Guerre Israël-Hamas Biden et Netanyahou ont parlé de la libération d'otages et d'un cessez-le-feu
Le Hamas va-t-il accepter la proposition de trêve formulée par Israël ? La réponse sera donnée ce lundi au Caire. Lors d'une discussion téléphonique, ce dimanche, le président américain et le Premier ministre israélien ont évoqué la libération d'otages et un cessez-le-feu.
Le président des États-Unis Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ont de nouveau parlé dimanche au téléphone du conflit dans la bande de Gaza, notamment de la libération des otages détenus par le Hamas et d'un cessez-le-feu.
Les deux États alliés ont « passé en revue les discussions en cours sur la libération d'otages ainsi que sur un cessez-le-feu immédiat à Gaza », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué, alors que les efforts diplomatiques en ce sens s'intensifient ce dimanche.
« Aucun problème majeur », dit le Hamas sur la proposition de trêve
Un haut responsable du Hamas a annoncé qu'une délégation donnera lundi au Caire sa réponse à une proposition de trêve israélienne associée à la libération des otages, près de sept mois après le début de la guerre.
« L'atmosphère est positive, sauf nouveaux obstacles posés par Israël », a indiqué un responsable du mouvement palestinien à l'AFP sous le couvert de l'anonymat. « Aucun problème majeur n'est soulevé dans les observations et demandes que soumettra le Hamas au sujet du contenu de la proposition » égyptienne lors de cette réunion, a affirmé ce responsable.
Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte tentent depuis des mois de négocier une trêve entre Israël et le Hamas.
Biden réaffirme son opposition à une opération à Rafah
Au téléphone, MM. Biden et Netanyahou « ont également discuté d'une augmentation de l'acheminement de l'aide humanitaire (dans la bande de) Gaza, notamment via des préparatifs pour l'ouverture cette semaine de nouveaux points de passage dans le nord » du territoire palestinien bombardé et assiégé par l'armée israélienne.
« Le président a insisté sur la nécessité de progrès durables et amplifiés en totale coordination avec les organisations humanitaires », selon le communiqué de la Maison Blanche.
Sous pression de son allié américain, Israël a annoncé début avril des « mesures immédiates pour augmenter l'aide humanitaire » à Gaza, via le port d'Ashdod et le point de passage d'Erez.
A propos d'un éventuel assaut israélien sur la ville de Rafah (sud), où s'entassent un million et demi de civils dont nombre de personnes déplacées par la guerre, le président Biden « a réaffirmé sa position claire » d'opposition à une telle opération, d'après la Maison Blanche.