Papers by Olga Karaskova
БИБЛИЯ ГУТЕНБЕРГА. Книги Нового времени // THE GUTENBERG BIBLE: Early Modern Books, 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Urte Krass/Miguel Metelo de Seixas (eds.), Heraldry in Contact Perspectives and Challenges of a Connective Image Form, 2023
In the vast field of Jewish heraldry, still remaining a sort of terra incognita despite some rece... more In the vast field of Jewish heraldry, still remaining a sort of terra incognita despite some recent research, the question of the attitude towards the coats-of-arms in Jewish milieu is one of the most crucial. Two “heraldic” stories of 16th century that took place in the Venetian zone of influence, in Padua and in Candia (Crete), both concerning the possibility of placing the depictions of arms in a synagogue, aroused a vivid rabbinical discussion engaging different communities. Not only these stories permit us to reappraise the traditional notion of Jews as merely and “blindly” adopting the heraldic practice from their Christian neighbours, but they also provide us with the valuable evidence of the rabbinical opinions on the admissibility of images in the places of prayer, notably near aron ha-kodesh, and help to better understand the influence of the contacts with the surrounding majority on the interpretation of the second commandment and its “practical” application.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
IKON, 2012
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Michael Depreter, Jonathan Dumont, Elizabeth L'Estrange, Samuel Mareel (eds) Marie de Bourgogne. Figure, Principat et Postérité d’une Duchesse Tardo-Médiévale / Mary of Burgundy ‘Persona’, Reign, and Legacy of a Late Medieval Duchess / , 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Казус. Индивидуальное и уникальное в истории. Под ред. О.И. Тогоевой и И.Н. Данилевского, 2017
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Dossier de l'Art, n° 236 (Jérôme Bosch. Visions de genie), 2016
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les Femmes, la culture et les arts en Europe entre Moyen âge et Renaissance, éd. Cynthia Brown et Anne-Marie Legaré, Turnhout : Brepols, 2016, p. 291-308.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
« Faire congnoistre aux vaillans gens la geste des roys et […] monstrer a tous dont vient la haul... more « Faire congnoistre aux vaillans gens la geste des roys et […] monstrer a tous dont vient la haultesce du monde », tel est, selon leur auteur même, l’objet des Grandes Chroniques de France. Composées au XIIIe siècle et actualisées jusqu’à la fin du Moyen Âge, elles sont l’histoire officielle du royaume et la mémoire des « fais des rois ». À chaque génération, les princes les firent copier dans de luxueux manuscrits, dont les miniatures véhiculaient un discours politique et moral au service de leur pouvoir. Parmi les exemplaires les plus illustres, il en est un particulièrement singulier, fruit d’une étonnante rencontre entre le milieu pictural parisien et un maître bohémien de passage, sans doute issu des ateliers qui s’épanouirent à Prague sous le règne fastueux du roi Wenceslas IV de Bohême (1361-1419). L’histoire prestigieuse de ce livre qui honora la bibliothèque du roi François Ier est à la hauteur de sa qualité. Conservé aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France sous la cote « Français 2608 », il passe pour un exemplaire royal, peut-être copié pour Charles VI et basé sur un archétype commandé par son père, Charles V (ms. Français 2813). Toutefois, quoique maintes fois étudié et exposé, il soulève encore bien des questions quant à son origine et à l’identité du destinataire initial.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Jheronimus Bosch, his Patrons and his Public. 3rd Jheronimus Bosch Conference (September 16-18, 2012). Jheronimus Bosch Art Center, 's-Hertogenbosch, the Netherlands, 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Authority and Gender in Medieval and Renaissance Chronicles, ed. by Juliana Dresvina and Nicholas Sparks, 2012
Bookmarks Related papers MentionsView impact
"Le mécenat féminin en France et en Bourgogne, XVe-XVIe siècles: nouvelles perspectives", Le Moyen Age, t. 117, fasc. 3-4, 2011, pp. 507-529.
"The Patronage of Mary of Burgundy : Between Private Devotion and Political Necessity
The patro... more "The Patronage of Mary of Burgundy : Between Private Devotion and Political Necessity
The patronage of Mary of Burgundy is not, at first sight, an obvious subject of study : she has rarely been considered as a serious patron and when she has, she is described as a very modest one. This view would appear to be justified when we compare Mary’s commissions with those of her ancestors, the dukes of Burgundy. However, although she added very few works to the enormous cultural heritage left to her by her ancestors, it is evident that the works she did commission expressed very clear political and cultural intentions on her part. “The greatest heiress in Europe” had to deal with attacks and intrigues from Louis XI as well as rioting from her own people right from the beginning of her unexpected rise to power in 1477. Acutely aware of the fact that she was the last descendant of the glorious house of Burgundy-Valois, as well as the weakness of her position as a woman, Mary sought suitable responses to the challenges she faced – not only military and diplomatic responses but also iconographical ones. Her desire to emphasise dynastic lineage, to create an image of a female sovereign that legitimized her succession and her power suo jure in order to assert her rights to Burgundian territories, as well as to impose her power on her uncontrollable subjects, all had a considerable influence on her resulting and carefully-considered cultural politics."
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Reports of the State Hermitage, LXVI, 2008.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Thesis Chapters by Olga Karaskova
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Marie de Bourgogne (1457–1482), fille unique de Charles le Téméraire et de ce fait « la plus gran... more Marie de Bourgogne (1457–1482), fille unique de Charles le Téméraire et de ce fait « la plus grande héritière qui fust de son temps », a jusqu’ici attiré assez peu d’attention de la part des spécialistes du XVe siècle. Une figure ambiguë, dont l’image oscille entre deux concepts opposés : une duchesse faible et inexpérimentée, qui ne joua qu'un rôle de pion dans la grande partie diplomatique entre l’Empire et la France, – ou bien une princesse résolue et indépendante qui savait ce qu'elle voulait et réussit à imposer sa volonté, Marie reste généralement dans l'ombre de ses proches parents. Il semble bien que cette attitude envers la duchesse est surtout le fait de la politique de ses descendants et successeurs, qui employaient son image dans leurs propres intérêts. Désireux de légitimer la transition du pouvoir de la Maison de Valois à celle des Habsbourg, ils ont opté pour la représentation de Marie comme héritière de Bourgogne, dame noble et pieuse dévouée à son mari et à sa famille, et non comme une femme de pouvoir. Cette image de la princesse semble être si puissante que souvent les historiens furent amenés à croire que l’oeuvre politique sous le règne de Marie était principalement l'affaire de son époux. Ils concentrèrent alors leur attention sur Maximilien, le faisant ainsi – volontairement ou non – le héros principal de l'épopée bourguignonne pendant les années de crise qui ont suivi la mort du Téméraire.
Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’ « iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets rebelles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation.
Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’oeuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Books by Olga Karaskova
Co-authored with Ye. Shlikevitch and Ye. Kozina
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Catalogue raisonné des manuscrits enluminés au XVe siècle dans les pays de langue allemande ou en... more Catalogue raisonné des manuscrits enluminés au XVe siècle dans les pays de langue allemande ou en Europe centrale, conservés au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
Sous la direction de Laure Rioust ; avec la collaboration de : Marie-Blanche Cousseau, Isabelle Delaunay, Ilona Hans-Collas, Olga Karaskova, Dominic Olariu, Claudia Rabel.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Olga Karaskova
The patronage of Mary of Burgundy is not, at first sight, an obvious subject of study : she has rarely been considered as a serious patron and when she has, she is described as a very modest one. This view would appear to be justified when we compare Mary’s commissions with those of her ancestors, the dukes of Burgundy. However, although she added very few works to the enormous cultural heritage left to her by her ancestors, it is evident that the works she did commission expressed very clear political and cultural intentions on her part. “The greatest heiress in Europe” had to deal with attacks and intrigues from Louis XI as well as rioting from her own people right from the beginning of her unexpected rise to power in 1477. Acutely aware of the fact that she was the last descendant of the glorious house of Burgundy-Valois, as well as the weakness of her position as a woman, Mary sought suitable responses to the challenges she faced – not only military and diplomatic responses but also iconographical ones. Her desire to emphasise dynastic lineage, to create an image of a female sovereign that legitimized her succession and her power suo jure in order to assert her rights to Burgundian territories, as well as to impose her power on her uncontrollable subjects, all had a considerable influence on her resulting and carefully-considered cultural politics."
Thesis Chapters by Olga Karaskova
Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’ « iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets rebelles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation.
Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’oeuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg.
Books by Olga Karaskova
Sous la direction de Laure Rioust ; avec la collaboration de : Marie-Blanche Cousseau, Isabelle Delaunay, Ilona Hans-Collas, Olga Karaskova, Dominic Olariu, Claudia Rabel.
The patronage of Mary of Burgundy is not, at first sight, an obvious subject of study : she has rarely been considered as a serious patron and when she has, she is described as a very modest one. This view would appear to be justified when we compare Mary’s commissions with those of her ancestors, the dukes of Burgundy. However, although she added very few works to the enormous cultural heritage left to her by her ancestors, it is evident that the works she did commission expressed very clear political and cultural intentions on her part. “The greatest heiress in Europe” had to deal with attacks and intrigues from Louis XI as well as rioting from her own people right from the beginning of her unexpected rise to power in 1477. Acutely aware of the fact that she was the last descendant of the glorious house of Burgundy-Valois, as well as the weakness of her position as a woman, Mary sought suitable responses to the challenges she faced – not only military and diplomatic responses but also iconographical ones. Her desire to emphasise dynastic lineage, to create an image of a female sovereign that legitimized her succession and her power suo jure in order to assert her rights to Burgundian territories, as well as to impose her power on her uncontrollable subjects, all had a considerable influence on her resulting and carefully-considered cultural politics."
Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’ « iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets rebelles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation.
Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’oeuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg.
Sous la direction de Laure Rioust ; avec la collaboration de : Marie-Blanche Cousseau, Isabelle Delaunay, Ilona Hans-Collas, Olga Karaskova, Dominic Olariu, Claudia Rabel.