RETOUR À HAWAII
On y voyage de nouveau — mieux que jamais
RETURN TO HAWAI ‘ I
We’re going back — and we’re doing it better
RETOUR À HAWAII
On y voyage de nouveau — mieux que jamais
RETURN TO HAWAI ‘ I
We’re going back — and we’re doing it better
Pour Celebrity Cruises, les îles Galápagos sont plus qu’un simple lieu à explorer; il s’agit d’une destination idyllique qu’elle s’engage à préserver. En partenariat avec des scientifiques de calibre mondial, des écologistes débordant de passion et des grands noms de la biologie marine, nous aspirons à offrir des expériences enrichissantes, authentiques et uniques.
PROJET DE REFORESTATION SCALESIA
Depuis 2014, nous déployons beaucoup d’efforts pour protéger l’environnement de l’archipel. Nos invités ont travaillé de concert avec le parc national des Galápagos pour planter plus de 70 000 jeunes pousses endémiques dans le cadre du projet de reforestation Scalesia. En tant que partenaire exclusif de cette initiative, Celebrity Cruises fournit les ressources nécessaires à l’entretien de plus de 22 hectares de terrain en vue d’en assurer la pérennité. La magie opère, puisqu’on peut maintenant apercevoir certaines espèces d’oiseaux en voie de disparition dans les zones restaurées, dont le moucherolle vermillon.
En 2006, nous avons créé, en collaboration avec l’organisme Galápagos Conservancy, le Fonds Celebrity pour les Galápagos. Les montants versés par nos invités, qui totalisent plus de 1,5 million de dollars, ont permis de financer des projets en faveur de la faune et de la flore, sur terre comme en mer. Ce fonds a aussi servi à soutenir plus de 60 initiatives communautaires qui concilient la prospérité économique locale et la protection de l’archipel. Entre le soutien d’une galerie d’art pour des enfants aux besoins spéciaux et la valorisation de l’entrepreneuriat au féminin, chaque dollar a eu un impact durable sur la région.
Premier navire de cette taille conçu sur mesure pour les îles Galápagos, le Celebrity Flora incarne notre engagement en matière de durabilité. Son système de propulsion et le design de sa coque permettent de réduire de 15 % sa consommation de carburant et ses émissions atmosphériques. De plus, le navire est équipé d’un système de filtration de l’eau de mer par osmose inverse qui répond à ses besoins en eau et élimine ainsi les plastiques à usage unique. Les technologies de pointe, l’utilisation judicieuse des matériaux et la réduction des déchets font de ce navire l’un des plus respectueux de l’environnement à ce jour.
J’adore explorer une nouvelle ville en faisant du jogging dans ses rues inconnues. Et souvent, je finis par me retrouver dans un parc, surtout si les arbres y abondent.
Selon les scientifiques, passer du temps en forêt réduirait le stress et la tension en plus d’améliorer l’humeur. Une nouvelle étude américaine a même révélé qu’augmenter le nombre d’arbres en ville prolongerait l’espérance de vie.
Sydney Loney Directrice de la rédaction Editorial DirectorHeureusement pour les voyageurs, des organisations se consacrent à l’aménagement de forêts urbaines dans le monde. D’entre elles, l’organisme suisse SUGi a planté 184 forêts dans 40 villes, de Santiago à Glasgow (une carte interactive sur son site web permet de planifier votre visite).
SUGi emploie la méthode Miyawaki, qui consiste à planter diverses espèces indigènes très densément pour favoriser leur croissance. Aucun entretien n’est nécessaire au bout de deux ou trois ans, explique l’écologiste Grey Coupland, « créatrice de forêts » basée à Perth, en Australie.
L’une des forêts Miyawaki préférées de Grey se trouve à Hadano, au Japon, dans le sanctuaire Izumo Taisha Sagamibunshi. La forêt n’a que 16 ans, explique-t-elle, mais on dirait qu’elle est centenaire. « C’est un lieu paisible, où l’on entend le bruit de l’eau qui coule et le chant des oiseaux dans les arbres », dit-elle. « Contre toute attente, la nature urbaine a de quoi émerveiller. »
Alors, la prochaine fois que vous arriverez dans une nouvelle ville, partez en quête d’une forêt.
My favourite way to explore a new city is to go for a jog through its unfamiliar streets. I inevitably gravitate toward parks, preferably ones with plenty of trees.
Scientists say spending time with trees reduces your stress, improves your mood and lowers your blood pressure. A new U.S. study found increasing the number of trees in cities may even help you live longer.
Lucky for us travellers, there are organizations dedicated to installing urban forests worldwide. One of them is SUGi, a Swissbased social enterprise that has planted 184 forests in 40 cities, from Santiago to Glasgow (you can plan your visit using the interactive map on the project’s website).
The forests are built using the Miyawaki method, which involves planting biodiverse native species close together so they grow fast and can be maintenance free after two to three years, says ecologist Grey Coupland, one of SUGi’s “forest makers,” based in Perth, Australia.
One of Coupland’s favourite Miyawaki forests is in Hadano, Japan, at the Izumo Taisha Sagamibunshi shrine. The forest is only 16 years old, she says, but it looks like it has been there for hundreds of years. “It’s peaceful, with the sound of flowing water and birds calling in the trees,” she says. “There’s an unexpected wonder in discovering natural settings in cities.”
So maybe, when you arrive in a new city, the first thing to do is to go find a forest.
Contactez-moi via | Contact me at [email protected].
RÉDACTION | EDITORIAL
Directrice de la rédaction
Editorial Director
Sydney Loney
Rédactrice en chef | Executive Editor
Dominique Lamberton
Rédacteur principal | Senior Editor
Brett Walther
Collaborateur à la rédaction
Contributing Editor
Andrew Elkin
Adjointe à la rédaction
Editorial Assistant
Aimi Mayne
CONCEPTION VISUELLE | ART
Directrice artistique | Design Director
Stefanie Sosiak
Responsable photo | Photo Editor Lori Morgan
Collaboratrice à la conception
Contributing Designer
Ashley Tomlinson
COLLABORATEURS | CONTRIBUTORS
Danielle Groen, Jessica Huras, Lisa Kadane, Dave Lank, Ricky-Thomas Serikawa, Claire Sibonney, Ben Sklar
RECHERCHISTES | RESEARCHERS
Amanda Ghazale Aziz, Corinna Reeves
RÉVISEURS | COPY EDITORS
Chris Korchin, Robert Ronald
CORRECTRICES | PROOFREADERS
Diane Carlson, Isabelle Labrosse
TRADUCTRICES | TRANSLATORS
Juliette Giannesini, Isabelle Labrosse
PRODUCTION
Directrice, Marketing et livrables
Director of Marketing & Delivery
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Imprimeur | Printer
Mi5
VENTES | SALES
Directrice principale, Relations avec les partenaires (croisières)
Senior Director, Partner Relations (Cruise)
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Directrice, Partenariats marketing (terre)
Director, Partnership Marketing (Land) Franca Iuele
Directrice, Partenariats marketing (hôtels)
Director, Partnership Marketing (Hotel) Danielle Clement
2 QUEEN STREET EAST, 20 TH FLOOR, TORONTO, ON M5C 2G7
Éditeur Publisher
Jeff Willner Président President
Michael Johnson
VPP, Relations avec les partenaires
SVP, Partner Relations
Beth Butzlaff
VP, Développement des affaires VP, Business Development
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VPP, Marketing SVP, Marketing Shahla Lalani
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VP, Destinations et partenaires spécialisés | VP, Destination & Specialty
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VP, Relations avec les membres VP, Member Relations
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Ensemble : qui sommes-nous? | What is Ensemble?
Ensemble est un regroupement de premier plan de l’industrie du voyage. L’entreprise est constituée d’agences de voyages hautement qualifiées qui sont situées aux États-Unis et aux Canada. En tant que client de l’une de nos agences membres, vous pouvez accéder à des offres exclusives, des valeurs ajoutées, des expériences de voyage, ainsi qu’à des conseils d’experts et à un service à la clientèle exceptionnel de la part des plus grands experts de l’industrie. | Ensemble is a leading travel organization comprised of top-tier travel agencies throughout the U.S. and Canada. As a valued client of one of our member agencies, you gain access to exclusive perks, amenities and experiences as well as expert advice and exceptional customer service from the foremost authorities in the travel industry.
Départ (Volume 5). Tous droits réservés, Ensemble Travel Ltd.
Départ (Volume 5). All rights reserved, Ensemble Travel Ltd. Aucune partie de cette publication ne peut être réimprimée ou reproduite sans l’autorisation de l’éditeur. Départ est publié au nom des agences membres d’Ensemble Travel Ltd. | No part of this publication may be reprinted or otherwise duplicated without the permission of the publisher. Départ is published on behalf of Ensemble Travel Ltd member agencies.
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Le magazine Départ est imprimé et distribué par Mi5 Print and Digital, un partenaire commercial durable et une imprimerie respectueuse de l’environnement. Départ est imprimé sur Proprint Silk (texte et couverture) et est un produit à 100 % durable. Toutes les fibres sont fournies sur la base d’un engagement de « déforestation zéro ». Elles sont produites à partir de matériaux provenant de plantations d’arbres rapidement renouvelables. Proprint Silk a reçu la certification de la chaîne de contrôle PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), l’un des plus grands systèmes de certification forestière au monde. Départ is printed and distributed with Mi5 Print and Digital, a sustainable business partner and Earth-friendly printing company. Départ is printed on Proprint Silk text and cover and is a 100% sustainable sourced product. All fibre is sourced under a zero-deforestation commitment, produced using materials from rapidly renewable tree plantations. Proprint Silk is fully PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification, one of the world’s largest forest certification systems) chain of custody-certified.
Notre programme de développement durable mondial, Sail & Sustain, témoigne de notre engagement à avoir un impact positif sur la société et l’environnement tout en offrant aux voyageurs le summum du luxe pendant leurs vacances. Comme nous visitons plus de 500 destinations dans le monde, notre entreprise est inextricablement liée à la protection de la planète et de nos ressources communes. Nous investissons continuellement dans de nouvelles technologies innovantes afin de perfectionner notre flotte et d’avoir des retombées positives sur les milieux dans lesquels nous évoluons.
MEMBRE D’ENSEMBLE POUR LES DÉTAILS.
Merveilles et magie juste pour vous.
Le Sun Princess® et le Star Princess® sont des navires de nouvelle génération aux possibilités de divertissement tout aussi innovantes. Sous le Dôme, le Cirque Éloize présente des spectacles de haute voltige avec acrobaties, cerceaux aériens et plus. Pour une touche d’enchantement, essayez l’expérience Spellbound by Magic Castle, une collaboration avec le célèbre club hollywoodien pour vous faire découvrir un univers marqué par des tours de magie hallucinants, des salles thématiques pleines de surprises et des cocktails ô combien spectaculaires. Vous tomberez sous le charme de ce nouveau monde de divertissement!
9 jours
3 ports
7 jours
3 ports
Explorateur européen
Sun Princess® | 14/09/24
Barcelone à Londres (Southampton)
À partir de* 1 099 $ US
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Athènes à Barcelone
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Les tarifs sont par personne, en occupation double, et s’appliquent à la catégorie la plus basse de cabines intérieures offertes selon les disponibilités au moment de la réservation.
Les tarifs ne comprennent pas les vols, sont pour la croisière seulement, et s’appliquent aux deux premiers passagers d’une cabine. Les montants sont en dollars américains, à moins d’indication contraire. ^Certaines restrictions s’appliquent; consultez votre spécialiste en voyages pour connaître l’ensemble des modalités, conditions et définitions applicables au crédit à bord. ©2024, Princess Cruise Lines, Ltd. Princess®, MedallionClass® et le logo Princess sont des marques de commerce de Princess Cruise Lines, Ltd. ou de ses sociétés affiliées. Tous droits réservés. Les navires battent pavillon bermudien et britannique.
TENDANCE | ON TREND
De nouveaux itinéraires pour cyclistes permettent de réduire les émissions de carbone liées au transport en rendant d’incroyables destinations accessibles à vélo. En Écosse, la route C2C Kirkpatrick, qui relie Stranraer, sur la côte ouest, à Eyemouth, sur la côte est, est jalonnée de paysages côtiers, de spectaculaires lochs et de ruines médiévales sur 400 km. En Suède, une nouvelle route sans voiture de 200 km le long du canal Göta permet de se balader tranquillement et de s’arrêter en chemin pour le rituel social du fika, la pause-café-pâtisserie suédoise.
New bike routes make it easy to pedal your way through stunning destinations while reducing your transportationrelated carbon emissions. In Scotland, the 400kilometre Kirkpatrick C2C links the west coast town of Stranraer to Eyemouth on the east coast, passing by breathtaking coastlines, glistening lochs and medieval ruins. And in Sweden, a newly opened 200kilometre, carfree trail along the Göta Canal makes for a leisurely ride with plenty of opportunities to fika — the Swedish custom of enjoying coffee and a sweet pastry with friends.
Grâce aux nouvelles étiquettes carbone d’Intrepid Travel, vous pouvez prendre une décision réfléchie en réservant votre prochain voyage. L’entreprise a ajouté de l’information sur les émissions à plus de 500 itinéraires sur son site web, notamment à ses 100 voyages les plus vendus. L’aventure de huit jours à la découverte des îles Galápagos génère l’équivalent de 37 kg de CO² par personne et par jour, tandis que l’itinéraire de 22 jours en Asie du Sud-Est en génère 52,12 kg par jour. D’ailleurs, la compensation des émissions des voyageurs compte parmi les mesures de cette entreprise soucieuse du climat pour réduire ses émissions nettes à zéro d’ici 2050. | Thanks to Intrepid Travel’s new carbon labels, you can make a mindful decision when booking your next trip. The company has added emissions information to more than 500 itineraries, including its top 100 trips. The eight day Galapagos Island Hopping adventure generates the equivalent of 37 kg of CO2 per person per day, for example, while the 22 day South East Asia Uncovered itinerary produces 52.12 kg per day. Intrepid also offsets all emissions on behalf of travellers — it’s just one of the ways the climate conscious business is taking action to reach netzero emissions before 2050.
NOUVEAUTÉ À NOTER | NEW & NOTEWORTHY
L’IA réduit le gaspillage alimentaire dans les hôtels
En s’associant à de jeunes entreprises spécialisées dans l’IA pour analyser les surplus alimentaires et en utilisant, un outil de rapport en ligne interne pour mesurer les déchets, le groupe hôtelier Accor prévoit de dépasser son objectif de réduction de 50 % des déchets alimentaires dans ses 5 500 établissements d’ici 2030. By partnering with AI startups to scan surplus food and using an internal online reporting tool to measure waste, hospitality group Accor intends to beat its target for a 50 percent reduction in food waste across its 5,500 properties by 2030.
BARS / BAR HOPPING).
Emirates prend un envol vert : la compagnie aérienne a récemment été la première à tester le carburant d’aviation durable, une alternative dérivée des déchets qui réduit jusqu’à 80 % les émissions de CO² par rapport au kérosène traditionnel. Après le succès du vol d’essai en 2023, le transporteur prévoit d’utiliser 11 millions de litres d’un mélange de ce carburant au cours des deux prochaines années pour les vols au départ d’Amsterdam et de Singapour. | Emirates is reaching greener altitudes: The airline recently became the first to test Sustainable Aviation Fuel (SAF), a waste derived alternative that reduces up to 80 percent of CO2 emissions compared to traditional jet fuel. After a successful test flight in 2023, the carrier plans to use three million gallons of blended SAF over the next two years for departures from Amsterdam and Singapore.
TOURNÉE DES BARS | BAR HOPPING
Viajante87, Londres Viajante87, London L’innovant laboratoire de mixologie de ce bar de Notting Hill utilise les restes d’un restaurant associé, Los Mochis, pour créer des cocktails zéro déchet, notamment le Mango Zapoteca à base de vodka et infusé avec des peaux de mangue. This Notting Hill bar’s innovative mixology lab uses leftovers from sister restaurant Los Mochis to create zero waste cocktails, including the vodkabased Mango Zapoteca that’s infused with mango skins.
RE, Sydney
RE, Sydney
L’un des bars les plus écoresponsables au monde a été construit à partir de déchets recyclés, et ses mixologues trouvent aussi des façons créatives de les servir. Essayez le Spring Negroni, qui contient du petit-lait issu de la fabrication du fromage ricotta. | One of the world’s most sustainable bars was built from waste and its mixologists find ways to serve it, too. Try the Spring Negroni that stars whey wine made using discards from the ricottamaking process.
Le photographe et activiste britannique explique la réalité de documenter la guerre et pourquoi ses propres blessures n’ont fait que nourrir sa passion.
The U.K.-based photographer and activist shares what it’s like to document war and why his own injuries only fuelled his passion.
Par une matinée de février 2011, alors qu’il suivait les troupes américaines en Afghanistan, le photographe Giles Duley a marché sur un engin explosif qui lui a arraché les deux jambes et le bras gauche. Une année à l’hôpital et 37 opérations ne lui ont toutefois pas volé sa passion ni sa raison d’être. Dix-huit mois après le drame, Giles retournait à Kaboul pour documenter la réalité des civils pris dans le conflit. Depuis, il a notamment travaillé à Gaza, au Soudan du Sud et en Irak, en plus de créer, en 2017, la fondation Legacy of War, qui aide des groupes touchés par des conflits dans le monde entier à reconstruire leur vie. | On a February morning in 2011, while embedded in Afghanistan with American troops, photographer Giles Duley stepped on an IED that would take both his legs and left arm. But a year in the hospital and 37 operations didn’t take away his passion or his purpose. Eighteen months after his accident, Duley returned to Kabul to document civilians caught in the conflict. He’s since worked in places like Gaza, South Sudan and Iraq, and in 2017, he started Legacy of War Foundation, which helps groups affected by conflict worldwide rebuild their lives.
Départ : Que signifie pour vous le mot « héritage »?
Giles Duley : À l’école, on nous apprenait les dates de début et de fin des guerres et on nous présentait la perspective des combattants, généralement des hommes. Pourtant, dans les conflits modernes, environ 90 % des victimes sont des civils, c’est-à-dire des femmes et des enfants. Les guerres ne se terminent pas à la signature d’un accord de paix pour les personnes blessées psychologiquement ou physiquement. L’héritage, pour moi, c’est donc la période qui suit l’oubli.
D : Comment cela oriente-t-il la philosophie de votre fondation?
GD : Beaucoup d’organismes clament qu’ils autonomisent les femmes, enfants et communautés du monde entier. Après ma blessure, on ne m’a pas donné le pouvoir de remarcher : on m’a donné la formation, les compétences et l’équipement pour y parvenir. Notre travail, c’est donc de faire tomber les barrières qui freinent l’autonomisation. Land for Women au Rwanda en est un bon exemple. Au début, ce projet était une coopérative de 25 survivantes du génocide et d’agressions sexuelles. Elles louaient des terres, cultivaient des pommes de terre et ne gagnaient presque rien. Nous ne pouvions pas rendre à ces femmes leur autonomie, mais nous pouvions éliminer les obstacles à l’éducation et à la propriété foncière.
D : Qu’est-ce que Legacy of War a prévu pour cette année?
GD : C’est une année de croissance. En Ukraine, nous formons des personnes en situation de handicap pour qu’elles deviennent physiothérapeutes et prothésistes, ce qui renforce les capacités du pays et crée des emplois pour les personnes ayant subi des blessures de guerre. Land for Women se développe aussi avec deux autres fermes au Rwanda, et nous espérons étendre le projet au Cambodge et à d’autres pays.
Départ What does the word “legacy” mean to you?
Giles Duley In school, we learn about wars based on when they started, when they finished, and through the eyes of the people, usually men, fighting. But if you look at modern conflicts, about 90 percent of the casualties are civilians, which tends to mean women and children. And for people who are injured in conflict, whether psychologically or physically, wars don’t end when peace deals are signed. So legacy, for me, is looking at the period after everyone forgets.
D How does that guide your foundation’s philosophy?
GD You hear a lot of charities say, we empower women, children, communities around the world. After I was injured, nobody empowered me to walk again — but they gave me the training, skills and equipment to do it. So, what we do is break down the barriers that stop people from empowering themselves. A good example is Land for Women in Rwanda. That project began as a cooperative of 25 women who were genocide and sexualassault survivors, renting land to get basically no money for the potatoes they grew. We couldn’t empower these women, but we could break down their barriers to education and land ownership.
D What does Legacy of War have planned for this year?
GD This is a year of growth. In Ukraine, we’re training people with disabilities to become physiotherapists and prosthetists, which builds capacity within the country and creates jobs for people who have war injuries. Land for Women is also expanding with two more farms in Rwanda, and we’re hoping to take it to Cambodia and other countries.
Témoin d’efforts innovants de restauration des récifs aux Bahamas, la journaliste Lisa Kadane s’engage en famille pour la défense du corail. How witnessing state-of-the-art reef restoration in the Bahamas turned writer Lisa Kadane’s family into keen coral champions.
Perché au-dessus d’un petit aquarium d’eau salée, mon fils inspecte de minuscules branches de corail corne d’élan qui poussent sur de petits bouchons ronds. Il doit bien y en avoir des centaines, alignés en rangs serrés sous l’eau. Un aquariologiste prélève de fines tranches d’un plus grand corail, puis les fixe à l’aide d’un peu de colle marine sur de nouveaux bouchons, à côté de leurs petits cousins. Ces bébés coraux seront transplantés sur les récifs lorsqu’ils seront plus grands.
Lors d’un récent voyage à Grand Bahama, ma famille a eu la chance de découvrir Coral Vita, la première ferme corallienne des Bahamas. Nous visitons des destinations de plongée depuis que les enfants sont petits : les murs de coraux en doigts au Belize nous ont éblouis, de même que les coraux-cerveaux grouillant de poissons à Sainte-Lucie. Mais, nous avons aussi nagé près de déserts de coraux blanchis ou endommagés ailleurs dans les Caraïbes, où l’on estime que 60 à 80 % des coraux sont morts.
Les expositions pédagogiques de Coral Vita nous ont appris que plus de 90 % des récifs coralliens devraient disparaître d’ici 2050 vu le réchauffement des océans et l’acidification de l’eau. Les ouragans, le développement côtier, la
surpêche et la négligence humaine (par exemple, les nageurs qui se mettent debout sur les récifs) nuisent également aux coraux.
La situation critique de ces écosystèmes qui abritent un quart de la vie marine fait peine à voir. Toutefois, il est réconfortant de voir comment cette ferme d’un hectare, qui cultive 17 espèces de coraux indigènes à Freeport, leur porte secours. Depuis 2021, Coral Vita a vu la population de poissons de son site de restauration du récif Rainbow presque doubler, notamment celle de labres qui participent à la santé des récifs. À long terme, la restauration soutient les communautés côtières qui dépendent des récifs pour la pêche, le tourisme et la protection qu’ils procurent contre les vagues et tempêtes.
Veronica Cuccurullo, directrice des opérations, nous a expliqué comment la technique d’élevage sur terre de Coral Vita faisait pousser le corail jusqu’à 50 fois plus vite que dans l’océan. Le découpage et le collage du corail dont nous avons été témoins s’appellent la microfragmentation : placer ces minuscules fragments de coraux similaires à proximité les fait pousser rapidement.
Le corail résiste également au changement climatique, car Coral Vita utilise des espèces
indigènes plus résistantes qu’on trouve à Grand Bahama : elles ont évolué pour vivre dans des eaux plus chaudes que l’océan. La culture de ces coraux dans des réservoirs permet à l’équipe d’ajuster la qualité et la température de l’eau pour refléter les projections des conditions océaniques futures à mesure que les coraux grandissent, ce qui les rend encore plus résistants pour la vie dans la nature.
Nous n’avons pas eu l’occasion de voir la transplantation des coraux en action, mais nous avons vu dans un aquarium à quoi ressemblait un récif en bonne santé : des coraux aux couleurs vives, une grande diversité et densité de poissons et une eau cristalline.
Après notre visite, ma fille et moi sommes allées faire de la plongée au large de la plage Fortuna, dont le sable doux est bordé sur près de 1 km par des palmiers et des eaux peu profondes aux infinies nuances de bleu. Nous avons vite repéré des labres arc-en-ciel et des tangues jaunes qui nageaient près de coraux en bonne santé, bien plus gros que les bébés vus à Coral Vita. Nous nous sommes attardées au-dessus de cette scène joyeuse, mues d’une envie de protéger ce petit écosystème qui prospère contre vents et marées.
Peering over the side of a shallow saltwater tank, my teenage son inspects tiny prongs of elkhorn coral growing on small round plugs. There must be hundreds of them, lined up in tidy underwater rows, like veggies in a bed of soil. Nearby, a coral technician takes thin slices from a larger coral, then uses a marine epoxy to attach them to new plugs next to their wee elkhorn cousins. When these baby corals are big enough, they’ll be planted out in nearby reefs.
On a recent trip to Grand Bahama Island, my family had a chance to see innovative coral farming in action at Coral Vita, the Bahamas’ first coral farm. Since our kids were small, we’ve visited tropical destinations to snorkel, marvelling at walls of healthy finger coral in Belize and clumps of brain coral teeming with fish in St. Lucia. But we’ve also floated over deserts of bleached or damaged corals elsewhere in the Caribbean, where an estimated 60 to 80 percent of corals are dead.
From the educational displays at Coral Vita, we learn that, worldwide, more than 90 percent of coral reefs are expected to perish by 2050, mainly due to warming oceans and water acidification that can cause mass
bleaching of corals. Hurricanes, unfettered coastal development, overfishing and human carelessness (such as swimmers standing on reefs) also harm corals.
While it’s heartbreaking to read about the plight of these biodiverse ecosystems that support a quarter of all marine life, it’s heartening to see firsthand what’s being done to help them on this one hectare farm in Freeport, which grows 17 native coral species.
Since 2021, Coral Vita has watched the fish population at its Rainbow Reef restoration site nearly double, including parrotfish that are important for reef health. In the long term, reef restoration supports coastal communities that rely on reefs not only for fisheries and tourism, but also to act as natural wave and storm buffers.
Our tour guide, operations manager Veronica Cuccurullo, explains how Coral Vita’s land based farming technique grows coral up to 50 times faster than it would grow in the ocean. The coral cutting and pasting we witness is called microfragmenting — placing those tiny pieces, or “frags,” of like corals in close proximity triggers them to grow quickly.
The coral is also climate change resilient
because Coral Vita uses hardier native species found in Grand Bahama’s reefs and canals, which have evolved to live in warmer waters than the ocean. Growing these tougher corals in tanks on land allows the team to adjust the water quality and temperature to reflect projections for future ocean conditions as the corals grow, which further fortifies them for life in the wild.
We don’t get to see coral outplanting in action, but a tank display shows us what to look for in a healthy reef: vibrant, colourful corals, a high diversity and density of reef fish, and crystal clear water.
After our visit, my daughter and I head out to snorkel off Fortuna Beach. Fringed by swaying palms, the white, powdersoft sand stretches for nearly a kilometre, abutting calm, shallow water that entices swimmers and snorkellers with endless shades of blue. After kicking out from shore, we quickly spot rainbow wrasse and yellow tangs swimming near healthy brain and finger coral, much larger than the babies we saw at Coral Vita. We drift above the happy scene, feeling protective of — and rooting for — this small, healthy ecosystem that’s thriving against the odds.
Sucrées ou salées, les crêpes agrémentent parfaitement le déjeuner (ou tout autre repas). En voici trois versions qui valent le détour. | Sweet or savoury, pancakes are beloved at breakfast (or anytime). Here are three versions worth travelling to try.
Par | By Jessica HurasSerabi
Servis dans les kiosques de rue, les serabi traditionnels sont de petites crêpes sucrées à base de farine de riz et de noix de coco, qu’on fait frire sur charbon de bois dans des moules en argile. Le pandan — une plante tropicale aux feuilles aromatiques — vient leur donner un goût vanillé et une teinte verte distinctive. Garnissez-les de kinca, un sirop à base de lait de coco et de sucre de palme. Où en déguster : Chez Serabi Notosuman Ny. Lidia, à Surakarta, un établissement convivial où l’on sert des serabi aux bords extra-croustillants et au centre moelleux. Street vendors make these small, subtly sweet pancakes as an anytime snack. The dish is traditionally prepared with a riceflour and coconut batter that’s fried in clay cookware over a charcoal fire. With its earthy vanilla flavour, pandan (a plant with aromatic leaves) is a popular addition and lends the pancakes a green hue, while kinca, a syrup made from coconut milk and palm sugar, is a go to topping. Where to try it: No frills spot Serabi Notosuman Ny. Lidia in Surakarta serves up serabi with crispy edges and delightfully soft centres.
Ces crêpes hachées, dont le nom signifie « désordre de l’empereur », étaient le dessert préféré de l’empereur FrançoisJoseph au 19e siècle. Pendant la cuisson, on hache la crêpe à la fourchette pour lui donner de délicieux bords caramélisés, à déguster avec de la compote de pommes. Où en déguster : Le restaurant viennois Heindl’s Schmarren & Palatschinkenkuchl sert des kaiserschmarren traditionnels préparés avec des ingrédients locaux. | This chopped pancake’s name means “Emperor’s mess,” hinting at its origins as a favourite dessert of 19thcentury emperor Franz Joseph. Shredding the flapjack with a pair of forks as it fries gives Kaiserschmarren its irresistible caramelized edges, perfect for dipping into applesauce. Where to try it: Longtime Vienna restaurant Heindl’s Schmarren & Palatschinkenkuchl uses Austriansourced ingredients in its traditional Kaiserschmarren.
De la vie urbaine à l’aventure, de la faune à la culture, des paysages à couper le souffle aux côtes baignées de soleil, l’Afrique du Sud est une destination de voyage de premier choix.
(14 jours)
À partir de 3999$
par personne en occupation double
• 13 nuits d’hébergement en hôtels 3H, 4H et 5H
• 22 repas : 13 petits déjeuners, 3 dîners, 6 soupers avec pourboires
• Transport en véhicule climatisé
• Services d’un guide professionnel anglophone
• Droits d’entrée tels que spécifiés dans l’itinéraire
• Eau en bouteille dans un emballage écologique
• Port de bagages dans les hôtels
Servi à de nombreux coins de rue en Thaïlande, le banana roti a tout d’une crêpe farcie. Très mince, la pâte est frite sur une plaque grésillante et garnie de tranches de banane avant d’être repliée sur elle-même, arrosée de lait concentré ou de sauce au chocolat (ou les deux!), puis coupée en carrés à manger sur le pouce. Où en déguster : Grignotez un roti tout en arpentant le marché de nuit du dimanche de Chiang Mai, l’un des plus célèbres du pays. | A ubiquitous treat served from street stalls across Thailand, banana roti is reminiscent of a sweet, filled crepe. Ultrathin batter is fried and folded over banana slices on a sizzling griddle, then the package is drizzled with condensed milk or chocolate sauce (or better yet, both) and cut into squares for onthego snacking. Where to try it: Nibble on roti as you stroll the Chiang Mai Sunday Night Market, one of the country’s most celebrated night bazaars.
Rabais exclusif de 75$ par personne applicable pour tout voyage en 2024
Cette expérience « MAKE TRAVEL MATTER® » vise à encourager la communauté à tirer le meilleur parti des voyages et du tourisme, tout en éduquant les voyageurs sur les objectifs mondiaux de développement durable de l’ONU et sur les actions communautaires locales faites pour les faire progresser.
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Une histoire sur la façon d’appréhender avec responsabilité nos futurs voyages dans les eaux, les forêts et les montagnes de cet archipel aussi remarquable que résilient. | A story about resilience, responsibility — and how we might reframe our return to the oceans, mountains and forests of this remarkable archipelago.
Si vous croisez une tortue de mer dans l’eau turquoise d’Hawaii, restez à trois mètres. Et si elle commence à se frotter les yeux avec ses nageoires, cela veut dire qu’elle s’est lassée de vous et qu’il est temps de vous éloigner.
Voici un exemple des conseils que notre guide, Oliver Hodous, nous a prodigués sur la plage de Maluaka avant nos trois heures de kayak le long de la côte sud de Maui. Hawaiian Paddle Sports commence toujours par un petit cours éducatif de 45 minutes. Oliver nous a présenté les poissons de récifs locaux (notamment les poissons-perroquets, qui contribuent à préserver les plages de sable blanc de l’île en excrétant le corail qu’ils mangent), puis il a énuméré des conseils pour préserver les océans (la crème solaire ne doit contenir que de l’oxyde de zinc ou du dioxyde de titane pour préserver les récifs).
J’ai aussi acquis une petite compréhension (et une grande admiration) de la culture hawaïenne et de sa langue poétique. « “Aloha” est plus qu’un simple bonjour, nous a expliqué Oliver. C’est l’essence même de l’être et cela signifie “le souffle de la vie”. C’est une salutation de compassion mutuelle, comme si l’on disait : “Je respire, tu respires, nous sommes une seule et même personne.” »
IPREVIOUS SPREAD, LEFT TO RIGHT
Des surfeurs attendent une vague dans la baie d’Honolua; Iokepa Nae’ole (Kepa) regarde la mer depuis les rives de Kahului. Kepa porte un maile lei traditionnel, symbole d’honneur et de respect. Surfers wait for the right wave on Honolua Bay; Iokepa Nae‘ole (Kepa) gazes out to sea from the shores of Kahului. Kepa wears a traditional maile lei, a symbol of honour and respect.
f you encounter a sea turtle in the sparkling waters of Hawai‘i, stay a respectful three metres away. Refrain from swimming above or beneath it. And should the turtle begin rubbing its eyes with its fins, that’s a sign that it has grown weary of your (understandable) fascination with it. It’s time to snorkel on. This is just a smattering of the ocean knowhow I glean from my guide Oliver Hodous, standing in the dappled shade of a Kiawe tree on Maluaka Beach before setting off on a kayaking tour along the south Maui coastline. The first 45 minutes of every threehour Hawaiian Paddle Sports tour is devoted to education. We start with a primer on local reef fish (including parrotfish, which help maintain the island’s brilliant white sand beaches by excreting the coral they eat) and review key ocean conservation tips (to truly be reef safe, sunscreen should contain only zinc oxide or titanium dioxide).
I also develop a cursory understanding of — and deeper appreciation for — Hawaiian culture and the poetry of its language. Many Hawaiian words convey more than one thing. “‘Aloha’ is more than ‘hello,’”
Nous avons mis nos kayaks à l’eau. Nul doute que le cours allait enrichir mon expérience. Lorsque j’ai admiré la vue sur Kaho’olawe sous un ciel sans nuages, les mots d’Oliver me sont revenus en tête. L’armée américaine a utilisé cette petite île volcanique comme champ de tir. Elle reste criblée de cratères, de missiles non explosés et ses sols sont contaminés, même si des efforts sont déployés pour protéger les nombreux sites archéologiques sacrés et refaire pousser des plantes indigènes. Puis, munie de mon masque et de mon tuba, j’ai su identifier de nombreux poissons colorés autour du corail. J’ai aperçu une tortue de mer verte que j’ai admirée de loin.
« Ces 45 minutes passées sur la plage avec Oliver ont été primordiales », me dira plus tard Tim Lara. Propriétaire de Hawaiian Paddle Sports, il a fondé sa société d’écotourisme basée à Maui en 2010. « Quand j’étais guide, j’ai eu des clients qui, après dix voyages à Hawaii, ignoraient qu’il y avait un peuple hawaïen ou une langue hawaïenne. » Donc, tous ses guides reçoivent une formation culturelle. Leur travail, a-t-il souligné, ne se limite pas à emmener les gens sur l’eau et à leur montrer une baleine ou une tortue de mer.
De temps en temps, quelqu’un se plaint. Pourquoi cette leçon avant de mettre masque et tuba? « Je ne m’excuse jamais de ce moment, m’a confié Tim. Lorsque
DE
Une hale (maison) pour pirogue à balancier; Tim Lara, fondateur de Hawaiian Paddle Sports, dans la baie de Kahului. | An outrigger-canoe hale (house); Tim Lara, founder of Hawaiian Paddle Sports, on Kahului Bay.
Oliver says. “It is the essence of being, and it means ‘the breath of life.’ It’s a greeting of mutual compassion, like saying, ‘I breathe, you breathe, we are one person.’”
I think about this as we push our kayaks out into the ocean, and I realize that the lesson on the beach has enriched my experience on the water. When I lean back to admire the view of the small volcanic island of Kaho‘olawe under a cloudless sky, I recall what Oliver shared about its past as a bombing range for the U.S. Navy. Today, its surface is riddled with craters, unexploded missiles and contaminated soil — though efforts are being made to protect Kaho‘olawe’s many sacred archeological sites and to rewild it with native plants. Later, when I pull on snorkel gear and slip out of my kayak to cool off, I’m able to identify many of the colourful fish flitting through the coral. Deep down, I spot a green sea turtle, her shell like an intricate mosaic tile on the ocean floor. I admire her from a distance. (And I know the turtle is a “she” because she has a very short tail — another tidbit from my beach briefing.)
“Those 45 minutes that you spent on the beach with Oliver were a very important 45 minutes,” Tim Lara, owner of Hawaiian Paddle Sports, later tells me. He founded the Mauibased eco tour company in 2010. “One time when I was guiding, I had guests who didn’t know there was a Hawaiian people, or a Hawaiian language — and they’d been to Hawai‘i 10 times.” Tim wants to fix that. In addition to ocean safety and marinenaturalist certification, all his guides receive cultural training. Their job, he says, is about more than taking people out on the ocean and showing them a whale or sea turtle.
Occasionally, someone complains. Why did they have to stand on the beach learning when they could have been in the water, snorkelling? “I never apologize for what we do,” Tim says. “When I moved to Maui, I was taught the concept of kuleana, which essentially means that for every privilege we have in life, we have a responsibility connected to it — if we have the privilege of playing in the ocean, we have the responsibility of caring for the ocean.”
Like so many places around the world, Hawai‘i has endured its share of hardships in recent years. The August 2023 wildfire that levelled Maui’s historic town of Lahaina was the most devastating natural disaster in modern Hawaiian history. And although it is dependent on tourism, the state’s popularity has also become
je suis arrivé à Maui, on m’a enseigné le concept de kuleana. En gros, chaque privilège dans la vie s’accompagne d’une responsabilité. Si nous avons le privilège de profiter de l’océan, nous avons la responsabilité d’en prendre soin. »
Comme bien d’autres endroits dans le monde, Hawaii a connu sa part d’épreuves ces dernières années. L’incendie d’août 2023 qui a ravagé Lahaina, ville historique de Maui, a été la catastrophe naturelle la plus dévastatrice de l’histoire moderne d’Hawaii. L’État vit du tourisme, mais cela est devenu problématique, car les visiteurs sont sept fois plus nombreux que les habitants. L’afflux constant menace l’intégrité des plages, des récifs et des sentiers de randonnée. Depuis les incendies, l’industrie encourage un modèle de tourisme plus régénérateur qui donne plus qu’il ne prend. Tim espère que les visiteurs adopteront le concept de mālama (prendre soin) et qu’ils contribueront à la protection et à la préservation d’Hawaii.
Tim enseigne la préservation des océans, mais pour faire connaître la culture et la langue, il a convié Iokepa Nae’ole, dont le surnom est Kepa.
Ils se sont rencontrés il y a une vingtaine d’années au Hawaiian Canoe Club : Kepa a appris à Tim à pagayer sur une pirogue à balancier. Kepa est vite devenu le conseiller culturel de Hawaiian Paddle Sports. Lorsque Kepa était guide, il racontait des légendes hawaïennes, parlait de la langue, et encourageait les visiteurs à tisser un lien avec la culture et l’environnement. Il transmet ce savoir aux guides. « Il faut prendre les choses une par une, un visiteur à la fois. »
Kepa veut aussi dissiper les nombreuses idées fausses sur Hawaii. « Ce n’est pas Disneyland », affirme-t-il. Récemment, un groupe de touristes a repéré un bébé baleine à bosse qui avait perdu sa mère près de Waikīkī. Une femme s’est jetée à l’eau et a tenté de grimper sur le dos du baleineau en détresse avant qu’une équipe de la sécurité des océans ramène le bébé à l’eau. « On voit facilement la différence entre un touriste et un visiteur, a expliqué Kepa. Un touriste essaiera de monter sur un bébé baleine perdu ou prendra des photos d’une ville incendiée. Un visiteur demandera comment il peut aider. »
Bien des gens sont des visiteurs. À ce jour, 23 613 personnes ont signé l’engagement Pono Pledge en faveur du tourisme durable créé en 2019. Mais, les visiteurs peuvent aller plus loin en participant au nettoyage d’une plage à Maui avant de profiter de l’eau (une activité souvent proposée avec Hawaiian Paddle Sports), contribuer aux efforts de reforestation lors d’une randonnée ou aider à éliminer les
« Ce n’est pas Disneyland », rappelle Kepa; la plage de Kaihalulu est célèbre pour sa couleur rougeâtre et son littoral accidenté. | “This is not Disneyland,” says Kepa; Kaihalulu Beach is famous for its ruddy hue and rugged coastline.
a problem (tourists outnumber locals seven to one). The steady influx of visitors threatens the integrity of beaches, reefs and hiking trails. In the aftermath of the wildfires, visitors are being invited to return, but by an industry that is encouraging a more regenerative tourism model — one that gives more than it takes. The hope, Tim says, is that visitors will embrace the concept of mālama (to care for) when they come, and help protect and preserve Hawai‘i.
For Tim, teaching visitors about ocean conservation comes easily, but teaching visitors about a culture and language not his own is another thing entirely. He wanted to make sure he got it right, and that’s where Iokepa Nae‘ole (known as Kepa) comes in.
The two met about 20 years ago, at the Hawaiian Canoe Club, where Kepa taught Tim how to paddle an outrigger. Before long, Kepa became Hawaiian Paddle Sports’ cultural advisor, and every year he trains the tour company’s guides. “I tell them, ‘You’ve got a humongous responsibility on your shoulders,’” he says. When Kepa used to take visitors out onto the ocean, he did the same thing he now teaches Tim’s guides to do, sharing Hawaiian legends and language and trying to help them feel a connection to both the culture and the environment. “We just have to chip away at it, one visitor at a time.”
Another of Kepa’s missions is to dispel the many misconceptions visitors have about Hawai‘i, particularly the belief that it’s a playground. “This is not Disneyland,” he says. Recently, a group of tourists spotted a baby humpback whale that had become separated from its mother near Waikīkī. One woman jumped into the water and tried to climb on the distressed calf’s back. (Ocean safety teams eventually guided the calf back out into the ocean.) “For me, there’s a simple way to differentiate between a tourist and a visitor,” Kepa says. “A tourist will try to ride a lost baby whale, or drive by a burned out town to take pictures of it. A visitor will come and ask how they can help.”
Many are doing exactly that. To date, 23,613 people have signed the Pono Pledge, a sustainable tourism commitment created in 2019 that’s based on the word pono, which means righteous, respectful, responsible. But visitors can do more than sign the pledge. They can participate in a beach cleanup in Maui before heading out onto the ocean (an activity that’s often part of a Hawaiian Paddle Sports tour) or contribute to reforestation efforts during a hike or help clear invasive species while walking in Volcanoes National Park. That was the option I chose when I left Maui to explore the Island of Hawai‘i.
DANS LE SENS HORAIRE À PARTIR DE LA GAUCHE
CLOCKWISE FROM LEFT
Jane et Paul Field luttent contre le gingembre sauvage dans le parc national des volcans; le parc est un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO; une plante indigène Manono le long du sentier. Jane and Paul Field fight wild ginger in Volcanoes National Park; the park is a UNESCO World Heritage Site; a native Manono plant spotted along the trail.
espèces envahissantes lors d’une balade dans le parc national des volcans. C’est ce que j’ai choisi de faire lorsque j’ai quitté Maui pour explorer l’île d’Hawaii.
J’ai retrouvé Jane et Paul Field un sécateur à la main, devant le centre d’accueil des visiteurs Kīlauea. Une fois par semaine, depuis 11 ans, ce couple de retraités emmène des bénévoles dans la forêt pour couper les longues tiges de gingembre jaune de l’Himalaya qui supplantent les plantes indigènes sur le sol de la forêt.
« Ma femme et moi sommes tombés amoureux de ce parc avant de tomber amoureux l’un de l’autre », a plaisanté Paul. Pendant leurs premières promenades dans la forêt, ils ont admiré le gingembre, qui avait été planté dans le parc il y a plusieurs dizaines d’années pour sa simple beauté. Puis ils ont découvert le problème et ont décidé d’agir.
« Le sol de la forêt devrait être couvert de petites fougères », a expliqué Paul alors que nous coupions les tiges à un pied du sol, sur lesquelles ils appliqueraient plus tard de l’herbicide. L a tâche, rythmée par l’ébranchage et le chant occasionnel de l’oiseau ‘oma’o, prête à un moment de méditation. Nous redonnons à la forêt sa vraie nature. « La perte de cette forêt serait une perte pour nous et tous les habitants de la planète », a souligné Jane. Je n’ai passé que quelques heures dans la quiétude de ce parc, mais j’ai bien ressenti l’urgence de contribuer à sa préservation. J’ai eu peine à m’arrêter lorsque Paul a donné le signal du départ : « Laissez-moi juste m’attaquer à cette dernière parcelle! »
Jane et Paul sont probablement venus à bout de 20 des 6 000 hectares de gingembre dans le parc. « Nous savons que nous ne pourrons jamais nous en débarrasser, a avoué Paul. Mais lorsque nous revenons dans une zone nettoyée, nous voyons de nouvelles plantes et des semis qui sont devenus plus grands et plus forts. C’est très gratifiant. »
Chaque année, Paul et Jane rencontrent des visiteurs qui, comme eux, sont tombés amoureux du parc et luttent contre le gingembre pendant leurs vacances. Ici, comme sur les plages de Maui, le concept de kuleana, de privilège et de responsabilité, est peut-être la seule chose qui puisse protéger et préserver Hawaii, tant pour ses habitants que pour ses visiteurs. « Nous aimons partager notre parc, m’a dit Jane. Je ne peux pas imaginer une meilleure journée que celle passée dans cette forêt indigène. Et, quitte à être là, autant faire quelque chose d’utile. »
In Volcanoes National Park, I meet Jane and Paul Field outside the Kīlauea Visitor Center, loppers in hand. Once a week, for the past 11 years, the retired couple have taken volunteers out into the forest to hack away at the long stalks of Himalayan yellow ginger that are crowding out native plants on the forest floor beneath the towering Ohia trees.
“I joke that my wife and I fell in love with this park before we fell in love with each other,” Paul says. When they first started hiking in the forest, the pair admired the ginger, which was planted in the park decades ago simply because it was pretty. Then, they learned the truth — and decided to do something about it.
“Ginger is a water and nutrient hog,” Paul explains as we shoulder through the stalks, shearing them off a foot from the ground so the couple can return and dust the cuts with herbicide. “The forest floor should be covered with little ferns.”
The work is meditative, nothing but the sound of rhythmic lopping and the occasional trill of the ‘Oma‘o thrush as we uncover the forest that should be. “If we lose this forest, it’s not just a loss for us, it’s a loss for everybody on the planet,” Jane says. I will only spend a few hours in this peaceful park, but I feel an urgency to help preserve it. Piles of mangled ginger amass at my feet and I push deeper into the dense wall of green. I think of kuleana, and I’m reluctant to stop hacking when Paul tells us it’s time to go — just let me tackle this last patch!
There are about 6,000 hectares of ginger in the park, and Jane and Paul have probably cleared about 20 of it, returning to push the encroaching ginger back every other year from those same hectares. “We know we’ll never get rid of it,” Paul says. “But when we return to an area we’ve done, we see new plants, and seedlings that are now taller and stronger. It’s very rewarding.”
Every year, Paul and Jane encounter visitors who, like them, have fallen in love with the park and return to spend a few hours battling ginger in the forest during their vacations on the island. Here, as on the beaches of Maui, the concept of kuleana, of privilege and responsibility, might be the one thing that can protect and preserve Hawai‘i for both its residents and its visitors. “We love sharing our park with other people,” Jane says. “I can’t imagine a better day than one spent in this native forest — and, if you’re going to be here, you might as well be doing something useful.”
Dans les hauteurs des Andes péruviennes se niche un restaurant où des chefs étoilés relancent, encouragent et préservent les pratiques traditionnelles avec innovation. | High in Peru’s Andes is a remote restaurant where the revival of traditional practices is driven by preservation — and innovation — at the hands of Michelin-starred chefs.
On ne vient pas à Moray par hasard. Ben Sklar, photographe, a cheminé au gré de paysages bordés de montagnes enneigées et ponctués de villages quechuas. Le site isolé niché dans les Andes est à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Cuzco, à 3 500 mètres d’altitude. Sa quête au cœur de la Vallée sacrée? Les ruines séculaires de Moray, d’anciennes terrasses circulaires de pratiques agricoles, et Mil, une expérience culinaire qui fait le pont entre ce vestige de l’ingéniosité inca et les temps modernes.
Derrière Mil se cachent Virgilio Martínez et Pía León, les visionnaires culinaires créateurs du Central à Lima, en tête de liste des 50 meilleurs restaurants du monde en 2023. Il y a aussi Malena Martínez (la sœur de Virgilio), scientifique et directrice de Mater Iniciativa, l’organe de recherche du groupe de restaurants. Pour cette équipe, exposer les convives aux écosystèmes qui entourent Mil est tout aussi important que servir les huit plats du menu de dégustation. « Nous voulons que les gens s’imprègnent du monde des Andes. Ils doivent donc comprendre ce qui les entoure et cette culture entièrement liée à l’environnement », explique Malena.
CI-CONTRE
Moray isn’t a place you just happen to pass by. At just over 3,500 metres above sea level, this isolated site in the Andes took photographer Ben Sklar roughly 5 0 kilometres northwest of Cusco, on a journey through landscapes fringed by snowcapped mountains and dotted with Quechua villages. He was drawn here, to the heart of the Sacred Valley, by the centuries old Moray ruins — circular terraces once used for farming — and by Mil, a culinary experience that bridges the gap between that relic of Incan ingenuity and the modern day.
Behind Mil are culinary visionaries Virgilio Martínez and Pía León, creators of Lima’s Central, which earned top spot on the World’s 50 Best Restaurants list in 2023, and scientist Malena Martínez (Virgilio’s sister), director of Mater Iniciativa, the restaurant group’s research arm. For this team, exposing diners to the ecosystems around Mil is just as important as the eight course tasting menu they serve. “We want people to immerse themselves in the world of the Andes, which means delving into an understanding of their surroundings, and a culture entirely linked to the environment,” says Malena.
Le plat de maïs de Mil, composé de piscoronto, de chullpi et de maïs blanc, accompagné de queso fresco. Mil’s Corn dish, featuring piscoronto, chullpi and white corn, along with queso fresco.
Au centre de recherche de Mil, Mater Iniciativa (photo ci-dessus), Malena dirige des projets qui associent des savoir-faire ancestraux à des techniques visant à révolutionner la durabilité alimentaire, notamment en renouant avec d’anciennes méthodes de conservation. L’équipe trouve aussi de nouvelles utilisations pour le cacao, l’ingrédient clé du chocolat. Plutôt que d’utiliser seulement les graines, soit environ 15 % du fruit, elle s’ingénie à utiliser la membrane, le mucilage, la peau des graines et la cabosse entière. En outre, le projet Anccoto lancé au printemps se concentrera sur l’éducation et la nutrition des enfants du village de Maras. Mil travaille en collaboration avec les communautés voisines, appliquant l’ayni, le concept andin de réciprocité : la récolte est distribuée en parts égales pour approvisionner Mil et les personnes qui travaillent la terre. « Nous allons audelà du court terme vers un développement durable », souligne Malena.
At Mil’s research centre, Mater Iniciativa (pictured above), Malena leads projects that blend ancestral knowledge with techniques to revolutionize food sustainability, including reviving ancient preservation methods. The Mater team is also finding new uses for cacao, the key ingredient in chocolate. Typically, only the seeds, which make up about 15 percent of the cacao fruit, are used, but the team is devising ways to use the membrane, mucilage, seed skins and whole pod. And, launching this spring, Mater’s Anccoto project will focus on education and nutrition for children in the nearby town of Maras. Mil works closely with neighbouring communities, applying the Andean concept of ayni, which is about reciprocity — the harvest is distributed in equal parts to supply both Mil and those who work the land. “We’re moving beyond shortterm aid to sustainable development,” says Malena.
CI-CONTRE, DANS LE SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | OPPOSITE, CLOCKWISE FROM TOP LEFT
Des herbes cueillies suspendues pour sécher; les ruines séculaires de Moray; une sélection de feuilles et pétales sont utilisés dans les plats de Mil; l’architecture de Mil s’intègre parfaitement à son environnement. Foraged herbs hang to dry; the centuries-old Moray ruins; different leaves and petals are used in Mil’s dishes; the architecture of Mil blends seamlessly with its surroundings.
À l’instar du Central, Mil se concentre sur les ingrédients propres au Pérou et aux Andes, mais pousse le concept au sommet. Tout ce qui figure sur le menu de dégustation provient des montagnes, à une altitude minimale de 3 000 mètres. Même un ingrédient typique du niveau de la mer, comme le sel, est récolté à environ 3 200 mètres d’altitude dans les mines de sel de Maras, créées à l’époque précolombienne et toujours utilisées par les communautés de Maras et de Pichingoto.
Like its sister restaurant, Central, Mil focuses on ingredients unique to Peru and the Andes Mountains, but takes the concept to higher altitudes. Everything you’ll find on the tasting menu is sourced from the mountains at a minimum elevation of 3,000 metres. Even a typical sea level ingredient like salt is harvested at about 3,200 metres above sea level from the Salt Mines of Maras, created in pre Columbian times and still used by the Maras and Pichingoto communities.
La route vers Mil et les ruines de Moray, à 3 500 mètres au-dessus du niveau de la mer dans la région de la Vallée sacrée des Andes. | The road to Mil and the Moray ruins, 3,500 metres above sea level in the Sacred Valley region of the Andes.
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L’expérience Mil Immersion i nvite les clients à visiter les terres agricoles, rechercher des plantes avec un expert local et découvrir le laboratoire de Mater avant de passer à table. Chaque plat illustre l’un des écosystèmes autour de Mil, et on compte parmi les ingrédients plusieurs variétés de maïs, de pommes de terre et d’autres tubercules.
Il existe plus de 4 000 types de pommes de terre au Pérou, mais, jusqu’à récemment, la plupart des gens n’en cuisinaient que deux. Lorsque Ben a photographié Mil, il en a goûté plusieurs, notamment dans le plat « Central Andes » (photo ci-dessus) avec son éventail de pommes de terre indigènes, de racines et de chaco (une argile comestible). La présentation l’a marqué. « Le mélange de violet, de vert et d’or crée un trio visuellement parfait, stimulant à tous points de vue », admet-il. « Prendre conscience que l’on mange un morceau d’histoire rehausse l’expérience gastronomique. »
Guests are invited to explore beyond the dining table through the Mil Immersion experience, which involves touring the farmlands, foraging for botanicals with a local expert and visiting Mater’s labs before settling in for the tasting menu. Each course represents one of the ecosystems surrounding Mil, and ingredients include several varieties of corn, potatoes and other tubers.
There are more than 4,000 types of potatoes grown in Peru but, until recently, most people cooked with only two. When Ben was photographing Mil, he sampled several, including some in a dish called Central Andes (pictured above), which featured an array of native potatoes, stems and chaco (an edible clay). He is still wowed by the presentation. “The striking blend of purple, green and gold creates a visually perfect trifecta, stimulating in every aspect,” Ben says. “Realizing that you’re consuming a piece of history elevates the entire dining experience.”
CI-CONTRE, DANS LE SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | OPPOSITE, CLOCKWISE FROM TOP LEFT Un artisan tisse avec des fils teints naturellement; un agriculteur récolte des plantes dans un lac près d’Urquillos; le temple inca de Wiracocha; des plantes ramassées à la main sèchent à Mater. | An artisan weaves with naturally dyed yarn; a farmer harvests plants from a lake near Urquillos; the Incan Temple of Wiracocha; foraged plants dry at Mater.
À quoi ressemble une destination vouée au développement durable? Nous parcourons la Suisse en train pour le découvrir.
What does a destination committed to sustainability look like? We train-hop through Switzerland to find out.
Par | By Dominique LambertonDe toutes les merveilles qu’elle nous fait découvrir ce matin lors d’une visite de Lucerne, en Suisse centrale, Doris Mumenthaler ne s’attend sans doute pas à ce qu’une pile de sacs à ordures bleus bien ordonnés retienne notre attention.
Cette guide pour Lucerne Tourisme nous a accompagnés de la gare jusqu’à la vieille ville, sur les rives de la Reuss, avant de nous faire traverser le célèbre pont de la Chapelle pour nous montrer la Fritschibrunnen, une fontaine publique où coule de l’eau potable en provenance du Pilate. On en trouve plus de 200 à Lucerne.
Pourtant, c’est l’impeccable rangée de sacs à ordures sur la place Hirschenplatz qui soulève les clameurs. Pour nous, Nord-Américains, la scène mérite qu’on s’y attarde. Doris nous explique que les Lucernois adhèrent au principe du pollueurpayeur : les gens mettent leurs déchets dans des sacs standardisés qu’ils placent proprement, une fois remplis, à l’endroit désigné au bord de la rue, où ils seront ramassés.
Cette gestion efficace des déchets n’est qu’un exemple des pratiques que la Suisse déploie en tant que chef de file en développement durable. Ses infrastructures de transport en commun — plus de 11 000 trains circulent chaque jour sur près de 3 000 km de chemins de fer — en sont un autre. Et bien sûr, il y a la nature. Environ un septième du territoire, où s’enchaînent sommets alpins et quelque 1 500 lacs, est protégé. Mais la Suisse ne se contente pas d’être parmi les pays les plus durables au monde : elle veut aussi faire figure d’excellence en tourisme durable.
En 2021, Suisse Tourisme a lancé une stratégie pour soutenir le virage durable en tourisme : Swisstainable. Avec l’adoption de politiques gouvernementales pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050 et la sensibilisation accrue des voyageurs aux enjeux environnementaux, le tourisme est appelé à jouer un rôle déterminant. « Nous coopérons avec toute l’industrie afin que les voyageurs puissent profiter des paysages en ayant un impact minimal », affirme Viviane Grobet, responsable du développement et des partenariats de l’organisme, qui supervise le programme.
Avec le label « Swisstainable », des hôtels, des restaurants et même des destinations entières s’engagent à prendre certaines mesures durables, comme obtenir une certification reconnue (telles que B Corp ou EarthCheck). Le programme compte déjà plus de 2 500 entreprises, et on souhaite franchir la barre des 4 000 d’ici la fin 2024. Il offre aussi des conseils aux visiteurs, par
Of all the marvels she points out on a morning walking tour of Lucerne, Doris Mumenthaler probably isn’t expecting the orderly pile of brightblue garbage bags to be the thing that gets our attention.
In the central Swiss city, Doris, a Lucerne Tourism guide, has led our group from the train station toward the Old Town on the banks of the Reuss River. She’s steered us across the famed Chapel Bridge and shown us Fritschibrunnen, one of the more than 200 public fountains in Lucerne flowing with crisp drinking water from nearby Mount Pilatus.
But the sight that prompts the most oohs and aahs is a tidy collection of trash bags lined up in the picturesque square of Hirschenplatz. For our group of North Americans, the scene is worth a moment of appreciation as Doris explains how Lucerne’s citizens observe the “polluter pays” principle, buying and filling the standardized bags, before neatly placing them within their designated streetside spot for pickup.
Its efficient wastemanagement framework is just one way Switzerland is a leader in sustainability. Another is its transit infrastructure: More than 11,000 trains travel daily on roughly 3,000 kilometres of tracks. And then there’s the nature: Home to soaring Alps and around 1,500 lakes, oneseventh of Switzerland’s surface area is covered in protected natural areas. But it’s not enough for it to be one of the most sustainable countries in the world — Switzerland wants to be the world’s most sustainable travel destination, too.
In 2021, Switzerland Tourism launched Swisstainable, a strategy for creating a more sustainable tourism industry. At a time when governments are introducing policies to reach climate neutrality by 2050, and travellers care more about the environment than ever, it’s natural to look to tourism to make a difference. “We work with the whole industry so our guests can enjoy the landscapes with minimal impact,” says Viviane Grobet, Switzerland Tourism’s head of business development and partnerships, who oversees Swisstainable.
Visitors can look for the “Swisstainable” seal on hotels, restaurants and even entire destinations that have committed to a set of sustainable measures, such as acquiring a recognized certification, like B Corp or EarthCheck. There are more than 2,500 businesses in the program, and the goal is to reach 4,000 by year’s end. Swisstainable also makes recommendations for
PREMIÈRE PAGE | OPENING SPREAD
Des skieurs admirent la vue sur le Cervin depuis le Blue Lounge de la station Blauherd, près de Zermatt. | Skiers take in the view of the Matterhorn from the Blue Lounge at Blauherd station in Zermatt.
exemple, déguster des produits régionaux ou prolonger leur séjour pour réduire leur empreinte écologique.
À cette fin, le Swiss Travel Pass permet aux touristes internationaux de voyager en train, en autobus et en bateau de façon illimitée partout au pays, pendant 3, 4, 6, 8 ou 15 jours. Ma passe 8 jours en main, je me suis donné comme mission d’explorer la Suisse centrale en mode durable, en empruntant seulement le train (et quelques téléphériques).
LA FERME URBAINE À LUCERNE
Sur les conseils de Doris, je gravis les rues en direction des remparts de la Musegg, l’un des plus longs murs fortifiés au pays. Derrière, j’emprunte un sentier au détour duquel j’aperçois un cochon qui broute et une poule qui ne tarde pas de se sauver. J’y trouve aussi Kulturhof Hinter Musegg, une ferme de 2,4 hectares où l’on cultive la terre en milieu urbain depuis le Moyen Âge.
Si la ville en est propriétaire depuis 1945, c’est Pia et Walter Fassbind qui en sont les gardiens depuis 2000. Aujourd’hui, c’est la fondation Stiftung Kultur- und Lebensraum Musegg qui supervise les activités, dont une ferme biologique, un restaurant, une boutique et des programmes consacrés au développement durable.
Sur place, on cultive des herbes et des fruits. Pour le reste, le restaurant et la boutique s’approvisionnent aussi localement que possible, et l’équipe s’efforce de minimiser les déchets. « Tout ce qu’on ne peut pas vendre en boutique, on l’utilise en cuisine », déclare Janine Balmer, chargée des événements et communications. « Un surplus de carottes, par exemple, peut être mariné puis revendu ou servi au restaurant. »
Moi, je les savoure en salade avec une délicieuse pointe de quiche dans la cour du restaurant. Plus tard, lorsque je pars en quête des vaches Highland, je remarque la citation qui orne la remorque transformée en salle de classe : « Lorsqu’on rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est le début de la réalité ».
De Lucerne, je mets le cap vers Gstaad, un chic lieu de villégiature dans les Alpes. En chemin, les trains panoramiques spacieux me dévoilent des paysages typiquement suisses : une contrée vallonnée, de jolis villages, des chalets classiques et des lacs d’un bleu intense.
Malgré son prestige, Gstaad ne peut nier ses racines agricoles. La ville est d’ailleurs reconnue pour son fromage, produit dans les plus pures traditions alpines. Chaque printemps, on conduit le bétail vers les alpages pour paître. Puis, début septembre, les bêtes, parées de cloches et d’une coiffe florale, redescendent en défilant jusque dans les villages en guise de célébration.
Papilles activées, je pars sur la piste du fromage d’alpage de la région, le Hobelkäse, à la grotte à fromage Molkerei Gstaad, une coopérative de 66 fermes laitières fondée en 1931. En compagnie de René Ryser, son directeur général, je m’aventure dans un ancien réservoir d’eau accessible par des escaliers en bois.
Au son d’une musique chorale, nous entrons dans une pièce souterraine où la lueur des bougies révèle plus de 3 000 meules de fromage.
On peut voir cinq lacs alpins turquoise le long des 98 km du Luzern-Interlaken Express. | The Luzern-Interlaken Express passes five aquamarine mountain lakes on its 98-km route.
visitors, including tasting regional products and simply staying longer to reduce their ecological footprint.
To that end, the Swiss Travel Pass gives international travellers unlimited rides on trains, buses and boats throughout the country. The Pass is available for three, four, six, eight or 15 days — I secure one for eight days so I can properly explore central Switzerland. Travelling exclusively on trains (plus a few cable cars), I’m on a mission to experience the country the Swisstainable way.
On Doris’ recommendation, I climb the streets beyond Lucerne’s Old Town to the Musegg Wall, one of the longest fortifications in Switzerland. Walking the path behind it, I spot a pig grazing — and then a chicken moseys by. Right in the middle of the city, Kulturhof Hinter Musegg is a 2.4 hectare working farm on land that has been cultivated since the Middle Ages.
The city of Lucerne has owned the property since 1945, and locals Pia and Walter Fassbind have been its stewards since 2000. Today, the nonprofit foundation Stiftung Kultur und Lebensraum Musegg oversees the operation, which includes the organic farm, restaurant, farm shop, and programming geared around sustainability.
The farm grows herbs and fruit on site, the restaurant and shop source all other products as close to the farm as possible, and the team strives to minimize waste: “Whatever we can’t sell in the store, we use in the kitchen,” says Janine Balmer, who’s in charge of events and communications. “If we have carrots, for example, we can pickle them, and then we put them back in the store or serve them in the restaurant.”
I taste the carrots in a salad served with a piece of meltinyourmouth quiche in the restaurant’s courtyard. Later, when I go in search of the Highland cows, I spot a quote on the side of a trailerturned classroom: “When we are dreaming alone it’s only a dream. When we are dreaming with others, it’s the beginning of reality.”
The journey from Lucerne to Gstaad, a glitzy Alpine resort town, is textbook Switzerland. Spacious panoramic trains wind me through rolling countryside stamped with charming villages, classic chalets and lakes so blue they pop right out of the landscape.
Despite its glamour, Gstaad is rooted in agriculture and is renowned for its cheese, which is produced using traditional Alpine methods. Every spring, the area’s cattle are brought up the mountains to graze, their bells resounding through the valleys, before being crowned in floral headpieces and paraded down to the villages for celebrations that take place in early September.
To experience — and taste — the region’s signature Alpine cheese, Hobelkäse, I head to Molkerei Gstaad’s cheese grotto. The cooperative made up of 66 dairy farms has been in operation since 1931. In a former water reservoir, I follow Molkerei Gstaad’s managing director, René Ryser, down a series of wooden steps.
Inside the underground chamber, choral music sounds and
Au centre, la table est mise pour la dégustation. J’y vois notamment du Hobelkäse, vieilli deux ans ici même avant d’être tranché à la main et roulé en délicats cylindres. Son goût est riche, prononcé et fruité; il respire l’histoire. « La production fromagère dans la région a débuté en 1548 », explique René. « De nos jours, les 100 producteurs de ce fromage utilisent encore la même recette. »
Quand j’arrive à Zermatt, un autobus électrique m’attend à l’extérieur de la gare pour m’amener à l’hôtel. La ville est célèbre pour sa vue sur le Cervin, un haut sommet à l’aspect pyramidal, et son absence de voiture. Depuis les années 1960, c’est un véritable paradis piétonnier.
Rien d’étonnant, puisque la région est accessible par train de montagne et par téléphérique, dont ceux de Matterhorn Zermatt Bergbahnen. Parmi eux, le Matterhorn Glacier Paradise transporte les aventuriers jusqu’au sommet du Petit Cervin, la plus haute station de montagne européenne à 3 883 mètres d’altitude.
Je m’y rends avec Claudia Wyss, directrice des ventes mondiales de Matterhorn Zermatt Bergbahnen. Originaire de Zermatt, elle est une habituée des téléphériques. En été, elle occupe ses journées en se rendant à la station Schwarzsee pour courir, alors qu’en hiver, elle pratique le ski de randonnée.
En survolant le spectacle époustouflant des pics enneigés, je comprends pourquoi Claudia tient tant à cet endroit où vous n’êtes pas aux portes, mais au cœur de la nature. « À Zermatt, on aime la nature et on veut la protéger », explique-t-elle. « C’est important que les gens voient ces merveilles naturelles, qu’ils tombent sous leur charme et qu’ils s’efforcent de les protéger aussi. »
L’EMPIRE VÉGÉTARIEN À ZURICH
Après quelques jours de fondue et de raclette dans les Alpes, j’arrive à Zurich. Ici, le végétarisme est à l’honneur chez Hiltl, qui détient un record Guinness à titre de plus vieux restaurant végétarien toujours en activité au monde. Ouvert en 1898, cet empire familial s’est développé et compte aujourd’hui neuf établissements.
Les plats de son menu à la carte et de son buffet changent selon les saisons, et plus de 80 % des ingrédients proviennent de fournisseurs situés dans un rayon de 50 km. Ce souci vise également les produits non alimentaires. « Nous essayons d’être aussi durables que possible, tant pour les housses de menu que pour les sacs à emporter », explique Sandra Schirmeier, responsable des produits et de la qualité.
Le restaurant principal, Haus Hiltl, s’anime à l’heure du lunch. Au buffet, les convives remplissent leur assiette de salades colorées et de currys. « La durabilité fait partie du quotidien en Suisse », ajoute-t-elle.
Mon voyage s’achève, et je prends mon douzième train en huit jours pour me rendre à l’aéroport — un court trajet depuis la gare centrale. Alors que j’admire pour une dernière fois les vues qui défilent par la fenêtre, je me rends compte que la durabilité n’a rien d’un rêve en Suisse, c’est une réalité. Depuis toujours.
À la fin de l’été, les vaches descendent de leurs alpages pour les célébrations qui animent les villages alpins suisses. | Cows descend from their mountain pastures at summer’s end in festive homecomings celebrated throughout Switzerland’s Alpine villages.
candlelight illuminates more than 3,000 wheels of cheese. On a table in the centre, a selection is ready for tasting, including the distinctive Hobelkäse, aged for two years in this very spot before being handsliced and rolled into delicate cylinders. It’s sharp, fruity and flavourful — and a taste of history. “Cheese production in this area was first documented in 1548,” says Ryser. “Today, 100 farmers produce this cheese, and they still use the same recipe.”
When I arrive in Zermatt, an electric bus is waiting outside the train station to shuttle me to my hotel. Nestled under the Matterhorn, Zermatt is famous for this pyramidal peak and for its carfree status — the village has been a pedestrian paradise since the 1960s.
It makes sense, given the connectivity of the area’s mountain trains and cable cars, like those operated by Matterhorn Zermatt Bergbahnen. Its Matterhorn Glacier Paradise cable car journey whisks adventurers up the Klein Matterhorn peak to the highest mountain station in Europe (3,883 metres above sea level).
I ride to the station with Claudia Wyss, international sales manager for Matterhorn Zermatt Bergbahnen. Born and raised in Zermatt, Wyss has used the area’s cableways her whole life. A typical summer day for her might involve riding to Schwarzsee station for a run, while winter days are spent skitouring.
Soaring over the snowy peaks takes my breath away. I understand why this place, where nature is not only at your doorstep but in your face, means so much to Wyss. “In Zermatt, we love nature and we want to protect it,” she says. “I think it’s important that people come and see what we have here, and that they fall in love with it and do everything they can to protect it, too.”
After days of fondue and raclette in the Alps, I’ve arrived in Zurich, where Hiltl’s vegetarian empire offers a refreshing change of taste. Hiltl is recognized by Guinness World Records as the oldest continuously operating vegetarian restaurant in the world: Since opening in 1898, familyrun Hiltl has grown to nine locations.
The dishes on both Hiltl’s à la carte menus and buffet change seasonally, and more than 80 percent of ingredients are sourced from suppliers located within 50 kilometres of Zurich. Then, there are the nonfood items: “Our goal is to be as sustainable as possible, from the menu covers to the bags for takeaway,” says Sandra Schirmeier, head of product and quality.
At lunch, Hiltl’s main restaurant, Haus Hiltl, is buzzing as diners fill their plates with bright salads and curries at the buffet. “Sustainability is a big part of everyone’s life in Switzerland,” Schirmeier says.
My final journey — and my 12th train ride in eight days — is a speedy transfer from Zurich’s main station to the airport. As I soak in the last views, the city passing by in a blur, I realize that here in Switzerland, sustainability isn’t a dream — it’s reality. It always has been.
Notre programme de développement durable mondial, Sail & Sustain, témoigne non seulement de notre engagement en matière d’impact positif sur la société et l’environnement, mais aussi de notre vision : des vacances de choix pour tous, partout dans le monde. L’avenir de notre entreprise est inextricablement lié au bien-être de la planète et des communautés que nous visitons.
Alors que nous poursuivons nos efforts sur le plan environnemental, social et de la gouvernance, nous avons à cœur de collaborer avec nos partenaires clés pour tracer ensemble le chemin vers un avenir viable.
NOTRE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Nous nous engageons à réagir aux changements climatiques en adoptant de bonnes pratiques d’affaires visant à protéger et à préserver l’environnement.
NAVIGUER EN TOUTE SÛRETÉ
Maintenir en tout temps une culture stricte de conformité en matière de sécurité et de santé publique est une priorité pour assurer la protection de nos invités, de notre équipage et des communautés que nous visitons.
VALORISER NOTRE PERSONNEL
Nous avons à cœur de maintenir une culture axée sur la sécurité, la diversité et l’inclusion qui soutient et valorise les membres de notre équipe.
RENFORCER NOS COMMUNAUTÉS
Nous croyons avoir la responsabilité et le privilège de redonner aux communautés dans lesquelles nous vivons et travaillons, et que nous visitons et desservons.
AGIR DE MANIÈRE INTÈGRE ET RESPONSABLE
Notre système de gouvernance est solide et s’appuie sur des pratiques commerciales éthiques et responsables qui respectent des normes élevées en matière de transparence.
Le plus vieux temple de Tokyo, Sensō-ji, se trouve au cœur du quartier historique d’Asakusa. En été, les rives du Sumida s’animent lors du festival de feux d’artifice de Sumidagawa, tandis que le printemps offre des moments de hanami (observation des fleurs) lors de la floraison des cerisiers. Découvrez d’autres incontournables de la capitale japonaise en page 44. | Tokyo’s oldest temple, Sensō-ji, is the heart of the historic district of Asakusa. In the summer, the banks of the Sumida River are a hive of activity, home to the explosive Sumidagawa Fireworks Festival, while springtime offers moments for hanami (flower viewing) during the cherry-blossom season. On page 44, discover more must-sees, -eats and -dos in the Japanese capital.
Sous le soleil de Scottsdale, l’esprit du désert est omniprésent, des sentiers qui sillonnent le désert de Sonora aux bijoux d’architecture rétromoderne. | In sunny Scottsdale, you’ll feel the enchanting desert spirit everywhere, from the trails that crisscross the Sonoran landscape to the mid-century architectural gems.
Par | By Dave LankAvec ses terrains de golf réputés, ses boutiques chics et ses spas haut de gamme, Scottsdale a tout pour être populaire. Mais au-delà des verts, de l’opulence et de l’ensoleillement, on peut sentir le pouls de la ville dans ses trésors cachés d’architecture rétromoderne, sur les sentiers où l’on troque souliers de golf pour bottes de randonnée, et au cœur de sa scène culinaire aussi étonnante qu’un désert fleuri. | With its world class fairways, high end shopping malls and lavish spas, it’s easy to see why Scottsdale is a popular destination all year round. But beyond the links and the luxury, there’s another beat thrumming just beneath its sunkissed surface. You’ll find it in the tuckedaway mid centurymodern marvels, on the trails where hiking boots trump golf shoes, and in a culinary scene that’s as surprising as a desert bloom.
Ma journée commence à la McDowell Sonoran Preserve, une immense réserve naturelle qui compte plus de 300 km de sentiers. J’ai rendez-vous avec Denny, guide du REI Co-op Adventure Center, qui se joint à moi pour une randonnée de 7 km sur la Gateway Loop. Autour de nous, le désert a l’allure d’un western à la Sergio Leone. Des cactus fleuris et de grands saguaros piquants jalonnent le sentier rocailleux, où un cerf mulet s’aventure tout près de nous.
Après deux heures de marche, c’est l’heure du brunch. Je me dirige chez Hash Kitchen, où l’on sert des plats comme des beignes de cannoli et du bacon saupoudré d’or comestible au son d’un DJ. Cela dit, c’est le bar à Bloody Mary qui vole la vedette. On peut y créer son propre chef-d’œuvre alcoolisé dans un pot Mason à partir d’une cinquantaine d’ingrédients comme des crevettes tempuras et du cactus mariné.
L’estomac plein, je suis prêt pour une visite guidée immersive de Taliesin West, sanctuaire et résidence hivernale du réputé architecte Frank Lloyd Wright. C’est là, dans les contreforts des monts McDowell, qu’il a donné vie à sa philosophie d’« architecture organique ». Aujourd’hui classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, les bâtiments datant des années 1930 sculptent avec audace le paysage accidenté et peignent un tableau saisissant de l’avant-gardisme de Wright. | I start my day at McDowell Sonoran Preserve, a sprawling landscape with over 300 kilometres of trails, where I meet Denny, a local hiking guide from REI Co op Adventure Center Arizona. As we set off on the sevenkilometre Gateway Loop Trail, the desert feels like a backdrop from a Sergio Leone spaghetti western. We spot the hardy cactus flower, tall saguaros with prickly arms and a mule deer, which scampers across the rocky trail just metres from us.
After the two hour hike, my rumbling stomach leads me to Hash Kitchen, a brunch joint serving up dishes like friedtoorder cannoli doughnuts and Billionaire’s Bacon flecked with gold to the beat of a live DJ. But its star feature is the buildyourown Bloody Mary bar, where diners craft Masonjar masterpieces from a buffet of more than 50 fixings, including tempura shrimp and pickled cactus.
Postbrunch, I’m ready to immerse myself in the sanctuary of architectural giant Frank Lloyd Wright with a guided tour of Taliesin West. Nestled in the foothills of the McDowell Mountains, it served as Wright’s winter home and living laboratory for bringing his philosophy of “organic architecture” to life. Rising boldly from the rugged landscape, the lowslung 1930s buildings — now a UNESCO World Heritage Site — cut a striking visual and reflect Wright’s ahead ofhistime thinking.
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Je dîne au Postino Highland — un café rétromoderne dont la carte des vins fait la part belle aux petits vignerons durables — avant de mettre le cap vers un coin du désert ayant fait peau neuve à la fin des années 1950. C’est là que se trouve Cosanti, qui fut jadis la résidence et l’atelier de Paolo Soleri, un architecte, designer, philosophe et urbaniste utopiste italo-américain. Chaque recoin de ce complexe tentaculaire, qui semble tout droit sorti d’une autre planète, repousse les limites de l’architecture conventionnelle.
Le site, qui sert aujourd’hui de siège social et de fonderie pour Cosanti Originals, respire encore la créativité. Les sculptures en bronze et en céramique de Soleri y sont à l’honneur, tout comme ses carillons, qui résonnent dans les méandres de la galerie. (En visitant en matinée, vous pourrez voir les artisans soigneusement verser le bronze fondu, chauffé à 1 200 °C, dans des moules.)
04 Chez Cosanti Originals, des carillons et sculptures en bronze et en céramique sont exposés dans l’impressionnante abside de Paolo Soleri. | Cosanti Originals’ bronze and ceramic wind bells and sculptures are on display in Paolo Soleri’s striking apse.
05 Les planches de bruschetta au menu chez Postino Highland sont excellentes à partager — ou non. | Postino Highland’s signature bruschetta boards are perfect for sharing — or not.
After lunch at Postino Highland, a midcentury wine café with an offbeat wine list featuring small, sustainable producers, I delve into a corner of the desert that underwent a trippy makeover starting in the late 1950s. Cosanti is the former residence and studio of Paolo Soleri, the late ItalianAmerican architect, designer, philosopher and utopian city planner. Every corner of the sprawling complex of otherworldly buildings seems a defiant challenge to conventional architecture.
Today, the site continues to pulsate with originality as the headquarters and foundry of Cosanti Originals, Soleri’s handcrafted bronze and ceramic sculptures and wind bells, which sound as you walk the meandering paths of the gallery grounds. (Visit in the morning to witness the pouring process, as artisans carefully tip molten bronze heated to 1,200°C into carved moulds.)
PHOTOS: JILL RICHARDS POUR / FOR FNB (06); JEREMY ALFORD/UNSPLASH (07); FAIRMONT SCOTTSDALE PRINCESS (OÙ SÉJOURNER / WHERE TO STAY).
06 La chef Badman est réputée pour ses plats de légumes saisonniers. | Chef Badman is known as “the veggie whisperer” for her flavourful seasonal dishes.
Lorsque le soleil du désert s’éclipse, je prends la direction du restaurant FnB, noyau de la scène culinaire en plein essor de Scottsdale.
La chef primée Charleen Badman y célèbre le rythme des cycles agricoles de l’Arizona en collaborant avec des producteurs locaux pour repousser les limites de l’agriculture du désert. Le résultat? Un menu riche en légumes où figurent des plats comme du broccolini grillé aux épices avec aïoli au citron Meyer et du rutabaga Gilfeather avec crème fraîche au gingembre.
Après le souper, en marchant sous les lumières douces de la vieille ville, je songe à tout ce que Scottsdale a à offrir au-delà de son climat ensoleillé : un lieu où le passé et
07 Cafés, restaurants, installations d’art et sites historiques ponctuent la vielle ville. Old Town Scottsdale boasts coffee shops, restaurants, art installations and historic sites.
le présent, le naturel et l’artificiel, le tapeà-l’œil et l’émotion coexistent en parfait équilibre. | When the desert sun starts to dip, I make my way to FnB, considered the beating heart of Scottsdale’s booming culinary scene.
Here, award winning chef Charleen Badman showcases the rhythm of Arizona’s growing cycles with a veggieforward menu. She works with local farmers to push the boundaries of what the desert can produce, creating dishes like grilled spicy broccolini with Meyerlemon aioli and Gilfeather rutabaga with ginger crème fraiche.
After dinner, I stroll the streets of Old Town Scottsdale, reflecting on all the ways this desert city is more than a coldweather escape: It’s a place where the past and the present, the natural and the manmade, the glitzy and the soulful coexist in a beautiful, delicate balance.
FAIRMONT SCOTTSDALE PRINCESS
Occupant 25 hectares du désert de Sonora, le Fairmont Scottsdale Princess abrite cinq restaurants (dont La Hacienda, qui propose un menu mexicain et plus de 200 variétés de tequila) et six piscines de rêve (dont une qui est dotée d’une plage de sable blanc). | Situated on 25 hectares of Sonoran Desert, the Fairmont Scottsdale Princess is home to five restaurants (including La Hacienda for innovative Mexican and more than 200 varieties of tequila) and six sparkling pools (one even has a white-sand beach).
Avis aux croisiéristes gourmands faisant escale à Tokyo : la capitale japonaise compte plus de restaurants étoilés au guide Michelin que toute autre ville du monde. | Pack your appetite before stepping ashore — there are more Michelin-starred restaurants in the Japanese capital than anywhere else on Earth.
Par | By Brett WaltherLe regretté chef américain Anthony Bourdain a déjà déclaré que s’il devait manger dans une seule ville pour le reste de ses jours, il choisirait Tokyo. Ce ne sont pas les options gourmandes qui manquent dans cette mégalopole dynamique Ici, un plat de ramen peut aussi bien vous épater s’il figure sur le menu d’un chef Michelin que s’il est servi dans une izakaya de quartier. Pas étonnant pour une ville aux 1 001 contrastes, où des gratte-ciel reluisants et des temples anciens bordent des rues impeccablement entretenues, malgré les millions d’habitants. Si les traditions du sumo et du kabuki continuent de fasciner, le ballet piétonnier du carrefour de Shibuya et le style éclaté de Harajuku prêtent aussi un charme à la vie urbaine moderne.
The late American chef Anthony Bourdain once claimed that if he were forced to eat in just one city for the rest of his life, it would be Tokyo. The dining options are endless in this buzzing megalopolis, where your next mindblowing bowl of ramen is as likely to be found on a Michelinrated chef’s menu as in a holeinthewall izakaya. That’s how things go in this city of contrasts: Skyscrapers tower over ancient temples, and litterfree streets belie the millions who call it home. Although the traditions of sumo and kabuki continue to captivate, they’re complemented by the marvel of modernday life in Tokyo, from the mesmerizing dance of pedestrians at Shibuya Crossing to the bold street style on display in Harajuku.
INFOS CLÉS FAST FACTS
Monnaie | Currency Yen
Langue | Language
Japonais | Japanese
Pourboire | Tipping
On ne donne généralement pas de pourboire.
Tips are generally not expected.
Température | Temperature
Moyenne quotidienne allant de 9 °C (en janvier) à 30 °C (en août).
Average daily highs range from 9°C (January) to 30°C (August).
Edo, un petit village de pêcheurs, devient le siège du shogunat Tokugawa au pouvoir et se développe rapidement. | The small fishing village of Edo becomes the seat of Japan’s ruling Tokugawa shogunate, and rapidly expands.
La révolution de Meiji marque le retour du pouvoir impérial. La cour de l’empereur s’installe à Edo, rebaptisé Tokyo. | The Meiji Restoration sees the return of imperial rule. The emperor’s court moves to Edo, which is renamed Tokyo.
Tokyo, qui compte alors plus de 10 millions d’habitants, inaugure son Shinkansen (train à grande vitesse) et accueille les Jeux olympiques d’été. | With a population exceeding 10 million, Tokyo launches the Shinkansen (bullet train) and hosts the Summer Olympic Games.
EXPRESSION LOCALE LOCAL LINGO
Betsubara | Betsubara
Pas faim pour le dessert?
Votre deuxième estomac, ou betsubara, a toujours de la place pour des friandises sucrées comme la kakigori (glace râpée) et les sandos (sandwichs aux fruits).
No room for dessert?
Call upon your second stomach, or betsubara, to make room for sweet treats like kakigori (shaved ice) and sandos (fruit sandwiches).
Certains des plus beaux paysages du Japon attendent les aventuriers à 90 minutes de train au sud-ouest de Tokyo. À Hakone, faites un tour de téléphérique à travers les fumerolles de la vallée volcanique d’Owakudani, puis naviguez sur le lac Ashi, où vous aurez une vue imprenable sur la porte rouge (le torii) du sanctuaire de Hakone et le mont Fuji. | A 90 minute train ride southwest of the city rewards the adventurous traveller with some of Japan’s most breathtaking scenery. In Hakone, you can scale the steaming slopes of the volcanic Owakudani valley on a cable car, then cruise Lake Ashi for the best views of the red torii gate of Hakone Shrine and Mount Fuji.
Pratiques et jolies, ces serviettes traditionnelles en coton teint à la main peuvent servir de napperons, de mouchoirs ou de papier d’emballage réutilisable, à la manière des furoshiki. | As practical as they are pretty, these traditional hand dyed cotton towels can serve as placemats, handkerchiefs or reusable gift wrap, furoshikistyle.
Ramen shoyu
Shoyu Ramen
Les premiers ramen servis dans un restaurant de Tokyo en 1910 étaient de style shoyu : de fines nouilles de blé dans un bouillon de soja, lui aussi aromatisé à la sauce soja. La popularité de ce plat ne se dément pas, tellement que la ville compte un musée du ramen à Shin-Yokohama, où vous pouvez découvrir le rôle de ce mets dans la culture japonaise et participer à un atelier pour créer vos propres ramen. | When ramen debuted in a Tokyo restaurant back in 1910, it was shoyustyle: thin wheat noodles in a soybased broth, further flavoured with soy sauce. It remains the most common type of ramen in a city so enthusiastic about the dish, it’s got its own museum. Head to the ShinYokohama Ramen Museum for a fascinating glimpse of the role ramen plays in Japanese culture and take in a makeyour ownramen workshop.
Brouillant la frontière entre fantaisie et réalité, les expositions d’art interactif entraînent les visiteurs dans un voyage à travers des étangs remplis de carpes koï numériques et un jardin d’orchidées suspendues. | Interactive art exhibits blur the line between fantasy and reality, taking visitors on a journey through ponds filled with digital koi and a garden of orchids suspended in midair.
TOUS LES LUNDIS EVERY MONDAY
Atelier d’ ikebana
Ikebana Lessons
La fondation Sogetsu est l’une des principales écoles d’ikebana, l’art japonais de la composition florale. Chaque semaine, on y offre des ateliers d’initiation, qui invitent les fleuristes en herbe à réaliser leurs propres arrangements tout en découvrant les racines de cette pratique hautement méditative datant du 6e siècle. | As one of the leading schools in ikebana — the Japanese art of flower arranging — the Sogetsu Foundation hosts weekly introductory sessions inviting budding florists to build their own arrangements while uncovering the sixth century roots of this highly meditative practice.
Festival de feux d’artifice de Sumidagawa
Sumidagawa Fireworks Festival
Si vous visitez Tokyo en été, vous pourriez y voir des prouesses pyrotechniques de calibre mondial. Le dernier samedi de juillet, tous les yeux se tournent vers le ciel nocturne du quartier historique d’Asakusa, qui s’illumine à l’occasion du festival de feux d’artifice de Sumidagawa. Tradition annuelle depuis 1733, ce spectacle qui peut durer jusqu’à 90 minutes a de quoi épater! If you’re visiting Tokyo in the summer, the odds of seeing world class fireworks are in your favour. On the last Saturday of July, all eyes are on the night skies of the historic Asakusa district, which burst into colour with the Sumidagawa Fireworks Festival. An annual tradition since 1733, the breathtaking pyrotechnic program can last as long as 90 minutes.
PHOTOS: YU KATO/UNSPLASH (EN SAISON / IN SEASON); ERIC’S LIBRARY/ADOBE STOCK (BOISSON LOCALE / DRINK LIKE A LOCAL); YTEMHA34/ADOBE STOCK (LE SAVIEZ-VOUS? / DID YOU KNOW?); LAURIE NOBLE/GETTY IMAGES (INCONTOURNABLE / CAN’T MISS); THE PENINSULA TOKYO (OÙ SÉJOURNER / WHERE TO STAY).
Célébrations des sakura | Sakura Celebrations
De fin mars à début avril, des milliers de cerisiers fleurissent dans toute la ville. Leurs délicates fleurs roses, les sakura, attirent des hordes d’admirateurs, tant pour l’observation de ce spectacle de la nature (une coutume qu’on appelle hanami) que lors de grands festivals qui célèbrent ce rite printanier. | From late March to early April, thousands of cherry trees burst into bloom across the city. The delicate pink cherry blossoms (sakura) draw admirers in droves, from organized viewing parties called hanami to fullscale festivals celebrating this rite of spring.
Il y a un service de livraison de bagages
Le service de livraison takuhaibin vous libère de vos valises, par exemple si vous prenez le train, où les espaces de rangement sont rares. | The takuhaibin delivery service is convenient if you don’t want to lug your bags, especially if you plan on taking trains, where stowage is at a premium.
Marché extérieur de Tsukiji
Tsukiji Outer Market
Lors d’une visite guidée, vous découvrirez les 400 boutiques de ce paradis gourmand reconnu pour ses fruits de mer et passerez maître dans l’art des sushis grâce aux conseils d’un chef local. | On a guided tour, you’ll navigate the 400 shops that comprise this foodie’s paradise, known for its fresh seafood, and hone your sushi skills with instruction from a local chef.
BOISSON LOCALE DRINK LIKE A LOCAL
Whisky japonais
Japanese Whisky
Malgré l’importance culturelle du saké, ce sont les whiskies japonais qui ont la cote. Souvent servis pur ou avec glaçons, on peut aussi les déguster sous forme de « highball japonais » (avec eau pétillante). | Sake might play a larger cultural role, but it’s Japanese whiskies that are really having a moment. Although you can take it neat or on the rocks, it’s popularly ordered as a highball (mixed with carbonated water).
C’est à l’hôtel The Peninsula que se trouvent certaines des chambres les plus spacieuses à Tokyo. Outre son emplacement privilégié à proximité du palais impérial, on adore son spa à faire rêver et son restaurant situé au 24e étage, qui offre une vue panoramique sur la ville. | The Peninsula boasts some of Tokyo’s most spacious guest rooms. Prime location aside — it’s next door to the Imperial Palace — an impressive onsite spa and 24thfloor restaurant with 360 degree views of the city’s skyline make it an attraction in itself.
Chez Cunard®, nous réduisons notre impact sur l’environnement en investissant dans nos communautés et notre personnel afin de susciter des changements positifs. Notre programme de développement durable s’articule autour des principaux objectifs de développement durable de l’ONU, en plus de s’appuyer sur des partenariats avec nos destinations en faveur d’un tourisme plus durable. Puisque nous avons le privilège de découvrir une multitude de cultures et de milieux, il est de notre devoir d’assurer le respect et la préservation des ressources culturelles, historiques et naturelles.
Ces voyages incluent une expérience exclusive à terre, une soirée cocktail à bord du navire et la présence d’un guide-accompagnateur Ensemble.
Nous vous offrons jusqu’à 800 $ de crédit à bord par personne sur ces voyages.
L’Alaska à bord du Queen Elizabeth®
10 nuits w Aller-retour de Vancouver
21 juin 2024 w Q420
Cabine avec balcon à partir de 1 879 $*
*Taxes, frais et droits portuaires de 255 $ par personne en sus (sous réserve de modification).
10 nuits w Aller-retour de Vancouver
10 août 2024 w Q425
Cabine avec balcon à partir de 1799 $*
*Taxes, frais et droits portuaires de 275 $ par personne en sus (sous réserve de modification).
*Les tarifs sont basés sur une cabine avec balcon de catégorie DC, sous réserve de disponibilité au moment de la réservation. Les tarifs pour les autres dates peuvent varier. Les tarifs sont par personne en occupation double, pour la croisière seulement (excluant les vols) et sont valables pour les deux premiers passagers d’une cabine. Ces tarifs ne s’appliquent pas aux voyageurs solos ni aux troisième et quatrième passagers d’une cabine. Cette offre est soumise à un contrôle de la capacité et pourrait ne pas être combinable avec d’autres rabais offerts au public, aux groupes ou aux anciens passagers, incluant les crédits à bord. L’offre n’est pas transférable et est réservée aux résidents des 50 États-Unis, du Canada, de Porto Rico, du Mexique et du District de Columbia qui sont âgés d’au moins 21 ans et qui reçoivent cette offre. Les tarifs sont en dollars américains. Veuillez consulter votre spécialiste en voyages pour connaître les conditions et définitions qui s’appliquent à toutes les réservations. L’offre peut être combinée avec d’autres offres comme les crédits à bord pour les groupes, les offres à durée limitée et les avantages pour les militaires. © 2024 Carnival plc. Immatriculation des navires : Bermudes. Le logo et le logotype Cunard ainsi que Queen Elizabeth sont des marques déposées de Carnival plc, une société anglaise faisant affaire sous le nom de Cunard. Tous droits réservés aux États-Unis et dans d’autres pays.
experte locale
les meilleurs endroits pour observer la faune et la flore, et comment un concept māori a jeté les bases du tourisme responsable. | Our local expert reveals the best places to spot wildlife and how a Māori concept has laid the groundwork for responsible travel.
Par | By Aimi MayneQu’est-ce qui surprend le plus les gens lorsqu’ils explorent la Nouvelle-Zélande? | What surprises people most when they visit New Zealand?
La Nouvelle-Zélande, c’est le monde entier sur un bout de terre de la taille de la Californie. Géographiquement, nous avons toutes les formations naturelles, des glaciers aux plages, et le paysage change aussi radicalement que si vous étiez dans un autre pays toutes les trois ou quatre heures de voyage. Cela vaut la peine de se donner deux bonnes semaines pour l’explorer. New Zealand is the entire world in one Californiasized bite of land. Geographically, we have every natural formation, from glaciers to beaches and, every three or four hours of travel time, the scenery changes as dramatically as if you’re in another country. It’s worth giving yourself a good two weeks to explore.
Quel rôle les touristes jouent-ils dans la préservation de la Nouvelle-Zélande?
What role do visitors play in preserving the Land of the Long White Cloud?
Nous adhérons fortement au concept māori du Tiaki, qui en gros veut dire prendre soin, conserver et protéger. Tourism New Zealand, l’office national de tourisme, soutient cette attention portée aux personnes, aux lieux et à la culture : c’est la promesse Tiaki, un ensemble de principes pour le tourisme responsable que nous demandons à toutes les personnes qui nous rendent visite de respecter. | We adhere strongly to the Māori concept of Tiaki, which, in essence, means to care, conserve and protect. This care — for people, place and culture — is endorsed by Tourism New Zealand as the Tiaki Promise, a set of principles for responsible travel we ask all visitors to respect.
Comment le pays a-t-il fait pour que le kiwi ne figure plus sur la liste des espèces menacées?
How did the country get the kiwi off the endangered species list?
Nos oiseaux indigènes, dont le kiwi, n’avaient pas de prédateurs naturels et donc pas besoin de voler. Mais, plusieurs ont vu leur survie menacée lorsque les colons sont arrivés et ont introduit d’autres espèces. Grâce aux efforts de conservation et d’élimination des prédateurs, les kiwis prospèrent aujourd’hui dans de nombreuses régions. Nous emmenons nos clients visiter les coulisses d’une écloserie de kiwis à Rotorua, et on en voit souvent en pleine nature la nuit. | Our native birds, including the kiwi, had no natural predators so they didn’t need to fly, but many became endangered when settlers arrived and introduced other species. Thanks to conservation efforts like predatorfree programs, kiwi are now thriving in many regions. We take clients on a behindthescenes tour of a kiwi hatchery in Rotorua, and you can often spot them in the wild at night.
Quels sont les autres endroits où l’on peut observer des animaux sauvages? | Where are some other hotspots for wildlife sightings?
La côte est de l’île du Sud est riche en faune marine, notamment en otaries et en dauphins sombres, et des cachalots vivent toute l’année à Kaikōura. Allez plus au sud vers Akaroa Harbour pour observer le dauphin le plus rare (et le plus petit) du monde, l’incroyablement mignon dauphin d’Hector; puis suivez la côte sud pour découvrir plus d’espèces de manchots que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans le monde. | The east coast of the South Island is rich in marine life, including seals and dusky dolphins, and sperm whales reside yearround at Kaikōura. Head farther south to Akaroa Harbour for the world’s rarest (and smallest) dolphin, the incredibly cute Hector’s dolphin; then follow the south coast for more penguin species than you’ll find anywhere else in the world.
PROPRIÉTAIRE ET DIRECTRICE DE SOUTHERN CROSSINGS
OWNER & DIRECTOR OF SOUTHERN CROSSINGS
Southern Crossings est le chef de file des itinéraires de voyage de luxe sur mesure en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et la personnalisation va loin : depuis qu’elle a rejoint l’entreprise en 1997, Sarah Farag affirme qu’ils n’ont « jamais refait le même itinéraire ». | Southern Crossings is a leader in tailored luxury travel itineraries Down Under. Just how tailored? Since joining in 1997, Farag says they’ve “never repeated an itinerary.”
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Pour une perspective unique sur les otaries à fourrure de l’île du Sud, réservez une expérience guidée de nage avec les otaries. | For a unique perspective on the South Island’s fur seals, book a guided seal-swimming experience.
CI-DESSUS | ABOVE
Les 3 000 km du sentier Te Araroa dévoilent l’étonnante diversité naturelle du pays. | The 3,000-kilometre Te Araroa trail reveals the country’s striking natural diversity.
C'est l'accueil chaleureux et sympathique d'un personnel dévoué.
C'est l'émerveillement de découvrir une destination légendaire pour la première fois.
C'est la joie de célébrer la vie avec une cuisine indulgente.
C'est une expérience profondément personnelle que vous n'oublierez jamais.
CUISINE DÉLICIEUSEMENT PRÉPARÉE.
EXPÉRIENCES TOURISTIQUES RIGOUREUSEMENT SÉLECTIONNÉES.
PETITS NAVIRES DE LUXE.
Merci d’avoir voyagé avec nous dans le dernier numéro du magazine Départ d’Ensemble. Passez des pages à la réalité en commençant à planifier votre prochain voyage avec votre conseiller en voyages Ensemble. | Thank you for travelling with us in the latest issue of Départ by Ensemble. Start planning your next journey — beyond these pages — with your trusted Ensemble travel advisor.