Post de Stéphan Degos

J'ai le plaisir de vous présenter le spectacle Complots Industries, que j'ai le plaisir de jouer avec mon ami Pierre Olivier Bellec. Pour absolument tous les publics. Complots Industries est l'entreprise la plus secrète au monde. C'est elle qui a écrit et diffusé toutes les théories du complot de l'histoire moderne.   Dans ce spectacle, le public endosse le rôle d’employé.e.s du pôle création de l’entreprise éponyme. Leur chef de section paniqué vient leur annoncer que toutes leurs nouvelles propositions de récits complotistes ont été rejetées. Le couperet tombe : ils ont une heure pour en élaborer une nouvelle en urgence, quitte à prendre exemple sur celles déjà existantes, afin de conserver leurs places et redorer le prestige de leur groupe. Et si le complotisme est point de départ de notre recherche, le spectacle ne s'y circonscrit pas : d'une réflexion sur ce qui nous attire dans ces récits découle un ouverture plus grande, plus poétique : pourquoi sommes nous la seule espèce du vivant à croire à des fictions, et comment ces fictions sont constitutives de notre mode de vie ? Le spectacle est suivi d'une discussion sourcée autour de la question plus générale de la prégnance des théories du complots depuis l'arrivée d'internet.   Ce spectacle est tout terrain : un acteur, une chaise, et quelques accessoires. Il a déjà joué dans des théâtres, dans des salles de classe, dans des cafés culturels, ou dans des foyers de résidences universitaires. https://lnkd.in/e76y8PTR

Dans un monde en guerre et en crise morale, évidemment, les mauvais chiffres du cinema ne sont pas une info essentielle. Il y a bien plus grave, helas ! Permettons nous toutefois dans un contexte professionel de nous inquieter et de nous interroger. “Le plus mauvais resultat depuis la creation de la fete du cinema.” Ce n’est pas rien ! “La Fédération des cinémas explique cette déroute par le manque de films attractifs.” Je pense que cette explication est en soi le probleme. En effet cette polarisation croissante du public pour les seuls “films attractifs” - tant est qu’on puisse vraiment definir ce qui rend un film “attractif” - n’est en realite que le resultat logique de la polarisation croissante des parties prenantes professionelles du cinema pour des films “formates”, au detriment de la curiosite et de la diversite. Quand les producteurs, les financeurs (TV, Sofica, investisseurs), les programmateurs de salles visent l’attractivite - qui soyons honnete n’est qu’un terme PC pour dire sans le dire “gros film” ou “casting bankable” ou “blockbuster” - au detriment de la creativite et de la diversite, alors evidemment au bout de quelques annees, les gouts du public sont aussi impactes. Le public ne veut plus voir que ce qu’on a mis en tete de gondole. Et quand tout a coup les produits de la tete de gondole viennent a manquer, alors logiquement le public ne vient plus, car depuis des annees on lui a fait perdre le gout du risque, de la curiosite, du non “attractif”… Renouons tous avec moins d’attractivite au 1er abord, et plus de curiosite. Pour l'interêt de toute la filiere. Les “attractifs” de demain sont les curiosites d’aujourd’hui. Le cinema est un commerce, mais aussi un champs d’experimentation pour les talents a venir.

🕵️ Savez-vous détecter les #biais dans cette #actualité ? 👇 La narration du conflit entre les frères Gallagher est basée sur des faits réels, mais ne montre pas les perspectives de l'autre frère. Le contexte du festival Rock en Seine peut être considéré comme une influence possible sur la querelle. Les motivations exactes derrière la reformation d'Oasis ne sont pas expliquées dans l'article. La présentation des faits peut être perçue comme objective, mais les journalistes peuvent avoir des préférences ou des influences personnelles qui n'ont pas été explicitement déclarées. L'article se concentre sur la carrière des frères Gallagher et omet de souligner d'autres éléments importants du festival Rock en Seine. 🚀Toute l'actualité débiaisée est sur https://workfutur.com #Objectif #Factuel #Indépendant #Gratuit L'essentiel de l'article : ✍️ Le groupe Oasis s'est séparé en 2009 après une dispute entre les frères Gallagher à l'occasion du festival Rock en Seine. La querelle a commencé dans la loge des frères Gallagher vers 20h30, avant que Noel ne quitte les lieux et que le concert ne soit annulé. L'événement marque la fin d'Oasis. Il est passé 15 ans depuis l'incident. Les frères Gallagher ont récemment annoncé la reformation du groupe avec une tournée mondiale. Le festival Rock en Seine a eu lieu à Saint-Cloud, à côté de Paris, le vendredi 28 août 2009. Oasis était attendu sur scène pour le dernier concert de la journée. Les frères Gallagher ont privatisé un espace pour être plus tranquilles avant que la dispute ne dégénère. La situation s'est dégradée en quelques secondes, avec des insultes échangées entre les deux frères. La reformation d'Oasis est surprise et intervient 15 ans après l'événement. Plus de détail en clickant sur l'article ci-dessous 👉

Nous approchons la fin de cette première tournée de projections de BARABAR, notre nouveau film dédié aux stupéfiantes chambres du même nom : https://lnkd.in/ew2ZsHEk? si=Vo_ymOZgV5UWk2A- Heureux de voir le public engagé et au rendez-vous en salles, alors que le film est diffusé sur Youtube depuis le 22 décembre : c’était un pari audacieux, au vu de la faible fréquentation des salles en ce moment, mais il incarne notre volonté de produire et distribuer différemment, ce que nous expérimentons depuis BAM (BÂTISSEURS DE L'ANCIEN MONDE). En plus de notre offre monétisée sur Youtube, BARABAR est présent avec ses bonus sur notre plateforme OKAST, inclus dans des packs digitaux qui prolongent l’expérience au-delà du film (https://bam.okast.tv) Ce modèle économique particulier, qui nous permet de financer nos recherches par le biais de la production de films et d’organisation d’événements, intéresse de plus en plus le monde industriel, qui y voit l’opportunité de présenter du matériel en action : ainsi le rugosimètre de Mitutoyo est maintenant connu par près de 10 millions de spectateurs francophones cumulés depuis la sortie de BAM sur les grandes plateformes de streaming, puis sur RMC Découvertes et enfin sur Youtube depuis un an ! Mais au-delà du test de ce nouveau modèle économique dans un marché en pleine mutation, ce qui nous réjouit le plus est l’évolution des mentalités face à ce sujet ô combien délicat - alors qu’il ne devrait pas - de la redécouverte d’un passé de notre Humanité, plus glorieux et positif que nous l’apprend l’Histoire sur les bancs de l’école... une Humanité qui pensait très différemment, en témoignent leurs oeuvres architecturales encore incomprises. Les perspectives sont « mind blowing » comme disent les anglo-saxons, car à terme, c’est un changement de paradigme qui se profile. Pour cela, BARABAR est un film dense et technique : on ne peut envisager une récriture de l’Histoire sans présenter à l’appui des faits solides et incontestables. Un film qui modifiera votre perception du passé de notre planète et des capacités intellectuelles et techniques de nos anciens : pourquoi ne pas tenter l’expérience et rejoindre les 500 000 personnes qui l’ont déjà vu ?

🎭🔮 Après trois rencontres professionnelles au Festival d'Avignon, il semble que l'inquiétude dans le spectacle vivant porte autant sur la "fin du monde" que sur la "fin du mois". Cependant, des pistes de changement institutionnel commencent à se dessiner. L'association LAPAS a organisé une rencontre intitulée "Paysage du spectacle vivant : quelle recomposition avec les compagnies qui survivront à la crise ?", reflétant l'inquiétude des équipes de création. 🎧 En plus de ces quelques notes (forcément incomplètes), il est recommandé d'écouter l'enregistrement de l'échange sur le site d'ARTCENA . 🔹 Selon l'enquête-flash de LAPAS mise-à-jour, le nombre de dates de tournée pour la saison 2024-25 serait en baisse de 26% par rapport à la précédente, dont 33% pour celles en tout public. L'activité des compagnies se tasse, précarisant les équipes qui privilégient la production de nouveaux spectacles à la diffusion pour maintenir leur chiffre d'affaires et l'emploi. 36% des bureaux de production connaissent également une baisse d'activité avec une charge administrative en hausse. 🔹 Phia Ménard, directrice artistique de la Compagnie Compagnie Non Nova, constate une diminution de 45% des dates de tournée et le report de nouvelles créations. Le rapport 70/30 ventes/subventions s'est inversé, revenant à ce qu'il était il y a 10 ans. Les aides à la relance post-COVID ont masqué une situation économique de plus en plus défavorable aux compagnies. 🔹 Pour Bérénice Hamidi, la crise n'est pas seulement économique mais idéologique. Le théâtre public concentre les tensions du modèle républicain, avec un défaut de représentativité des publics (identifié depuis les années 60) et des inégalités (pas uniquement de genre) légitimées dans le débat public mais face auxquelles la réaction reste limitée. Les artistes et le secteur en général ont des savoir-faire et une combativité qui peuvent permettre de trouver des réponses à ces problèmes systémiques. 🔹Jean-Pierre Saez souligne que les compagnies indépendantes sont essentielles au service public du spectacle vivant. Depuis 2000, on parle d'une crise de surproduction, à laquelle on peut répondre par une logique libérale (le marché) ou prospective (inclure la recherche dans le cycle production-diffusion). L'érosion des moyens a impliqué un affaissement politique de l'ambition culturelle, l'instrumentalisation du spectacle vivant par les collectivités et une plus grande difficulté des acteurs à travailler sereinement. Plusieurs pistes de sortie sont envisagées : une interpellation collective des acteurs, la valorisation du travail des compagnies au-delà de la production-diffusion, et la prise en compte d'une crise sociétale voire civilisationnelle. #spectacle #diversité #crise #culture #compagnies #création #diversité 🙏 Véronique Felenbok Marion Gauvent Nicolas Marc ★ Créateur de médias (La Scène...) et des BIS

☘ Feuille de route #TransitionEcologique de l'ASTP-Association pour le Soutien du Théâtre Privé : 1ère étape franchie✔ Mobilisé•es pour avancer ensemble vers la transformation de leurs pratiques professionnelles, nos adhérent·es ont adopté une CHARTE d'ENGAGEMENT POUR UN SPECTACLE PLUS ECOLOGIQUE ET DURABLE. Ce document pose un cadre qui nous engage collectivement autour de trois modalités d'action : Sensibiliser, Réduire, Recycler/Réemployer. Il est le fruit de la réflexion menée depuis plus d'un an par un groupe d'adhérent·es particulièrement motivé•s ainsi que de la mobilisation de notre Conseil d'Administration. Evolutive dans le temps et en termes d'engagement, la charte est désormais annexée à notre règlement intérieur et son application incontournable pour tous et toutes. Cette initiative, pionnière dans notre secteur, s’inscrit dans la droite ligne des pistes d’action identifiées dans le cadre des travaux collaboratifs menés au sein de l’écosystème du spectacle vivant depuis quelques années, notamment la construction, avec ARVIVA - Arts vivants, Arts durables, d’un Plan d’Action commun pour une transformation du Spectacle vivant par 14 réseaux, fédérations et syndicats du spectacle vivant, dont l’ASTP.   Rendez-vous dans quelques mois pour un premier point d'étape sur notre cheminement avec les premiers résultats obtenus ! 💡