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Organisations à but non lucratif

L'association QuotaClimat oeuvre pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques

À propos

Les effets du dérèglement climatique sont désormais tangibles et, pour beaucoup, irréversibles. Pourtant, l’indifférence règne. L’association Quota Climat oeuvre, avec les journalistes et la société civile, pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques. Ensemble faisons entrer l'urgence écologique dans l'agenda médiatique !

Site web
https://www.quotaclimat.org/
Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Non lucratif
Fondée en
2022

Lieux

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Nouvelles

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    63 349  abonnés

    Voici la conclusion caricaturale de cette "mise au point" de Groupe TF1 sur la décarbonation du secteur automobile : "Avec un tel plan, les Européens respireront peut-être un air sans carbone, mais ils seront chômeurs". Ce décryptage, diffusé au 20h de TF1 devant des millions de Français, accumule les exagérations voire fausses informations : - "En France, 80% des voitures à essence seront bientôt frappées d'un malus" : 80% des voitures NEUVES, pas du parc automobile déjà en circulation - Les difficultés du secteur automobile seraient liées à "une décarbonation irréfléchie" - il semble que le terme irréfléchi soit mal choisi, alors que le premier pallier de la réglementation (2025) est connu depuis 6 ans, soit davantage de temps qu'il n'en faut pour développer une voiture - "Bruxelles inflige de lourdes amendes aux constructeurs qui vendent des thermiques" : c'est faux, ces amendes ne sont pas encore émises, ne concernent probablement que deux constructeurs en retard (Volkswagen et Renault) et il est probable qu’aucun constructeur ne paiera d’amende, car ils pourront mutualiser leur retard avec d’autres constructeurs en avance sur leurs objectifs Mais surtout : opposer sans nuance décarbonation et emploi est signe d'une profonde incompréhension de l'ampleur de la crise climatique en cours. (D'ailleurs, il ne s'agit pas de "respirer un air sans carbone" mais de lutter contre l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère). C'est aussi le signe d'une porosité forte entre le service économie de TF1 et les éléments de langage des entreprises - au détriment de ceux des scientifiques. Groupe TF1 : ce type de contenu, empreint d'un dogmatisme économique visible, alimente l'idée que la transition écologique dessert l'économie. Or, les rapports s'accumulent concernant le coût économique de l'inaction écologique. Une telle partialité est troublante. JT du 13 octobre 2024 : https://lnkd.in/eXyFRdxu

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    En février, Le Journal du Dimanche publiait cette chronique désinformant sur la science du climat. Nous avions saisi le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) dans la foulée - et il vient de nous donner raison ! Cette chronique était mensongère à plusieurs titres, et nous avions notamment identifié deux inexactitudes factuelles saillantes (on vous en parlait ici : https://lnkd.in/eJz5vCtY) : 1) “La France n’est pas responsable du réchauffement climatique” qui est un “phénomène dont elle n’est pour rien” 2) “Je rappelle que la couche d’ozone était au centre des inquiétudes dans les années 1990” puis “Par je ne sais quel miracle, les trous n’existent plus” Ce à quoi nous avions argumenté que : 1) La France est pour partie responsable du réchauffement climatique, comme chaque pays du monde, puisque par essence le réchauffement climatique est lié à l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère – stock de CO2 que chacune de nos activités émettrices contribuent à augmenter chaque jour. La responsabilité de la France est par ailleurs plus importante que celle d’autres pays : en prenant en compte ses émissions historiques, c’est le 11e pays le plus émetteur. Il est donc faux de dire qu’elle n’y est pour rien. 2) La résorption des trous de la couche d’ozone n’est pas liée à un miracle mais à une action internationale coordonnée, à savoir l’application du protocole de Montréal, ayant fait suite à la convention de Vienne de 1985 pour adresser le sujet. Le nier participe à invisibiliser l’action environnementale internationale et relève de la désinformation. Le CJDM, instance indépendante s'assurant que les journalistes respectent les règles éthiques de leur profession, considère nos griefs fondés : https://lnkd.in/eEcHvjM6 Il estime que l’obligation déontologique d’exactitude et de véracité n’a pas été respectée par Le Journal du dimanche. Le journal, et notamment Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction, n'a pas répondu à leurs sollicitations. Ce cas démontre que certains médias français récipiendaires du régime économique de la presse font fi de ce qui justifie ces aides publiques : la protection de l'intérêt général, et la production d'une information de qualité. Un sursaut des pouvoirs publics est nécessaire.

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    Silence sur Quotidien lorsqu'est racontée l'histoire de la fleuriste Laure Marivain et de sa fille Emmy, morte à 12 ans d'une leucémie : « Les pesticides, c'est un scandale souterrain ». Dans une émission habituée aux rires, les mots claquent. « On sait très bien qu'on est empoisonnés et la protection des industriels est toujours très importante. » Le Fonds d'indemnisation des victimes des pesticides vient de reconnaitre le statut de victime à Laure Marivain, qui en 2010 travaillait chez un grossiste en fleurs, en étant enceinte. En 2014, les médecins diagnostiquent une leucémie à sa fille Emmy, qui meurt en 2022 à l'âge de 12 ans. À partir du moment où le diagnostic est posé, Laure Marivain a cherché à comprendre. Elle constate que les fleurs avec lesquelles elle travaillait sont traitées avec tellement de pesticides dangereux qu'à cause d'elles, sa fille est tombée malade. Jean-Michel Aphatie conclue la séquence avec ces mots : « Les fleuristes sont en danger, des gens meurent à cause des saloperies avec lesquelles on traite les fleurs. » Qu'un journaliste politique parle de scandale, qu'une émission d'infodivertissement le couvre avec dureté et solennité, n'est pas anodin. La mise sur le marché de pesticides toxiques constitue une constante avec laquelle nous vivons, malgré les injustices. Mais qu'un drame de cette nature survienne permet de sortir de l'indifférence et de raviver la visibilité du combat - à condition que les médias s'en emparent avec suffisamment d'emphase. Même Yann Barthès prend quelques secondes pour enchainer sur la suite de l'émission. Toucher la sensibilité de l'audience, c'est participer à rendre l'inertie politique coûteuse. Première partie de l'émission Quotidien du 09 octobre 2024 : https://lnkd.in/eN3erJyn

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    🔥 En défense d'une presse indépendante, qui exerce réellement son rôle de contre-pouvoir : nous rejoignons Coop-médias, la coopérative citoyenne des médias indépendants ! Investir dans Coop média, c'est : - Soutenir le travail des médias indépendants - Les aider à toucher de nouveaux publics grâce à de nouveaux espaces de diffusion - Se rassembler pour faire valoir la cause de la liberté de la presse auprès des institutions - Renforcer la mutualisation d'outil et l'entraide au sein de la coopérative Chez QuotaClimat, nous défendons la diffusion à large échelle d'une information fiable et de qualité sur les enjeux environnementaux. Force est aujourd'hui de constater que les médias indépendants sont parmi ceux réalisant le meilleur travail en la matière. Alors, en parallèle de notre travail de longue haleine pour que les médias les plus vus et lus améliorent leur traitement de ces sujets, nous soutenons le travail des pionniers, à l'avant-garde d'une information transformatrice et émancipatrice. Pour rejoindre les sociétaires, c'est ici : https://lnkd.in/esgDmPDi

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    La désinformation prend des proportions historiques : hier, le président des États-Unis a alerté son pays sur la vague de désinformation sur l'ouragan Milton - elle menace désormais des vies humaines. Depuis plusieurs semaines, une nuée de fausses informations circulent concernant l'ouragan Milton, considéré comme mortel par les autorités dans certaines zones du pays et notamment en Floride (7 millions d'habitants déjà sommés d'évacuer). Cette désinformation concerne notamment le Département fédéral de la sécurité intérieure (FEMA), qui les a répertorié pour les contredire (https://lnkd.in/eZ7QbNBR) : - "La FEMA est à court d’argent." - "Si les survivants demandent de l’aide, la FEMA peut confisquer leurs biens ou leurs terres." - "Mes revenus sont trop élevés ou trop faibles pour bénéficier de l’aide de la FEMA après l’ouragan Beryl." - "L’aide de la FEMA est uniquement destinée aux propriétaires." - "L’aide de la FEMA peut affecter les prestations de sécurité sociale, les impôts, les bons d’alimentation ou les remboursements de Medicaid." Parmi les fausses informations qui circulent, nous entendons aussi que : - Le gouvernement américain aurait créé l'ouragan Beryl - Contrôlerait la météo - Ou aurait dilapidé l'argent des autorités dans l'aide aux migrants Ces propos sont aussi bien tenus par des responsables politiques dans les médias que sur des comptes en ligne, et cumulent des dizaines - voire centaines - de millions de vues (pour plus détails à ce sujet, voire l'étude de ISD (Institute for Strategic Dialogue) qui vient de sortir : https://lnkd.in/ejMZAUUZ, avec qui nous travaillons au sein de la Climate Action Against Disinformation). Résultat : les autorités craignent réellement pour la vie des publics exposés et vulnérables à cette désinformation, qui risquent de ne pas faire appel aux secours, voire de ne pas évacuer. Nous assistons ici aux conséquences physiques et matérielles d'opérations de désinformation visant à instiller une défiance vis-à-vis des autorités et des scientifiques. C'est une réalité d'une ampleur nouvelle à l'échelle d'un pays : désinformer peut tuer.

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    Lundi, France 2 a fait exception à la loi de proximité qui veut qu'on ne soit touché que par l'actualité proche de nous, pour couvrir la crise historique de l'eau à Bangalore (15 millions d'habitants), en Inde. Il est rare que nos JT français consacrent un reportage aux crises environnementales et sanitaires à l'autre bout du monde, car leur objectif premier est de "s'adresser aux Français", au plus proche de leur quotidien. Mais la crise de l'eau nous concerne toutes et tous, et ce reportage est particulièrement frappant. Bangalore est surnommée la "Silicon Valley indienne" : c'est une ville riche et moderne. Et pourtant : l'eau courante est coupée, pour cause de sécheresse et de croissance rapide de la ville au-delà des ressources disponibles. Résultat : une partie des habitants en manque cruellement. Pour faire face à cette pénurie, un commerce illégal de pompage de nappe phréatique se met en place, pour approvisionner certains foyers à l'aide de camions citernes - au détriment d'autres villages alentours. Ce reportage ne démontre peut-être pas que la France est touchée par la raréfaction de la ressource en eau (ce qu'elle est par ailleurs), ou ne suscite pas forcément de peur immédiate chez les téléspectateurs. Mais il fait appel à notre empathie en diversifiant les récits des impacts des crises environnementales actuelles. Certains pays du Sud vivent en avant première des situations de détresse grandissantes : il semble plus que décent de leur accorder le respect de la médiatisation. Rien ne serait pire que le silence. JT du 07 octobre 2024 : https://lnkd.in/ejb3kMTY

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    Ce reportage de TF1 coche 3 cases essentielles : (1) se soustraire à l'actualité "chaude" pour parler d'une innovation environnementale locale, (2) démontrer son intérêt économique, et (3) expliquer son passage à échelle. Wow. Dimanche soir, TF1 nous parlait de la maison "zéro consommation énergétique" ou presque. Une maison consommant 60 euros de bois par an, pour chauffer 140 mètres carrés. Les habitants témoignent de l'effet économique de ce lieu de vie aux vertus écologiques certaines : « La crise énergétique est passée et nous on l’a pas vue ». Cela est rendu possible par deux facteurs : - L'isolation : les murs sont remplis de ouate de cellulose et de vieux vêtements recyclés - L'orientation intelligente du bâtiment : côté nord, on trouve beaucoup de murs et peu de fenêtres, et côté sud, de larges baies vitrées Le réglage des températures se fait grâce aux stores, et la chaleur provient du soleil, mais aussi de la chaleur corporelle et de celle produite par les appareils électroménagers. Ce qui est crucial, c'est que la rédaction de TF1 ne s'arrête pas là - nous pourrions sinon penser qu'il s'agit d'un exemple isolé, plutôt élitiste puisque correspondant uniquement aux propriétaires. TF1 nous explique un point crucial de la transition écologique : la diffusion du modèle à plus large échelle. Dans le sud de Lyon en effet, un immeuble se construit sur les mêmes principes. Il se nomme le « 22 26 » : la construction vise à garder une température située entre 22 et 26°C toute l’année, sans besoin de chauffage ni de climatisation. Cela, grâce à des fenêtres extra-larges et des murs très épais. C'est une première en France, mais ce type d'immeuble existe déjà en Autriche. L'objectif est que la construction prenne fin en 2025, pour une consommation d’énergie 4 à 5 fois inférieure à la moyenne. Ce reportage ne subit pas l'actualité. Il la crée, en mettant sciemment en avant une innovation fonctionnelle. Au-delà de ce volontarisme qui détonne de l'actualité du moment, ce reportage donne espoir en inspirant par l'action, et par les co-bénéfices de la transition. Il nous met devant le fait accompli : la transition du bâtiment est possible. Il faut maintenant accélérer. JT de TF1 du 20H du 06 octobre 2024 : https://lnkd.in/eKEBsVjv

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    Le président du lobby français automobile était invité sur RMC SPORT au sujet du durcissement du malus écologique : il est traité comme un expert neutre, et non comme le représentant d'intérêt qu'il est. Le gouvernement doit présenter cette semaine son projet de budget 2025. Il prévoit, entre autres, un durcissement du malus écologique sur les véhicules les plus émetteurs de CO2. Luc Chatel, président de la PFA - Plateforme automobile, est donc invité en tant que représentant de la filière pour se positionner sur cette mesure. En résumé, selon lui : - "On n'y comprend plus rien" - "Le Premier ministre taxe les travailleurs" - "C'est un impôt déguisé" Cette parole est située : elle provient d'une industrie ayant un intérêt économique à ne pas voir émerger de nouvelles réglementations environnementales dans l'immédiat. Or, durant l'interview, à aucun moment la bonne foi de l'invité n'est interrogée. Son intérêt n'est ni rappelé, ni avancé comme élément d'explication de son opposition à la potentielle nouvelle norme environnementale. Pour être clair : Luc Chatel n'est pas "challengé". Résultat : l'opposition au durcissement du malus écologique semble couler de source. Hormis le présentateur qui cite en introduction le réchauffement climatique, personne n'explique en quoi cette norme y répond - et cela ne figure pas dans les conclusions de l'interview. La parole des industriels devraient pourtant être traitée par les journalistes pour ce qu'elle est : technique certes, mais biaisée car intéressée. Cette confusion importe réellement : alors que les journalistes sont censés éclairer l'opinion en visant la neutralité, ce contenu alimente le discours anti-normes environnementales à l'aide d'éléments de langage conçus pour être partiaux. Il est temps que les journalistes traitent l'industrie automobile pour ce qu'elle est : un lobby. Emission "L'invité du jour" de la matinale RMC du 3 octobre 2024 : https://lnkd.in/eQ7er-n6

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    Lundi sur France Inter, Mathieu Kassovitz a expliqué pendant 2mn "son approche différente sur la pollution" - à savoir qu'elle "n'existe pas". ZÉRO contradiction sur le plateau. Nous saisissons l'Arcom. Cela va même plus loin qu'une absence de contradiction : le journaliste approuve en répondant que "cela s'entend". La théorie de l'acteur est la suivante : puisque la pollution émane de composants déjà présents sur la Terre, c'est une vue de l'esprit. La Terre finira par "les assimiler". Que les Hommes en soient victimes ? "Ce n'est pas un problème." Mais est-il décent de juger que cette théorie s'entende ? De la laisser s'exprimer sans aucun point de vue contradictoire ? Voyons-voir : Les études scientifiques attribuent à la pollution : des maladies respiratoires, des cancers du poumon, des maladies cardiovasculaires, des allergies, une diminution de l'espérance de vie, des impacts sur la santé des enfants, des coûts économiques et sociaux, des mortalités prématurées, des infections respiratoires, des effets sur la malnutrition et les maladies liées à la pauvreté, des inégalités sanitaires, des effets sur la santé mentale, le réchauffement climatique. Elles attribuent à la pollution des morts. Par ailleurs, la pollution "naturelle" est à différencier de la pollution "anthropique" c'est-à-dire générée par les activités humaines, et déstabilisant donc les écosystèmes dont nous faisons partie - à des niveaux aujourd'hui jamais atteints auparavant. Elle n'a rien d'évident, n'est pas émise de manière égale et n'est pas une fatalité - or c'est ce que laisse entendre l'acteur lorsqu'il dit ne pas être écolo puisqu'il respire. Mathieu Kassovitz laisse entendre qu'il n'y aurait ni individus/organisations particulièrement responsables, ni solutions face au problème de la pollution. C'est une opinion contredisant à la fois des faits scientifiques établis, et la dignité des populations exposées et vulnérables aux différentes formes de pollutions. Nous le répétons souvent : ce qui pose problème n'est pas que ces propos soient tenus. C'est qu'ils le soient sans contradiction. Comme le montrent les réactions des auditeurs listées par la médiatrice de Radio France, ce discours est paru insupportable pour certains. De notre côté, nous l'analysons au prisme de la protection de notre droit à une information fiable et honnête. Ce droit n'est ici pas respecté. Nous saisissons donc l'Arcom pour manque d'honnêteté et de rigueur de l'information. Émission "Zoom zoom zen" du lundi 30 septembre 2024, séquence à partir de 23mn : https://lnkd.in/e3GZkFEe Lettre de la médiatrice : https://lnkd.in/erM7hRvE

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    😍 Suite à notre interpellation pour climatoscepticisme non-contredit, la rédaction de Franceinfo diffuse une rectification et rappelle l'existence d'un consensus scientifique sur l'origine humaine du réchauffement climatique. Le contexte : nous avons interpellé Franceinfo mercredi matin concernant l'émission "L'heure américaine" de lundi soir, où un invité nie 3 fois consécutive l'origine humaine du réchauffement climatique sans être contredit par personne sur le plateau : https://lnkd.in/edXmqmvF Suite à cette interpellation, la rédaction de Franceinfo a pris une décision forte : publier lors de l'émission suivante un rectificatif explicite. Heureux hasard : il se trouve que l'émission du mercredi avait une audience supérieure (235 000 téléspectateurs) à celle du lundi (163 000). Certes, cela ne répare pas pleinement le tort causé par la séquence en elle-même, puisque les téléspectateurs du lundi ne sont pas forcément les mêmes que ceux du mercredi. Mais publier un tel mea culpa est à la fois gage d'écoute de la société civile et des scientifiques, et de volontarisme dans l'amélioration continue de la qualité de l'information environnementale dans les programmes de France Télévisions. Et l'apprentissage est fabuleux : l'exigence citoyenne porte ses fruits 💪 Émission "L'heure américaine du mercredi 2 octobre 2024, passage à 34mn : https://lnkd.in/ej2MWdPb

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