Marseille : un jeune homme défenestré en plein centre-ville par un commando armé
La victime a été agressée au 3e étage d’un immeuble par cinq hommes cagoulés et équipés d’armes blanches avant d’être jetée par la fenêtre de l’appartement, probablement sur fond de règlement de compte.
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Les méthodes du commando, dont les motivations sont floues, font assurément froid dans le dos. Dans la nuit de lundi à mardi, un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a été visiblement jeté de la fenêtre d’un appartement du 1er arrondissement de Marseille par plusieurs individus menaçants et déterminés, a appris Le Figaro de plusieurs sources policières concordantes qui confirment une information dévoilée par Le Parisien .
D’après ces sources, la victime a été retrouvée grièvement blessée sur le sol d’une rue située à proximité de la gare Saint-Charles par une patrouille de police-secours. Transporté à l’hôpital avec un pronostic vital engagé, le jeune homme présentait plusieurs fractures au thorax et aux membres inférieurs liées à sa chute du troisième étage d’un appartement dans lequel il semblait se cacher.
D’après le récit de la locataire des lieux, qui ne serait autre que son ex-compagne, la victime était «menacée» et cherchait à être hébergée. Pour des raisons encore floues, cette solution de repli n’a pas empêché un véritable commando de retrouver sa trace et de rentrer dans l’appartement armé d’armes blanches et de bâtons.
Hypothèse d’un règlement de compte
Isolé dans une pièce du logement par ces cinq hommes aux visages dissimulés par des cagoules, le jeune homme aurait alors été attaqué avant d’être défenestré par le commando. Détail glaçant, rapporté par des témoins qui se trouvaient dans l’appartement : le jeune homme aurait imploré qu’on «ne le jette pas» par la fenêtre avant sa chute. Les agresseurs ont rapidement pris la fuite après les faits en laissant derrière «un grand désordre» d’après une source policière.
Contacté, le parquet de Marseille a confirmé au Figaro avoir ouvert une enquête. Les investigations ont été confiées à la Division de la criminalité territoriale (DCT) du service interdépartemental de police judiciaire des Bouches-du-Rhône (SIPJ 13). Une source proche du dossier a indiqué au Figaro que la piste d’un règlement de compte était envisagée. L’état de santé de la victime, qui a été placée dans le coma artificiel dans la foulée de son hospitalisation, était inconnu ce mardi.
vazy toto
le
Déjà donné la semaine dernière !!!
Renaud Modus
le
encore une victime d’un sentiment d’insécurité