Nouveau gouvernement : "Nous voulons savoir sur quelles lignes rouges nous pourrons nous engager", lance Prisca Thevenot

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Alors que Michel Barnier poursuit ses consultations, la députée Prisca Thevenot assure, mardi 17 septembre, que son groupe Ensemble pour la République souhaite que le gouvernement du Premier ministre "puisse réussir pour la France". Mais elle juge au micro de franceinfo que "pour réussir, il faut savoir sur quelle ligne claire, sur quelles lignes rouges nous pourrons nous engager". 

Un ancien Premier ministre reçu par l'actuel. Gabriel Attal sera reçu mercredi à 10h30 à Matignon par Michel Barnier, a appris France Télévisions auprès de l'exécutif. Dans un message envoyé mardi aux membres d'Ensemble pour la République, l'ancien Premier ministre a estimé que l'actuel chef du gouvernement devait clarifier sa "ligne politique, notamment sur d'éventuelles hausses d'impôts et sur les grands équilibres gouvernementaux", pour que les députés macronistes envisagent d'intégrer son gouvernement. 

Michel Barnier augmentera-t-il les impôts ? "Les rumeurs sur la fiscalité sont de pures spéculations", réagit Matignon auprès de France Télévisions. Selon cette même source, le Premier ministre "analyse la situation budgétaire et aucune option n'est aujourd'hui arrêtée". Cette mise au point intervient après une révélation du Parisien, confirmée par franceinfo, selon laquelle le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré que le Premier ministre lui avait dit "qu'il augmenterait les impôts". Plus tôt dans la journée, Matignon avait également affirmé à franceinfo que Michel Barnier, "ne s'interdirait pas d'aller dans le sens d'une plus grande justice fiscale". 

Feu vert à la proposition de destitution d'Emmanuel Macron. Le bureau de l'Assemblée nationale a validé mardi la procédure de destitution du président de la République portée par La France insoumise. La proposition, qui a obtenu douze voix pour et dix contre, va être envoyée à la commission des lois. Cette procédure, qui doit être votée par les deux tiers des parlementaires, a néanmoins très peu de chances d'aboutir.

Les socialistes ne voteront pas la destitution. S'ils ont finalement soutenu la démarche de La France insoumise, les députés du Parti socialiste ont assuré qu'ils voteront ensuite "unanimement" contre une procédure "vouée à l'échec", actant une divergence stratégique avec leurs alliés de gauche radicale au sein du Nouveau Front populaire.