Luis Lacy y Gautier

Fonctions
Capitaine général de Galice (d)
janvier 1813 - mai 1814
Joaquín María de Casúl Queipo de Llano Calderón de la Barca (d) Francisco Javier Venegas
Capitaine général de Catalogne
juin 1811 - 26 février 1813
Luis González Torres de Navarra (en) Francisco Copons y Navia
Naissance	11 janvier 1775; San Roque
Décès	4 juillet 1817 (à 42 ans); Château de Bellver
Nom de naissance	Luis Lacy y Gautier
Nationalité	espagnole
Domicile	Can Sales Menor (d)
Activités	Militaire, homme politique
Conjoint	Emilia du Guermeur (d)
Grade militaire	Général
Conflits	Guerre d'indépendance espagnole; Guerres napoléoniennes

Luis Lacy y Gauthier, né à San Roque le 11 janvier 1772 et mort à Palma de Majorque le 5 juillet 1817, est un militaire espagnol.

Biographie

Il naît dans une famille de tradition militaire en Espagne, d'un père d’origine irlandaise et d'une mère d’origine française.

Il intègre l’Armée à l’âge de 13 ans, dans le dénommé « régiment de Bourgogne » (Regimento de Borgoña) destiné à Porto Rico, accompagné de deux oncles maternels. À 14 ans, il est sous-lieutenant d'infanterie et donne des signes d’intrépidité et d'insubordination.

En 1794, âgé de 22 ans, il participe en tant que capitaine d’infanterie à la guerre du Roussillon. En raison d'une histoire de sexe survenue alors qu'il était en poste aux Canaries, il est temporairement expulsé de l’armée et exilé sur l’île du Méridien, dans le même archipel. En 1803, il s’enrôle dans l’armée française dans la guerre contre la Prusse.

À la suite du soulèvement du Dos de Mayo, il déserte et rentre en Espagne, où après plusieurs actions et batailles il accède au grade de maréchal de camp en 1810.

En 1811, il est nommé capitaine général de Catalogne mais est remplacé à la suite de la défaite de Mataró. En janvier 1813, il est nommé capitaine général du royaume de Galice par la Junta de RegenciaIl. Il devient membre d'une loge maçonnique, la Logia Constitucional de la Reunión Española^[1].

Après le retour du roi Ferdinand VII d’Espagne, il demande son transfert à Valence. Cependant, il participe en 1817 au pronunciamiento de Francisco Milans del Bosch en défense de la Constitution espagnole de 1812, à l’issue duquel il est fait prisonnier, tandis que Milans del Bosch parvient à prendre la fuite.

Il est fusillé au château de Bellver de Palma de Majorque le 5 juillet 1817.

Notes et références

↑ (es) Masones ilustres, Logia Obradoiro.

Lien externe

Biographie universelle et portative des contemporains, Volume 2, Partie 1, p. 41-42.

[1] (es) Masones ilustres, Logia Obradoiro.

[1]