Post de ACOA - APECA

Discours Mario DRAGHI le 17 septembre à la plénière du Parlement européen sur l’avenir de la compétitivité européenne ( voir le rapport sur le lien ci-après) L’UE est dans un monde en changement. Vulnérabilités géopolitiques. Europe très exposée et dépendante avec importation de 80 % des produits numériques, factures énergie élevées, retard dans les nouvelles technologies et seulement 10 états membres dépensent au moins 2% du PIB dans la défense Nous avons encore des forces mais au fil du temps, moins prospères, nous sommes moins égaux et moins libre de notre destin. Valeurs à protéger (…). Le rapport porte sur l’avenir et l’engagement commun et non uniquement sur la compétitivité. Le but est de créer une stratégie avec choix et solutions Lire la suite sur ce lien voir également les suivi publiés des plans de relances

📺 S&D Magazine en direct du plateau télé au Forum InCyber Europe (FIC) ! Amélie Rives était ce matin aux côtés de Faÿçal HAFIED, Managing Partner Klymb. Le thème : "Le financement de l'innovation en Europe et aux Etats-Unis" 👉"En 2023, les levées de fonds représentent en Europe 5 milliards d’euros contre 109 milliards aux Etats-Unis. Ces dernières sont en croissance par rapport à 2022 alors que l’Europe est en net recul avec 18 milliards consolidés en 2022 soit une baisse de 70 %. L’effet conjoncturel est une explication, mais il s’applique aussi aux USA. Les USA investissent massivement dans les industries de défense. Le capital risque de la Sillicon Valley a considérablement sanctuarisé ses investissements dans ces technologies". 👉 "Les programmes de soutien public en Europe sont trop morcelés. Il est aujourd’hui nécessaire de faire descendre cette commande publique dans la chaine de valeur et de faire confiance à des entreprises prometteuses et innovantes de plus petite taille. Il faut décloisonner les financements, mettre en place des politiques d’identification des technologies duales et peut-être apporter plus de pragmatisme dans les critères ESG appliqués au niveau européen" cc Mélanie BENARD-CROZAT Camille Leveillé Alban Wilfert Fiona Ragonneau 

L'Europe peut-elle créer une économie de l'innovation ? PARIS - Au cours des trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, l'Europe occidentale a rattrapé les États-Unis en termes de PIB par habitant. Mais depuis le milieu des années 1990, cette tendance s'est inversée. Les États-Unis progressent deux fois plus vite que l'Europe. Que s'est-il passé ? L'explication est simple. Pendant les Trente Glorieuses, les politiques de l'Europe occidentale ont favorisé un modèle de croissance basé sur l'imitation et l'accumulation. Ces pays rattrapaient leur retard et le processus était facilité par l'accès illimité aux combustibles fossiles (jusqu'au premier choc pétrolier de 1973-74). Le plan Marshall américain aidait les Européens de l'Ouest à reconstituer leur stock de capital et les systèmes éducatifs favorisaient l'absorption des nouvelles technologies en provenance des États-Unis. Cependant, il arrive un moment où le potentiel de croissance de l'imitation et de l'accumulation s'épuise. Une fois que l'on s'est suffisamment rapproché de la frontière technologique, l'innovation devient nécessairement le principal moteur de la croissance. Cela a certainement été le cas aux États-Unis, où la révolution des technologies de l'information, et maintenant celle de l'intelligence artificielle, se sont développées de manière assez spectaculaire. En Europe, cependant, les décideurs politiques n'ont pas réussi à adopter les institutions et les politiques nécessaires pour promouvoir l'innovation de rupture. En conséquence, les investissements du secteur privé dans la recherche et le développement en Europe ne représentent que la moitié de ceux des États-Unis. Cette situation est principalement due à un effet de composition. La R&D européenne est concentrée dans le secteur de la moyenne technologie, qui absorbe plus de 50 % de la R&D privée. L'industrie automobile en représente environ un tiers, même si elle ne génère que peu d'innovations de rupture. En revanche, 85 % de la R&D privée aux États-Unis se situe dans des domaines à plus forte intensité de R&D et à rendement plus élevé (accessoirement), tels que la biotechnologie, les logiciels, le matériel informatique et l'IA. La R&D privée en Europe souffre également de la fragmentation de l'UE. Dans les 27 États membres, il existe 27 législations du travail différentes, des ensembles de règles de passation de marchés (très peu de marchés publics sont centralisés au niveau de l'UE, contrairement aux marchés publics fédéraux aux États-Unis), des organismes de réglementation des valeurs mobilières, de l'électricité et des produits pharmaceutiques, et ainsi de suite.

Mario Draghi a publié lundi 9 septembre un rapport très attendu sur l’avenir de la compétitivité européenne. Il y brosse un portrait impitoyable : celui d’une Europe en plein décrochage, frappée par la juxtaposition des crises et la remise en cause profonde des paramètres sur lesquels elle s’est construite. Le rapport a le mérite d’ancrer institutionnellement le besoin pour l’Europe de repenser son logiciel industriel et économique, et de s’interroger sur les moyens qui s’offrent à elle pour sauvegarder son modèle social. Mario Draghi nous montre que des chemins existent, à condition de faire preuve d’assez de courage politique pour les emprunter. Sans cela, l’Union semble promise à un lent déclin, emportant avec elle la conscience européenne, notre bien le plus précieux. Retrouvez ma tribune pour l'Institut Montaigne https://lnkd.in/e82KvdaD

[Une Europe plus intelligente] Les journées européennes de la recherche & l’innovation ont lieu aujourd’hui et demain ! Elles donnent l'occasion de débattre de la manière dont nous pouvons rendre l'Europe plus verte, plus juste et plus compétitive. Focus aujourd’hui sur le premier objectif de la politique de cohésion : une Europe plus intelligente. L’Europe s’engage à réduire les disparités régionales en misant sur la recherche, l’innovation, le numérique et le développement des PME en France. Dans le cadre de la politique de cohésion 2021-2027 et en réponse aux principaux défis sur les territoires, le FEDER soutient plusieurs axes stratégiques, notamment la compétitivité des entreprises, les infrastructures et services numériques et le développement des compétences et de l’esprit d’entreprise. Pour plus d’informations 👉 https://lnkd.in/e-AbbV2t #politiquedecohésion #Euinmyregion #EuropeenFrance #EuropePlusIntelligente #FEDER European Commission | Toute l'Europe | ANCTerritoires

(CROISSANCE AFRIQUE)-Les pays doivent trouver un équilibre entre les dépenses consacrées aux technologies qui pourraient être nécessaires sur le champ de bataille et les investissements dans les priorités à court terme. #croissanceafrique #sahel #AFRIQUE https://lnkd.in/eaTC6Tyw

J'ai reçu hier à l'Assemblée nationale Cécile Heïdi Clonts, directrice de Business France 🇫🇷 pour la 🇨🇭, et Jean Philippe ARVERT, directeur de la zone alémanique, pour une réunion de travail autour du thème de l'#attractivité. Au sein de leur bureau dédié à la #Suisse, les équipes travaillent à accompagner les entreprises françaises à l’#export. Business France Suisse entend notamment renforcer les #VIE. Ils en sont 9ème pays pourvoyeurs dans le monde. Ils ont également pour objectif d'inciter à l’#investissement en France. Nous avons discuté des bons résultats de la France en termes d'attractivité. Notre pays reste pour la 4e année consécutive la 1ère destination des #investissements étrangers en #Europe. 💪 L'agence s’appuie notamment sur le programme #France2030 pour faire la promotion de la France, bénéficiant à de nombreuses entreprises dans des domaines clés : santé, biotechnologies, décarbonation, nucléaire. Enfin, nous avons discuté de la proposition de loi déposée par le groupe Renaissance "visant à accroître le financement des entreprises et l’attractivité de la France" , établie sur la base d’un constat clair – le succès des mesures prises depuis 2017, qui ont fait de la France la première place financière du continent. Nous devons travailler à renforcer cette attractivité, au service de l'#emploi et de notre #économie. #DirectAN #entreprises    

Quand l’Europe se réveillera ! ➡️ A lire en intégralité : https://lnkd.in/eb9BQb3T ✅ Face aux enjeux nombreux et variés, souvent complexes, auxquels votre entreprise est confrontée aujourd’hui, Ingaged vous permet de bénéficier rapidement des compétences opérationnelles externes dont vous avez besoin, le temps qu’il vous faut, pour répondre à vos enjeux en toute sérénité. ▶️ Contactez-nous : https://www.ingaged.eu Ingaged #weareingaged #managersdevostransformations #managementdetransition #entreprises #solutions #industrie #productivité #compétitivité #ue #europe

L’Italie et la Tunisie explorent un nouvel axe de coopération numérique Les relations bilatérales entre l’Italie et la Tunisie remontent aux années 1980. Au fil de l’évolution du contexte mondial, les deux pays ont su développer leurs échanges dans plusieurs domaines. Ils entendent faire de même pour la quatrième révolution industrielle. https://lnkd.in/gFDAXnPq

Mario Draghi : Face à la Chine et aux États-Unis, l'Europe décroche. Il y en a qui n’ont plus aucun respect de rien… À peine sortis des jeux paralympiques dont le monde entier a salué la splendeur et la qualité de l’organisation, Mario Draghi nous claque la porte de la parenthèse enchantée en plein visage. Le Figaro d’hier résumait le rapport sur la compétitivité européenne que l'ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) vient de rendre public. Il est alarmant. Son auteur appelle à un sursaut urgent pour éviter une « crise existentielle ». Sans compétitivité, prévient-il, l'Europe ne pourra pas atteindre ses ambitions de transition climatique et de bien-être social. Elle devra revoir à la baisse tous ses objectifs civilisationnels. Mandaté par Ursula von der Leyen en 2023, ce rapport de 400 pages propose des recommandations pour les cinq prochaines années. Draghi y pointe le sous-investissement de l'UE qui, selon lui, devrait investir 800 milliards d'euros supplémentaires chaque année. C’est 5 % du PIB. Ceci afin de ne pas se laisser distancer par les États-Unis et la Chine. Car eux, toujours obsédés par leur duel pour le leadership mondial, n’y vont pas par quatre chemins pour aider leur #industrie. L'écart de compétitivité entre l'Europe et les grandes puissances est préoccupant. L'Europe accuse un retard face aux États-Unis et à la Chine en termes de PIB, d'investissements et de développement technologique. Concrètement, ça veut dire quoi ? Lisons ce passage du Figaro : « En termes de #startup, 30 % des #licornes européennes se relocalisent à l'étranger, majoritairement aux États-Unis. Sur les 50 premières entreprises mondiales de la tech, seules quatre sont européennes. Plus encore, « aucune entreprise européenne ayant une capitalisation boursière supérieure à 100 milliards d'euros n'a été créée au cours des cinquante dernières années, alors que les six entreprises américaines ayant une valeur supérieure à 1000 milliards d'euros ont toutes été créées au cours de cette période ». Draghi identifie trois priorités : l'innovation, la décarbonation et la sécurité énergétique et économique. Il appelle à mieux financer les industries européennes, à transformer la transition énergétique en atout et à réduire les dépendances stratégiques de l'UE, notamment en matière de chaînes d'approvisionnement et de politique commerciale. Le rapport critique les obstacles internes à l'innovation, notamment la bureaucratie et les prix élevés de l'énergie. Draghi recommande de réformer les règles de concurrence pour faciliter la consolidation du marché, d'améliorer le financement des entreprises via l'union des marchés de capitaux et de renforcer l'indépendance économique de l'#UE. Il insiste aussi sur un besoin accru de financement commun pour soutenir l'innovation et les infrastructures. Bref, il y a du boulot. Vivement qu’on ait un gouvernement ! Par Laurent Moisson Gilles ATTAF Béatrice Tetukau Emmanuel DELEAU Guillaume LEBEAU