François Bégaudeau
François Bégaudeau, né le à Luçon (Vendée), est un écrivain français, surtout connu pour ses romans et ses essais.
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Ses romans Entre les murs (2006) et La Blessure, la vraie (2011) sont adaptés au cinéma. Il joue le rôle principal dans l'adaptation du premier et le film remporte la Palme d'or lors du Festival de Cannes 2008.
Il est aussi connu pour son engagement politique à l'extrême gauche, proche du marxisme libertaire. Il est l'auteur de plusieurs essais politiques comme Histoire de ta bêtise (2019) ou Notre joie (2021).
Biographie
modifierJeunesse et débuts
modifierNé à Luçon, en Vendée[1], François Bégaudeau passe toute son enfance à Nantes. Il est le fils d'enseignants dans un environnement classé à gauche, son père étant « plutôt parti communiste français »[2]. Ses amitiés dans ses études en hypokhâgne l'amènent plutôt vers l'anarchisme, cependant il déclare avoir voté pour Olivier Besancenot lors de l'élection présidentielle de 2002[2]. Il fût momentanément attiré par la gauche social-démocrate et proche des Verts. Il vota pour Ségolène Royal en 2007[3]. Il développe depuis une critique à l'encontre du vote comme un acte "antipolitique"[4].
Le rock est un autre déterminant : durant ses années d'études supérieures, il fonde avec quelques amis le groupe punk rock Zabriskie Point dont il est le chanteur et le parolier. Le groupe enregistre quatre albums entre 1992 et 1999, réédités en 2009 par le label Des Gens de l'Occident et un album live enregistré pendant la tournée d'adieu en 1999[5].
Agrégé de lettres modernes en 1994[6], il poursuit d'abord une carrière d'enseignant, mais livre dès 1995 quelques textes aux Cahiers du cinéma, dont il devient un rédacteur à part entière à la fin de 2003, après avoir publié aux éditions Verticales son premier roman Jouer juste. Suivent un autre roman Dans la diagonale (2005) et une « fiction biographique », Un démocrate, Mick Jagger 1960-1969 qui inaugure une nouvelle collection chez le label discographique Naïve.
Par ailleurs, François Bégaudeau est réalisateur au sein du collectif Othon dans lequel on trouve Gaëlle Bantegnie et Xavier Esnault, avec par exemple Jacques en 2007[7]. Le collectif a réalisé trois documentaires : Jeunes militants sarkozystes (2008), On est en démocratie (2010) et Le fleuve, la tuffe et l’architecte (2012). Un documentaire sur Cergy-Pontoise est sorti en 2014, intitulé Conte de Cergy avec un certain nombre de clins d'œil au film d'Éric Rohmer, L'Ami de mon amie[8].
Diversification
modifierEn 2006, son troisième roman, Entre les murs, inspiré par son expérience d'enseignant en ZEP au Collège Mozart à Paris[9], lui vaut de recevoir le Prix France Culture-Télérama. L'adaptation du livre pour le cinéma, dans laquelle il joue le rôle principal[10], obtient la Palme d'Or à Cannes en 2008[11]. L'histoire est celle d'une classe de 4e pendant une année, et montre notamment la difficulté du professeur face à l'indiscipline, l'homophobie, l'antisémitisme, etc.[12]
L'enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli estime que François Bégaudeau a d'une manière générale une valeur « degré zéro » en ce qui concerne l'éducation, et Brighelli cite Philippe Meirieu, qui affirme que la gauche ne devrait pas revendiquer le film Entre les murs : les pratiques pédagogiques qui y sont présentes ne seraient pas de gauche, car fondées sur l'affect et la complicité avec les élèves, alors qu'il faudrait leur donner la parole en se mettant « à leur portée et non à leur niveau »[13]. Philippe Meirieu estime néanmoins que le film a des côtés positifs, montrant notamment « la réalité du terrain scolaire » et que les enseignants peuvent « militer pour le lien social »[14].
Il publie en 2009 Vers la douceur, un roman qui est une chronique parisienne contemporaine sur divers couples[15], « tour à tour sentimentale, politique ou psychologique »[16]. A cette occasion, L'Express le décrit comme un « styliste, qui maîtrise le swing des mots, leur sonorité, la place de la virgule », le journal estimant que Vers la douceur vaut pour le « rythme de la phrase ». A l'inverse, Libération déplore un « langage oral accablant de facilité »[15], et le journal Les Inrocks lui trouve un « côté terriblement beauf », du type « bière-foot-cul »[17]. Le magazine Transfuge estime que l'auteur est rejeté par une certaine gauche en fonction de son positionnement politique, estimé selon sa façon de parler de la sexualité[18].
En 2013, il scénarise son premier album de bande dessinée, Mâle occidental contemporain, dessiné par Clément Oubrerie et paru chez Delcourt[19].
En , il publie Histoire de ta bêtise, une « généalogie de [l]a bêtise »[20] de la « bourgeoisie contemporaine ». Il critique le « bourgeois de gauche[21] électeur d'Emmanuel Macron, qu'il assimile à un idiot faussement cool et progressiste[22]. L'auteur s'adresse, avec l'emploi systématique du pronom personnel « tu », à des interlocuteurs fictifs, différents personnages en vue, journaliste, auteur, homme politique, responsable d'entreprise, marketing, etc. L'ouvrage est critiqué dans la presse par Slate, qui lui reproche de « méprise[r] son lecteur »[23] et par Le Monde, qui lui reproche de se laisser aller à une « haine » qui retire « le moindre sens »[24] à son analyse. En , à l'occasion de la présentation du livre sur le plateau de l'émission Zemmour et Naulleau, le critique littéraire Éric Naulleau ira jusqu'à qualifier François Bégaudeau de « stalinien »[25].
À la suite de la publication de Histoire de ta bêtise, François Bégaudeau est révoqué de son poste de critique à la revue Transfuge. Son directeur, Vincent Jaury, s'en explique dans l'éditorial du numéro d', avançant que ce qui « irrigu[e] le fond de ce livre » est « un glissement rouge-brun, une pulsion fasciste »[26]. Fin mars, François Bégaudeau publie sur son blog une longue réponse à son ancien patron, tout en soulignant que l'éditorial « flirte avec la diffamation »[27].
François Bégaudeau cite des influences diverses, qui vont du philosophe Jacques Rancière à la musique punk, en passant par Frédéric Lordon et Geoffroy de Lagasnerie[2].
Thèmes abordés et orientation politique
modifierFrançois Bégaudeau est qualifié, et se qualifie lui-même, de marxiste libertaire et de révolutionnaire[2],[28]. Il est ainsi décrit par Mediapart comme un « écrivain de la gauche radicale »[29] Il se veut un critique de la bourgeoisie, aussi bien la bourgeoisie catholique que la bourgeoisie de gauche[30].
Bégaudeau, dans ses ouvrages, met en scène les dynamiques de lutte sociale ayant lieu dans les différentes strates de la société : dans En guerre, une « prolétaire » et un intellectuel de la classe moyenne interagissent sans jamais réussir à se comprendre réellement ; dans Un enlèvement, il met en scène une famille bourgeoise de la classe moyenne supérieure partie en vacances, il y illustre (en se moquant) l'ennui latent et l'hypocrisie qu'il perçoit dans cette catégorie sociale.
L'engagement marxiste de François Bégaudeau, son rejet et sa critique du système scolaire actuel découlent (dans ses écrits) en une illustration récurrente de certains phénomènes sociaux. Ainsi, la thématique de l'école, des inégalités qu'on y retrouve, de l'impasse structurelle de l'enseignement conventionnel français et de son système de notation[31],[32],[33] sont largement critiqués, notamment dans Entre les murs. Le positionnement de Bégaudeau contre l'institution scolaire rejoint le point de vue d'Ivan Illich, qui, dans Une société sans école, publié en 1971, proposait de « déscolariser la société »[34] (Deschooling Society, titre original de l'ouvrage).
Accusation de sexisme
modifierLe , François Bégaudeau est jugé pour « diffamation en raison de l'appartenance à un sexe » par la 17e chambre du tribunal de Paris. L'écrivain est accusé d'avoir publié le sur les réseaux sociaux, dans le cadre d'une conversation avec l'une de ses connaissances, un message diffamatoire et sexiste à l'encontre de l'historienne Ludivine Bantigny[35],[36],[37]. François Bégaudeau admet « une blague », qu'il qualifie de « triviale », « beauf », « malvenue ». Il comprend que ladite blague « ait blessé, vexé, humilié la principale intéressée.», et précise : « Je dirais que ce n’est pas une faute morale, c’est une faute de goût. Ce n’est pas une intention de faire du mal, il y a un effet de faire du mal. »[38]. Le , il est relaxé de l'accusation de diffamation par le tribunal correctionnel de Paris qui estime cependant qu'il a tenu des propos « indéniablement empreints de sexisme »[39].
Bibliographie
modifierFiction
modifier- Jouer juste, Verticales, 2003, (ISBN 2-84335-158-8).
- Dans la diagonale, Verticales, 2005, (ISBN 2-84335-202-9).
- Un démocrate : Mick Jagger 1960-1969, Naïve, 2005, (ISBN 2-350-21001-4).
- Entre les murs, Verticales, 2006, (ISBN 2-07077-691-3).
- Fin de l'histoire, Verticales, 2007
- Collaboration à Une chic fille, ouvrage collectif, Naïve Records, 2008
- Vers la douceur, Verticales, 2009, (ISBN 978-2-07-012301-8) (BNF 41438347)
- La Blessure, la vraie, Verticales, 2011, (ISBN 978-2-07-013107-5)
- Au début, Alma, 2012
- Deux Singes ou ma vie politique, Verticales, 2013, (ISBN 978-2-07-013980-4)
- Le Moindre Mal, Raconter la vie, 2014, (ISBN 2370210044)
- La Politesse, Verticales, 2015
- L’Ancien Régime. La Première Femme à l'Académie française, Incipit, 2016.
- Molécules, Verticales, 2016, (ISBN 978-2-07-019722-4)
- En guerre, Verticales, 2018, (ISBN 978-2-07-277679-3)
- Un enlèvement, Verticales, 2020, (ISBN 978-2-07-289820-4)
- Ma cruauté, Verticales, 2022, (ISBN 978-2-07-296307-0)
- L'Amour, 90 p., Verticales, 2023, (ISBN 978-2-07-302916-4)
Essais
modifier- Collaboration à Débuter dans l'enseignement : Témoignages d'enseignants, conseils d'experts, ouvrage collectif, ESF, 2006
- Collaboration à Devenirs du roman, ouvrage collectif, Naïve, 2007
- Collaboration à Une année en France : Réferendum/banlieues/CPE, ouvrage collectif, Gallimard, 2007
- Codirection avec Xavier de La Porte de Le sport par les gestes, Calmann-Lévy, 2007
- Collaboration à Remix # 4, ouvrage collectif, Hachette Littératures, 2008
- Antimanuel de Littérature, Bréal, 2008 (ISBN 2-74950-328-0)
- Collaboration à La Politique par le sport, ouvrage collectif, Denoël, coll. Médiations, 2009 (ISBN 978-2207261330)
- Parce que ça nous plaît : L’invention de la jeunesse, avec Joy Sorman, Larousse, collection Philosopher, 2010 (ISBN 978-2035842930)
- Tu seras un écrivain mon fils, Bréal, 2011 (ISBN 2749530547)
- « Une vie périphérique » dans le magazine Megalopolis, mars 2012
- D’âne à zèbre, Grasset & Fasquelle, 2014
- La critique de cinéma à l'épreuve d'Internet, L'Entretemps, 2014 (ISBN 978-2-35539-190-3)
- Une certaine inquiétude (correspondance avec Sean Rose), Albin Michel, 2018 (ISBN 978-2-226-32660-7)
- Histoire de ta bêtise, Fayard/Pauvert, 2019 (ISBN 978-2720215629)
- Jésus, les bourgeois et nous, entretiens avec Paul Piccarreta, Éditions de l'escargot, 2020 (ISBN 978-2380740073)
- À Valenciennes, ouvrage collectif (Othon), Au diable vauvert, 2020 (ISBN 9791030703344)
- Notre joie, Fayard/Pauvert, 2021 (ISBN 9782720216749)
- Comment s'occuper un dimanche d'élection, Divergences, 2022 (ISBN 9791097088484)
- Boniments, Amsterdam, 2023 (ISBN 9782354802615)
- À Arles, ouvrage collectif (Othon), Divergences, 2023 (ISBN 9791097088545)
- Comme une mule, Stock, 2024 (ISBN 9782234097179)
Jeunesse
modifier- L'Invention du jeu, roman, Hélium, 2009
Bande dessinée
modifier- Mâle Occidental Contemporain, en collaboration avec Clément Oubrerie, Delcourt, 2013
- Petite frappe, dessin de Grégory Mardon, Delcourt, collection Mirages, 2014 (ISBN 978-2-7560-4333-3)
- Wonder, dessin d'Élodie Durand, Delcourt, collection Mirages, 2016
- Une vie de moche[40], dessin de Cécile Guillard, 2019
Théâtre
modifier- Le Problème, éditions Théâtre Ouvert, collection Tapuscrit no 119, 2008 (ISBN 978-2-904742-91-0) (BNF 41348611)[41]
- Un deux un deux, 2010[42]
- Le Foie, Théâtre Ouvert, 2012[43]
- Non-réconciliés, 2012[44]
- La Grande Histoire, 2013[45]
- La Devise, Les Solitaires intempestifs, coll. "Jeunesse", 2015[46]
- Contagion, Les Solitaires intempestifs, 2017[47]
- La Bonne Nouvelle, Les Solitaires intempestifs, 2018[48]
- Nous sommes plus grands que notre temps, d'ores et déjà, 2018
- Le Lien, mise en scène de Panchika Velez, théâtre Montparnasse, 2019
- Piscine(s), mise en scène de Matthieu Cruciani, pièce créée pour le CDN de Colmar, 2020
Filmographie
modifierScénariste
modifier- 2008 : Entre les murs (scénario avec Laurent Cantet)
- 2011 : Sport de filles (consultant)
- 2014 : Max et Lenny (avec Fred Nicolas)
- 2015 : Un homme d'État (avec Pierre Courrège)
- 2016 : Rupture pour tous d'Éric Capitaine
- 2024 : La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy[49](avec Pierre Courrège et Patricia Mazuy)
Réalisateur
modifier- 2007 : Jacques, court métrage du collectif Othon tourné à Brest
- 2017 : N'importe qui, documentaire [50]
- 2020 : Autonomes, docufiction[51],[52]
Acteur
modifier- 2008 : Entre les murs de Laurent Cantet : François Marin
- 2016 : Rupture pour tous d'Éric Capitaine : Le psy
Notes et références
modifier- « François Bégaudeau envisage de racheter le FC Nantes », lemonde.fr, 7 octobre 2008.
- François Bégaudeau : « Je ne crois pas à votre modèle de vie », Sandrine Blanchard, lemonde.fr, le 25 septembre 2016.
- Jeunes, Militants et Sarkozystes - Begaudeau - collectif Othon., conreo (, 221:28 minutes), consulté le
- "LE RÉEL EST DU CÔTÉ DE LA GAUCHE" - FRANÇOIS BÉGAUDEAU, BLAST, Le souffle de l'info (, 56:49 minutes), consulté le
- Site officiel du label Des Gens de l'Occident (consulté le 28 août 2010)
- « Agrégations », Le Monde, 11 août 1994.
- Site de Capricci (consulté le=28 août 2010)
- Raphaël Nieuwjaer, « François Bégaudeau, cinéaste et écrivain », sur debordements.fr, (consulté le ) : « La référence est plus directe avec Conte de Cergy, qui cite et rejoue une séquence de L’Amie de mon amie, dernier volet du cycle des Comédies et proverbes tourné en 1987 à Cergy-Pontoise »
- « L'ancien prof joue le rôle de sa vie », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Brigitte Perucca, « Le making of d'"Entre les murs", par François Bégaudeau », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Michel Abescat et Jacques Morice, « François Bégaudeau, auteur d‘“Entre les murs” (le roman) : “L’école n’est pas un sanctuaire” », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- Jean-Luc Douin, « "Entre les murs" : la guerre des mots au collège », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Brighelli : l'école va mal, supprimons-la !, Jean-Paul Brighelli, lepoint.fr, 17 novembre 2014
- Véronique Soulé, « «Entre les murs» : l'éclat de l'école », sur Libération, (consulté le )
- Philippe Lançon, « Bégaudeau, le vol du bourdon », sur Libération, (consulté le )
- Liger Baptiste, « François Bégaudeau, vers la douceur? », sur L'Express, (consulté le )
- Vincent Jaury, « La radicalité néfaste des "Inrockuptibles" », sur Transfuge, (consulté le )
- Nelly Kaprièlian, « François Bégaudeau se prend le mur | Les Inrocks », sur Les Inrocks, (consulté le )
- Aurélia Vertaldi, « François Bégaudeau, bête de sexe en BD », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- Bégaudeau François, Histoire de ta bêtise, Fayard/Pauvert, 2019, p.7
- David Caviglioli, « François Bégaudeau contre l'abominable bourgeois de gauche », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
- Quentin Girard, « François Bégaudeau, mâle de dos », sur Libération, (consulté le )
- Proust Jean-Marc, « Peut-on convaincre en méprisant ? », Slate, 20 février 2019. URL : http://www.slate.fr/story/173388/francois-begaudeau-histoire-de-ta-betise-mepris-classe-bourgeoisie
- Florent Georgesco, « « Histoire de ta bêtise » : François Bégaudeau refuse le débat », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Extrait vidéo de l'émission : https://twitter.com/parispremiere/status/1095799779886477312
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- Bégaudeau François, « Ta bêtise sans fin », Begaudeau.info, 23 mars 2019. URL : http://begaudeau.info/2019/03/24/ta-betise-sans-fin/
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- Sarah Brethes, Jugé pour diffamation sexiste, l’écrivain François Bégaudeau plaide « l’humour beauf », mediapart.fr, 4 avril 2024
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- Marlène Thomas, « Procès en diffamation de François Bégaudeau : «J’ai eu l’impression de me retrouver comme un paillasson sur lequel les hommes passent» », sur Libération (consulté le )
- Lucas Planavergne, Bantigny vs Bégaudeau : jugé pour diffamation sexiste, l'auteur plaide la "blague de beauf"… mais ne s'excuse pas, marianne.net, 4 avril 2024
- Marlène Thomas, « Procès en diffamation de François Bégaudeau : «J’ai eu l’impression de me retrouver comme un paillasson sur lequel les hommes passent» », sur Libération (consulté le )
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- « "Non réconciliés", Bégaudeau met en scène la rivalité Lyon-Saint-Etienne », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
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- jean-pierre thibaudat, « « La Bonne Nouvelle » de François Bégaudeau et Benoît Lambert recadre les cadres », Club de Mediapart, (lire en ligne, consulté le )
- « Les Prisonnières de Patricia Mazuy (2024) - Unifrance », sur www.unifrance.org (consulté le )
- Murielle Joudet, « « N’importe qui » : la politique à la sauce mayennaise », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Pourquoi avoir créé le personnage de Camille, l’homme des bois ? Cette figure était-elle nécessaire ? » Dossier de presse pour le Festival Premiers Plans
- Philippe Ridet, Le Monde, « Autonomes : témoignages d’utopistes tentant de mener une vie alternative », 28 septembre 2020.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Ronan Lancelot, « Petite frappe : poteau rentrant », dBD, no 83, , p. 73.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la littérature :
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