Papers by Nicolas Payraud
Les Nouvelles de l'archéologie, 2017
The development of the colonial period archeology in French overseas territories in America. Les ... more The development of the colonial period archeology in French overseas territories in America. Les nouvelles de l'archéologie.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La possibilité des Îles, Dec 2017
Ten years ago, Stéphen Rostain and Nathalie Vidal edited a double-issue of "Les Nouvelles de l'ar... more Ten years ago, Stéphen Rostain and Nathalie Vidal edited a double-issue of "Les Nouvelles de l'archéologie" about archaeology in the French territories in the Americas. It mainly dealt with the archaeology of native societies of the pre- and post-colonial eras, with three articles sharing another subject : the evolution of archaeological heritage management from an institutional point of view in Guadeloupe, Martinique and Guiana. The idea behind this new article is to show how this evolution affected the development of the archaeology of the colonial era, largely ignored in the aforementioned issues.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Archéologie de la réclusion et de la détention, Mar 2016
French Guiana is still widely associated with its penitentiaries, even though the penal colony er... more French Guiana is still widely associated with its penitentiaries, even though the penal colony era (1852-1953) only represents one century in its History, which has been proved by archaeologists to have lasted at least 6000 years. The archaeology of penitentiaries is paradoxically still in its youth ; the first research on this kind of site was conducted only in 1993. Since 1995, however, new data on several penitentiaries has been collected through rescue archaeology, thanks to the proactive policy of the archaeology department of the local office of the Ministry of Culture. The following article takes stock of research in this domain, illustrated by two excavations carried out by INRAP in Saint-Laurent-du-Maroni : the Transportation Camp and the Saint-Louis cemetery. It also exposes the essential problem of heritage management of this type of site, which is at the heart of the action of the Ministry in French Guiana.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La possibilité des îles, Dec 2017
Cayenne (French Guiana) was first described in 1596 by Lawrence Keymis. It has been permanently i... more Cayenne (French Guiana) was first described in 1596 by Lawrence Keymis. It has been permanently inhabited by Europeans since 1643, when Poncet of Brétigny founded the Cépérou Fort. After the French definitely established their dominion over Guiana in 1676, Cayenne became the center of the colonial administration, at first enclosed in a bastioned trace and later, from the 1760s on, growing outside of its walls. The genesis of the new town had not really been studied until recently : since 2009 a succession of archaeological excavations have considerably renewed our knowledge about the history of Cayenne, especially about the creation of the new town. It thus seems interesting to present a synthesis of these new archaeological and historical data concerning Cayenne, using as a walkthrough a rescue excavation led in 2015 near the Place des Palmistes, where a complex stratigraphy bore witness to the different phases of the creation of the new town.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les Cahiers de la fonction publique, Aug 2015
En matière d’aménagement du territoire, peu de questions sont aussi polémiques que celle de l’arc... more En matière d’aménagement du territoire, peu de questions sont aussi polémiques que celle de l’archéologie préventive. Elle est en effet considérée par les aménageurs, la plupart du temps, comme une contrainte lourde, difficile à anticiper et dont la finalité n’est pas toujours comprise. La raison en est sans doute, pour une part, son caractère obligatoire relativement récent.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Karapa 4, Dec 2015
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin De La Societe Dunoise, 2010
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Coordinator of an Edited Journal by Nicolas Payraud
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Thesis Chapters by Nicolas Payraud
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Archaeological reports by Nicolas Payraud
L’habitation La Caroline est située au nord de la Guyane, 6,5 km au sud du bourg de Roura, sur la... more L’habitation La Caroline est située au nord de la Guyane, 6,5 km au sud du bourg de Roura, sur la rive droite de l’Oyack. Les vestiges de cette habitation, qu’un relevé LiDAR réalisé en 2015 permet de repérer sans difficulté, s’étendent sur une vaste zone de près de 2 km², comprise entre le dégrad Saint-Antoine et la montagne de Roura. Ils comprennent non seulement la partie résidentielle de l’habitation, mais aussi le quartier servile, une roucourie, les anciennes zones cultivées, une section de l’ancien chemin du roi et un canal de plus de 1,5 km de long. Les recherches entamées sur ce site en 2016 prennent la suite, 14 ans plus tard, des prospections menées par Georges Lemaire et Kristen Sarge en 2001-2002. Les sources écrites et cartographiques permettent de faire remonter l’histoire de l’habitation à 1703, année au cours de laquelle une concession est attribuée à un certain Bouteiller, même si le terme d’habitation n’apparaît que sur la carte de Dessingy (1770-1771). En 1790, Thomas Favard l’acquiert et la renomme La Caroline. Son fils, Michel Favard, qui exerce diverses fonctions au sein de l’administration coloniale guyanaise entre 1826 et 1863, agrandi le domaine familial et développe l’habitation elle-même, sans qu’on connaisse plus de détails quant à l’ampleur des travaux. L’habitation continue à fonctionner dans les années 1860 – elle est notamment visitée par le naturaliste polonais Konstanty Jelski, entre 1865 et 1867 – et le nom de Favard est encore reporté sur un plan de 1868. La fouille menée en 2016, en collaboration entre le service de l’archéologie de la direction des affaires culturelles de Guyane et l’institut d’archéologie de l’université de Wroclaw, visait à évaluer le potentiel archéologique du site. Dans cette optique, des sondages ont été ouverts dans quatre bâtiments : la cuisine, la maison de maître, l’économat et une probable sécherie. Les efforts ont porté en particulier sur la mise au jour des vestiges de la cuisine, seul bâtiment conservant des maçonneries en élévation. L’analyse de la stratigraphie – en sous-sol et en élévation – révèle que les deux pièces dégagées étaient à l’origine séparées, avant l’aménagement d’une remise entre les deux. La cuisine à proprement parler, qui comprend un potager et un évier, est caractérisée par une allée centrale dallée en roche schisteuse, qui se distingue des tomettes utilisées dans le reste du bâtiment et dans la maison de maître. Elle était construite en terre et bois, l’emplacement des poteaux étant marqué au sol par des tomettes de module différent et le négatif de l’un d’entre eux subsistant dans le mur est. Les différentes pièces étaient desservies par une galerie située au sud du bâtiment. Dans la maison de maître, bâtiment à étage dont ne subsiste que le rez-de-chaussée, les sondages ont été limités à la façade occidentale, entraînant le dégagement d’un spectaculaire escalier alternant assises de brique et de dolérite et la mise en évidence d’un caniveau le long du mur de façade. Le remblai qui recouvre le sol du rez-de-chaussée est caractérisé par la présence, en vrac, de nombreux éléments issus de la démolition du bâtiment (huisserie, notamment), mais aussi d’empilements de briques effondrés sur place qui font penser à une démarche de récupération des matériaux de construction abandonnée en cours de route. Dans le secteur de l’économat, les sondages ont permis d’étudier le système de fondation des terrasses et de mettre au jour une grande quantité de mobilier métallique lié à la cuisson ou à la conservation des aliments (petits chaudrons, éléments de cerclage), dont le caractère très fragmentaire fait penser à des rejets de fabrication. Enfin, le dernier bâtiment sondé est caractérisé par l’absence de sol aménagé, la surélévation de l’escalier d’entrée et la présence de maçonneries au sol qui, plutôt que des fondations de murs, pourraient avoir servi de support à de longs tiroirs, autant de particularités qui poussent à l’interpréter comme une sécherie. On sait, par exemple, que le girofle était cultivé à La Caroline dans les années 1860. Le mobilier mis au jour, très abondant malgré les pillages répétés dont le site fait l’objet, appartient aux grandes catégories connues sur les habitations guyanaises des XVIIIe-XIXe s., avec une datation plutôt centrée, pour les pièces les plus diagnostiques, sur le troisième quart du XIXe s. : faïence, pipes, bouteilles, outils, etc. La céramique provient majoritairement des principaux centres de production français (Bordeaux, Vallauris, Beauvaisis), de même que les pipes, dont une grande partie provient de la manufacture L. Fiolet, à Saint-Omer. On peut cependant noter la présence de pipes fabriquées à Glasgow, de bouteilles de gin de tradition plutôt anglo-saxonne et d’un nombre non négligeable d’objets témoignant du niveau de vie plutôt élevé des habitants comme des poupées en porcelaine de tradition allemande ou de la vaisselle de service en cristal, provenant d’Alsace ou de Lorraine. Les productions utilitaires (bouteilles, pots) proviennent, elles, plutôt de la région bordelaise. Quant au mobilier métallique, très varié, il couvre tous les domaines de la vie quotidienne (serrures, parure, outillage, etc.). L’abandon de l’habitation n’est pas documenté par les textes, mais l’analyse fine du mobilier présent dans les remblais les plus tardifs conduit à le placer dans les années 1880 au plus tard, quelques pièces éparses témoignant malgré tout d’une possible fréquentation plus tardive.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Nicolas Payraud
Coordinator of an Edited Journal by Nicolas Payraud
Thesis Chapters by Nicolas Payraud
Archaeological reports by Nicolas Payraud