Le Vélo (vélopartage)
Le Vélo | ||
Situation | Marseille France |
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Type | Vélos en libre-service | |
Entrée en service | ||
Stations | 200[1] | |
Propriétaire | Métropole d'Aix-Marseille-Provence | |
Exploitant | JCDecaux (2007-2023) Fifteen |
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Site Internet | levelo.ampmetropole.fr | |
Réseaux connexes | Transports en commun à Marseille : Autres réseaux :
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Le Vélo, stylisé sans majuscules et sans espace, est le système de location de vélos en libre-service de Marseille disponible depuis le . Mis en place par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, il est géré par le groupe industriel JCDecaux qui décline à cette occasion une version marseillaise de son système cyclocity, avec un parc d'environ 1 000 bicyclettes réparties dans 130 stations. L'appel d'offre de renouvellement du système a désigné le consortium forme par Fifteen (entreprise) et Inurba Mobility (ex Citybike global) pour proposer un service avec un parc d'environ 2 000 vélos électriques sur 170 stations à partir de janvier 2023[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole décide en 2005 dans la continuité de ses missions de lancer un appel d'offres en vue de mettre en place un système de vélopartage dans la cité phocéenne. Ce premier appel d'offres porte sur un marché unique publicité / vélo en libre service à l'image du système Vélo'v à Lyon et est finalement attribué à JCDecaux. Mais à la suite d'une menace de poursuite judiciaire de la part de Clear Channel, principal concurrent de JCDecaux, celui-ci fut dénoncé et un nouvel appel d'offres lancé.[réf. nécessaire]
La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole fit ainsi le choix de lancer un appel d'offres portant uniquement sur l'offre Vélo, attribué de nouveau à JCDecaux[3].
Ainsi, depuis , sont disponibles environ 1 000 vélos répartis sur 130 stations[4]. Le contrat entre MPM et JCDecaux porte sur 15 ans et a une valeur de 38 760 001 € hors taxes[5].
Dispositif
[modifier | modifier le code]Le service est disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, après que les horaires se sont étendus à la nuit, 5 ans après la mise en place du dispositif[6],[7].
Modalités de location
[modifier | modifier le code]Pour pouvoir utiliser le service « Le vélo », l'usager doit souscrire un abonnement qui est distinct du coût de la location (tarifs en vigueur le ).
Au coût exponentiel, ces tarifs sont conçus pour encourager une rotation rapide des vélos. La durée de location maximale autorisée est de 24 heures.
Abonnement Annuel
[modifier | modifier le code]Abonnement longue durée qui reste valable 1 an (5 €).
Ticket 7 Jours
[modifier | modifier le code]Abonnement valable 7 jours facturé (1 €).
Fréquentation
[modifier | modifier le code]En 2007, lors du lancement du service, la ville de Marseille espérait atteindre le chiffre de 50 000 abonnés en 2008 et réduire ainsi la circulation dans l'hypercentre[8]. En réalité, le nombre d'utilisateurs réguliers, abonnés à l'année, n'a jamais dépassé les 8 825, chiffre record enregistré en [4].
En , ce chiffre s'élevait à seulement 5 175[4].
Depuis 2008, première année pleine après le lancement en , l'utilisation du service a chuté de 20,7 % en 2009 et 15,7 % en 2010[4],[5].
Depuis 2012, Le Vélo connaît un regain d'activité, notamment grâce à sa mise en disponibilité la nuit. Ainsi entre 2012 et 2014 le nombre de locations a augmenté de 45 %.
En 2014, le cap des 11 000 abonnés et des 900 000 locations a été franchi[9].
En 2016, le service a 13 735 abonnés et dépasse le million d'emprunts avec 1 047 780 locations[10],[11].
En 2020, il y a plus de 13 000 abonnés. Plus de 875 960 trajets ont été effectués pendant l'année[12].
En 2023, le service a 89 168 abonnés et enregistre 1 723 381 locations[13].
Critiques et avenir
[modifier | modifier le code]La faiblesse du réseau cyclable est évoquée comme une des raisons de l'utilisation relativement faible du système. Ainsi, Marseille ne compte qu'environ 70 km d'aménagements cyclables en ville (par comparaison : Strasbourg en a 400 km, Lyon 310 km ou Bordeaux 240 km, en 2007).
De plus, ces aménagements se trouvent plutôt en périphérie et non pas au centre-ville où se situent pourtant les stations du service[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Votre service levélo à Marseille », sur levelo.ampmetropole.fr (consulté le ).
- « Citybike Global va déployer 2 000 vélos électriques en libre-service à Marseille », sur mesinfos, (consulté le ).
- « Vélo en libre service - Marseille », sur cyclesud.fr, (version du sur Internet Archive).
- « À Marseille, le Vélo tente de remonter la pente », sur marsactu.fr, (consulté le ).
- « La chute annoncée du « Vélo » marseillais ? », Transport Public, no 1114, .
- « À vélo, déplacez-vous sans polluer ! », sur marseille.fr (version du sur Internet Archive).
- Clémentine Vaysse, « En mai, les vélos Decaux seront enfin noctambules », sur Marsactu, (consulté le ).
- « Marseille : des vélos à louer mais peu de pistes cyclables » [archive], L'Express, (consulté le ).
- Caroline Muller, « Marseille : le vélo en libre-service, une affaire qui roule », La Provence, (consulté le ).
- « « le vélo » : notre retour sur 2016... », sur levelo-mpm.fr, (version du sur Internet Archive).
- « Merci pour ce magnifique cadeau de Noël : vous avez franchi la barre du million de locations ! », sur levelo-mpm.fr, (version du sur Internet Archive).
- « levélo vous dit merci ! », sur web.archive.org, (version du sur Internet Archive).
- Newsletter levélo 11 octobre 2023.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Vélos en libre-service • Cyclisme urbain • Intermodalité
- Liste des systèmes de vélos en libre-service en France
- Cyclocity