« prolophobie » : différence entre les versions
Apparence
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →{{S|nom|fr}} : Formatage des exemples avec AWB |
|||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
#* {{exemple | lang=fr |
#* {{exemple | lang=fr |
||
| Pour Gaël Brustier, co-auteur de « Voyage au bout de la droite » paru ce mois-ci, il est « vain » de diaboliser le Front national. Il s’agit désormais pour la gauche de « rompre avec la '''prolophobie''' » et de proposer un nouvel « imaginaire collectif » qui sache concurrencer celui, dominant, d’une droite de plus en plus à droite. |
| Pour Gaël Brustier, co-auteur de « Voyage au bout de la droite » paru ce mois-ci, il est « vain » de diaboliser le Front national. Il s’agit désormais pour la gauche de « rompre avec la '''prolophobie''' » et de proposer un nouvel « imaginaire collectif » qui sache concurrencer celui, dominant, d’une droite de plus en plus à droite. |
||
| source={{périodique|auteur=Anne |
| source={{périodique|auteur=Anne Brigaudeau|titre=“Le FN est le porte-voix des illégitimes sociaux”|journal={{w|France Info}}|date=16 août 2011}}}} |
||
#* {{exemple | lang=fr |
#* {{exemple | lang=fr |
||
| Dans son dernier livre, « Histoire de la violence », l’auteur d’« En finir avec Eddy Bellegueule » nous gratifie d’une autofiction qui sent bon la '''prolophobie''' et confine à l'excuse sociologique. |
| Dans son dernier livre, « Histoire de la violence », l’auteur d’« En finir avec Eddy Bellegueule » nous gratifie d’une autofiction qui sent bon la '''prolophobie''' et confine à l'excuse sociologique. |
||
| source={{périodique|auteur=Jérémy |
| source={{périodique|auteur=Jérémy Colado|titre=Édouard Louis ou le déterminisme extrême|journal={{w|Slate}}|date=14 février 2016}}}} |
||
#* {{exemple | lang=fr |
#* {{exemple | lang=fr |
||
| Mais ce département [la Seine-Saint-Denis] de tous les records (plus fort taux de pauvreté de France métropolitaine, plus forte proportion d’immigrés…) continue de fonctionner comme un miroir grossissant des paniques contemporaines, témoignant de la constance d’une « '''prolophobie''' » qui dépasse l’origine, la nationalité ou la religion de ses habitants. |
| Mais ce département [la Seine-Saint-Denis] de tous les records (plus fort taux de pauvreté de France métropolitaine, plus forte proportion d’immigrés…) continue de fonctionner comme un miroir grossissant des paniques contemporaines, témoignant de la constance d’une « '''prolophobie''' » qui dépasse l’origine, la nationalité ou la religion de ses habitants. |
||
| source={{périodique|auteur={{w|Benoît |
| source={{périodique|auteur={{w|Benoît Bréville}}|titre=[https://www.monde-diplomatique.fr/2022/07/BREVILLE/64825 Un miroir de la “prolophobie”]|revue={{w|Le Monde diplomatique}}|date=juillet 2022}}}} |
||
==== {{S|apparentés}} ==== |
==== {{S|apparentés}} ==== |
Dernière version du 3 janvier 2025 à 07:48
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Début du XXIe siècle) Dérivé de prolo, avec le suffixe -phobie. Mot de formation savante composé de prolo (« prolétaire ») et de φόβος, phóbos (« crainte, peur, terreur panique »), littéralement « peur du prolétaire ».
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
prolophobie | prolophobies |
\pʁo.lo.fɔ.bi\ |
prolophobie \pʁo.lo.fɔ.bi\ féminin
- Attitude d’hostilité, de mépris envers le peuple, les classes populaires.
Pour Gaël Brustier, co-auteur de « Voyage au bout de la droite » paru ce mois-ci, il est « vain » de diaboliser le Front national. Il s’agit désormais pour la gauche de « rompre avec la prolophobie » et de proposer un nouvel « imaginaire collectif » qui sache concurrencer celui, dominant, d’une droite de plus en plus à droite.
— (Anne Brigaudeau, « “Le FN est le porte-voix des illégitimes sociaux” », dans France Info, 16 août 2011)Dans son dernier livre, « Histoire de la violence », l’auteur d’« En finir avec Eddy Bellegueule » nous gratifie d’une autofiction qui sent bon la prolophobie et confine à l'excuse sociologique.
— (Jérémy Colado, « Édouard Louis ou le déterminisme extrême », dans Slate, 14 février 2016)Mais ce département [la Seine-Saint-Denis] de tous les records (plus fort taux de pauvreté de France métropolitaine, plus forte proportion d’immigrés…) continue de fonctionner comme un miroir grossissant des paniques contemporaines, témoignant de la constance d’une « prolophobie » qui dépasse l’origine, la nationalité ou la religion de ses habitants.
— (Benoît Bréville, « Un miroir de la “prolophobie” », dans Le Monde diplomatique, juillet 2022)