personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Elzéar Pin (né à Apt le , mort à Paris le ) est un homme politique français. Élu représentant en 1848 puis député en 1871, il siège comme sénateur de 1876 à 1883.
Elzéar Pin | |
![]() Lithographie d'Elzéar Pin | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans et 28 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Circonscription | Vaucluse |
Législature | IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche républicaine |
– (1 an et 13 jours) |
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Circonscription | Vaucluse |
Groupe politique | Union républicaine |
Sénateur français | |
– (7 ans, 3 mois et 5 jours) |
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Circonscription | Vaucluse |
Président du Conseil général de Vaucluse | |
– (3 ans) |
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Prédécesseur | Frédéric Granier |
Successeur | Camille Fabre |
Conseiller général de Vaucluse | |
– (13 ans) |
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Circonscription | Canton d'Apt |
Prédécesseur | M. Jauffret |
Successeur | Élie Jouve |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph François Elzéar Pin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Apt |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
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Elzéar Pin est le fils de Jules César Pin, notaire à Apt. Il est le benjamin d'une fratrie de quatre enfants dont Fortuné, Adrien et Marie-Thérèse. Ses premières passions sont la littérature, la poésie et l'agriculture[1].
Il fait ses premières armes de journaliste à Apt, en collaborant au Vert-Vert, au Corsaire, au Messager de Vaucluse et à la Revue Aptitienne[1].
Le gouvernement provisoire de 1848 le désigne comme sous-commissaire de la République à Apt. Élu, le , représentant de Vaucluse à l'Assemblée constituante, il siège à gauche. Son mandat est marqué par ses votes contre les poursuites vis-à-vis de Louis Blanc et de Marc Caussidière, pour l'abolition de la peine de mort, pour le droit au travail et pour la Constitution[1].
Opposé vivement à la politique du prince-président, il n'est pas réélu et, lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il est exilé. Amnistié en 1859, il se tient à l'écart de la politique. Après la défaite de Sedan, le , il est élu à l'Assemblée nationale. Il soutient le gouvernement de Thiers. Élu conseiller général du canton d'Apt le , il se présente au scrutin sénatorial du et est élu sénateur de Vaucluse[1].
Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgue la loi du , dite de « réparation nationale », qui alloue une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la loi de sûreté générale. La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par le Ministre de l'Intérieur, est composée de représentants du ministère, de conseillers d'État, et comprenait huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo, Jean-Baptiste Massé, Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo, Noël Madier de Montjau, Martin Nadaud et Alexandre Dethou)[2].
Il est réélu sénateur, le . Elzéar Pin meurt à Paris le , et est remplacé au Sénat, le 22 juillet suivant, par son compatriote vauclusien Alfred Naquet[1].
On connait de lui deux ouvrages[1] :
Une fontaine, près du jardin public d'Apt, lui a été dédiée. Offerte par Camille Estelle, inspecteur divisionnaire en retraite, elle fut inaugurée par Eugène Reboulin, député-maire de Vaucluse, le .
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