Origines du concept
Le coaching professionnel, à savoir « l’accompagnement de personnes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels », selon la définition de la Société française de coaching, a été importé depuis les Etats-Unis et s’est développé petit à petit à travers le monde à partir de la fin des années 1980, par des consultants en organisation.
L’introduction et le développement de cette pratique d’accompagnement s’expliquent en grande partie du fait des mutations profondes qu’a pu connaitre le monde du travail : croissance des emplois de service, généralisation des technologies numériques, logique de flux exigeant plus de coordination et de réactivité, etc. La bonne circulation de l’information, la communication interpersonnelle, la prise d’initiative, ont été érigées en compétences clés, [que l’on nomme aujourd’hui soft skills] qui ont nécessité le développement de nouvelles techniques de gestion des ressources humaines.
En savoir + sur les soft skills dans notre article "Les soft skills, les atouts à cultiver"
Mais que fait donc un coach professionnel ?
La mission du coach professionnel revient à « supporter » le « coaché » dans sa recherche de solutions aux difficultés professionnelles qu’il rencontre, comme par exemple : améliorer sa communication, sa gestion du stress, ses capacités d’organisation, etc. Il le prépare à réunir les conditions qui lui permettront de prendre la meilleure décision ou à lancer une action pertinente pour atteindre un objectif professionnel. Le coaché est l’acteur de son amélioration, le coach ne lui dit pas ce qu’il doit faire, mais à partir d’une approche faite de questionnements, il l’amène à prendre conscience de ses points d’amélioration. Par sa démarche, le coach parvient à révéler les atouts du coaché, ce qui justifie une approche sur mesure, du « cousu main » pour valoriser son potentiel.
En fait, à travers des séances de coaching professionnel, il l’amène à avoir une meilleure confiance en lui et à faire preuve d’assertivité. Il peut arriver que le coach professionnel intervienne sur le terrain, pour découvrir l’environnement du coaché, la culture de l’entreprise dans laquelle il évolue, le contexte spécifique dans lequel il doit composer.
Les effets du coaching
Ce qui suscite l’intérêt dans le coaching, c’est sans doute parce qu’il est centré sur le changement. Le coaché est rapidement inscrit dans une recherche d’amélioration. À ce titre, il est perçu comme un outil efficace d’évolution, tant sur le plan professionnel que personnel.
Pour que ce changement se réalise dans les meilleures conditions, trois paramètres doivent être réunis pour sécuriser la relation du coaché avec son coach, ou « La règle des trois C » :
La Confiance
C’est sur elle que repose le succès de l’accompagnement. Il est primordial que le coaché se sente en confiance avec son coach (et réciproquement), afin de pouvoir s’inscrire dans cette démarche d’introspection et de progression.
La Complicité
Ce deuxième dépend entièrement du premier paramètre et permet d’inscrire la relation dans une approche « gagnant-gagnant ». Le coaché et le coach forment ainsi un duo qui chemine ensemble pour l’atteinte d’un ou plusieurs objectifs.
La Conscience
Elle permet d’inscrire les actions engagées dans la réalité du coaché. Ainsi, les différents axes travaillés tout au long du coaching doivent avoir du sens et pouvoir s’inscrire de manière proactive et durable dans les actions mises en place par le coaché.
Pour un coaching réussi il est primordial d’accordé une attention particulière à son coach : son approche, son expérience mais également sa personnalité.
Ainsi différents professionnels (Consultant, Psychologue du travail, coach certifié) offrent des approches complémentaires pour proposer un éventail large d’accompagnement.
Chaque coaché peut ainsi trouver son coach !
Éva CHILET – Consultante Psychologue du Travail, Âboro
