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Musée d'Archéologie nationale

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Musée d’Archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Façade ouest du château vue depuis la place Charles de Gaulle.
Informations générales
Type
Musée national (d), musée archéologiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Gestionnaire
Ministère de la Culture, Musée d'Archéologie nationale et domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
Collection permanente : 3 300 m2, Exposition temporaire : 375 m2
Visiteurs par an
102 107 (2015)
106 411 (2016)
102 566 (2017)
100 409 (2018) [2]
Site web
Collections
Collections
Nombre d'objets
environ 30 000 exposés
3 000 000 au total
au 4 octobre 2014[1]
Bâtiment
Article dédié
Château
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Place Charles de Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye
Coordonnées
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Le musée des Antiquités nationales, créé en 1862 et devenu musée d'Archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye en 2009[3], est un musée consacré à l'archéologie de la France. Il présente également une riche collection d'archéologie comparée des cinq continents. Il est installé dans le château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), restauré par Eugène Millet, élève d'Eugène Viollet-le-Duc, pour accueillir les salles d'exposition du musée.

Le musée est créé par décret impérial le 8 mars 1862 et inauguré le 12 mai 1867. Napoléon III souhaite y rassembler les témoignages archéologiques de l’histoire de la Nation. Il est abrité au château de Saint-Germain-en-Laye.

Survivant à la chute du Second Empire, le musée connaît un fort développement jusqu’en 1921, avec tout particulièrement l’organisation muséographique de l’archéologie comparée des 5 continents coordonnée par Henri Hubert.

À la suite du premier conflit mondial, le musée connaît des heures plus sombres[évasif], avec pour point d’orgue la période de l’occupation, entre 1940 et 1944.

André Malraux, ministre de la Culture, offre au musée un nouvel élan[évasif] dans les années 1960.

Depuis 2009, musée, château et jardins sont réunis dans un même établissement.

Le nom du musée a évolué à plusieurs reprises depuis sa création en 1862 :

  • musée des Antiquités gallo-romaines, 1862 ;
  • musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines ;
  • musée des Antiquités nationales, 1879 ;
  • musée d'Archéologie nationale, 2005 ;
  • musée d'Archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye, 2009.

Collections

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À partir de 1880, grâce à Alexandre Bertrand (directeur du musée de 1866 à 1902), Gabriel de Mortillet (attaché au musée de 1868 à 1885), et Salomon Reinach(conservateur-adjoint de 1893 à 1902), le musée compte 44 salles d'exposition. Les collections grandissent, se diversifient, et ouvrent au public progressivement.

Aujourd'hui[Quand ?], le musée présente environ 30 000 objets archéologiques exposés et en conserve environ 3 millions dans ses réserves, ce qui en fait l’une des plus riches collections d'Europe[réf. nécessaire]. Ces objets, découverts sur le territoire national, couvrent différentes périodes chronologiques : le Paléolithique, le Néolithique, l'âge du bronze, l'âge du fer, la période romaine (Gaule romaine) et le premier Moyen Âge (Gaule mérovingienne). Une partie des collections provient de l'étranger et a été collectée dans un but comparatiste. Cette collection des cinq continents comporte à la fois des objets archéologiques et ethnologiques, présentée dans la salle d'archéologie comparée.

Dame de Brassempouy, Gravettien.

Parmi les objets les plus connus des collections paléolithiques du musée se trouve la dame de Brassempouy, issue des nombreuses fouilles d’Édouard Piette dans les Pyrénées. Parmi les nombreux objets de sa collection donnée au musée, environ 7 000 sont exposés dans la salle Piette. Cette salle, accessible sur réservation avec un accompagnant du musée, a été restaurée et rouverte en 2008, avec la volonté de respecter la muséographie du XIXe siècle.

La salle d'archéologie comparée, ancienne salle de bal du château.

La salle d'archéologie comparée occupe l'ancienne salle de bal du château, appelée aussi salle de Mars.

Fréquentation

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La fréquentation du musée a connu une progression depuis les années 2000[4].

Fréquentation du musée d'Archéologie nationale[2]
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
91 894 95 594 92 266 98 691 101 222 113 023 102 107 106 411 102 566
2018 2019 2020 2021
100 409 110 161 40 769 39 382


Références

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Bibliographie

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  • Raoul-E. Doranlo, « La collection Plicque au Musée des antiquités nationales », dans Revue des Études Anciennes, 1940, tome 42, no 1-4, p. 613-621 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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