Les syndiqués de Safran concluent une entente de principe avec leur employeur
L'usine, située à Mirabel, fabrique des trains d'atterrissage.
Un système d’atterrissage mis au point par Safran, exposé au Salon international de l’aviation du Bourget, à Paris, en juin 2023.
Photo : Reuters / BENOIT TESSIER
Les 130 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran, affilié à la CSN, ont conclu une entente de principe avec leur employeur, qui fabrique des trains d'atterrissage à Mirabel, dans les Laurentides.
La CSN ne peut pas dévoiler de détails concernant l'entente de principe, puisque l'assemblée générale se tiendra vendredi.
Les 130 membres du syndicat avaient rejeté en mai à 99 % une offre finale et globale de l'employeur. Les syndiqués avaient déclenché une grève de sept jours, qui s'est transformée en grève générale illimitée en raison de l'absence de progrès à la table de négociation.
Au moment de déclencher la grève, le président du syndicat, Michael Durand, affirmait que l'offre finale de l'employeur ne permettait pas de rattraper l'inflation élevée des dernières années. Nous sommes encore pris avec des conditions inférieures à la concurrence en aéronautique sur plusieurs points importants
, indiquait M. Durand.
L’usine Safran Systèmes d’Atterrissage de Mirabel fabrique les composantes des trains d’atterrissage pour les modèles Airbus A320, A330, A340 et A350, ainsi que le Boeing 787, peut-on lire sur le site de l’entreprise.