Voir aussi : educá, educa

Étymologie

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De edo (« manger »).

Nom propre

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Cas Singulier
Nominatif Educă
Vocatif Educă
Accusatif Educăm
Génitif Educae
Datif Educae
Ablatif Educā

Ĕdūca \Prononciation ?\ féminin

  1. (Religion) Déesse invoquée, selon saint Augustin, pour faire manger les enfants.
    • non sit alius sed ipse in illis deabus, quae fata nascentibus canunt et uocantur Carmentes, praesit fortuitis uoceturque Fortuna; in diua Rumina mammam paruulo inmulgeat, quia rumam dixerunt ueteres mammam, in diua Potina potionem ministret, in diua Educa escam praebeat; de pauore infantum Pauentia nuncupetur, de spe, quae uenit, Venilia, de uoluptate Volupia, de actu Agenoria; de stimulis, quibus ad nimium actum homo inpellitur, dea Stimula nominetur; Strenia dea sit strenuum faciendo, Numeria, quae numerare doceat, Camena, quae canere; ipse sit et deus Consus praebendo consilia et dea Sentia sententias inspirando; ipse dea Iuuentas, quae post praetextam excipiat iuuenalis aetatis exordia, ipse sit et Fortuna barbata, quae adultos barba induat (quos honorare noluerunt, ut hoc qualecumque numen saltem masculum deum uel a barba Barbatum, sicut a nodis Nodutum, uel acete non Fortunam, sed quia barbas habet Fortunium nominarent); ipse in Iugatino deo coniuges iungat, et cum uirgini uxori zona soluitur, ipse inuocetur et dea Virginensis uocetur; ipse sit Mutunus uel Tutunus, qui est apud Graecos Priapus. — (Augustin, De civitate Dei, IV)
      (comment affirmer de Dieu) qu'il réside en ces déesses qui prophétisent les destinées, et qu’on appelle Carmentes ; qu’il préside, sous le nom de Fortune, aux événements fortuits ; qu’il soit Rumina, quand il présente aux enfants la mamelle, par la raison que le vieux langage nomme la mamelle ruma ; qu’il soit Potina pour leur donner à boire, et Educa pour leur donner à manger ; qu’il doive à la peur enfantine le nom de Paventin ; à l’espérance qui vient celui de Venilia ; à la volupté celui de Volupia ; à l’action celui d’Agenoria ; aux stimulants qui poussent l’action jusqu’à l’excès, celui de Stimula ; qu’on l’appelle Strenia, parce qu’il excite le courage ; Numeria, comme enseignant à nombrer; Camena, comme apprenant à chanter ; qu’il soit le dieu Consus, pour les conseils qu’il donne, et la déesse Sentia pour les sentiments qu’il inspire ; qu’il veille, sous le nom de Juventa, au passage de l’enfance à la jeunesse ; qu’il soit encore la Fortune Barbue, qui donne de la barbe aux adultes, et qu’on aurait dû, pour leur faire honneur, appeler du nom mâle de Fortunius, plutôt que d’un nom femelle, à moins qu’on n’eût préféré, selon l’analogie qui a tiré le dieu Nodatus des noeuds de la tige, donner à la Fortune le nom de Barbatus, puisqu’elle a les barbes dans son domaine ; que ce soit encore le même dieu qu’on appelle Jugatinus, quand il joint les époux ; Virginiensis, quand il détache du sein de la jeune mariée la ceinture virginale ; qu’il soit même, s’il n’en a point de honte, le dieu Mutunus ou Tutunus, que les Grecs appellent Priape. — (trad.)

Variantes

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Références

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