« Jésus » : différence entre les versions
Ds le principe une citation est un fragment. Dans la source, elle est fragmentée. Mais, fragmenter ou non c'est tout autant horrifique. De +, on trouve sur internet aussi bien 10.34-36 et 10.34-39. Donc pour simplifié je note 10:34 comme dans la source |
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[[fichier:CompositeJesus.JPG|right|thumb|200px|Jésus a été representé sous de multiples aspects au fil des siècles]] |
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'''[[w:Jésus de Nazareth|Jésus de Nazareth]]''' (né vraisemblablement entre [[w:7 av. J.-C.|-7]] et [[w:5 av. J.-C.|-5]]<ref>{{w|Michel Quesnel}}, « Jésus et le témoignage des Évangiles », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 201</ref> - crucifié vers l'an 30 à {{w|Jérusalem}} pendant la fête juive de la [[w:Pessa'h|Pâque]], sous l'administration du préfet {{w|Ponce Pilate}}<ref>{{w|Pierre Geoltrain}}, « Les origines du Christianisme : comment en écrire l'histoire », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. XVII.</ref>. |
'''[[w:Jésus de Nazareth|Jésus de Nazareth]]''' (né vraisemblablement entre [[w:7 av. J.-C.|-7]] et [[w:5 av. J.-C.|-5]]<ref>{{w|Michel Quesnel}}, « Jésus et le témoignage des Évangiles », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 201</ref> - crucifié vers l'an 30 à {{w|Jérusalem}} pendant la fête juive de la [[w:Pessa'h|Pâque]], sous l'administration du préfet {{w|Ponce Pilate}}<ref>{{w|Pierre Geoltrain}}, « Les origines du Christianisme : comment en écrire l'histoire », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. XVII.</ref>. |
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), aussi connu sous le nom de Jésus-Christ et [[w:Îsâ|Îsâ]] est une {{cat|religieux|personnalité religieuse}}, figure centrale du [[w:Christianisme|christianisme]] et |
), aussi connu sous le nom de Jésus-Christ, Yeshua et [[w:Îsâ|Îsâ]], est une {{cat|religieux|personnalité religieuse}}, figure centrale du [[w:Christianisme|christianisme]]. Les manichéens, les gnostiques, les musulmans, les bahá'ís et d'autres ont trouvé des places importantes pour Jésus dans leurs religions. |
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== Le Nouveau Testament == |
== Le Nouveau Testament == |
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Les citations françaises sont issues de la traduction du [[w:Nouveau Testament|Nouveau Testament]] par [[w:John Nelson Darby|John Nelson Darby]], publiée en 1872, ([[s:Nouveau Testament - Darby|texte intégral disponible en ligne sur Wikisource]]). |
Les citations françaises sont issues de la traduction du [[w:Nouveau Testament|Nouveau Testament]] par [[w:John Nelson Darby|John Nelson Darby]], publiée en 1872, ([[s:Nouveau Testament - Darby|texte intégral disponible en ligne sur Wikisource]]). |
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=== L'[[w:Évangile selon Matthieu|Évangile selon Matthieu]] === |
=== L'[[w:Évangile selon Matthieu|Évangile selon Matthieu]] === |
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{{citation|citation=Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais l'épée. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Je suis venu pour créer la division : On sera contre son propre père, la fille s'opposera à sa mère et la jeune mariée à sa belle-mère. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Chacun aura pour ennemi les gens de sa maison. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui aime son fils et sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et, celui qui ne prend pas sa croix pour marcher derrière moi n'est pas digne de moi. Celui qui vit pour soi la perdra et celui qui la sacrifie pour moi l'aura finalement pour lui... |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Bienheureux les pauvres qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient ; bienheureux ceux qui pleurent, car c’est eux qui seront consolés ; bienheureux les doux, car c’est eux qui hériteront de la terre ; bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c’est eux qui seront rassasiés ; bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite ; bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu ; bienheureux ceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu ; bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. |
{{citation|citation=Bienheureux les pauvres qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient ; bienheureux ceux qui pleurent, car c’est eux qui seront consolés ; bienheureux les doux, car c’est eux qui hériteront de la terre ; bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c’est eux qui seront rassasiés ; bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite ; bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu ; bienheureux ceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu ; bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (5, 3-11) }} |
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (5, 3-11) }} |
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|ISBN=978-2-608-12301-5}} |
|ISBN=978-2-608-12301-5}} |
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{{citation|citation=Si donc tu offres ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don. |
{{citation|citation=Si donc tu offres ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don. |
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|langue=fr |
|langue=fr |
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== Citations rapportées == |
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{{citation|citation=Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais l'épée. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{[[Jean-Paul Gouteux]]}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Je suis venu pour créer la division : On sera contre son propre père, la fille s'opposera à sa mère et la jeune mariée à sa belle-mère. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{[[Jean-Paul Gouteux]]}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Chacun aura pour ennemi les gens de sa maison. |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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{{citation|citation=Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui aime son fils et sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et, celui qui ne prend pas sa croix pour marcher derrière moi n'est pas digne de moi. Celui qui vit pour soi la perdra et celui qui la sacrifie pour moi l'aura finalement pour lui... |
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|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}} |
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{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème |
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|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}} |
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|éditeur=matériologiques |
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|année=2011 |
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|page=105 |
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|ISBN=}} |
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== Propos le concernant == |
== Propos le concernant == |
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=== [[Napoléon Bonaparte]], ''Journal de Sainte-Hélène 1815-1818''=== |
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{{citation|Je ne crois pas que Jésus ait jamais existé et je croirais à cette religion si elle avait toujours existé.}} |
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{{Réf Livre|titre=[[:w:Journal de Gourgaud|Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud)]] |
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|auteur=Napoléon Bonaparte |
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|éditeur=Flammarion |
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|année=1944 |
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|page=225 |
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|tome=2 |
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|partie={{date|28|août|1817}}}} |
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=== [[Christian Bobin]], ''Les ruines du ciel'', 2009 === |
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{{citation| |
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« Ils ne savent pas ce qu'ils font » est la parole la plus intelligente jamais dite. Elle fait du Christ le plus profond des voyants, son visage aux yeux d'or collé à la fenêtre du réel. |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Les ruines du ciel |
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|auteur=[[Christian Bobin]] |
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|éditeur=Gallimard |
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|collection=nrf |
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|année=2009 |
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|ISBN=978-2-07-012693-4 |
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|page=100 |
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}} |
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=== [[François Cavanna]], ''Lettre ouverte aux culs-bénits'', 1994 === |
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{{Citation| Dites voir, s'ils l'avaient empalé, leur Jésus-Christ, où les porteraient-ils, les stigmates, les élus de Dieu ?}} |
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{{réf Livre|auteur=[[:w:François Cavanna|François Cavanna]]|titre=Lettre ouverte aux culs-bénits|éditeur=Albin Michel|année=1994 |page=165}} |
|||
=== [[François Cheng]], ''Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie'', 2013 === |
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{{citation| |
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Un jour, l'un d'entre nous s'est levé, il est allé vers l'absolu de la vie, il a pris sur lui toutes les douleurs du monde en donnant sa vie, en sorte que même les plus humiliés et les plus suppliciés peuvent, dans leur nuit complète, s'identifier à lui. S'il a fait cela, ce n'était pas pour se complaire dans la souffrance : il s'est laissé clouer sur la croix pour montrer au monde que l'amour absolu est possible, un amour « fort comme la mort », et même plus fort qu'elle, capable de dire de ses propres bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie |
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|auteur=[[François Cheng]] |
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|éditeur=Albin Michel |
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|année=2013 |
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|ISBN=978-2-226-25191-6 |
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|page=122, 123 |
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}} |
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=== [[Gilbert Keith Chesterton]], ''Hérétiques'', 1905 === |
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{{citation| |
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Quand le Christ, à une heure symbolique, établit sa grande Société, il ne choisit pas comme pierre angulaire de son édifice le brillant Paul, ni le mystique Jean, mais un fourbe, un snob, un lâche, en un mot, un homme. Et sur ce roc il bâtit son Église et les portes de l'Enfer n'ont pas prévalu contre Elle. Tous les Empires et les Royaumes sont tombés par cette faiblesse inhérente et perpétuelle, celle d'avoir été fondé par des hommes forts sur des hommes forts. Mais seule, l'Église chrétienne, historique, fut fondée sur un homme faible, et pour cette raison elle est indestructible, car aucune chaîne ne peut être plus forte que son chaînon le plus faible. |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Hérétiques |
|||
|auteur=[[G. K. Chesterton]] |
|||
|éditeur=Editions Saint-Rémi |
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|traducteur=Jenny S. Bradley |
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|année=2018 |
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|ISBN=978-2-84519-741-1 |
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|page=55, 56 |
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|chapitre= |
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}} |
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=== [[Jean d'Ormesson]], ''Et moi, je vis toujours'', 2018 === |
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{{citation| |
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Nous devons tout à la Grèce et à Rome. Et pourtant, tout au long de ces siècles de puissance et de gloire, un seul événement, le plus inaperçu d'abord et le plus décisif sans doute de l'histoire des hommes, s'inscrit soudain dans l'espace et le temps : un enfant naît sous le règne d'Auguste. |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Et moi, je vis toujours |
|||
|auteur=[[Jean d'Ormesson]] |
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|éditeur=Gallimard |
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|année=2018 |
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|ISBN=978-2-07-274430-3 |
|||
|page=45, 46 |
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}} |
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=== [[Francis Picabia]], ''Dactylocoque'', 1922 === |
|||
{{citation|citation=<poem>Une idée m'est venue, comme ça, la bouche en cœur, le chloroforme sur table : |
|||
Le petit Jésus, sur une vache, est descendu un soir de réveillon dans ma cheminée afin de me prendre ce que j'avais dans mes bottines ! Il fut très déçu de n'y trouver que son portrait. Il ne pouvait décemment le rapporter, à cause de la Sainte Vierge.</poem>}} |
|||
{{Réf Article|titre=Dactylocoque|auteur=[[Francis Picabia]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=7|date=Décembre 1922|page=10}} |
|||
=== [[François Reynaert]], ''Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises'', 2010 === |
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{{citation|Le christianisme est tout bonnement une religion orientale, exactement comme l’Islam le sera plus tard et la géographie qui est devenue la leur ne tient qu’aux hasards de l’histoire. Mais non, écoutez une certaine droite identitaire parler de nos « vieilles terres chrétiennes », écoutez les nationalistes que le nom de Charles Martel fait vibrer encore. Pour eux Jésus Christ est aussi français que le roquefort ou le général de Gaulle. Ils oublient juste que si ce malheureux arrivait aujourd’hui de sa Palestine natale avec ses pratiques bizarres et son dieu étonnant, ils appelleraient la police pour le reconduire à la frontière.}} |
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{{Réf Livre|titre=[[:w:Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises|Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises]]|auteur=[[:w:François Reynaert|François Reynaert]]|éditeur=Fayard |année=2010|page=60}} |
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=== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Émile, ou De l’éducation'', 1762 === |
=== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Émile, ou De l’éducation'', 1762 === |
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{{Citation|Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d’un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente ; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ.}} |
{{Citation|Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d’un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente ; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ.}} |
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{{Citation|{{Personnage|Dolmancé}} : [...] c'est pour nous sauver tous, assure l'imbécile [Jésus], qu'il a pris chair, quoique dieu, dans le sein d'une enfant des hommes ; et les miracles éclatants qu'on va lui voir opérer, en convaincront bientôt l'univers ! Dans un souper d'ivrognes, en effet, le fourbe change, à ce qu'on dit, l'eau en vin ; dans un désert, il nourrit quelques scélérats avec des provisions cachées que ses sectateurs préparèrent; un de ses camarades fait le mort, notre imposteur le ressuscite ; il se transporte sur une montagne, et là, seulement devant deux ou trois de ses amis, il fait un tour de passe-passe dont rougirait le plus mauvais bateleur de nos jours. Maudissant d'ailleurs avec enthousiasme tous ceux qui ne croient pas en lui, le coquin promet les cieux à tous les sots qui l'écouteront. Il n'écrit rien, vu son ignorance ; parle fort peu, vu sa bêti ; fait encore moins, vu sa faiblesse, et, lassant à la fin les magistrats, impatientés de ses discours séditieux, quoique fort rares, le charlatan se fait mettre en croix, après avoir assuré les gredins qui le suivent que, chaque fois qu'ils l'invoqueront, il descendra vers eux pour s'en faire manger. On le supplicie, il se laisse faire. Monsieur son papa, ce Dieu sublime, dont il ose dire qu'il descend, ne lui donne pas le moindre secours, et voilà le coquin traité comme le dernier des scélérats, dont il était si digne d'être le chef.}} |
{{Citation|{{Personnage|Dolmancé}} : [...] c'est pour nous sauver tous, assure l'imbécile [Jésus], qu'il a pris chair, quoique dieu, dans le sein d'une enfant des hommes ; et les miracles éclatants qu'on va lui voir opérer, en convaincront bientôt l'univers ! Dans un souper d'ivrognes, en effet, le fourbe change, à ce qu'on dit, l'eau en vin ; dans un désert, il nourrit quelques scélérats avec des provisions cachées que ses sectateurs préparèrent; un de ses camarades fait le mort, notre imposteur le ressuscite ; il se transporte sur une montagne, et là, seulement devant deux ou trois de ses amis, il fait un tour de passe-passe dont rougirait le plus mauvais bateleur de nos jours. Maudissant d'ailleurs avec enthousiasme tous ceux qui ne croient pas en lui, le coquin promet les cieux à tous les sots qui l'écouteront. Il n'écrit rien, vu son ignorance ; parle fort peu, vu sa bêti ; fait encore moins, vu sa faiblesse, et, lassant à la fin les magistrats, impatientés de ses discours séditieux, quoique fort rares, le charlatan se fait mettre en croix, après avoir assuré les gredins qui le suivent que, chaque fois qu'ils l'invoqueront, il descendra vers eux pour s'en faire manger. On le supplicie, il se laisse faire. Monsieur son papa, ce Dieu sublime, dont il ose dire qu'il descend, ne lui donne pas le moindre secours, et voilà le coquin traité comme le dernier des scélérats, dont il était si digne d'être le chef.}} |
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{{réf Livre|auteur=[[w:Donatien Alphonse François de Sade|Donatien Alphonse François de Sade]]|titre=Œuvres De Sade|éditeur=Jeune Parque|année=1947|titre de la contribution=La philosophie dans le boudoir |année de la contribution=1795|page=171-172}} |
{{réf Livre|auteur=[[w:Donatien Alphonse François de Sade|Donatien Alphonse François de Sade]]|titre=Œuvres De Sade|éditeur=Jeune Parque|année=1947|titre de la contribution=La philosophie dans le boudoir |année de la contribution=1795|page=171-172}} |
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=== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 === |
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{{Citation|citation=On a gardé le langage de Jésus, les pompes de Satan, les oeuvres de tous deux. L'Église a ses jours, le tentateur a les siens ; on n'exerce pas la charité, mais on fait l'aumône ; on ne pratique pas le renoncement, mais on observe l'abstinence ; on honore le duel, mais on flétrit le suicide ; on court en foule à la comédie, mais on refuse la sépulture au comédien ; on lapide la femme adultère, mais on porte le séducteur en triomphe. Qui ne s'étonnerait en venant à considérer à quel pharisaïsme prodigieux le monde a su interpréter et fausser le sens de la divine Écriture ? Quelle tolérance pour le vice hypocrite, quelle rigidité pour la passion sincère ! Combien la coquetterie rusée et la galanterie circonspecte y trouvent peu de censeurs; mais l'amour, s'il osait s'y montrer, comme on le couvrirait d'anathèmes ! L'amour ? ne craignez pas de l'y voir ; il en est banni comme une faiblesse ridicule ; il est banni de son plus pur sanctuaire, du coeur même de la jeune fille : il y est étouffé avant de naître par la cupidité et la vaine gloire qui pervertissent tous les instincts, jusqu'au plus naturel, au plus légitime, au plus religieux de tous : le désir du bonheur dans le mariage.|précisions=Il est ici question du grand monde.}} |
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{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=76|partie=Première partie|chapitre=V|ISBN=978-2-7021-4127-4}} |
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=== [[Francis Picabia]], ''Dactylocoque'', 1922 === |
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{{citation|citation=<poem>Une idée m'est venue, comme ça, la bouche en coeur, le chloroforme sur table : |
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Le petit Jésus, sur une vache, est descendu un soir de réveillon dans ma cheminée afin de me prendre ce que j'avais dans mes bottines ! Il fut très déçu de n'y trouver que son portrait. Il ne pouvait décemment le rapporter, à cause de la Sainte Vierge.</poem>}} |
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{{Réf Article|titre=Dactylocoque|auteur=[[Francis Picabia]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=7|date=Décembre 1922|page=10}} |
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{{citation|citation=<poem>La fille du ventre blanc frôle ma jambe et me donne une émotion sincère, écoutez-moi : |
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Broyer du noir ou du blanc c'est pareil ; n'avez-vous pas l'obscur sentiment de la lumière ? personne ne vous trompe, vous n'êtes plus jaloux ; ne pensez pas aux cimetières, à la misère, vivez comme le petit Jésus, tout nus mais ayez un parasol pour mettre votre sexe à l'ombre.</poem>}} |
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{{Réf Article|titre=Dactylocoque|auteur=[[Francis Picabia]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=7|date=Décembre 1922|page=11}} |
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=== [[François Cavanna]], ''Lettre ouverte aux culs-bénits'', 1994 === |
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{{Citation| Dites voir, s'ils l'avaient empalé, leur Jésus-Christ, où les porteraient-ils, les stigmates, les élus de Dieu ?}} |
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{{réf Livre|auteur=[[:w:François Cavanna|François Cavanna]]|titre=Lettre ouverte aux culs-bénits|éditeur=Albin Michel|année=1994 |page=165}} |
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=== [[François Reynaert]], ''Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises'', 2010 === |
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{{citation|Le christianisme est tout bonnement une religion orientale, exactement comme l’Islam le sera plus tard et la géographie qui est devenue la leur ne tient qu’aux hasards de l’histoire. Mais non, écoutez une certaine droite identitaire parler de nos « vieilles terres chrétiennes », écoutez les nationalistes que le nom de Charles Martel fait vibrer encore. Pour eux Jésus Christ est aussi français que le roquefort ou le général de Gaulle. Ils oublient juste que si malheur arrivait aujourd’hui de sa Palestine natale avec ses pratiques bizarres et son dieu étonnant, ils appelleraient la police pour le reconduire à la frontière.}} |
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{{Réf Livre|titre=[[:w:Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises|Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises]]|auteur=[[:w:François Reynaert|François Reynaert]]|éditeur=Fayard |année=2010|page=60}} |
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== Références == |
== Références == |
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<references /> |
<references /> |
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{{ |
{{autres projets|w=Jésus de Nazareth|commons=Category:Jesus Christ}} |
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{{DEFAULTSORT:Jesus}} |
{{DEFAULTSORT:Jesus}} |
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[[Catégorie:Naissance au Ier siècle av. J.-C.]] |
[[Catégorie:Naissance au Ier siècle av. J.-C.]] |
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[[Catégorie:Décès en 30]] |
[[Catégorie:Décès en 30]] |
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[[Catégorie:Religieux]] |
[[Catégorie:Religieux]] |
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[[Catégorie:Christianisme]] |
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[[Catégorie:Islam]] |
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[[az:İsa]] |
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[[bg:Исус Христос]] |
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[[bs:Isus]] |
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[[ca:Jesús de Natzaret]] |
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[[cs:Ježíš Kristus]] |
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[[de:Jesus von Nazareth]] |
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[[et:Jeesus]] |
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[[el:Ιησούς Χριστός]] |
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[[en:Jesus]] |
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[[es:Jesús de Nazaret]] |
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[[eo:Jesuo Kristo]] |
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[[ko:예수]] |
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[[hr:Isus]] |
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[[id:Yesus]] |
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[[it:Gesù]] |
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[[he:ישו]] |
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[[la:Iesus Christus]] |
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[[lt:Jėzus Kristus]] |
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[[li:Jezus]] |
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[[hu:Jézus]] |
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[[ml:യേശു]] |
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[[nl:Jezus Christus]] |
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[[ja:イエス・キリスト]] |
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[[no:Jesus Kristus]] |
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[[nn:Jesus]] |
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[[pl:Jezus Chrystus]] |
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[[pt:Jesus de Nazaré]] |
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Dernière version du 2 juin 2024 à 10:03
Jésus de Nazareth (né vraisemblablement entre -7 et -5[1] - crucifié vers l'an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l'administration du préfet Ponce Pilate[2]. ), aussi connu sous le nom de Jésus-Christ, Yeshua et Îsâ, est une personnalité religieuse, figure centrale du christianisme. Les manichéens, les gnostiques, les musulmans, les bahá'ís et d'autres ont trouvé des places importantes pour Jésus dans leurs religions.
Le Nouveau Testament
[modifier]Les citations françaises sont issues de la traduction du Nouveau Testament par John Nelson Darby, publiée en 1872, (texte intégral disponible en ligne sur Wikisource).
- Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (5, 3-11)
- La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN 978-2-608-12301-5), p. 619
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 3, vers 23-24 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 27-30 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 31-32 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 33-37 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 38-39 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 43-48 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 4, vers 1-4 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 4, vers 5-6 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 4, vers 7-8 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 4-5, vers 16-18 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 5, vers 19-21 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 5, vers 24 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 5, vers 25 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 5, vers 26 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 6, p. 6, vers 28-29 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 19, p. 16, vers 11-13 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (grc) Ἔφη αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς, Εἰ θέλεις τέλειος εἶναι, ὕπαγε, πώλησόν σου τά ὑπὰρχοντα καὶ δὸς πτωχοῖς, καὶ ἕξεις θησαυρὸν ἐν οὐρανῷ· καὶ δεῦρο, ἀκολούθει μοι.
- (grc) (grc) Ἡ Καινή Διαθήκη (Le Nouveau Testament), éd. The Trinitarian Bible Society, 2005, partie Évangile selon Matthieu, chap. 19, p. 39, vers 21 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 19, p. 16, vers 11-13 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (grc) Ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ, Ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι δυσκόλως πλούσιος εἰσελεύσεται εἰς τὴν βασιλείαν τῶν οὐρανῶν.
- (grc) (grc) Ἡ Καινή Διαθήκη (Le Nouveau Testament), éd. The Trinitarian Bible Society, 2005, partie Évangile selon Matthieu, chap. 19, p. 39, vers 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 19, p. 16, vers 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 19-20, vers 2-12 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 20, vers 13 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 20, vers 15 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 20, vers 16-22 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 22, vers 29-32 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 23, p. 23, vers 34-35 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à ses disciples.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 8, p. 14, vers 25 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à Pierre.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 8, p. 14, vers 33 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à ses disciples.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 8, p. 14, vers 34-38 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à des pharisiens et des hérodiens.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 12, p. 37, vers 17 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à des sadducéens.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 12, p. 38, vers 24-27 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Propos adressés à un scribe.
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Marc, chap. 12, p. 38-39, vers 29-31 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 12, p. 58, vers 8-10 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 12, p. 58, vers 15 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 12, p. 59, vers 33-34 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 20, p. 65, vers 34-36 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 21, p. 66, vers 8-9 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 21, p. 66, vers 10-13 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Luc, chap. 21, p. 66, vers 20 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 7, p. 78, vers 16-19 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 7, p. 78, vers 24 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 8, p. 79, vers 15 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (grc) Ἔλεγεν οὖν ὁ Ἰησοῦς πρὸς τοὺς πεπιστευδότας αὑτῷ Ἰουδαίους, Ἐὰν ὑμεῖς μείνητε ἐν τῷ ἐμῷ, ἀληθῶς μαθηταί μου ἐστέ⋅ Καὶ γνώσεσθε τὴν ἀλήθειαν, καὶ ἀλήθεια ἐλευθερώσει ὑμᾶς.
- (grc) (grc) Ἡ Καινή Διαθήκη (Le Nouveau Testament), éd. The Trinitarian Bible Society, 2005, partie Évangile selon Matthieu, chap. 8, p. 189, vers 31-32 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 8, p. 79, vers 31-32 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 8, p. 79, vers 34 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 8, p. 80, vers 54-56 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 8, p. 80, vers 58 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 10, p. 81, vers 11-12 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 10, p. 81, vers 30 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 10, p. 82, vers 34 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 12, p. 84, vers 44 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 12, p. 84, vers 34-35 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 14, p. 85, vers 6 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 14, p. 86, vers 27 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 15, p. 86, vers 9-10 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 15, p. 86, vers 12-13 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 16, p. 87, vers 1-3 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 16, p. 87, vers 21-22 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 16, p. 87, vers 25 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 18, p. 89, vers 36 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- (fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Jean, chap. 20, p. 91, vers 29 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Citations rapportées
[modifier]- Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)
- La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème, {{Jean-Paul Gouteux}}, éd. matériologiques, 2011, p. 105
- Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)
- La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème, {{Jean-Paul Gouteux}}, éd. matériologiques, 2011, p. 105
- Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)
- La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème, Jean-Paul Gouteux, éd. matériologiques, 2011, p. 105
- Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)
- La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème, Jean-Paul Gouteux, éd. matériologiques, 2011, p. 105
Propos le concernant
[modifier]Napoléon Bonaparte, Journal de Sainte-Hélène 1815-1818
[modifier]- Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Flammarion, 1944, t. 2, partie 28 août 1817, p. 225
Christian Bobin, Les ruines du ciel, 2009
[modifier]« Ils ne savent pas ce qu'ils font » est la parole la plus intelligente jamais dite. Elle fait du Christ le plus profond des voyants, son visage aux yeux d'or collé à la fenêtre du réel.
- Les ruines du ciel, Christian Bobin, éd. Gallimard, coll. « nrf », 2009 (ISBN 978-2-07-012693-4), p. 100
François Cavanna, Lettre ouverte aux culs-bénits, 1994
[modifier]- Lettre ouverte aux culs-bénits, François Cavanna, éd. Albin Michel, 1994, p. 165
François Cheng, Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie, 2013
[modifier]Un jour, l'un d'entre nous s'est levé, il est allé vers l'absolu de la vie, il a pris sur lui toutes les douleurs du monde en donnant sa vie, en sorte que même les plus humiliés et les plus suppliciés peuvent, dans leur nuit complète, s'identifier à lui. S'il a fait cela, ce n'était pas pour se complaire dans la souffrance : il s'est laissé clouer sur la croix pour montrer au monde que l'amour absolu est possible, un amour « fort comme la mort », et même plus fort qu'elle, capable de dire de ses propres bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. »
- Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie, François Cheng, éd. Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-25191-6), p. 122, 123
Gilbert Keith Chesterton, Hérétiques, 1905
[modifier]Quand le Christ, à une heure symbolique, établit sa grande Société, il ne choisit pas comme pierre angulaire de son édifice le brillant Paul, ni le mystique Jean, mais un fourbe, un snob, un lâche, en un mot, un homme. Et sur ce roc il bâtit son Église et les portes de l'Enfer n'ont pas prévalu contre Elle. Tous les Empires et les Royaumes sont tombés par cette faiblesse inhérente et perpétuelle, celle d'avoir été fondé par des hommes forts sur des hommes forts. Mais seule, l'Église chrétienne, historique, fut fondée sur un homme faible, et pour cette raison elle est indestructible, car aucune chaîne ne peut être plus forte que son chaînon le plus faible.
- Hérétiques, G. K. Chesterton (trad. Jenny S. Bradley), éd. Editions Saint-Rémi, 2018 (ISBN 978-2-84519-741-1), p. 55, 56
Jean d'Ormesson, Et moi, je vis toujours, 2018
[modifier]Nous devons tout à la Grèce et à Rome. Et pourtant, tout au long de ces siècles de puissance et de gloire, un seul événement, le plus inaperçu d'abord et le plus décisif sans doute de l'histoire des hommes, s'inscrit soudain dans l'espace et le temps : un enfant naît sous le règne d'Auguste.
Francis Picabia, Dactylocoque, 1922
[modifier]Une idée m'est venue, comme ça, la bouche en cœur, le chloroforme sur table :
Le petit Jésus, sur une vache, est descendu un soir de réveillon dans ma cheminée afin de me prendre ce que j'avais dans mes bottines ! Il fut très déçu de n'y trouver que son portrait. Il ne pouvait décemment le rapporter, à cause de la Sainte Vierge.
- « Dactylocoque », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 10
François Reynaert, Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises, 2010
[modifier]- Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises, François Reynaert, éd. Fayard, 2010, p. 60
Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation, 1762
[modifier]- Émile, ou De l’éducation, Jean-Jacques Rousseau, éd. Genève, 1782, partie Profession de foi du vicaire savoyard, chap. IV, p. 20 (texte intégral sur Wikisource)
Le moribond : Reviens à la raison, prédicant, ton Jésus ne vaut pas mieux que Mahomet, Mahomet pas mieux que Moïse, et tous trois pas mieux que Confucius qui pourtant dicta quelques bons principes pendant que les trois autres déraisonnaient ; mais en général tous ces gens-là ne sont que des imposteurs, dont le philosophe s'est moqué, que la canaille a crus et que la justice aurait dû faire pendre.
Le prêtre : Hélas, elle ne l'a que trop fait pour l'un des quatre.
Le moribond : C'est celui qui le méritait le mieux. Il était séditieux, turbulent, calomniateur, fourbe, libertin, grossier farceur et méchant dangereux, possédait l'art d'en imposer au peuple et devenait par conséquent punissable dans un royaume en l'état où se trouvait alors celui de Jérusalem. Il a donc été très sage de s'en défaire et c'est peut-être le seul cas où mes maximes, extrêmement douces et tolérantes d'ailleurs, puissent admettre la sévérité de Thémis.
- Dialogue entre un prêtre et un moribond : suivi d'une Pensée (1782), Donatien Alphonse François de Sade, éd. J. J. Pauvert, 1953, p. 50
- « La philosophie dans le boudoir » (1795), dans Œuvres De Sade, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Jeune Parque, 1947, p. 171-172
Références
[modifier]- ↑ Michel Quesnel, « Jésus et le témoignage des Évangiles », in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 201
- ↑ Pierre Geoltrain, « Les origines du Christianisme : comment en écrire l'histoire », in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. XVII.