Le Temps

La presse s’est fait l’écho du désarroi et du départ de certains commerçants du quartier des Grottes en raison des nuisances liées à la présence des consommateurs de drogue et d’alcool. La ville de Genève a également exprimé son agacement et demandé au canton d’accélérer la mise en œuvre de ce plan. A la suite d’une question du député du Centre Jean-Marc Guinchard, le gouvernement a fait le point sur l’avancement des mesures. Si la plupart d’entre elles ont été mises en œuvre, le local dédié aux consommateurs de crack n’a pas encore vu le jour. «Le parlement a débloqué il y a une année 2 millions de francs pour ce local. La période de grand froid est là et il n’y a toujours rien. Inadmissible», s’est-il insurgé auprès du Temps. Le local est demandé par l’association Première Ligne, qui, depuis l’été 2023, ne permet plus aux consommateurs de crack de prendre la substance dans leurs locaux, après plusieurs épisodes de violence et de tensions avec les employés de la structure et les autres usagers. Pour Le Temps, Thomas Herquel, directeur de l’association gérant le Quai 9, fait le point sur la situation. ➡️ Interview complète https://lnkd.in/d-SyCKXF ✍️ Fanny S. 📸© Eddy Mottaz /Le Temps

La pièce de théâtre «La Visite de la vieille dame» va faire entrer l’écrivain alémanique dans la cour des grands. Si l’argent est omniprésent dans l’œuvre de Friederich Dürrenmatt, il atteint ici son paroxysme ⬇️ L'article complet de Aline Bassin Di Iullo ⬇️

Peut-on devenir un notable puissant et bien inséré dans sa communauté quand on naît pauvre avec un père endetté? Comment s’enrichir quand on n’a pas de capital de départ, et qu’il faut emprunter pour se lancer, tout en entretenant une famille? Devenu un classique de la littérature mondiale anglophone, considéré comme précurseur du roman africain contemporain, Tout s’effondre, selon le nouveau titre de la traduction publiée par Actes Sud en 2013, n’est pas réputé être un roman sur la méritocratie ou l’économie précoloniale en Afrique. Publié à Lagos en 1958, le premier roman de Chinua Achebe est célébré comme un récit fondateur de l’identité africaine et de la «perspective autochtone», écrit en contrepoint à Joseph Conrad et son Au cœur des ténèbres qu’Achebe jugeait raciste. Mais le propre des grandes œuvres est d’offrir plusieurs niveaux de lecture, et chausser des lunettes économiques pour lire Tout s’effondre permet d’appréhender toute l’infrastructure souterraine qui préexistait dans cette région d’Afrique de l’Ouest avant la pénétration coloniale. ⬇️ Lire l'article de Catherine Frammery en entier ⬇️

CHRONIQUE. Le secteur de l’économie domestique gagne de l’importance en Suisse en raison notamment du vieillissement de la population. Le personnel occupé dans l’économie domestique est généralement chargé de divers travaux d’entretien du ménage, tels que les activités de nettoyage, l’entretien du linge, les commissions, la cuisine ou la participation à la prise en charge d’enfants, de personnes âgées et de malades. Dans ce secteur, la majorité des employé·e·s sont des femmes étrangères, parfois dépourvues d’une autorisation de travail. Les risques de mauvaises conditions de travail, en particulier de sous-enchère salariale, sont importants. Ces dernières années, diverses normes ont été adoptées pour renforcer les droits de ces employés, au niveau international, national et cantonal (canton de Genève). On citera la Convention no 189 de l’Organisation internationale du travail sur les travailleuses et travailleurs domestiques du 16 juin 2011, ratifiée par la Suisse en 2014, l’ordonnance fédérale sur le contrat type pour les travailleurs de l’économie domestique du 20 octobre 2010, ainsi que le contrat type de travail genevois avec salaires minimaux impératifs de l’économie domestique du 13 décembre 2011. ✍ Jean-Philippe Dunand

Le petit monde des directeurs et directrices généraux romands semble traverser une zone de turbulences ces derniers mois. Mercredi, nous apprenions que Heinz Huber quittait soudainement Groupe Raiffeisen, après six ans à sa tête. La semaine dernière Christian Petit, directeur général de Romande Energie depuis 2019, remettait ses fonctions «quelques mois avant la date prévue». La formule n’a pas manqué de surprendre, le grand public n’ayant jamais été informé d’un possible départ du sexagénaire. Cette actualité a fait écho à une autre séparation récente encore plus abrupte. Début décembre, Le Temps révélait le retrait soudain de Philippe Fleury, directeur de la Fédération des Entreprises Romandes, dix-huit mois seulement après son arrivée. «Christian Tinguely a quitté ses fonctions lundi», communiquait encore en septembre la société vaudoise VOé, active dans le domaine de l’énergie et du multimédia. Sans oublier surtout la «démission» inattendue de Mark Schneider à la tête de Nestlé, annoncée fin août. Ces cas ont bien sûr des causes différentes et concernent des entreprises et organisations de natures diverses. Mais, hasard ou série, des départs brutaux se sont concentrés sur un court laps de temps. «Nous vivons une période difficile du point de vue économique avec des résultats forcément moins bons, commente Dominique Freymond, administrateur indépendant. On en demande davantage aux directeurs généraux. Du côté de Nestlé, qui a été sous le feu des critiques pour son eau et ses pizzas notamment, un changement a représenté un signal fort aux investisseurs et analystes sur la prise en compte des défis et difficultés existantes. C’est souvent le cas lors d’un remplacement de directeur, qu’il soit responsable des difficultés traversées ou non: on veut faire passer un message.» Les raisons de se séparer d’un directeur peuvent être de trois natures, énumère le spécialiste: résultats opérationnels insatisfaisants, divergences liées à des questions de personnalité ou lorsque le directeur a eu des comportements pénalement répréhensibles, du détournement de fonds au harcèlement sexuel. On peut encore ajouter à cette liste des désaccords sur la stratégie à suivre pour l’entreprise. ✍ Julie Eigenmann

L’accent n’est pas très local, le timbre de voix est robotique et le débit n’a rien de naturel. Pas de doute, il s’agit bien d’une voix générée par intelligence artificielle. Certains médias en Suisse romande proposent depuis plusieurs mois à leurs abonnés cette fonctionnalité pour permettre d’écouter les articles plutôt que de les lire. Le Temps tente aussi l’expérience depuis peu. L’occasion de faire le point sur cette tendance, abordée différemment en fonction des médias et des éditeurs. ⬇️ Article entier par Grégoire Barbey ⬇️

Le cofondateur d’Infomaniak est un homme occupé. Il faut dire que l’entreprise genevoise spécialisée dans les services d’informatique à la demande fait face à une forte croissance ces dernières années. Alors qu’elle comptait à peine plus d’une centaine de collaborateurs en 2019, elle devrait en dénombrer 300 d’ici à la fin de l’année. Ce n’est donc guère étonnant si Boris Siegenthaler semble avoir l’esprit ailleurs ce matin de novembre en accueillant Le Temps dans les locaux d’infomaniak | The Ethical Cloud, situés à Carouge. ⬇️ L'article complet de Grégoire Barbey ⬇️

🖌️ 🎨 Rencontre avec Chappatte: retour sur une soirée mémorable au BFM Le jeudi 19 décembre 2024, Le Temps a eu le plaisir d’offrir à une cinquantaine de ses abonnés une expérience exclusive au Bâtiment des Forces Motrices à l’occasion d’une représentation du spectacle de son dessinateur, Chappatte. Une opportunité unique d’échanger avec le célèbre dessinateur de presse. Animée par le journaliste Valère Gogniat, cette rencontre a permis aux participants de plonger dans les coulisses d’un métier aussi fascinant qu’atypique. Liberté d’expression, censure, rôle du dessin de presse dans l’actualité… les questions du public ont couvert un large spectre. Chappatte a partagé différentes anecdotes sur son parcours et son travail pour les plus grands médias internationaux, avec qui il collabore également. Nos abonnés ont ainsi découvert un univers où l’humour, la créativité et l’engagement se rencontrent pour décrypter le monde en un trait de crayon. Le Temps remercie chaleureusement ses abonnés pour leur participation et leur curiosité, et se réjouit de continuer à leur offrir des moments exclusifs et enrichissants en 2025. Thibaud MOUSSION Justine Fichter Pierre-Adrian Irlé Madeleine von Holzen Valère Gogniat

En Suisse, 21 millions de colis transitent entre le Black Friday et Noël, un record qui met la logistique sous tension. Mais à quel prix pour la planète? Suivez le parcours d’un paquet pour comprendre les enjeux. 📹 Isabelle Aeschlimann

Mi-novembre, une nouvelle initiative fédérale visant à obtenir une interdiction partielle de l’expérimentation animale a obtenu le nombre de signatures nécessaire à l’organisation d’une votation sur la question. C’est la cinquième du genre. En 2022, un texte similaire avait été rejeté. L’an dernier, rien qu’en Suisse, 595 305 animaux ont été utilisés dans le cadre d’expériences, selon l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV. Installée à Genève, la jeune pousse FluoSphera a pour objectif de réduire l’expérimentation animale dans le domaine pharmaceutique. Fondée en 2021 par Gregory Segala, Clélia Bourgoint et Aurélien Roux, FluoSphera développe une technologie basée sur l’encapsulation cellulaire. Cette technique permet la formation de tissus en trois dimensions, appelés sphéroïdes cellulaires, reproduisant de manière simplifiée et miniaturisée l’organisation naturelle des organes dans le corps et leurs interactions. Elle rend donc possible l’évaluation des effets des médicaments candidats dans un environnement in vitro. ⬇️ Lire l'article de Etienne Meyer-Vacherand, en entier. https://lnkd.in/eBmiER3B