Fin mars: vote à Rome de la paix de Tempé entre Rome et Philippe V de Macédoine[2]: «tous les Grecs d’Asie et d’Europe sont libres et pourront vivre selon leurs lois; ceux qui sont sous la domination de Philippe seront remis aux Romains avant la célébration des Jeux isthmiques ainsi que les places où il tient garnison. Il retirera ses troupes d’Euromos, de Pédases, de Bargylies, d’Iasos, d’Abydos, de Thasos, de Myrina, de Périnthe». Philippe doit livrer aux Romains tous les prisonniers et les déserteurs, sa flotte à l’exception de six vaisseaux, et verser mille talents, la moitié payable immédiatement, le solde en dix ans[3].
Les villes grecques ratifient la paix, à l'exception des Étoliens. Les peuples grecs se trouvent divisés en cités libres et en cités occupées militairement par Rome (Oréos, Érétrie, Chalcis, Démétriade, Corinthe, etc.)[2].
Hannibal Barca est élu suffète à Carthage, et prône des réformes démocratiques et financières. Il s'aliène le parti oligarchique par ses mesures, qui ne tarde pas à faire appel à Rome[6].
Campagne de Marcellus en Gaule cisalpine. Les Boïens de Corolamos attaquent son camp par surprise et il subit de lourdes pertes. Il remporte une victoire près de Comum sur les Insubres qui se soumettent, puis rejoint par Purpureo, il ravage le territoire des Boïens[8].
Jean-Marie Bertrand, La violence dans les mondes grec et romain: Actes du colloque international (Paris, 2-4 mai 2002), Publications de la Sorbonne, , 467p. (ISBN978-2-85944-530-0, présentation en ligne)