INFO BFM DICI. Aubignosc: dix ans après le meurtre de Franck Di Iorio, de nouvelles investigations diligentées

Les investigations pour tenter de retrouver les auteurs du meurtre de Franck Di Iorio sont toujours en cours, a appris BFM DICI. Il y a dix ans, presque jour pour jour, dans la nuit du 16 au 17 septembre 2014, cet habitant d’Aubignosc (Alpes-de-Haute-Provence) était tué lors du cambriolage de son domicile, en présence de son épouse Corinne et de l’un de ses deux fils. L’artisan avait 45 ans.

"Le dossier n’est pas classé. Une information judiciaire est toujours en cours. Les investigations sont confiées à la section de recherches de Marseille et encore, récemment, le juge d’instruction a diligenté de nouvelles investigations", confirme le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, à BFM DICI.

"Un enfant du village"

Selon nos informations, les gendarmes continuent de travailler sur cette affaire. "Un travail gigantesque a déjà été fait et ce dossier est loin d’être clos", indique une source proche de l’enquête. Régulièrement, des vérifications sont menées pour tenter de retrouver les auteurs des faits.

Dix ans après, personne à Aubignosc n’a oublié Franck Di Iorio. "Franck, c’est un enfant du village que tout le monde a vu grandir. Tout le monde le connaissait et l’appréciait. C’est toujours terrible quand arrive ce genre e choses. Mais ça l’est davantage quand ça frappe une famille connue comme ça", témoigne René Avinens, le maire de la commune.

Et de poursuivre: "Nous espérons que les investigations vont porter leurs fruits et que les coupables seront trouvés. C’est inconcevable de se dire que ces salopards sont dehors avec l’horreur qu’ils ont commise."

Sa famille continue à espérer

De son côté, Corinne, la veuve de Franck Di Iorio, a décidé de vendre la maison dans laquelle son époux est mort brutalement. Toujours installée à Aubignosc, elle travaille au cœur du village et attend désespérément, comme ses deux fils, un signe positif de la justice.

"Je peux juste vous dire que nous restons déterminés car la juge n’a pas prononcé de non-lieu… Nous continuons à espérer pour croire en la justice", déclare sobrement Corine Di Iorio à BFM DICI.