notes et références
Notes
Citations originales
- (en) That was the the first time I listen to African girl with beautiful, really beautiful voice and you can think about Ella Fitzgerald and people like that, same type of clear voice, pure voice and in tune always […]with a lot of feeling concerning African songs.
- (en) The impact that she had on me is elegance too and her Grace. You can be sexy on stage without being naked. And that something I learned unconsciously because when I start looking back into my career. […]African fabric, the inspiration behind that fabric is Bella Bellow.
Références
- (en) « Remembering Bella Bellow – la blueswoman d’Afrique », sur GhanaWeb, (consulté le )
- (en-GB) « Music Extra - Bella Bellow: Beloved Songbird of Togo - BBC Sounds », sur www.bbc.co.uk (consulté le )
- A.M, « L’inoubliable Bella Bellow, 50 ans après ! », sur La Gazette du Continent, (consulté le )
- « < UFC TOGO >> Bella Bellow : La pionnière de la chanson togolaise moderne », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- Ekoué Satchivi, « Vie et parcours artistique en raccourci de Bella Bellow », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- (en-US) Morgan Rooks, « First World Festival of Negro Arts (1966- ) • », (consulté le )
- « Entretenir la flamme de Bella Bellow », sur RFI Musique, (consulté le )
- « Bella BELLOW (Artiste musicienne) - aLome.com - Qui est qui ? », sur www.alome.com (consulté le )
- (en) John Collins, Musicmakers of West Africa, Lynne Rienner Publishers, (ISBN 978-0-89410-075-8, lire en ligne)
- « Vanessa Worou ou le patrimoine musical de Bella Bellow », sur www.cesbc.org (consulté le )
- « Le Togo se souvient de son icône nationale Bella Bellow », sur France Inter, (consulté le )
- Bella Bellow "Lafoulou" | INA, consulté le
- « Bella Bellow : le destin tragique d’une diva méconnue », sur Numéro Magazine (consulté le )
- Evasion Magazine, « Bella Bellow », sur Evasion, (consulté le )
- « Women in the music industry in Togo », sur Music In Africa, (consulté le )
- Jean-Claude Abalo, « Bella Bellow, que reste-t-il de la diva togolaise ? », sur Afrik, (consulté le )
- (en-US) GIN, « At World War I Ceremony, The Songbird Of Togo Reappears », sur New York Amsterdam News, (consulté le )
- RTG, « Le Togo commémore les 50 ans du décès de Bella Bellow », sur Site officiel du Togo, République Togolaise (consulté le )
- Le Nouveau Reporter, « Musique : Angélique Kidjo, de grammy en grammy », sur Le Nouveau Reporter, (consulté le )
- Xavier Lenormand, « Cinquante ans après sa mort, le Togo rend hommage à sa chanteuse la plus populaire », sur La Croix Africa, (consulté le )
- « Afia Mala », sur web.archive.org, (consulté le )