Napoléon-Jérôme Bonaparte

prince Napoléon, général, prince et comte français, membre de la famille Bonaparte

Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, dit Napoléon-Jérôme[2], prince français[3], dit le prince Napoléon[N 1], prince de Montfort, comte de Meudon et de Moncalieri[4], né le à Trieste et mort le à Rome, est une personnalité politique et militaire française du Second Empire, cousin germain de l’empereur Napoléon III.

Napoléon-Jérôme Bonaparte
Illustration.
Le prince Napoléon (Jérôme) par Hippolyte Flandrin (1860).
Fonctions
Député français

(1 an, 3 mois et 16 jours)
Élection 14 mai 1876
Circonscription Corse
Législature Ire (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
Successeur Georges Eugène Haussmann

(2 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection 13 et 14 mai 1849
Circonscription Sarthe
Législature Assemblée nationale législative (Deuxième République)
Prédécesseur Assemblée nationale constituante
Successeur Corps législatif
Ministre de l'Algérie et des Colonies

(9 mois)
Monarque Napoléon III
Gouvernement IIIe
Prédécesseur Ferdinand Hamelin (indirectement, ministre de la Marine et des Colonies)
Successeur Prosper de Chasseloup-Laubat
Sénateur du Second Empire

(18 ans et 7 jours)
Prédécesseur Proclamation de l'Empire
Successeur Abolition de l'Empire
Biographie
Titre complet Prince Napoléon
Prince de Montfort
Comte de Meudon et de Moncalieri
Dynastie Maison Bonaparte
Nom de naissance Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte
Surnom « Plon-Plon »
Date de naissance
Lieu de naissance Trieste (Autriche)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Rome (Italie)
Sépulture Basilique de Superga (Turin)
Père Jérôme Bonaparte
Mère Catherine de Wurtemberg
Conjoint Marie-Clotilde de Savoie
Enfants Victor Bonaparte, prince Napoléon
Louis Bonaparte
Marie-Laëtitia Bonaparte
Distinctions Médaille militaire (1854)
Grand-croix de la Légion d'honneur
Ordre des Séraphins[1]

Biographie

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Jeunesse

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Fils cadet de Jérôme Bonaparte (le prince Jérôme), ancien roi de Westphalie, et de Catherine de Wurtemberg, le prince Napoléon naît en exil à Trieste. Il est le frère de la princesse Mathilde. À la mort de sa mère en 1835, il est accueilli par sa tante Hortense à Arenenberg, où il se lie d'amitié avec son cousin germain Louis-Napoléon. Il suit, de 1837 à 1840, des études militaires à Ludwigsburg et devient officier dans le régiment des Gardes du roi de Wurtemberg. En , il voyage en compagnie d'Alexandre Dumas à Livourne et dans l'archipel toscan, où les deux hommes visitent l'île de Montecristo, que Dumas mettra au cœur de son célèbre roman[5].
En 1847, le prince Napoléon se rend à Londres pour y retrouver son cousin qui vient de s'évader de la forteresse de Ham. À l'insu de Louis-Napoléon, il a une liaison avec la célèbre tragédienne Rachel, dont son cousin est également l'amant.

Sous la Deuxième République

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En 1848, il est élu représentant de la Corse à l'Assemblée constituante, dont il est le plus jeune membre (il a 26 ans) et où il siège à l'extrême-gauche. Réélu député de la Sarthe lors des élections législatives de , il reste fidèle au parti de la Montagne, ce qui lui vaut le surnom de « prince de la Montagne ». Il s'oppose ainsi à son cousin, qui a été élu président de la République avec le soutien du parti de l'Ordre et qui se débarrasse momentanément de lui en l'envoyant comme ministre plénipotentiaire à Madrid. Après le coup d'État du , il intervient auprès de son cousin pour atténuer la répression contre les républicains.

Sous le Second Empire

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En uniforme militaire, à l'époque de la guerre de Crimée.

Prince français, Altesse impériale et sénateur en 1852, général de division[6] en 1853, il est président de l'Exposition universelle de 1855. Du 16 juin 1856 au 6 octobre 1856, il conduit un voyage dans les mers du Nord à bord de la corvette La Reine Hortense visitant l'Ecosse, l'Islande, l'Ile de Jean Mayen, le Groënland, les îles Féroé et Shetland et les pays Scandinaves[7],[8]. Il devient ministre de l'Algérie et des Colonies de 1858 à 1859. Napoléon Jérôme est un personnage important de la famille impériale pendant le Second Empire. Il incarne en effet l'aile gauche - anticléricale et démocrate - du mouvement bonapartiste face à une aile droite conservatrice et autoritaire dirigée par Eugène Rouher, son rival. Mais cette tendance, représentée par le « groupe du Palais-Royal » - où l'on trouvait les journalistes Émile de Girardin et Adolphe Guéroult, ainsi que le saint-simonien François Barthélemy Arlès-Dufour - ne concerne qu'une minorité du parti bonapartiste.

Jusqu'au , jour de la naissance du prince impérial Louis-Napoléon, "Plon-Plon" pouvait espérer succéder à Napoléon III (dont il n'était néanmoins que l'héritier secondaire, après son père Jérôme[9]), mais ce dernier ne faisait pas confiance aux capacités politiques de son cousin. Il lui confie cependant plusieurs missions diplomatiques.

Pendant la guerre de Crimée, il commande avec bravoure une division lors de la bataille de l’Alma mais, en raison de désaccords avec le général Canrobert, il décide de rentrer en France avant la fin du conflit, ce qui vaut à "Plon-Plon" le perfide surnom de « Craint-plomb ». En 1859, son mariage avec la fille du roi de Piémont-Sardaigne s’inscrit dans la stratégie tracée par Napoléon III et Cavour lors de l’entrevue de Plombières (voir l'article Politique italienne de Napoléon III). Favorable depuis toujours à la cause de l’unité italienne, il commande le Ve corps de l'armée d'Italie (plus de douze mille hommes) en Toscane durant la Seconde guerre d’indépendance italienne.

 
Répétition du Joueur de flûte et de La Femme de Diomède chez le prince Napoléon dans l'atrium de sa maison pompéienne (Gustave Boulanger, 1861).
 
Napoléon-Jérôme Bonaparte (1822-1891).

Il a la jouissance du Palais-Royal et du château de Meudon, alloués à son père par Napoléon III[10]. En 1855, il se fait également construire par l'architecte Alfred Normand (qui suit les conseils de Jacques Ignace Hittorff) un hôtel particulier de style néo-pompéien sur l'avenue Montaigne, suivant les goûts de sa maîtresse d'alors, la tragédienne Rachel. Celle-ci ne voit pas l'ouvrage terminé, décédant deux ans (1858) avant l'achèvement des travaux (1860)[11]. Il revend sa villa pompéienne en 1866 ; elle est utilisée par Théophile Gautier puis Arsène Houssaye comme musée, avant de tomber en ruine et d'être détruite en 1891[11].

Plon-Plon tombe en disgrâce en 1865 après avoir prononcé, lors de l'inauguration d'un monument à Ajaccio, le , un discours favorable à un empire libéral. Il se retire alors dans sa villa Prangins, à Gland. Faisant appel à l'architecte Émile Trélat, il s'y est fait construire cette grande demeure en 1860 à La Bergerie (immense domaine à cheval sur les communes de Gland et de Prangins), au bord du lac Léman[12].

Le prince Napoléon était franc-maçon, membre de la loge des Amis de la Patrie[13], Grand-croix de la Légion d'honneur (décret du ) et titulaire de la médaille militaire (décret du )[14].

Après la chute de l'Empire

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Après le désastre de la guerre franco-allemande, la chute de l'Empire et la proclamation de la République, le prince Napoléon ne quitte pas l'arène politique : il est élu conseiller général de la Corse en 1871 et à nouveau député de la Corse en 1876. Son titre de général de division lui est retiré en 1873 par le gouvernement (il attaquera sans succès cette décision devant le Conseil d'État). Mais après la mort de Napoléon III, il se querelle avec l'impératrice Eugénie et, surtout, avec Eugène Rouher, chef des bonapartistes conservateurs, contre lequel il se présente aux élections de 1876. Élu député, en il est l'un des signataires du manifeste des 363 contre la politique du président Mac-Mahon et l'instauration du monarchiste duc de Broglie à la présidence du Conseil. Il est battu aux élections d'octobre de la même année, par le baron Haussmann[15].

La mort inattendue du prince impérial Louis-Napoléon, unique fils légitime de Napoléon III, en Afrique du Sud en 1879, fait de lui en principe le chef de la Maison Napoléon, mais les bonapartistes se rallient majoritairement à son fils aîné Victor (1862-1926), alors âgé de 17 ans, au demeurant désigné comme son successeur par le prince impérial. Le père, appelé Napoléon V par ses partisans, et le fils s'opposent alors durement l'un à l'autre.

Manifeste, exil, puis décès

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Plaque commémorative sur la façade de l'« Hôtel de Russie » à Rome, où mourut il Principe Girolamo Napoleone, le .

Une décision est rendue contre lui le 9 janvier 1883 dans le cadre d'une inculpation pour "tentative d'attentat ayant pour but de détruire ou changer le gouvernement"[16].

Le , il est arrêté pour avoir fait placarder dans Paris un manifeste bonapartiste. Très vite libéré, il est banni de France en 1886 par la loi d'exil frappant tous les membres des familles ayant régné sur la France. Retiré à Prangins, il y reçoit en janvier 1888 Georges Boulanger, qui cherche à obtenir le soutien des bonapartistes. Il lui en donne un soutien secret qui n'a finalement que peu d'influence puisque les jérômistes s'organisent sans lui via Georges Thiébaud. Le soutien officiel n'est que de courte durée et dès mai, Thiébaud est écarté tandis que le prince ne joue plus aucun rôle.

Il meurt en 1891 lors d'un séjour à Rome où il avait l'habitude de passer ses hivers.

Il est enterré à Turin, le , et y repose encore au côté de sa femme, dans la crypte des Savoie de la basilique de Superga.

L'ouverture de son testament, le jour même de l'enterrement, déclencha un scandale : il y déshéritait son épouse et deux de leurs trois enfants, Victor et Marie-Laëtitia, au profit du troisième, Louis. Non conforme à la loi républicaine, le testament ne fut pas appliqué, Louis n'ayant de plus aucune prétention à faire valoir ses droits dynastiques.

Vie privée

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Jérôme Napoléon et Clotilde de Savoie.

Il est l'un des clients les plus connus de la courtisane Anne Deslions[17],[18].

 
Le prince Napoléon et ses deux fils.

En 1859, il épouse Clotilde de Savoie, fille de Victor-Emmanuel II d'Italie. Leurs descendants continuent jusqu'à nos jours la seule ligne directe mâle légitime de chefs de la Maison impériale. Trois enfants sont issus de ce mariage :

Il a par ailleurs deux enfants avec Marie Scheppers, épouse d'Hervé de Carbonnel, marquis de Canisy (branche cadette des anciens seigneurs de Canisy). Le marquis et la marquise de Canisy divorceront en 1875, une fois la liaison entre la marquise et le prince Napoléon devenue de notoriété publique. L'acte de naissance de ces deux enfants indique qu'ils sont de « parents inconnus », mais le prince Napoléon leur écrira jusqu'à sa mort en se présentant comme leur « parrain ». Il s'agit de :

  • Lucien de Céligny, qui épouse Mlle Maria Luisa Daireaux, d'où une fille unique, Léticia de Céligny, qui épouse Harold Fitch. Ils ont un fils, Douglas Lucien Jérôme Jacques Fitch-Celigny, marié à Lucila Castro-Fuentès, d'où cinq enfants ; ils vivent actuellement entre la France et l'Argentine. Ils ont également une fille, Béatrice Marie-Louise Catherine Fitch-Céligny, mariée au pianiste concertiste François-Joël Thiollier ;
  • Catherine de Céligny, qui épouse le docteur Edmond Lévy-Solal, médecin obstétricien, professeur à la Faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine ; les enfants portent le nom de Solal-Céligny (dont Jérôme Solal-Céligny, conseiller d'État, un des auteurs de la Constitution de la Ve République en 1958[19]).

Hommages

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Exposition

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  • « Plon-Plon, un Bonaparte rouge et or », musée Fesch, 24 juin au 2 octobre 2023.

Titre bonapartiste et décorations

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Titre bonapartiste

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« Plon-Plon » dans les bras de son frère aîné Jérôme Napoléon Charles, prince de Montfort. Leur sœur, Mathilde, est représentée à gauche. Tableau de Stapleaux, 1825 (musée Fesch, Ajaccio).

Il était connu comme « le prince Napoléon » et était familièrement appelé « Plon-Plon »[20]. Ce surnom proviendrait de sa difficulté à se présenter étant enfant devant Letizia Bonaparte. Parfois désigné sous le nom de « Napoléon V », il ne fut, en réalité, jamais pleinement reconnu comme le chef de la maison impériale. En 1879, après la mort du prince impérial, les bonapartistes lui préfèrent son fils aîné, le prince Victor, ou, dans une moindre mesure, son fils cadet, le prince Louis Napoléon, colonel dans la garde impériale russe.

Décorations

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Milza, Napoléon III, Perrin, , 706 p. (ISBN 2-262-01635-6, présentation en ligne), [présentation en ligne].
    Réédition : Pierre Milza, Napoléon III, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 159), , 852 p., poche (ISBN 978-2-262-02607-3).
  • Michèle Battesti, Plon-Plon, le Bonaparte rouge, Perrin, 2010[24].
  • David Saforcada, Portrait militaire du Prince Napoléon-Jérôme Bonaparte.
  • Étienne Chilot, Un jardin pour Eugénie, Somogy Éditions d'Art, 2014.
  • Antonietta Angelica Zucconi, « Mathilde, Julie et Napoléon-Jérôme Bonaparte, mécènes des gens de lettres sous le Second Empire », dans Le Mécénat littéraire aux XIXe et XXe siècles, Anne Struve-Debeaux (dir.), Paris, éditions Hermann, 2019.

Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Sans faire l’objet d’un décret spécifique, le titre de « prince Napoléon » s’impose dans les faits pour désigner l’aîné des princes du sang de la maison impériale. Cependant, il n’existe pas de date précise à l'application de ce titre, qui apparaît à l'instauration du Second Empire, en décembre 1852, quand est institué le statut de la famille impériale française.

Références

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  1. (en) « Riddarholmskyrkan (@Riddarholmskyrk) », sur Twitter (consulté le ).
  2. a b c et d Depuis le règne de Napoléon III, le patronyme de tous les descendants dynastes de Jérôme Bonaparte est « Napoléon »
  3. Article 6 du sénatus-consulte du [lire en ligne]
    Napoléon III institue par ce sénatus-consulte le statut de la famille impériale ; Napoléon (Jérôme) devient par ce fait « prince français ».
  4. Le titre de comte de Moncalieri fut créé pour lui par le roi d’Italie.
  5. Ce voyage est évoqué par Dumas au chapitre IX de ses Causeries.
  6. En 1875, l'Arrêt Prince Napoléon du Conseil d'État lui retire ce grade.
  7. Charles-Edmond (1822-1899) Auteur du texte Chojecki, A. G. Auteur du texte Du Buisson, Dr Auteur du texte Bellebon et Alexandre-Émile (1820-1886) Auteur du texte Béguyer de Chancourtois, Voyage dans les mers du Nord à bord de la corvette la Reine Hortense / par M. Charles Edmond. notices scientifiques communiquées par MM. les membres de l'expédition... / dessins de M. Karl Girardet..., (lire en ligne)
  8. « Oeuvre : Précisions - Le yacht impérial Reine Hortense dans le bassin du Havre Yacht impérial La Reine Hortence, Le Havre 1856 | Les collections du musée | Musée national de la Marine », sur mnm.webmuseo.com (consulté le )
  9. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens, et avis du Conseil-d'État : publiée sur les éditions officielles du Louvre ; de… », sur Gallica, (consulté le ).
  10. Sénatus-consulte du .
  11. a et b Saskia Hanselaar, « La maison pompéienne de Joseph Napoléon [sic] par Gustave Boulanger », L'Histoire par l'image,‎ (lire en ligne)
  12. Catherine Schmutz Nicod et Karina Queijo, « La vie parisienne au bord du Léman. Les propriétés du prince Napoléon, de Jean-Philippe Worth et de Gustave Eiffel », Monuments vaudois, vol. 14,‎ , p. 22-30 (ISSN 1664-3011).
  13. Liste de francs-maçons célèbres.
  14. a et b « FICHE QUESTION », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  15. Joseph Valynseele, « Haussmann, Georges Eugène, Baron, (1809-1891) préfet de la Seine et urbaniste », sur napoleon.org (consulté le ).
  16. (voir page 7, référence dossier : D6U9 5, 6 et 7)
  17. (en) Arthur Marwick, A History of Human Beauty, A&C Black, (ISBN 978-0-8264-3945-1, lire en ligne)
  18. Pierre Branda, La saga des Bonaparte, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-262-09481-2, lire en ligne)
  19. Béatrice Gurrey, « Jérôme Solal-Céligny, l’inconnu de la rédaction de la Constitution de 1958 », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  20. À l'origine « Plom-Plom », surnom affectueux donné par sa mère Catherine de Wurtemberg, mais ridiculisé plus tard.
  21. Base léonore.
  22. a et b Michèle Battesti, Plon-Plon, le Bonaparte rouge, Paris, Perrin, 2010, p. 131.
  23. Michèle Battesti, op. cit., p. 176.
  24. Cette biographie est fondée sur le dépouillement des carnets du prince, conservés aux Archives nationales.