Eta Aquilae
Êta de l'Aigle
(η Aql / η Aquilae)
Ascension droite | 19h 52m 28,4s |
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Déclinaison | +01° 00′ 20″ |
Constellation | Aigle |
Magnitude apparente | +3,87[1] (3,49-4,30)[2] |
Localisation dans la constellation : Aigle | |
Type spectral | F6Ib + B9.8V[3] |
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Variabilité | Céphéide classique |
Vitesse radiale | −25,1 ± 0,2 km/s[4] |
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Mouvement propre |
μα = 7,627 mas/a[5] μδ = −8,712 mas/a[5] |
Parallaxe | 2,612 1 ± 0,485 4 mas[5] |
Distance |
1 250 ± 220 al (380 ± 60 pc) |
Désignations
Eta Aquilae (η Aql / η Aquilae) dans la Désignation de Bayer est une étoile dans la constellation de l'Aigle. Elle faisait autrefois partie de la constellation obsolète d'Antinoüs.
Nomenclature et histoire
modifierAl Mizan II est le nom aujourd’hui porté par η Aql. C’est l’arabe الميزان al-Mīzān, « la Balance », qui correspond, dans le ciel arabe traditionnel, à αβγ Aql[7], mais qui est attribué au groupe δηθ Aql par al-Qazwīnī (XIIIe s.) dans l’édition de Christian Ludwig Ideler (1806), qui donne la transcription ‘El-mizân’[8]. Retranscrit ‘Al Mizân’ par Richard Allen (1899) [9], il passe comme nom propre sous la forme Al Mizan II chez Jack W. Rhoads qui nomme par ailleurs δ Aql: Al Mizan I, et θ Aql: Al Mizan III[10].
Propriétés
modifierCette étoile est une céphéide, variant d'une magnitude apparente de 3,6 à 4,4 sur une période de 7,176 641 jours[2]. Avec Delta Cephei, Zeta Geminorum et Beta Doradus, elle est une des céphéides les mieux visibles à l'œil nu ; c'est-à-dire que l'étoile elle-même et la variation de sa brillance peuvent être distinguées à l'œil nu. Certaines autres céphéides, comme Polaris, sont lumineuses mais ont seulement une variation de brillance trop petite pour être vues à l'œil nu.
Elle se trouve à approximativement 1 250 années-lumière de la Terre. C'est une supergéante jaune-blanche et elle est environ 3 000 fois plus lumineuse que le Soleil, avec un diamètre approchant 60 fois celui du Soleil.
Références
modifier- J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2237, (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
- Christopher Watson, « Eta Aquilae », AAVSO Website, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
- Nancy Remage Evans, Howard E. Bond, Gail H. Schaefer, Brian D. Mason, Margarita Karovska et Evan Tingle, « Binary Cepheids: Separations and Mass Ratios in 5M ⊙ Binaries », Astronomical Journal, vol. 146, no 4, , p. 93, 10 pp (DOI 10.1088/0004-6256/146/4/93, Bibcode 2013AJ....146...93E, arXiv 1307.7123)
- G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759–771 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365).
- (en) * eta Aql -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harr0assowitz, 1961, p. 81.
- (ar/de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen über die astronomischen Beobachtungen der Alten, Berlin : C. Quien, 1806, pp. 105-106.
- (en) Richard Hinckley Allen, « ''Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, p. 61. »
- (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 10. »
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- (en) Eta Aquilae sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Bright Star Catalogue, « HR 7570 », sur Alcyone
- (en) James B. Kaler, « Eta Aquilae », sur Stars