The Incredible Shrinking Man

The Incredible Shrinking Man

L’intrigue de ce récit improbable, scindé en deux actes distincts, oscille entre la science et le fantastique. La première partie explore, avec une approche quasi-clinique, la transformation de Carey, dont la réduction est inexorable. La seconde, plus viscérale, plonge dans un survival haletant où l’homme doit réapprendre à exister dans un monde devenu gigantesque.

Si les effets visuels trahissent le poids des années, les trucages, presque naïfs, traduisent une volonté d’émerveillement qui, malgré ses limites, conserve un charme indéniable. Mais derrière cette ingéniosité se cache une trame parfois trop ancrée dans des clichés ou des réflexions convenues.

La narration, bien que dépourvue de temps mort, s’effiloche dans une seconde moitié qui semble suspendue, inachevée. La fin abrupte, accompagnée d’un laïus final hors sujet, déçoit là où l’ambition semblait prometteuse.


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The plot of this improbable tale, split into two distinct acts, teeters between science and the fantastical. The first half unfolds with a near-clinical precision, chronicling Carey’s relentless shrinking. The second, more visceral, transforms into a gripping survival story as he struggles to adapt and survive in a world that has suddenly become enormous.

While the visual effects show their age, the almost naïve ingenuity of the trick photography conveys a sense of wonder that, despite its limitations, retains an undeniable charm. Yet, behind this inventiveness lies a narrative occasionally mired in clichés and predictable musings.

Though the pacing leaves little room for stagnation, the second half falters, feeling suspended and incomplete. The abrupt ending, accompanied by a tangentially philosophical monologue, disappoints where greater thematic ambition had seemed within reach

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