Nous allons le (re x 10) - dire : les compétions sont d’abord réservées aux pluri et non pas aux ´one-shot’. Ensuite, c’est 3 agences max en sélection. Pourquoi ? Parce qu’on fait le travail de pré-sélection en amont, et qu’une compétition coûte en moyenne 32 k aux agences qui y participent. La RSE s’applique aussi aux prestataires/partenaires et n’est pas un vain acronyme, c’est placer sa responsabilité sociétale et environnementale au coeur de ses décisions et aussi, de son procurement. L’aacc se tient à la disposition de ses agences pour les accompagner et agir, et souvent, on parvient à faire bouger les lignes !
À deux doigts de faire une équipe de foot avec les agences en pitch 🤣😭 Si vous faites partie des 11, je vous fais un cadeau parce que je suis super sympa : vous ne serez que 10 !
Se retirer, c'est bien (et malin). Et tous les participants devraient le faire. Mais si on veut vraiment que les excès des compétitions disparaissent et que les process deviennent RSE - c'est à dire équitables et justes - ce serait bien de dire qui est l'annonceur, non ?
Les résultats de l’enquête compétitions démontrent l’urgence de trouver de nouveaux chemins pour permettre aux agences de préserver leur rentabilité sans priver les marques d’une sélection avisée. L’innovation est partout, alors pourquoi pas sur ce sujet ! Retrouvez les résultats, les conséquences que nous en tirons et nos propositions qui en découlent dans #strategies que je remercie de cette enquête. AACC - Association des Agences-Conseils en CommunicationStratégies 👇🏽
🔎 Qu’est-ce qui fait vivre et mourir les agences de communication ? Réponse : les compétitions.
Longtemps considérée comme l’essence et le sel du métier, la pratique, qui consiste pour les marques à faire plancher simultanément plusieurs agences sur une même problématique afin de retenir la proposition jugée la plus pertinente, affiche des dérives qui menacent désormais tout le secteur en France.
📊 Pour en faire la démonstration et documenter le phénomène chiffres à l’appui, l’AACC a missionné OpinionWay pour scruter les appels d’offres auxquels 40 de ses membres ont participé en 2023. Et les résultats, que Stratégies livre en primeur, sont sans appel.
Si le nombre de compétitions menées par les agences reste stable à périmètre constant vis-à-vis de 2021, «on observe une précarisation des relations marques-agences, un morcellement budgétaire et une dégradation dans la conduite des compétitions», synthétise Caroline Fontaine, déléguée générale de l’Association des Agences-Conseils en Communication. 💬
📉 Trois chiffres suffisent à illustrer le péril qui guette les agences : à peine un tiers (33 %) des compétitions aboutissent à un contrat pluriannuel, les compétitions à moins de 500 000 euros représentant 60 % du total, sans oublier un taux de succès tombé de 51 % à 39 % en deux ans. Pire : 15 % des compétitions ne vont pas à leur terme.
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⚡ 15 ans d'expérience
⭐ 60+ marques accompagnées (Somfy, Nespresso, Porsche, France Montagnes...)
👷🏻 Imagineriez-vous demander à 5 architectes de concevoir la maison de vos rêves pour ne payer uniquement celui-ci qui a fait le meilleur plan ?
J'avoue que je n'ai jamais vraiment compris à quel moment on a accepté qu'il était normal, en tant qu'agence créative, de donner nos idées gratuitement dans l'espoir de remporter une compétition entre agences.
Nous sommes la seule industrie où il est nécessaire de travailler plusieurs jours d'arrache-pied à imaginer un concept parfait, original, innovant et mémorable... et risquer qu'au final, ce travail n'ait servit à rien.
Car oui, si le vainqueur gagne le projet, les autres rentrent bredouilles, sans dédommagement.
Où se trouve la valeur dans le travail des agences créatives ?
Leur idées, non ? Celles qui vont faire que la marque sera mémorable et va se détacher de ses concurrents tout en séduisant de nouveaux clients.
Est-ce se respecter en tant qu'agence de jouer à ce jeu et de tout donner au risque d'avoir fait ça pour rien ?
Et vous, marques et entreprises : quelle valeur accordez-vous à notre travail si tout vous est servi gratuitement sur un plateau d'argent ?
Goûtez-vous la baguette de 5 boulangers pour ne payer que celle que vous jugez la meilleure ?
Demanderiez-vous à 5 pâtissiers de réaliser une pièce-montée pour votre mariage et ne prendre que celle qui a conquis votre coeur ?
À mon sens, on choisi un prestataire pour son expertise, ses idées et la confiance qu'il nous inspire en sa capacité à réaliser le travail souhaité.
Il y a assez d'éléments pour faire son choix : à commencer par le rencontrer, échanger avec lui, poser des questions, voir ses réalisations, les résultats observés, les testimonials clients...
Alors, sous prétexte qu'il s'agisse des règles du jeu, sommes-nous obligés d'y participer ?
Ne serait-il pas temps de faire changer les choses pour que nos idées soient valorisées ?
🔎 Qu’est-ce qui fait vivre et mourir les agences de communication ? Réponse : les compétitions.
Longtemps considérée comme l’essence et le sel du métier, la pratique, qui consiste pour les marques à faire plancher simultanément plusieurs agences sur une même problématique afin de retenir la proposition jugée la plus pertinente, affiche des dérives qui menacent désormais tout le secteur en France.
📊 Pour en faire la démonstration et documenter le phénomène chiffres à l’appui, l’AACC a missionné OpinionWay pour scruter les appels d’offres auxquels 40 de ses membres ont participé en 2023. Et les résultats, que Stratégies livre en primeur, sont sans appel.
Si le nombre de compétitions menées par les agences reste stable à périmètre constant vis-à-vis de 2021, «on observe une précarisation des relations marques-agences, un morcellement budgétaire et une dégradation dans la conduite des compétitions», synthétise Caroline Fontaine, déléguée générale de l’Association des Agences-Conseils en Communication. 💬
📉 Trois chiffres suffisent à illustrer le péril qui guette les agences : à peine un tiers (33 %) des compétitions aboutissent à un contrat pluriannuel, les compétitions à moins de 500 000 euros représentant 60 % du total, sans oublier un taux de succès tombé de 51 % à 39 % en deux ans. Pire : 15 % des compétitions ne vont pas à leur terme.
Pour que le principe - et donc la relation - soient équitables, l'investissement de l'agence dans sa réponse ne peut être que proportionnel à la taille du projet/budget/contrat que l'annonceur veut confier à son futur partenaire
L’AACC recommande désormais le mode de la consultation comme règle et celui de la compétition comme exception. C'est une véritable réflexion collective qu'il convient de mener avec les annonceurs.
Chez WAT, nous constatons effectivement une augmentation du nombre de compétitions sans suite (l'étude de l'AACC les estiment à 15%). C'est un chiffre considérable lorsque l'on sait le coût d'une compétition pour une agence (estimé à un investissement de 13% de la marge dans cette même étude).
On ne le dira jamais assez : les agences aiment le mode compétition, il est au cœur de notre fonctionnement. Mais pas à n'importe quel prix : brief précis, présence du décisionnaire, indication claire de budget et périmètre, nombre d'agences limité, dédommagement... sont autant de conditions sine qua none à la bonne santé de notre secteur et à la qualité des propositions créatives.
Merci AACC - Association des Agences-Conseils en Communication pour ces données sectorielles et Stratégies pour la mise en avant.
Agence WATAnthony Perrière
🔎 Qu’est-ce qui fait vivre et mourir les agences de communication ? Réponse : les compétitions.
Longtemps considérée comme l’essence et le sel du métier, la pratique, qui consiste pour les marques à faire plancher simultanément plusieurs agences sur une même problématique afin de retenir la proposition jugée la plus pertinente, affiche des dérives qui menacent désormais tout le secteur en France.
📊 Pour en faire la démonstration et documenter le phénomène chiffres à l’appui, l’AACC a missionné OpinionWay pour scruter les appels d’offres auxquels 40 de ses membres ont participé en 2023. Et les résultats, que Stratégies livre en primeur, sont sans appel.
Si le nombre de compétitions menées par les agences reste stable à périmètre constant vis-à-vis de 2021, «on observe une précarisation des relations marques-agences, un morcellement budgétaire et une dégradation dans la conduite des compétitions», synthétise Caroline Fontaine, déléguée générale de l’Association des Agences-Conseils en Communication. 💬
📉 Trois chiffres suffisent à illustrer le péril qui guette les agences : à peine un tiers (33 %) des compétitions aboutissent à un contrat pluriannuel, les compétitions à moins de 500 000 euros représentant 60 % du total, sans oublier un taux de succès tombé de 51 % à 39 % en deux ans. Pire : 15 % des compétitions ne vont pas à leur terme.
Directeur associé
2 moisSe retirer, c'est bien (et malin). Et tous les participants devraient le faire. Mais si on veut vraiment que les excès des compétitions disparaissent et que les process deviennent RSE - c'est à dire équitables et justes - ce serait bien de dire qui est l'annonceur, non ?