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CEO Plume, assistant rédactionnel pour enfants - Présidente de EdTech 🇫🇷 | J’écris sur l’éducation, l’inclusion, l’entrepreneuriat
L’école souffre de ce que personne n’arrive à en prioriser les finalités et qu’il est de ce fait impossible d’édicter clairement son action. 😳 Jeudi dernier, j’ai eu le plaisir d’assister la soirée de clôture de la deuxième promotion de l’Accélérateur passerelles. Les différentes edtechs présentaient leurs avancées ; c’était sincèrement réjouissant. L’occasion pour chacun d’évoquer ce que serait pour lui l’école de demain, l’école en 2030. Différents intervenants (d’une grande qualité) faisaient la liste de ce que nos élèves devraient y apprendre : les compétences psycho-sociales, les fondamentaux, la culture citoyenne, le numérique, le bien manger… (liste non-exhaustive). Ce qui me frappe, (réflexion partagée avec la très brillante Agathe Leproux) c’est qu’en réalité personne n’est d’accord sur qu’on devrait faire à l’école. Dans le fond, l’école souffre de ce que personne ne sait à quoi elle sert. De mon fils de 15 ans, réfractaire à l’idée de faire du latin et d’être assis sur une chaise toute la journée, en passant par ma grand-mère qui trouve qu’apprendre à faire un budget serait quand même plus utile, jusqu’à nos décideurs politiques qui empilent des réformes et les profs eux-mêmes qui font ce qu’ils peuvent… Préparation au monde professionnel ? Accomplissement de la personnalité des élèves ? Transmission d’une culture commune ? Que veut-on faire ? Il y a quelque chose de déraisonnable à penser que l’école peut tout et cela engendre une surcharge (un éparpillement ?) d’objectifs pour nos enseignants. On examine des pistes dans la Réplique de cette semaine et vous devriez vous abonner : 📩 https://lnkd.in/eGFqdfQR