Nouvelle Démocratie (Grèce)

parti politique grec

La Nouvelle Démocratie (en grec : Νέα Δημοκρατία / Néa Dimokratía, ΝΔ ou ND) est un parti politique grec conservateur, fondé en 1974 par Konstantínos Karamanlís.

Nouvelle Démocratie
(el) Νέα Δημοκρατία
Image illustrative de l’article Nouvelle Démocratie (Grèce)
Logotype officiel.
Présentation
Président Kyriákos Mitsotákis
Fondation
Scission dans LAOS (2000)
ANEL (2012)
Siège Kallithéa, Athènes, Attique
Drapeau de la Grèce Grèce
Vice-présidents Kostís Hadjidákis[1]
Spyrídon-Ádonis Georgiádis[1]
Secrétaire Maria Syreggela
Porte-parole Nikos Romanos
Fondateur Konstantínos Karamanlís
Organisation de jeunesse Organisation de jeunesse de la Nouvelle démocratie (en)
Think tank Institut Constantinos Karamanlis pour la démocratie (en)
Hymne Νέα Δημοκρατία
(Nouvelle démocratie)[2]
Positionnement Centre droit à extrême droite
Idéologie Libéral-conservatisme
National-conservatisme
Conservatisme social
Opposition à l'immigration
Europhilie
Affiliation européenne Parti populaire européen
Groupe au Parlement européen PPE
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Union démocrate internationale
Couleurs Bleu
Site web www.nd.gr
Représentation
Députés
158  /  300
Députés européens
6  /  21
Gouverneurs régionaux
12  /  13
Conseillers régionaux
332  /  703
Maires
35  /  332
Drapeau de la Nouvelle démocratie.

Historique

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Création

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Deux mois seulement après être revenu au pouvoir après la chute de la dictature des colonels en , Konstantínos Karamanlís fonde la Nouvelle Démocratie, un parti en vue de canaliser le soutien dont il dispose dans la population. Celle-ci remporte largement les élections de novembre 1974 (54,37 %). Le slogan durant ce scrutin est « Karamanlis ou les tanks ». L'organisation de jeunes du parti est fondée au même moment : c'est l'Organisation de jeunesse de Nouvelle Démocratie (en).

Konstantínos Karamanlis conçoit Nouvelle Démocratie comme un parti moderne et progressiste de centre-droit. Dans sa conférence nationale de 1979, la Nouvelle Démocratie définit son idéologie de « libéralisme radical », c’est-à-dire une double insistance : sur l'économie de marché d'abord, mais aussi sur l'intervention « décisive » de l'État pour maintenir la justice sociale.

La Nouvelle Démocratie regroupe également des personnalités d’extrême droite issues de la dictature des colonels[4].

Évolution politique

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1974-1981 : Premières victoires et conduite du gouvernement

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Le parti remporte également les élections législatives de 1977 : s’il n’obtient que 41,88 % des suffrages, en revanche il obtient une confortable majorité au Parlement. Konstantínos Karamanlis est confirmé à son poste de Premier ministre. Il s’attache à redéfinir les relations de la Grèce avec l’OTAN, et tente de résoudre la question chypriote, à la suite de l’invasion de l’île par la Turquie. Il favorise l’entrée de la Grèce au sein de la Communauté économique européenne (CEE), effective en 1981. Konstantínos Karamanlis est très critiqué par les partis d’opposition (hostiles, par ailleurs, à l’intégration de la Grèce) pour n’avoir pas organisé de référendum sur cette question.

1981-1989 : Alternance

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En 1980, Konstantínos Karamanlis se retire au profit de Geórgios Rállis qui est défait par le PASOK lors des élections législatives de 1981.

1989-1993 : Retour au pouvoir en coalition

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En juin 1989, Nouvelle Démocratie revint au pouvoir au sein d’une coalition gouvernementale dirigée par Tzannís Tzannetákis et rassemblant notamment la Coalition de Gauche et de Progrès (gauche communiste et non communiste). Cette participation à un gouvernement de coalition est prolongée au sein du gouvernement de Xenophón Zolótas (novembre 1989-). Au lendemain de nouvelles élections tenues le , Nouvelle Démocratie est en situation de gouverner seule (gouvernement de Konstantínos Mitsotákis).

1993-2004 : Décennie à l'écart du pouvoir

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En 1993, Nouvelle Démocratie est évincée du pouvoir par le PASOK et connaît une longue période de défaites électorales (1996 et 2000).

Une scission emmenée par Geórgios Karatzaféris conduit à la création de l'Alerte populaire orthodoxe en 2000, une formation nationaliste, souverainiste, anti-immigration et antisémite[5].

2004-2009 : Gouvernement de Kóstas Karamanlís

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En , l’impopularité grandissante du gouvernement de Konstantínos Simítis conduit ce dernier à annoncer la tenue d’élections anticipées pour le . Nouvelle Démocratie remporte le scrutin face au PASOK. Kóstas Karamanlís devint Premier ministre et remporte de nouveau les élections en septembre 2007.

2009-2012 : Alternance, crise des subprimes et de la dette publique

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Après la défaite de ND lors des élections d', Antónis Samarás est élu comme chef du parti pour remplacer Kostas Karamanlis[6].

Au début de la crise de la dette publique grecque, de 2009 à 2011, le parti a tout d'abord une attitude hostile aux mesures proposées par le gouvernement de Giórgos Papandréou pour résoudre la crise. Il commence cependant à se diviser : plusieurs figurent marquantes du parti sont exclues ou le quittent en raison de leur opposition à la ligne d'opposition de Samaras (cinq députés en mai et [7], dont Dóra Bakoyánni, qui réintègrera cependant le parti lors des ). Le parti subit la concurrence de plusieurs nouvelles formations du centre libéral, comme l'Alliance démocrate (DISY) et Drassi, tout comme celle, à droite, des partis eurosceptiques et anti-mémorandum comme les Grecs indépendants de Pános Kamménos (qui a fait scission de ND) et du LAOS. Le parti change cependant de ligne lors de la constitution en du gouvernement d'unité nationale dirigé par Loukás Papadímos. Il soutient alors les mesures de celui-ci, sans toutefois siéger au gouvernement.

2012-2015 : Gouvernement d'Antónis Samarás

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Après les élections indécises de , ND revient au pouvoir en juin 2012 à la tête du gouvernement Samarás, qui s'appuie sur une coalition ND-PASOK-DIMAR. Il le perd toutefois en janvier 2015 au profit de la gauche radicale de SYRIZA, dirigée par Aléxis Tsípras.

2015-2019 : dans l'opposition

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Ayant appelé à voter oui au référendum de sur le plan d'aide européen à la Grèce, où le non l'emporte avec 61,31 % des voix, Antonis Samaras démissionne de la présidence du parti. Le président par intérim, Evángelos Meïmarákis, ancien président du Parlement de 2012 à 2015, dispute les élections de , à l'issue desquelles il conserve sa place de leader de l'opposition. Il organise également l'élection du nouveau président du parti, où il se présente, laissant la direction par intérim à Ioánnis Plakiotákis.

Le , le premier tour de l'élection du nouveau président du parti oppose Evángelos Meïmarákis (39,80 %), Kyriákos Mitsotákis (28,50 %), Apóstolos Tzitzikóstas (20,30 %) et Spyrídon-Ádonis Georgiádis (11,40 %). Les deux premiers (Meïmarakis et Mitsotakis) s'opposent lors d'un second tour, prévu le .

Depuis 2019 : Gouvernement de Kyriákos Mitsotákis

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En , après sa « victoire écrasante » lors des élections européennes sur la gauche du Premier ministre Aléxis Tsípras, la ND remporte les mairies d'Athènes et de Thessalonique ainsi que la quasi-totalité des régions grecques[8]. Il remporte également les élections législatives anticipées de avec 39,8 % des voix (contre 31,5 % pour son principal adversaire, Syriza). Kyriákos Mitsotákis devient Premier ministre le 8 juillet 2019.

La Nouvelle Démocratie est notamment parvenue à attirer les personnalités et électeurs d’extrême droite. Une partie de l'électorat d'Aube dorée s'est tournée vers elle, mais aussi les principales figures de l'Alerte populaire orthodoxe, dont son ancien dirigeant Spyrídon-Ádonis Georgiádis (nommé ministre de la Croissance et des investissements dans le nouveau gouvernement de Kyriakos Mitsotakis) ou encore Mavroudís Vorídis (devenu ministre de l'Agriculture et porte-parole de Nouvelle démocratie). L'historien Dimitris Kousouris indique que « le parti veut créer un bloc assez large avec toutes les forces conservatrices et nationalistes, et on y retrouve plusieurs politiciens d'extrême droite[4]. »

Le gouvernement dirigé par Kyriakos Mitsotakis fait face au scandale du Predatorgate, qui implique l'utilisation présumée d'un logiciel espion par son gouvernement pour surveiller ses opposants politiques. Mitsotakis a qualifié ces actions d' « erreurs »et a prétendu ne pas avoir eu connaissance de celles-ci. Les révélations de cette affaire ont conduit à la démission de deux membres proches de Mitsotakis : Panagiotis Kontoleon, chef de l'Organisation nationale de renseignement (EYP), et Grigoris Dimitriadis, secrétaire général du bureau du Premier ministre et également son neveu[9]

Nouvelle Démocratie sort renforcée des élections de mai 2023 avec 40,8% des suffrages[10]. Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis appelle toutefois à de nouvelles élections législatives en juin 2023 pour lui permettre d'obtenir la majorité absolue (à cinq sièges des 146 obtenus).

Idéologie

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Le positionnement politique de la Nouvelle Démocratie va du centre droit à l’extrême droite[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19]. Les principales idéologies du parti ont été décrites comme libérales-conservatrices[20],[21],[22],[23], démocrates-chrétiennes[20],[24] et pro-européennes[21],[22],[25].

Le parti dénonce l’accord de Prespa, passé en 2018, sur la reconnaissance de la Macédoine du Nord et accuse le premier ministre Alexis Tsipras d'avoir « trahi la nation », adoptant une rhétorique nationaliste[26],[27].

En vue des élections législatives de , il promet de baisser la TVA, les impôts sur les bénéfices des entreprises, l'accélération des privatisations, l'externalisation de certains services publics et la mise en place d'un programme d’« évaluation » des fonctionnaires[28].

L'universitaire Filippa Chatzistavrou relève qu'à l'issue des élections parlementaires de 2019, la chute d'Aube dorée et l'ouverture de la Nouvelle Démocratie sur sa droite « ont permis de réunir une droite xénophobe, une droite populiste-nationaliste et un centre-droit libéral. Ce mélange politique s'articule autour de trois pôles : Une forme d'autoritarisme dans la gestion de l'État ; un agenda très libéral sur le plan économique ; un populisme nativiste qui met en avant les politiques identitaires[4]. » Le journaliste Dimitris Psarras, spécialiste de l’extrême droite grecque, note également que « Nouvelle Démocratie a des liens forts avec l’extrême droite »[29].

Identité visuelle

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Dirigeants

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Résultats électoraux

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Élections parlementaires

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Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
1974 2 669 133 54,37 1er
220  /  300
Konstantínos Karamanlís VI
1977 2 146 365 41,84 1er
171  /  300
Konstantínos Karamanlís VII
1981 2 034 496 35,87 2e
115  /  300
Opposition
1985 2 599 681 40,85 2e
126  /  300
Opposition
06/1989 2 887 488 44,25 1er
145  /  300
Tzannetákis
11/1989 3 093 479 46,19 1er
148  /  300
Zolótas
1990 3 088 137 46,89 1er
150  /  300
Konstantínos Mitsotákis
1993 2 711 241 39,30 2e
111  /  300
Opposition
1996 2 584 765 38,12 2e
108  /  300
Opposition
2000 2 935 242 42,74 2e
126  /  300
Opposition
2004 3 359 058 45,36 1er
165  /  300
Kóstas Karamanlís I
2007 2 995 479 41,84 1er
152  /  300
Kóstas Karamanlís II
2009 2 295 967 33,47 2e
91  /  300
Opposition (2009-2011), Papadímos (2011-2012)
05/2012 1 192 051 18,85 1er
108  /  300
Gouvernement interimaire
06/2012 1 825 637 29,66 1er
129  /  300
Samarás
01/2015 1 718 447 27,81 2e
76  /  300
Opposition
09/2015 1 526 400 28,09 2e
75  /  300
Opposition
2019 2 251 411 39,85 1er
158  /  300
Kyriákos Mitsotákis I
05/2023 2 407 860 40,79 1er
146  /  300
Gouvernement interimaire
06/2023 2 111 767 40,55 1er
158  /  300
Kyriákos Mitsotákis II
 
Evolution des résultats électoraux de Nouvelle Démocratie au Parlement Grec.

Élections européennes

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Année Députés Voix % Rang Groupe
1981
8  /  24
1 779 462 31,34 2e PPE
1984
9  /  24
2 266 568 38,05 2e PPE
1989
10  /  24
2 647 215 40,41 1er PPE
1994
9  /  25
2 133 372 32,66 2e PPE
1999
9  /  25
2 314 371 36,00 1er PPE
2004
11  /  24
2 633 961 43,01 1er PPE
2009
8  /  22
1 655 636 32,39 2e PPE
2014
5  /  21
1 298 713 22,72 2e PPE
2019
8  /  21
1 873 080 33,12 1er PPE

Notes et références

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  1. a et b "Kostis Hatzidakis and Adonis Georgiadis appointed New Democracy VPs". To Vima. 18 January 2016.
  2. « Αυτά είναι τα τραγούδια της ΝΔ: Ο "Ανώνυμος Οννεδίτης" του Ουίλιαμς και τα έντεχνα του Χατζηκοκόλη! », sur thecaller.gr (consulté le )
  3. les factions centristes et de centre-droit
  4. a b et c « L'extrême droite grecque ne disparaît pas, elle se recompose », sur Slate.fr,
  5. Benjamin Biard, « L’extrême droite en Europe centrale et orientale (2004-2019) », sur CRISP,
  6. (el) « Καθαρή νίκη Σαμαρά », sur Τα Νέα Οnline,‎ (consulté le ).
  7. (en) « Loss of another MP weakens ND », sur www.ekathimerini.com, (consulté le ).
  8. « En Grèce, victoire écrasante de la droite aux élections locales », sur lemonde.fr, .
  9. « 'Predatorgate' : le scandale d'espionnage qui secoue le gouvernement grec », sur RTBF (consulté le )
  10. « Grèce : fort de sa victoire, Mitsotakis appelle à de nouvelles élections », sur LEFIGARO, (consulté le )
  11. Takis S. Pappas et Elias Dinas, « From Opposition to Power: Greek Conservatism Reinvented », South European Society and Politics, vol. 11, nos 3–4,‎ , p. 477–495 (ISSN 1360-8746, DOI 10.1080/13608740600856520, S2CID 154267629, lire en ligne)
  12. (en) Robert Thomson, Resolving Controversy in the European Union: Legislative Decision-Making before and after Enlargement, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-50517-8, lire en ligne)
  13. (en) David Bailey, Jean-Michel De Waele, Fabien Escalona et Mathieu Vieira, European Social Democracy During the Global Economic Crisis: Renovation Or Resignation?, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-9195-7, lire en ligne)
  14. (en) Swen Hutter et Hanspeter Kriesi, European Party Politics in Times of Crisis, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-108-48379-7, lire en ligne)
  15. (en-US) Molly Montgomery, « The center right ousts leftists in Greece », sur Brookings, (consulté le )
  16. (en) « Greek elections: landslide victory for centre-right New Democracy party », sur the Guardian, (consulté le )
  17. (en-GB) « Greece elections: Centre-right regains power under Kyriakos Mitsotakis », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « Greek Centre-Right Party Wins Landslide Election Victory », sur Balkan Insight, (consulté le )
  19. « Victoire de Nouvelle Démocratie en Grèce : une ouverture libérale ? », sur contrepoints.org,
  20. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Greece », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  21. a et b José M. Magone, The Politics of Southern Europe: Integration Into the European Union, Praeger, (ISBN 978-0-275-97787-0, lire en ligne), p. 148
  22. a et b Derek W. Urwin, The Community of Europe: A History of European Integration Since 1945, Routledge, (ISBN 978-1-317-89252-6, lire en ligne), p. 206
  23. Jörg Arnold et Klaus Ziemer, Totalitarian and Authoritarian Regimes in Europe: Legacies and Lessons from the Twentieth Century, Berghahn Books, (ISBN 1-57181-641-0), « Criminal Law as a Reaction to System Crime: Policy for Dealing with the Past in European Transitions », p. 410
  24. Lawrence Ezrow et Gonzalo Caballero, Political Economy of Institutions, Democracy and Voting, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-3-642-19519-8), « Electoral systems and party responsiveness », p. 320
  25. (en) Akis Kalaitzidis, Europe's Greece : A Giant in the Making, Palgrave Macmillan, , p. 29.
  26. Bruno Odent, « Grèce. Menace d’une nouvelle percée de la droite nationale-libérale », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  27. Antoine Cariou, « Stathis Kouvelakis : « En Grèce, les reniements de la gauche ouvrent la voie à une droite revancharde » », Politis,‎ (lire en ligne)
  28. Rosa Moussaoui, « Grèce. Kyriakos Mitsotakis recycle les voix de l’extrême droite », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  29. « En Grèce, l’extrême droite continue d’avancer ses pions », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  30. « Grèce : le parti conservateur Nouvelle Démocratie élit à sa tête Kyriakos Mitsotakis », sur romandie.com, (consulté le ).

Voir aussi

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Liens externes

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