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Ottawa confirme la création de la réserve de parc national autochtone de Pituamkek

Photo aérienne de l'archipel.

Pituamkek est officiellement le 48e parc national du Canada. (Photo d'archives)

Photo : Assemblée des conseils d’Epekwitk

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Comme annoncé lors du dépôt du budget fédéral en avril, Ottawa confirme la création de la réserve de parc national de Pituamkek, sur la côte nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard.

Le gouvernement de la Nation mi'kmaq de l'Île-du-Prince-Édouard, représenté par les chefs Darlene Bernard, de la Première Nation de Lennox Island, et Junior Gould, de la Première Nation d'Abegweit, ont signé jeudi l’entente en compagnie de Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada.

Trois personnes tiennent des affiches.

Annonce de la réserve de parc provincial Pituamkek. À gauche, le ministre fédéral Steven Guilbeault, la cheffe chefs Darlene Bernard, de la Première Nation de Lennox Island, et Junior Gould, de la Première Nation d'Abegweit.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Ottawa investira 107 millions de dollars sur les 12 prochaines années pour la création du parc et ajoutera ensuite 7 millions chaque année pour son fonctionnement.

Les premiers visiteurs sont attendus d’ici trois ans.

Un chapelet d’îles barrières de 50 km

Composées d'un chapelet d'îles barrières qui s’étend sur 50 km dans le nord-ouest de l'Î.-P.-É., les terres de Pituamkek forment l'un des écosystèmes de dunes côtières les plus importants sur le plan écologique dans l'est du Canada.

Vu d'une plage.

Ottawa va investir 107 millions de dollars sur les 12 prochaines années pour la création de la réserve de parc national de Pituamkek, à l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

En plus de son importance écologique et culturelle, l'archipel joue également un rôle essentiel en aidant à atténuer les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes sur les communautés côtières.

Ce projet fait l'objet de négociations entre le gouvernement et les Premières Nations depuis les années 1990, car cette région, située entre la baie de Malpèque et Northport, comprend des terres cérémonielles ancestrales autochtones.

Une affiche est posée sur le tronc d'un arbre.

Des secteurs de la réserve du nouveau parc national de Pituamkek sont interdits aux visiteurs.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Le fédéral a manifesté de l'intérêt pour transformer la zone en réserve de parc national pour la première fois en 2019.

Pituamkek, qui signifie à la longue dune de sable, abrite d'importants sites culturels et archéologiques, des écosystèmes rares et sensibles et des formations géologiques uniques. C’est un endroit d'une beauté naturelle remarquable en raison de ses systèmes de dunes côtières, de ses forêts anciennes et de la seule incursion rocheuse ignée de l'Île-du-Prince-Édouard, souligne le gouvernement fédéral dans un communiqué publié jeudi.

Un site archéologique vieux de 3000 ans

Radio-Canada Acadie a pu visiter le nouveau parc cette semaine, en compagnie de Jessie Francis, gestionnaire de mise en œuvre pour Parcs Canada.

Cette réserve va notamment protéger un site archéologique mi'kmaw vieux de plus de 3000 ans, se réjouit-il.

Un homme marche le long d'une plage.

Jesse Francis, gestionnaire de mise en œuvre chez Parcs Canada, montre un des lieux archéologiques du nouveau parc national de Pituamkek.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Avec le travail des archéologues, des fouilles et des analyses, on a pu apprendre ce qu’ont été les ressources naturelles des personnes qui ont habité ici à cette époque, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que c’est un but commun entre Parcs Canada et la communauté mi'kmaw de protéger ce site culturel important faisant partie du patrimoine de la baie de Malpèque.

Nous voulons protéger le caractère, la nature et le site culturel des lieux. C’est un beau défi de vouloir protéger cet endroit très spécial, a-t-il admis.

Une femme se tient debout sur une plage.

Tracey Cutcliffe travaille depuis plusieurs années à l'implantation d'un parc national à Pituamkek.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Tracey Cutcliffe travaille sur ce dossier depuis près de 20 ans.

C’est un honneur et un privilège d’être ici aujourd’hui. Je suis chanceuse. C’est un accomplissement personnel et professionnel, a-t-elle commenté.

Si les négociations ont été difficiles au début de son propre avis, les pourparlers se sont nettement améliorés dans les dernières années, dit-elle.

Cela a demandé beaucoup d’effort, d’initiative et d’énergie. C’est pourquoi la création de cette réserve est spéciale pour plusieurs raisons, estime Tracey Cutcliffe, qui voit dans ce résultat de collaboration un modèle à imiter ailleurs au pays.

Avec des informations de Julien Lecacheur

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