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Alpes-de-Haute-Provence: six cas de fièvre catarrhale ovine confirmés dans le département

La fièvre catarrhale ovine est déjà présente dans l'Hexagone, mais les moutons n'ont pas développé de résistance face à un nouveau sérotype.

La fièvre catarrhale ovine est déjà présente dans l'Hexagone, mais les moutons n'ont pas développé de résistance face à un nouveau sérotype. - BFM Grand Lille

La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a annoncé la détection confirmée de six cas du variant BTV 8 de fièvre catarrhale ovine dans le département. Elle a réuni les acteurs concernés pour mettre en place un plan de prévention.

La menace de la maladie dite de la langue bleue inquiétait lourdement les agriculteurs, elle est désormais bien réelle. Plusieurs cas de fièvre catarrhale ovine ont été détectés dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, a confirmé la préfecture ce jeudi 29 août. Six cas du variant stéréotype 8 (BTV 8) ont été avérés en une semaine.

"D’autres prélèvements réalisés sur différents élevages du département sont en cours d'analyse", précise la préfecture.

La préfecture a décidé de réunir ce jeudi l'ensemble des acteurs concernés, les éleveurs et les services sanitaires, pour renforcer les mesures de surveillance et de vigilance, afin de lutter contre la propagation du virus.

Un "plan de lutte contre les nuisibles"

Parmi les mesures de prévention existantes, la préfecture rappelle la possibilité de faire vacciner les bêtes ou encore de désinsectiser les animaux et les bâtiments.

Les éleveurs sont notamment sensibilisés et formés pour suivre le protocole "plan de lutte contre les nuisibles", souligne la préfecture. Ils doivent contacter un vétérinaire dès les premières suspicions de cas.

La maladie virale touche uniquement les ruminants et n'est pas transmissible aux Hommes. Elle est transportée et transmise par des moucherons. Bien qu'elle puisse être asymptomatique, des cas cliniques peuvent aussi émerger.

La fièvre catarrhale ovine se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation et parfois par la mort des animaux, dans des proportions variables d'un élevage à l'autre. Sa détection n'entraîne pas l'abattage des bêtes, contrairement à la grippe aviaire. Elle touche aussi les bovins, mais avec une mortalité très faible.

Juliette Moreau Alvarez