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Du lundi au vendredi, Philippe Vandel fait le point sur un sujet de l'actualité média avec un invité.
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News
Transcription
00:00 - Culture Média sur Europe 1, Philippe Bandel avec l'info Média du Jour.
00:04 - On te la traconte sur Europe 1, on te la traconte dans Culture Média, on te la traconte désormais sur Canal + Doc.
00:09 10 épisodes qui arrivent sur My Canal.
00:11 On parlait de cette histoire du premier épisode, Denise Labbé, cette jeune bretonne
00:17 qui va être accusée du meurtre de sa fille et non sans raison, puisqu'elle a tué sa fille.
00:22 Elle tombe amoureuse de ce type, Jacques le Saint-Syrien, très cultivé, qui lui fait découvrir des lectures.
00:27 Elle n'avait jamais lu le Marquis de Sade, elle s'est doutée de rien.
00:29 Il lui fait découvrir le SM, ça ne lui déplait pas, mais ça va beaucoup plus loin, Christophe Andelas.
00:33 - C'est-à-dire que le dernier geste sadique d'Algaron, c'est de lui dire "écoute, ce qui me ferait plaisir,
00:41 en gros ce qui me ferait bander, ça serait que tu tues ma fille, que tu tues ta fille, pour moi".
00:46 Alors elle essaye une fois, deux fois, trois fois, et puis un jour elle la tue.
00:50 Et elle va le voir et lui dit "ça y est Jacques, j'ai fait ce que tu m'as demandé".
00:54 Et lui, il lui répond "c'est étrange, ça ne me fait rien, rien du tout".
00:59 Et il la quitte !
01:01 Évidemment, elle est poursuivie pour ce meurtre, et lui aussi, c'est ça la grande histoire,
01:08 c'est qu'il est poursuivi aussi pour l'avoir manipulée.
01:11 - La police a très vite des doutes sur la culpabilité de Denise, elle la convoque, elle l'interroge,
01:18 et elle se retrouve devant le juge d'instruction.
01:21 Qu'est-ce que ça devient quand on la traconte et quand Bernard Faroult réalise, ça devient ceci.
01:26 - Le 6 décembre 1954, Denise se retrouve devant le juge d'instruction,
01:33 et elle craque assez vite.
01:36 "Oui c'est moi qui l'ai tuée, j'ai tué ma petite Catherine,
01:42 mais c'est lui, c'est Jacques Elgaron, c'est lui qui m'a obligé à la tuer.
01:49 Il m'a dit que ça serait une preuve d'amour suprême.
01:53 C'est pour ça que je l'ai fait."
01:56 - C'est extraordinaire Christophe, on est dans l'acteur studio, ça peut sembler too much,
02:00 vous êtes pris par votre récit, vous étiez même pris à le réentendre,
02:02 et vous écoutiez cette voix, non pas comme c'est votre voix, mais la voix de Denise,
02:06 et nous on est pris aussi.
02:07 - C'est-à-dire que, des fois je me surprends,
02:11 parce que là je trouve que l'interprétation est assez juste, elle n'est pas caricaturale quand même.
02:16 Ça m'arrive souvent, vous savez à Europe 1, les gens me disent "mais qui fait toutes ces voix ?"
02:21 Je dis "c'est moi".
02:22 "Ah bon ?"
02:23 Bon voilà, c'est ça, après des fois elles sont caricaturales, on sait que de temps en temps.
02:27 Vous savez, je répète pas, là non plus, c'est quand même ça qui est très bizarre.
02:32 - Vous faites combien de prix ? Ça coûte très cher ce studio.
02:34 Le studio XR, ça coûte deux fois plus cher qu'un studio normal.
02:37 - Peut-être même plus que ça.
02:38 - Trois fois plus cher qu'un studio normal.
02:40 J'explique pour qui prendrait l'émission en cours de route sur Europe 1,
02:43 c'est un studio spécial où il n'y a pas de fond vert, mais derrière vous, le décor, vous le voyez réellement,
02:48 et c'est une technologie complètement nouvelle, vous êtes peut-être la seule émission française à utiliser cette technologie.
02:53 - Pas peut-être.
02:54 - Vous êtes la seule.
02:55 - Ça a été utilisé par certains réalisateurs, pour des unitaires, mais une série entièrement XR,
03:02 mais c'est la révolution, le cinéma de demain se tournera avec ça.
03:05 - Pourquoi j'en parle, tout ça ? Pour dire que pas de répétition.
03:07 Donc c'est la première prise d'ondelates.
03:08 - Non, c'est pas la première prise, on fait trois, quatre prises éventuellement si nécessaire.
03:12 Mais on répète pas les personnages, ni les déplacements, si un peu, mais enfin, comparé au cinéma, ça n'a rien à voir.
03:19 - Je reviens à l'histoire, Jacques aurait pu échapper à la police, mais pas du tout, il n'échappe pas à la police.
03:24 - Il n'échappe pas à la police.
03:25 - Racontez pourquoi, à cause il a fait une erreur, il a brûlé toutes les lettres.
03:28 - Il a brûlé toutes les lettres, il en a gardé une, voilà, il se fait coincer par ça,
03:32 il est renvoyé devant la cour d'assises et il est aussi condamné qu'elle, et donc la morale est sauve.
03:38 C'est la première fois, j'ai envie de dire, dans l'histoire, qu'un manipulateur d'une femme est condamné pour le meurtre qu'elle a commis.
03:45 - Mais parce qu'autrefois, les types passaient entre les gouttes et la femme était accusée et fortement punie.
03:52 Dans cet épisode, en plus de narrateur, vous jouez Denise, vous jouez l'amant pervers Jacques, vous jouez le père de Denise,
03:58 vous jouez un commissaire en juge d'instruction, le juge, les avocats, le procureur, et même la nourrice.
04:01 Alors on n'a pas résisté au plaisir de faire écouter aux auditeurs d'Europe 1, le juge et la nourrice qui roulent les airs.
04:06 C'est Madame Laurent, on est au procès Denise et Jacques et on sent même l'écho de la salle de procès.
04:11 - Madame, jurez de dire la vérité, toute la vérité est rien que la vérité.
04:16 Levez la main droite, je vous prie, et dites "je le jure".
04:20 - Je le jure.
04:22 - Je vous écoute, Madame.
04:25 - Au début, pour vous dire la vérité, je haïssais Denise pour ce qu'elle avait fait.
04:30 La petite était tellement mignonne, mais maintenant, maintenant que je sais, je la comprends et je la plains.
04:40 - Elle roulait les airs ?
04:42 - Dans les années 50, on roulait beaucoup plus que ça.
04:44 - Non, je vous demandais, est-ce que c'est une œuvre de journaliste ou c'est une œuvre de création ?
04:47 Ou vous vous êtes dit "tiens, je vais la faire rouler les airs" ou est-ce que vous avez lu dans un...
04:50 - Je ne vais pas enquêter pour savoir si la nourrice roulait les airs à l'époque.
04:52 - C'est ma question.
04:53 - Non, bien sûr que non.
04:54 Et je pense que ça ne serait pas possible de le savoir, si vous à l'époque...
04:57 - Bah si, un compte-rendu d'audience, Frédéric Poitier qui était là et qui dit...
05:00 - Elle roulait les airs !
05:01 - Oui, elle roulait les airs !
05:02 - Dans la même époque, à l'époque, beaucoup de gens roulaient les airs, dans la campagne.
05:05 - Si on vous dit que vous êtes la rencontre, ce qu'on a dit au début, entre Pierre Belmar et Philippe Cobert, ça vous va ?
05:10 - Je veux bien, mais tout ça se fait à l'insu de mon plein gré.
05:13 Je l'ai expliqué cent fois, j'en suis désolé.
05:15 Je n'ai hérité de rien de Pierre Belmar, puisque je ne l'ai jamais écouté,
05:19 dans la mesure où moi je vais grandir au Pays Basque, à Bayonne, et on ne recevait pas Europe 1 à Bayonne, pas plus que RTL.
05:26 On avait France Inter et Radio Monte-Carlo. C'est tout !
05:30 - Est-ce que ça pourrait devenir un spectacle ?
05:32 Est-ce que vous pourriez monter sur scène et raconter des histoires ? Est-ce que vous y avez déjà pensé ?
05:35 - Oui !
05:36 - Bernard, il fait une drôle de tête, Bernard Faroult.
05:38 - Je fais une drôle de tête, parce que oui, pourquoi pas, mais je sais que ce sera quand même assez compliqué.
05:42 - Pourquoi ? Alors Christophe a dit où un "oui, franc et massif".
05:45 - J'ai envie ! J'ai une histoire pour un spectacle, qui est presque écrite.
05:52 Mais je n'ai pas le temps, vous voyez ?
05:55 C'est-à-dire que Europe 1, je travaille 24h24 presque.
05:59 - Ça serait une seule histoire criminelle sur scène ?
06:02 - Oui, oui. Ça existe.
06:06 Ça existe, c'est dans un coin, et quand je pourrais ici un peu lever le pied, je le ferais.
06:12 - La direction vous écoute.
06:13 - Oui, je suis en courant déjà.
06:15 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Christophe Audelat.
06:20 Merci Bernard Faroult, vous avez réalisé l'adaptation télévisée d'On ne l'aurait compte.
06:23 C'est lancé demain à 20h sur Canal+.
06:26 Les deux premiers épisodes, "Denise Labbé" et puis ensuite "Landru".
06:30 Et puis les samedis et les dimanches à 20h25 sur Canal+ Doc.
06:34 Et tout est à voir évidemment sur MyCanal déjà.
06:36 Et On ne l'aurait compte, aujourd'hui de 14h à 16h et en podcast.
06:41 Merci d'avoir été avec nous.
06:43 - Merci, merci, Flou.
06:45 - Merci. Culture Média continue.
06:47 - Oui, dans un instant avec la chronique "Sport Média Hebdo" de Sacha Nokovitch.
06:50 Il va nous parler aujourd'hui de l'ex-président de l'OL Jean-Michel Aulas,
06:53 mais aussi d'un président de 4e division paraguayenne.
06:56 Et vous verrez que les deux ont leur façon bien particulière d'utiliser les médias.
07:00 - Les Paraguay, je connais bien les Paraguay.
07:02 Si les Paraguay, c'est un pays que je connais bien.
07:04 - Vous êtes sûr qu'ils ont l'accent espagnol au Paraguay ?
07:06 - Oui, forcément.
07:07 - Voilà, c'était pour vous sauver.
07:08 Et juste un mot, Donatien Dalrevel, qui est en régie, m'a dit "On le suivra partout où il ira, on te la toit là".
07:13 Il vous écoute poêler, lui parler.
07:15 - Ça, c'est intéressant comme élément, ça.
07:17 - Évidemment, c'est une bonne info, c'est-à-dire déjà.
07:20 Surtout dans le sud-ouest.
07:21 On retrouve également Brune de Donnez pour ses Télescopages.
07:23 A tout de suite sur Europe 1.
07:25 Heraldin Culture Media, l'émission de référence sur les médias.

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