Ivry-sur-Seine
Ivry-sur-Seine (prononcé [i.vʁi.syʁ.sɛn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Limitrophe de Paris, la ville fait partie de la Métropole du Grand Paris.
Située sur la rive gauche de la Seine, à environ 5 km du centre de Paris, la commune est amputée, à deux reprises, de parties de son territoire, au XIXe siècle, qui furent englobées dans le 13e arrondissement de Paris.
Encore moyennement urbanisée au début du XXe siècle, la commune connaît une importante croissance démographique pour atteindre plus de 62 000 habitants en 1975.
Elle subit ensuite un déclin industriel qui réduit sa population à 50 000 à la fin des années 1990. En 2017, sa population est revenue à un niveau analogue à 1975, ce qui en fait alors la 89e commune la plus peuplée de France, et la 42e commune la plus dense[1]. Ses habitants sont appelés les Ivryens.
L'architecture du centre-ville est dominée par l'emblématique rénovation brutaliste menée par les architectes Jean Renaudie et Renée Gailhoustet dans les années 1970[2].
Sur le plan politique, la ville est considérée comme un bastion historique du Parti communiste français[3], dont tous ses maires sont issus depuis 1925.
Elle ne connaît que quatre maires, tous issus du parti, depuis 1945 : Georges Marrane, Jacques Laloë, Pierre Gosnat et Philippe Bouyssou, tandis que Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à sa mort en 1964, en a été le député.
Géographie
[modifier | modifier le code]Au cours de l'histoire moderne, le territoire communal d'Ivry a été réduit par deux fois. Une première fois lors du déplacement de l'enceinte des Fermiers généraux, en 1818, qui absorbe le « quartier de la Gare[4] » (dit aussi « village d'Austerlitz ») ; la seconde fois lors de l'annexion du nord de la commune, en 1860, pour constituer une partie du 13e arrondissement, après que celle-ci a été amputée d'une partie de son territoire au moment de la construction, entre 1841 et 1844, de l'enceinte de Thiers (ou fortifications).
Localisation
[modifier | modifier le code]Aujourd'hui, la commune d'Ivry-sur-Seine est bordée au nord par Paris, à l’est par Charenton-le-Pont et Alfortville, au sud par Vitry-sur-Seine, à l’ouest par Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.
Ses limites géographiques sont la Seine à l'est et au nord, au niveau de la confluence avec la Marne ; au sud, en partie, le glacis du fort d'Ivry ; l'ancienne route nationale 7 à l’ouest ; le boulevard périphérique, au nord.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Paris | Charenton-le-Pont | |||
Le Kremlin-Bicêtre | N | Alfortville | ||
O Ivry-sur-Seine E | ||||
S | ||||
Villejuif | Vitry-sur-Seine |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune se situe au cœur du Bassin parisien, unité géologique constituée de roches relativement jeunes, partout recouverte d’alluvions plus ou moins récentes. La Seine en creusant son lit a formé le plateau de Longboyau, Ivry-sur-Seine étant située au nord de ce plateau[5]. La commune s'étend du plateau jusqu'à la vallée de la Seine.
Le sous-sol d'Ivry est constitué de remblais, d’alluvions, d’argile plastique, de fausses glaises, de calcaires et marnes, de sables[6]. Tout le soubassement est constitué de craie campanienne. Les carrières d’Ivry se situent dans le calcaire grossier qui fut exploité jusqu'au début du XXe siècle pour fournir des matériaux de construction dans toute la région. On retrouve du calcaire grossier au nord du territoire communal au niveau du fort d'Ivry, et du sable du lit de la Seine sur la plaine alluviale.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La ville est bordée à l'est par la Seine, dont le régime est relativement régulier. Elle est néanmoins sujette à des crues importantes, dont la dernière remonte à 1956. Depuis la construction en amont de quatre barrages-réservoirs entre 1949 et 1990 le long de la Seine, le nombre de crues petites et moyennes a diminué.
À la suite des fortes intempéries du mois de janvier, la crue de la Seine de 1910, considérée comme une crue centennale, a marqué la ville, obligeant à évacuer 1 172 immeubles[7]. Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus, rue Victor-Hugo, explose du fait de l'explosion des bonbonnes d'acide. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine[8]. Cependant, les inondations par crue et débordement de la Seine sont des phénomènes lents, et en janvier 1910 la montée des eaux n’a pas dépassé un mètre en 24 heures.
En amont d'Ivry avait été construit, dès 1864, le barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, situé sur la rive gauche, côté Vitry-sur-Seine[9]. L'écluse mesure 180 m de long sur 12 m de large. Face à l'augmentation du trafic, une seconde écluse était construite sur la rive d'Alfortville en 1902. Devenues vétustes, les différentes installations du barrage sont reconstruites entre 1971 et 1973, 60 m plus en amont[10].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 629 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,6 | 7,8 | 11 | 14,1 | 16 | 15,8 | 12,7 | 9,9 | 6,4 | 4 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,6 | 9,6 | 12,7 | 16 | 19,1 | 21,3 | 21,2 | 17,7 | 13,7 | 9,1 | 6,2 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 9,7 | 13,7 | 17,5 | 21 | 24,1 | 26,5 | 26,5 | 22,7 | 17,5 | 11,8 | 8,5 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,8 17.01.1985 |
−11,6 07.02.1991 |
−6,2 13.03.13 |
−2 12.04.1986 |
2,3 07.05.1997 |
6,1 30.06.1981 |
8,7 19.07.1986 |
8,6 27.08.1985 |
5 30.09.18 |
−1 28.10.03 |
−6,3 23.11.1998 |
−8 29.12.1996 |
−13,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 27.01.03 |
22,9 27.02.19 |
27,3 31.03.21 |
31,5 20.04.18 |
36 27.05.05 |
37,6 27.06.11 |
41,9 25.07.19 |
40,2 07.08.03 |
36,5 08.09.23 |
30,7 01.10.11 |
22,5 07.11.15 |
17,5 16.12.1989 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 50,9 | 44,9 | 46,1 | 49,2 | 75,1 | 54,8 | 57,1 | 59,3 | 49 | 56,7 | 57,6 | 66,7 | 667,4 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par plusieurs moyens de transport depuis Paris et les communes voisines.
- Ligne 7 du métro de Paris : Pierre et Marie Curie, Mairie d'Ivry, Porte d'Ivry et Porte de Choisy
- Ligne C du RER : Gare d'Ivry-sur-Seine
- Ligne 3a du tramway d'Île-de-France : Maryse Bastié, Porte d'Ivry et Porte de Choisy
- Ligne 9 du tramway d'Île-de-France : La Briqueterie, Cimetière Parisien d'Ivry, Châteaudun - Barbès et Porte de Choisy
- Nombreuses lignes du réseau de bus RATP
La commune est également équipée de plusieurs stations Vélib'.
La commune est traversée par les lignes de chemin de fer arrivant à la gare d'Austerlitz, et notamment la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
Elle possède également un grand nombre de voies.
Projets
[modifier | modifier le code]En 2021, la desserte en transports collectifs en site propre est réalisée par la ligne 7 du métro, la ligne C du RER et la ligne 9 de tramway inaugurée en avril, et dont les tracés sont relativement parallèles sur la commune. Cette desserte est amenée à s'étoffer, à l'aune de plusieurs projets :
- d'abord la ligne 5 du T Zen, prévue pour 2024, qui desservira l'est de la commune, notamment sur le boulevard Paul-Vaillant-Couturier et l'avenue Jean-Jaurès.
- à plus long terme (autour de 2030), la commune devrait être desservie par un prolongement de la ligne 10 du métro, dans un premier temps jusqu'à la place Léon-Gambetta, sur le même faisceau que le T Zen 5.
Ces deux lignes de transports supplémentaires, parallèles aux deux lignes existantes, compléteront la desserte de la commune en transport en commun.
Ponts
[modifier | modifier le code]Pour traverser la Seine et rejoindre des communes voisines, quatre ponts sont situés sur le territoire et sont d'amont en aval :
- le pont d'Ivry permet de rejoindre Alfortville et est le dernier pont sur la Seine avant le confluent avec la Marne ;
- la passerelle industrielle d'Ivry-Charenton, appelée aussi « passerelle aux câbles », est réservée aux piétons et cyclistes ;
- les ponts Nelson-Mandela sont deux ponts à sens unique qui relient Ivry à Charenton.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ivry-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[18],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[Insee 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]L’Insee découpe la commune en vingt-trois îlots regroupés pour l'information statistique[21].
Ivry-sur-Seine est organisée en six quartiers[22] :
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Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 31 595, contre 27 900 en 2014 et 26 705 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 6,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 87,9 % des appartements[I 2].
La ville respecte l'obligation qui lui est faite par l'article 55 de la loi SRU de 2000 de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales. Selon le recensement, elle disposait de 8 235 logements HLM (33,1 %) en 2008, nombre porté à 8 813 (30,6 % en 2019[I 3]), soit plus que les 25 % requis.
L'habitat comporte par ailleurs beaucoup de logements insalubres : plus d'une vingtaine d'arrêtés sont ainsi pris chaque année par les services municipaux[23].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ivry-sur-Seine en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et inférieur à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 30,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (27,7 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Ivry-sur-Seine[I 1] | Val-de-Marne[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,3 | 92,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,7 | 5,7 | 8,2 |
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Ivry Confluences
[modifier | modifier le code]Ce grand projet, initié en 2008[24] et étalé sur 15 à 20 ans, concerne le quartier Ivry-port, autour de la place Gambetta, entre les voies ferrées de la SNCF et les bords de Seine, au niveau de la confluence avec la Marne (d'où son nom).
Sur environ 145 hectares[24], soit un cinquième du territoire communal, il est prévu[25] 1 300 000 m2 de surface à construire dont 50 % d’activités diversifiées 650 000 m2, 40 % de logements (dont 5 % de logements spécifiques), 5 600 logements familiaux (la moitié en logement social) et 10 % d’équipements publics 130 000 m2.
Par son ampleur, le projet — la plus grande opération de rénovation urbaine du département[26] — et le nombre d'expropriations prévues ou en cours (environ 400) suscitent de nombreux débats[24]. La crainte de voir un processus de gentrification se développer à l'échelle du quartier inquiète les habitants par l'augmentation du prix foncier ainsi que des phénomènes d’appropriation spatiale par les classes les plus aisées que cela pourrait entraîner[27],[28].
Accueil social
[modifier | modifier le code]Ivry dispose d'un centre d'hébergement d'urgence pour migrants (CHUM), sur le site d'une ancienne usine d'Eau de Paris, exclave parisienne en territoire ivryen. Ce centre, d'une capacité de 350 personnes, permet une bonne intégration des personnes accueillies dans le quartier, d'après la géographe Clélia Gasquet-Blanchard[29].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dans le nom d'Ivry-sur-Seine, « Ivry » provient du gaulois « Eburiacum », signifiant « lieu des ifs » ; « sur-Seine » notifie le fait que la Seine borde le flanc est de la ville.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premiers vestiges attestant l'occupation humaine sur le territoire d'Ivry-sur-Seine datent de 4 200 ans avant l'ère chrétienne[30]. Des vestiges de maisons traditionnelles en pains de terre crue et en bois ont été découverts, de 2017 à 2023, dans deux sites du quartier Confluences, un village entouré d'une enceinte et significatif de la culture de Cerny, faisant de cette zone l'une des plus intéressantes de l'archéologie néolithique en région parisienne[31].
Antiquité
[modifier | modifier le code]En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de combats opposant les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labiénus, lieutenant de Jules César qui remporte la victoire.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au VIe siècle, d'après une légende hagiographique, saint Frambourg, un ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry : une fontaine aurait miraculeusement caché le saint, et l’endroit serait bientôt devenu un lieu de culte. À sa mort, une chapelle lui est consacrée. Détruite pendant les guerres, elle est rebâtie en 1665 et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe les reliques du saint, objets d'un pèlerinage très suivi. Autour du lieu, Saint-Frambourg devient un hameau de la paroisse d'Ivry-sur-Seine.
Au IXe siècle, la terre d'Ivry est propriété de la seigneurie du chapitre de Notre-Dame-de-Paris[32].
En 936, une charte de Louis IV de France mentionne pour la première fois le nom d'Ivriacum, archétype d'origine celtique Ebur-i-acum signifiant « le lieu des ifs » ou « la propriété d'Éburius ».
La nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est commencée au XIIe siècle (clocher carré et travée du XIIIe siècle) ; un des piliers porte la date de 1575. Au Petit-Ivry se trouve une église des XIIIe et XVIe siècles.
Sur un plan des années 1550, l'église est présente et la commune porte alors le nom Iveri[33].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Progressivement, du XIIIe au XVIIe siècle, l'unité du domaine se morcèle par les acquisitions successives de plusieurs seigneurs. Les nombreuses seigneuries ecclésiastiques dont les abbayes de Saint-Magloire, de Saint-Victor, le prieuré Saint-Martin-des-Champs et quelques fiefs laïcs sont progressivement rachetés, de telle sorte qu'en 1659 la terre d'Ivry appartient en totalité à un unique seigneur laïc, Philippe de Loynes.
Cette terre est achetée au XVIIe siècle par Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, qui la transmet à son fils, qui y bâtit un superbe château. À la mort de celui-ci, elle passe à Antoine Chaumont marquis de la Galaizière.
Le , Ivry est adjugé pour 1 290 000 livres au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. La Révolution détruit une grande partie du château (quelques éléments demeurent aujourd'hui encore à proximité de la place Parmentier).
C'est également de la seconde moitié du XVIIe siècle que date le moulin de la Tour[34].
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Claude Bosc, fils de Claude Bosc du Bois.
-
Le moulin de la Tour au début du XXe siècle.
XVIIIe et XIXe siècles
[modifier | modifier le code]Au début du XVIIIe siècle, le territoire à nouveau unifié est détenu par le seigneur du moulin de la Tour. Il devient un lieu de villégiature prisé de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisiennes. On note ainsi la présence, dans l'une des plus belles résidences d'Ivry, de l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. La maison devient au XIXe siècle, l'école professionnelle de Pierre-Philibert Pompée tandis qu'une autre partie est allouée en 1871 par la commune d'Ivry, créée en 1789, qui l'acquiert en 1879. Elle est la mairie de la ville jusqu'à l'inauguration de la mairie actuelle en 1896 (l'ancienne mairie est détruite en 1945).
Succédant à celle de la rue Buffon à Paris, la maison de santé Esquirol est fondée en 1827 ou 1828 par l'aliéniste Esquirol au 7, rue de Seine, aujourd'hui rue Lénine. En 1847, Gaetano Donizetti (1797-1848) y séjourne, « mélancolique », treize mois avant son retour à Bergame. Auparavant, le physicien Sadi Carnot (1796-1832) y est vraisemblablement mort[35]. Le poète Maurice Rollinat, le peintre Maurice Utrillo, la fille de l'écrivain James Joyce, Lucia, l'écrivain et poète Antonin Artaud y ont été également soignés[36].
Un hospice des Incurables[37] est édifié à Ivry sous le second Empire. Le bâtiment est construit sous la direction de l'architecte Théodore Labrouste au cours des années 1864 à 1869, sur des terrains, acquis en 1851 par la direction de l'Assistance publique, qui formaient auparavant le parc du château de Claude Bosc. L'hospice est destiné aux 2 500 pensionnaires venant du couvent des Récollets ou de l'hospice de la rue de Sèvres. Il est inauguré en 1873 par Mac-Mahon. Devenu l'hospice d'Ivry, il sera, en 1976, rebaptisé hôpital Charles-Foix en mémoire du neurologue qui en fut chef de service[38].
Au cours du XIXe siècle, la commune est amputée en deux temps : d'abord du village d'Austerlitz réuni à Paris par ordonnance royale du à la suite du déplacement du mur des Fermiers généraux, puis d'une frange nord-ouest, en 1860, à la suite de la création du 13e arrondissement de Paris et de la construction de l'enceinte de Thiers (les « fortifs »). Lorsque celles-ci sont abandonnées va s'installer à la place ce que l'on nommera « la Zone ».
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Les habitants de la Zone (Ivry, 1913).
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Les enfants de la Zone (Ivry, 1913).
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La Zone d'Ivry (1913).
Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe)[39]. D’une superficie intérieure de 0,10 km2, il est bâti à l’extrémité du plateau d'Ivry et forme un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. Il a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Le fort appartient aujourd’hui au ministère de la Défense et abrite l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
XXe siècle
[modifier | modifier le code]La commune prend son nom actuel d'Ivry-sur-Seine en 1897.
La ville est particulièrement touchée par les inondations de 1910.
Le Parti communiste français devient la principale force politique de la ville dès 1920. Georges Marrane en est sur une longue période le député-maire à la suite de Maurice Thorez. Ivry fait partie de la ceinture rouge entourant Paris. La ville se transforme en laboratoire d’expérimentation sociale, mettant en place des politiques ambitieuses de logement, de santé, d’éducation et de services publics pour les classes populaires. Ces réalisations, telles que les grands ensembles d’HBM et la multiplication des équipements municipaux (crèches, centres de santé, colonies de vacances), ont façonné un urbanisme militant qui visait à améliorer les conditions de vie des classes populaires[40].
En 1944, les Francs-tireurs et partisans (FTP) envahissent les entrepôts d'Ivry de la société Sainrapt et Brice, désignée comme un modèle de collaboration économique[41]. En effet, sous l'occupation, l'entreprise a activement participé à la construction du mur de l'Atlantique.
Faits divers
[modifier | modifier le code]- Aimée Millot, la « bergère d'Ivry », dont l'assassinat en 1827, connut une postérité littéraire et politique avec Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo puis La Bergère d'Ivry de Régine Deforges[42].
- Le , au Petit-Ivry, Jules Bonnot abat Louis Jouin, sous-chef de la Sûreté qui menait une perquisition, avant de s’enfuir à nouveau[43].
- Le , Jean-Marie Bastien-Thiry est fusillé dans le fort d'Ivry[44].
- 1963, visite du cosmonaute soviétique Youri Gagarine à Ivry-sur-Seine, où il plante un arbre dans la cité qui porte son nom.
- Le , le baron Empain est libéré sur un terrain vague d'Ivry, deux mois après son enlèvement.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Antérieurement à la loi du [45], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, Ivry-sur-Seine fait partie de la dixième circonscription du Val-de-Marne[46], une des onze circonscriptions législatives françaises que compte le département.
Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Ivry-sur-Seine du département dela Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine est divisée en deux cantons, le canton d'Ivry-sur-Seine-Est et le canton d'Ivry-sur-Seine-Ouest[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ces deux cantons sont supprimés et la ville devient le bureau centralisateur du canton d'Ivry-sur-Seine.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville faisait partie de l'association Seine-Amont développement depuis sa création en 2001 jusqu'à sa dissolution en 2014, aux côtés des communes d'Alfortville, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Orly[48].
La ville intègre en 2013 la communauté d'agglomération Seine Amont (CASA) aux côtés des communes de Vitry-sur-Seine et de Choisy-le-Roi, cette intercommunalité regroupant ainsi plus de 170 000 habitants[49].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[50].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Seine Amont[51].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Politiquement, Ivry-sur-Seine est un fief historique du parti communiste français. Maurice Thorez[52] est député de la circonscription durant 32 ans, de 1932 à sa mort, et le Parti détient la mairie depuis les années 1920. En 1929, le parti fait élire sur la liste menée par Georges Marrane une femme, Marie Lefèvre, pour protester contre l'interdiction faite aux femmes de participer à la vie politique. L’élection de celle-ci sera finalement cassée par la préfecture[53].
La ville est d'ailleurs marquée par une stabilité politique certaine : seuls cinq maires, dont un très brièvement, se sont succédé depuis 1925, respectivement Georges Marrane de 1925 à 1940 puis de 1945 à 1965, Venise Gosnat en 1944-1945, Jacques Laloë de 1965 à 1998, Pierre Gosnat à partir de 1998, réélu en 2008 et 2014, et, depuis 2015 (à la suite de la mort de Pierre Gosnat), Philippe Bouyssou.
Lors des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste menée par le maire sortant, Philippe Bouyssou (PCF) arrive en tête du premier tour avec 48,65 % des suffrages exprimés, devant celle menée par Sabrina Sebaihi (Europe Écologie-Les Verts) avec 22,1% des suffrages exprimés, Sébastien Bouillaud (Divers droite), 13,7%, celle de Rachida Kaaout (LREM) 12,22%, celle de Brenda Labat (Extrême gauche), 1,93% des suffrages exprimés et celle de Gisèle Pernin (Lutte Ouvrière) 1,37% des suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par 58.92 % d'abstention[54].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Entre le Congrès de Tours de 1924 et nos jours, la ville n'a connu que cinq maires, tous communistes, si ce n'est la période de la Seconde Guerre mondiale, où une délégation spéciale a été mise en place par le gouvernement de l'époque[55],[56].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Bishop Auckland | Royaume-Uni | depuis | ||
Brandebourg-sur-la-Havel | Allemagne | depuis | ||
Dianguirdé | Mali | depuis | ||
Jalazone | Palestine | depuis | ||
Jifna | Palestine | depuis | ||
La Lisa | Cuba | depuis | ||
Tindouf | Algérie |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 64 001 habitants[Note 5], en évolution de +7,43 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Enseignement primaire (maternelles et primaire)
[modifier | modifier le code]- École Henri-Barbusse
- École Danielle-Casanova
- École Albert-Einstein
- École Eugénie-Cotton
- École Joliot-Curie
- École Orme-au-Chat
- École Anton-Makarenko
- École Guy-Môquet
- École Gabriel-Péri
- École Jacques-Prévert
- École Robespierre
- École Jean-Jacques-Rousseau
- École Dulcie-September
- École Jacques-Solomon
- École Maurice-Thorez
- École Paul-Langevin
- École Rosa-Parks
Ainsi que deux écoles privées.
Enseignement secondaire
[modifier | modifier le code]- Collège Molière
- Collège Politzer
- Collège Henri-Wallon
- Collège et Lycée Romain-Rolland
- Lycée technique Fernand-Léger
- Collège Gisèle Halimi
Enseignement supérieur et recherche
[modifier | modifier le code]Près de 15 établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont installés sur le territoire communal. Ils dispensent des formations principalement scientifiques (aéronautique, informatique) avec plusieurs écoles d'ingénieurs, artistiques (photographie, arts graphiques) ou médicales (chiropratique)[72].
- Laboratoire d'anthropologie urbaine du CNRS
- Un des campus de Sorbonne Université, université de sciences et de médecine avec deux sites :
- L’Institut de la Longévité Charles-Foix[73], centre de recherche dédié au vieillissement, au sein de l'hôpital Charles-Foix ;
- Le Raphaël, en bord de Seine dans l'ancienne usine Saint-Raphaël, qui accueille plusieurs laboratoires[74].
- École professionnelle supérieure d'arts graphiques et d'architecture de la Ville de Paris (EPSAA).
- Centre pour l'enseignement et le perfectionnement de la photographie professionnelle[72] (CE3P[75]).
- ESIEA, l’École Supérieure d'Informatique, Électronique, Automatique.
- ESME-Sudria[76], école d'ingénieurs généraliste.
- École des technologies numériques avancées[76] (ETNA[77]) ou École de l'alternance en informatique.
- IPSA, école d'ingénieurs spécialisée dans l'aéronautique et l'espace.
- IFEC, Institut franco-européen de chiropratique[78].
- Institut de formation en soins infirmiers (IFSI[79]), dans l'hôpital Charles-Foix.
- Centre d’odontologie de l’université Paris Descartes, dans l'hôpital Charles-Foix.
- IONIS school of technology and management (IONIS STM[80]).
Syndicats d'enseignants
[modifier | modifier le code]L'UNSA Éducation (nom pris par la FEN en décembre 2000) a son siège à Ivry.
Manifestations politiques et sociales
[modifier | modifier le code]- Le Parti communiste français a tenu deux de ses congrès à Ivry :
- le XIIIe congrès, du 3 au ;
- le XVe congrès, du 25 au .
- Quatre congrès de la CGT se sont tenus à Ivry : les 31e (1957), 32e (1959), 33e (1961) et 35e (1965).
- Le Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF), organisation politique de jeunesse proche du Parti communiste français, a tenu cinq de ses congrès à Ivry, le premier en 1934, le dernier en 2006.
- Conjointement avec Paris, Saint-Denis et Bobigny, Ivry a accueilli le 2e forum social européen qui s'est tenu du 12 au .
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Tous les ans depuis , les ateliers d'artistes d'Ivry ouvrent leurs portes pour trois jours de manifestations : expositions, concerts, démonstrations, visites guidées… En 2014, ils participent à la Nuit blanche, en association avec Paris.
Santé
[modifier | modifier le code]Ivry dispose de l'hôpital Charles-Foix, qui appartient au secteur public hospitalier (AP-HP), et qui est spécialisé en gériatrie.
Un centre de santé municipal[81], créé au conseil municipal de 1899[82], est aujourd'hui un lieu important de soins ambulatoires. Des travaux d'extension sont en cours en 2018.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune d'Ivry-sur-Seine édite un journal mensuel (11 numéros par an), Ivry ma ville[83].
Depuis 2006 la commune a été récompensée chaque année par le label « Ville Internet @@@@@ »[84].
Sports
[modifier | modifier le code]Le sport vedette à Ivry est le handball. L'US Ivry handball, fondé en 1947, évolue en championnat de France de 1re division. Les « rouges et noirs » furent[réf. nécessaire] huit fois champions de France chez les hommes et neuf fois chez les femmes. C'est la section la plus célèbre des trente-six qui composent l'US Ivry omnisports.
L'équipe de football de l'US Ivry évolue, quant à elle, en National 3.
Cultes
[modifier | modifier le code]Lieux de cultes
[modifier | modifier le code]Ivry dispose de plusieurs lieux de cultes catholiques, adventiste, évangélique, israélite et musulman[85].
Le doyenné d'Ivry-sur-Seine[86], rattaché au diocèse de Créteil, regroupe quatre paroisses (Saint-Pierre-Saint-Paul, Sainte-Croix d'Ivry-Port, Saint-Jean-Baptiste-du-Plateau et Notre-Dame-de-l'Espérance). À ces quatre églises s'ajoute la chapelle Notre-Dame de l'Annonciation de l'hôpital Charles-Foix.
Une église adventiste du septième jour[87] regroupant la communauté adventiste serbo-croate est située rue Christophe-Colomb.
Une synagogue est située avenue Danielle-Casanova, ainsi qu’un Centre d’accueil universel de l’Église évangélique.
Une salle de prière pour le culte musulman est implantée rue Jean-Jacques-Rousseau.
Cimetières
[modifier | modifier le code]Sur le territoire de la commune d'Ivry se trouvent deux cimetières communaux : le cimetière ancien, rue Bernard-Palissy (derrière l’église Saint-Pierre-Saint-Paul) et le cimetière nouveau, rue Gaston-Monmousseau — ainsi que le cimetière parisien d'Ivry (géré par la ville de Paris), avenue de Verdun.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 227 €, ce qui plaçait Ivry-sur-Seine au 22 731e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[88].
En 2009, 52,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[Insee 2].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 39 629 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,8 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[Insee 3].
On comptait 34 270 emplois dans la zone d'emploi, contre 25 895 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 25 099, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 136,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 1,4 emploi par habitant actif[Insee 4].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Au 31 décembre 2010, Ivry-sur-Seine comptait 4 632 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 227 dans l'industrie, 493 dans la construction, 3 496 dans le commerce-transports-services divers et 414 relatifs au secteur administratif[Insee 5].
En 2011, 613 entreprises ont été créées à Ivry-sur-Seine[Insee 6], dont 334 par des autoentrepreneurs[Insee 7].
Après avoir connu une désindustrialisation importante dans les années 1980-1990, la ville voit un retour de l'emploi grâce, notamment, à l'implantation sur son territoire des sièges sociaux d'entreprises de distribution (E.Leclerc, Fnac).
Commerce
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]De 1926 à 2012, dans le quartier Ivry-port, ont été implantés les entrepôts du BHV, situés boulevard National (actuel boulevard Paul-Vaillant-Couturier)[89].
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]En bord de Seine sont installés le centre commercial Quais d'Ivry, le siège de la centrale d'achat du groupe E.Leclerc, un magasin Truffaut et un magasin Leroy Merlin, ainsi qu'un multiplexe Pathé. Quai Marcel-Boyer se trouve le siège social de la Fnac.
Ouvert en [90], le centre commercial fut totalement rénové au milieu des années 1990 mais souffrait toujours de la trop forte concurrence de Créteil Soleil et de Bercy 2. Aussi a-t-il subi une nouvelle rénovation qui s'est achevée en . Rebaptisé Quais d'Ivry[91], le centre s'articule autour de l'hypermarché Carrefour[92], qui occupe 15 222 m2, ainsi que d'environ 80 enseignes installées sur 60 000 m2.
Depuis la fin des années 2010, beaucoup d'enseignes ont fermé, soit pour s'installer dans le 13e arrondissement de Paris (Darty), soit faute de clientèle en nombre suffisant.
Industrie et services
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'industrialisation du territoire d'Ivry débute en 1835.
-
Affiche d'Alexandre Charpentier sur les productions de la manufacture Émile Muller et Compagnie (1897).
-
La manufacture Alexandre Père et Fils, rue du Parc, actuelle rue Gabriel-Péri.
- En 1854, Émile Muller, ingénieur, crée la Grande Tuilerie d’Ivry (également appelée établissements Muller ou manufacture Émile Muller et Compagnie). La fabrique, spécialisée dans les produits céramiques pour la construction et l'industrie, produit des céramiques ornementales pour les façades d'immeubles[93]. En 1889, elle participe à la décoration des Grands Palais de l’Exposition universelle. L’entreprise fait faillite en 1908[94].
- En 1859, la manufacture Alexandre Père et Fils fait construire une usine de 20 000 m2 sur les terrains du parc de l’ancien château d’Ivry, rachetés par le facteur d'harmoniums. L’usine est rachetée en 1897-1898 par la chocolaterie Vinay. Elle est détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles[95].
- Les établissements Poulenc frères, à l'origine de la société Rhône-Poulenc, installe, au début du XXe siècle son service de recherches pharmaceutiques et son laboratoire à Ivry.
- En 1904, la RBF, première usine française de roulements à billes, s'implante au 39, rue Franklin (actuelle rue Maurice-Gunsbourg[96]). Quelques années plus tard, elle est reprise par la société suédoise SKF (Svenska Kullager Fabriken). L'entreprise, qui compte 3 000 ouvriers en 1927, se mobilise lors du Front populaire et des grèves de mai-juin 1936. Au début des années 1960, l'usine emploie encore près de 2 000 ouvriers. En 1983, l'effectif n'est plus que de 600 salariés et le groupe annonce sa volonté de fermer le site. Après un long et dur conflit social (30 mois) marqué, notamment, par l'occupation de l'usine, l'établissement d'Ivry arrête définitivement son activité en 1985[97]. À partir de 1989 et jusqu'en 2015[98], le site est occupé par l'imprimerie du Monde (voir ci-dessous).
- En 1916, Georges Evrard, confiseur parisien dépositaire de la marque « Au Pierrot Gourmand », acquiert à Ivry des terrains appartenant à la Compagnie des Omnibus à chevaux, au 72, rue de Paris (aujourd'hui avenue Maurice-Thorez). Il y installe son usine qui fabriquera les sucettes qu'il invente en 1924. Pierrot Gourmand emploiera jusqu’à 250 personnes en 1950. La société dépose le bilan en 1976 et la marque est rachetée par le groupe Andros[99].
- Ateliers du constructeur automobile Brasier.
- Brasseries Richard Frères, grands industriels parisiens ayant implanté leurs usines à Ivry. Une de leurs marques était Bière du Lion. Les usines n’existent plus aujourd’hui, rachetées en 1956 par la brasserie Dumesnil puis par Kronenbourg dans les années 1950–1960.
- Usine de fabrication des apéritifs Saint-Raphaël, aujourd'hui transformée en bâtiment universitaire de l'UPMC.
- Rohen, fabricant français d'agrandisseurs créé dans les années 1950 et établi à Ivry ; son activité cesse en janvier 2013.
- À partir des années 1990, plusieurs usines, de la manufacture des œillets, rue Raspail à l'usine Yoplait, rue Molière, en passant par les usines Schneider, rue Molière également, et la graineterie de la rue Élisabeth parmi beaucoup d'autres ont été reconverties en ateliers d'artistes ; d'autres, telle l'ancienne imprimerie du Monde sont entièrement démantelée, hormis la structure principale, pour être transformées en logements ou en locaux d'activité[100].
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]Déchets et environnement
[modifier | modifier le code]- Usine de traitement des eaux, pour la SAGEP (aujourd'hui société Eau de Paris), dessinée par l'architecte Dominique Perrault en 1987-1993.
- L'usine d'incinération exploitée avec le Syctom. En 2017, il s'agit de l'une des trois UVED de la région parisienne avec Isséane et Saint-Ouen. L'entreprise chauffe à la vapeur plus de 100 000 logements (1,5 million d'habitants) et revend 8 gigawatts-heures à EDF[101]. Il s’agit du plus grand incinérateur d’Europe avec une capacité de traitement de 730 000 tonnes d'ordures par an. Le projet de reconstruction sera limité à 350 000 tonnes, pour un coût de 2 milliards d'euros avec l'usine de valorisation énergétique (UVE) qui lui est associée[102].
Édition, impression
[modifier | modifier le code]- L'imprimerie[103] du journal Le Monde, est, de 1989 à 2015[98], installée sur l'ancien site de l'usine SKF. L'ancien bâtiment porte-enseigne de l'usine de roulements à billes est réhabilité pour accueillir certains services administratifs du quotidien[97].
- Siège administratif d'Interforum, filiale de distribution du groupe d'édition Editis (les entrepôts de stockage sont notamment situés à Malesherbes).
- Livre Service Hachette (LSH), comptoir de vente aux professionnels du groupe Hachette Livre.
- Comptoir Dilisco Île-de-France, filiale de diffusion et distribution du groupe Albin Michel.
- Les éditions de l'Atelier (anciennement Éditions ouvrières), éditrices notamment du « Maitron ».
- Les éditions Leconte, qui publient des plans routiers, des guides de villes et des cartes postales, ont leur siège à Ivry depuis 1980[104].
Autres entreprises
[modifier | modifier le code]- Addix, filiale de la société Axon, constructeur de composants électroniques, notamment de câbles et de connecteurs.
- BlueLink, filiale d'Air France spécialisée dans la gestion de la relation client à distance.
- MGI Digital Graphic Technology, entreprise française, fondée en 1982.
- Mediamobile, opérateur de services d’information trafic en temps réel, filiale du groupe TDF.
- GEOS, société de services en intelligence économique.
- Telelangue, société de services qui dispense des formations linguistiques à distance.
- Maison de chapeaux Hélène de Saint Lager.
- Centre de fabrication des boulangeries Kayser, rue Mirabeau (production de viennoiseries, pâtisseries et plats traiteurs) pour les 19 boulangeries parisiennes[105].
Ministère des Finances
[modifier | modifier le code]Depuis , le ministère de l’Économie, des Finances, du Budget et du Redressement productif occupe plusieurs immeubles au 27, rue Barbès[106]. À terme, ce sont 1 200 agents qui occuperont le site ivryen du ministère. La moitié de cet effectif travaille sur les questions d’industrie et de compétitivité, l’autre sur des activités douanières[107].
Économie sociale et solidaire
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments, lieux touristiques et espaces verts
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre-Saint-Paul, monument historique (1929[108]), dans laquelle est installé un orgue symphonique Stolz de 1863[109].
- Église Saint-Jean-Baptiste du Plateau, construite grâce à un don d'Antoinette Richard, propriétaire de la brasserie Richard, par l'architecte Charles Venner, et inaugurée en 1936[110].
- Le moulin de la Tour, près de la porte d'Ivry, classé en 1979 aux monuments historiques[111].
- L'hôpital Charles-Foix, monument historique (1997), avec sa chapelle Notre-Dame-de-l'Annonciation.
- Le fort d'Ivry, construit de 1841 à 1846 à la périphérie duquel se trouvent des jardins familiaux.
- La Manufacture des œillets, monument historique (1996).
- Peintures murales du peintre Georges Delplanque dans le groupe scolaire Henri-Barbusse[112].
- Le groupe scolaire Paul-Langevin conçu par l'architecte André Lurçat entre 1957 et 1962[113].
- Quatre peintures murales de Fernand Léger illustrant le poème de Paul Éluard Liberté sont installées dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville depuis 1983[114].
- Les anciens logements d'Électricité de France, 42 boulevard du Colonel-Fabien[115]. Conçus par Pierre Riboulet et l'Atelier de Montrouge dans les années 1960 comme des maisons superposées suivant un principe de rotation, ils sont aujourd’hui appelés « Terrasses de l’Atelier ». Récemment rénovés, ils sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (2003).
- Dans le centre-ville, les immeubles d'habitation, avec le centre commercial Jeanne-Hachette, conçus par Jean Renaudie et Renée Gailhoustet.
- L'atelier du Livre d'art et de l'Estampe de l'Imprimerie nationale, établi à Ivry depuis 2005[116].
- La cave-carrière Delacroix, découverte en 1983[117], a été déclarée « carrière d’intérêt archéologique ». Elle est située avenue du Général-Leclerc[6].
- L'ancien cimetière communal d'Ivry[118], où est enterré, notamment, le physicien Sadi Carnot.
- Les réserves du Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris[119], dans lesquelles sont conservées 22 700 œuvres[120].
- L'« arbre de la liberté », un chêne vert planté en 1789, considéré comme « arbre remarquable », place Émile-Guenet[121], devant la Manufacture des œillets.
- Le parc des Cormailles, conçu par Henri Bava, Michel Hoessler, Olivier Philippe (Agence Ter, maître d’œuvre), a reçu le prix du paysage 2007[122].
- Le cimetière parisien d'Ivry, un des cimetières parisiens extra muros[123], est l'un des plus grands espaces verts d'Ivry avec quelque 1 800 arbres[124].
- L'ancienne usine élévatoire d'Ivry (Établissement élévateur des eaux de la Ville de Paris), quai Henri-Pourchasse[125].
-
Chapelle de l'hôpital Charles-Foix.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]Lecture publique
[modifier | modifier le code]- La médiathèque du centre-ville.
- La médiathèque du plateau Monmousseau.
Cinéma
[modifier | modifier le code]- L'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), installé dans le fort d'Ivry.
- Le Luxy[126], cinéma municipal associatif.
- Multiplexe Pathé sur les quais de Seine.
Théâtre
[modifier | modifier le code]- Le théâtre d’Ivry Antoine Vitez[127],[128].
- Le théâtre des Quartiers d'Ivry (centre dramatique national), fondé en 1972 par Antoine Vitez[129].
- Le théâtre Aleph[130], fondé par Oscar Castro.
- Le théâtre El Duende.
Musiques
[modifier | modifier le code]- Le Hangar, inauguré le , salle de concert consacrée aux musiques urbaines ; le Hangar englobe le Tremplin, salle ouverte en 1988, et dédiée aux nouvelles formes musicales.
- La salle Saint-Just héberge les concerts de diverses associations, dont ceux, une fois par mois, de Jazz'Ivry[131].
- Les Amis des orgues d'Ivry, association créée en 2011, vise à mettre en valeur les cinq orgues installés dans les églises de la ville[109].
Arts plastiques
[modifier | modifier le code]- La galerie Fernand Léger, galerie municipale dont les missions sont, notamment, la programmation d'expositions et la formation artistique dans le cadre d'ateliers[132].
- Le Crédac, centre d'art contemporain, installé à la Manufacture des œillets.
- Le Hublot, « Une fenêtre d'art ouverte sur la ville… » (à l'origine, Le Hublot s'appelait La fenêtre-expo), un des plus petits lieux d'exposition de France qui, chaque semaine depuis quinze ans, permet à un artiste de présenter une œuvre[133].
- Plusieurs dizaines d'œuvres d'art sont intégrées à l'espace urbain d'Ivry-sur-Seine.
- Chaque année, le troisième week-end de septembre, différentes associations[134] ivryiennes d'artistes organisent des journées « portes ouvertes » des ateliers au public ainsi que des expositions dans les salles municipales (Espace Robespierre).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Affiche rouge : Celestino Alfonso, Roger Rouxel, Wolf Wajsbrot et Robert Witchitz, résistants du groupe Manouchian vécurent à Ivry-sur-Seine.
- Antonin Artaud (1896-1948), écrivain français, mort à Ivry-sur-Seine le .
- Abdallah Benanteur (1931-2017), peintre et graveur algérien né à Mostaganem et mort à Ivry-sur-Seine après y avoir vécu et travaillé à partir des années 1960.
- François Cahen, dit « Faton Cahen », (1944-2011), pianiste français de jazz.
- Sadi Carnot (1796-1832), enterré dans l'ancien cimetière communal d'Ivry[118].
- Les Cinq Martyrs du lycée Buffon, cinq lycéens résistants fusillés par les nazis le , ont été mis dans une fosse commune du cimetière parisien d'Ivry[135].
- Madeleine Delbrêl (1904-1964), mystique chrétienne française, assistante sociale, essayiste et poétesse.
- Jean Ferrat (1930-2010), chanteur. Une place, inaugurée en juin 2011, honore sa mémoire dans la ville[136].
- Charles Foix (1882-1927), médecin neurologue qui fut chef de service à l'hospice d'Ivry.
- Georges Gosnat (1914-1982), député communiste de la circonscription d'Ivry-Vitry de 1964 à 1982, a vécu à Ivry-sur-Seine jusqu'à son décès.
- Pierre Gosnat (1948-2015), fils de Georges Gosnat et de Denise Bastide, député (2007-2012) de la 10e circonscription du Val-de-Marne, et maire d'Ivry-sur-Seine (du à sa mort en fonction, le ).
- Les membres du groupe du musée de l'Homme[137], résistants, fusillés le au fort du Mont-Valérien et enterrés au cimetière d’Ivry.
- Irène et Frédéric Joliot-Curie, physiciens et chimistes français, dont l'un des laboratoires, l'Éclateur, se trouvait à Ivry[138].
- Jean Langlois (?-1493), prêtre qui niant la présence réelle, est brûlé à Paris pour avoir piétiné des hosties à Notre-Dame de Paris[139].
- Allain Leprest (1954-2011), auteur et chanteur français, a vécu et est inhumé à Ivry.
- Artur et Lise London, militants et résistants communistes[140].
- Georges Perec (1936-1982), écrivain français, mort à l'hôpital Charles-Foix le .
- Daniel Piret (1933-2020), écrivain français, auteur de romans de science-fiction et d'anticipation, commerçant à Ivry dans les années 1960.
- Jean Renaudie et Renée Gailhoustet, principaux architectes de la rénovation du centre-ville d'Ivry.
- Ernst Scholz (1913-1986), résistant et homme politique allemand, citoyen d'honneur de la ville d'Ivry en 1974[141].
- Maurice Thorez (1900-1964), député communiste d'Ivry-sur-Seine puis de la circonscription de la Seine de 1932 à sa mort en 1964.
- Yvette Trachtenberg, résistante, reconnue Juste parmi les nations pour avoir, pendant les persécutions nazies de la Seconde Guerre mondiale, caché des enfants juifs pour les sauver de la déportation. Un square des Justes parmi les nations a été inauguré en 2021 pour rappeler sa mémoire[142].
- Antoine Vitez (1930-1990), metteur en scène de théâtre qui fonde, en 1972, le Théâtre des Quartiers d'Ivry.
- Christian Guemy (né en 1973), alias C215, artiste peintre, vit et travaille à Ivry-sur-Seine.
Ivry vu par les artistes
[modifier | modifier le code]Chanson liée à la commune
[modifier | modifier le code]- Les loups sont entrés dans Paris est une chanson française écrite par Albert Vidalie, sur une musique de Louis Bessières, interprétée par Serge Reggiani. Les paroles citent quatre fois le nom d'Ivry, en précisant les lieux d'entrée des premiers loups dans la capitale, « l'un par Issy, l'autre par Ivry », suivis plus tard par cent autres congénères, « soit par Issy, soit par Ivry », ces points de passage étant également empruntés par les bêtes en quittant la ville.
Photographie
[modifier | modifier le code]- En 1975, Martine Franck effectue un reportage à l'hospice d'Ivry[143].
Films tournés à Ivry
[modifier | modifier le code]- En 1955, Gilles Grangier tourne quai Auguste-Deshaies une très courte scène du film Gas-Oil, avec Jean Gabin et Jeanne Moreau.
- En 1959, Parfois le dimanche, court métrage réalisé par Ado Kyrou et Raoul Sangla.
- En 1998, Jeanne et le Garçon formidable, avec Virginie Ledoyen dont le personnage travaille chez Jet Tours (les bureaux ont déménagé mais ils se situaient près de la Manufacture des œillets) ; plusieurs scène sont tournées place Voltaire.
- En 2014, le centre-ville (centre Jeanne-Hachette) est transformé pour recréer une partie de Panem, la ville du film Hunger Games : La Révolte, partie 2.
- En 2015, Nous trois ou rien, avec Kheiron et Leïla Bekhti[144].
- En 2016, Claire Simon tourne Premières solitudes (sorti en 2018[145]) avec des élèves d'une classe de 1re section cinéma du lycée Romain-Rolland.
- En 2018, Jean-Gabriel Périot réalise, au lycée Romain-Rolland, avec les élèves de la classe de 1re (option cinéma), le documentaire Nos défaites sorti en 2019[146].
- En 2019, Nathan Nicholovitch réalise, au lycée Romain-Rolland, avec les élèves de 1re (option cinéma), le film Les Graines que l'on sème sorti en 2022.
- En août 2019, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh tournent, dans la cité Gagarine d'Ivry en voie de démolition, le film Gagarine (sorti en 2021), avec Lyna Khoudri.
Héraldique
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Les armes d'Ivry-sur-Seine se blasonnent ainsi : De gueules à la rivière d'argent posée en fasce et accompagnée de trois ancres d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roues d'engrenage aussi d'or[147]. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne] sur le nouveau site de l’Insee
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ivry-sur-Seine - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Les villes les plus denses de France en 2015 », sur linternaute.com (consulté le ).
- « AA Rétro : retour à Ivry », sur L'Architecture d'aujourd'hui, (consulté le ).
- « A Ivry-sur-Seine, le PCF pourrait perdre sa vitrine historique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Aujourd'hui le 50e quartier administratif de Paris.
- IAU Île-de-France, Unités paysagères de la région d’Île-de-France, Paris, IAU Île-de-France, , 96 p. (ISBN 978-2-7371-1747-3, lire en ligne).
- Rapport de présentation du PLU de 1979, sur le site d'Ivry-sur-Seine.
- Rubrique Histoire, Ivry ma ville, janvier 2010.
- « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Ivry-sur-Seine (94) ».
- « Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais », notice no IA94000065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le barrage éclusé de Port-à-l’Anglais », sur le site de la région Île-de-France (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ivry-sur-Seine et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Ivry-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Plan des quartiers », sur site de la ville d'Ivry-sur Seine (consulté le ).
- Maxime François, Agnès Vives et C.L., « Marchands de sommeil, moisissures… la réalité de l’habitat indigne dans le Val-de-Marne : Plusieurs milliers de personnes vivent, dans le Val-de-Marne, dans un logement indigne. Un plan départemental pour lutter contre vient d’être signé », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Voir dossier dans Ivry ma ville, octobre 2013.
- Voir onglet « Projets urbains » sur le site de la ville d'Ivry.
- « Ivry Confluences », sur le site de la ville d'Ivry, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvia Zappi, « A Ivry-sur-Seine, la population confrontée au risque de gentrification », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Camille Polloni, « Chez les habitants d’Ivry, futurs expropriés de la rénovation urbaine », vidéo sur rue89, nouvelobs.com, le 5 juillet 2013.
- Clélia Gasquet-Blanchard, « Le provisoire qui dure. Géographie comparée de deux centres humanitaires parisiens », Géoconfluences, (ISSN 2492-7775, lire en ligne).
- Francis Gouge, « Une fouille archéologique à Ivry-sur-Seine découvre les débuts de l’urbanisation, 4 200 ans avant l’ère chrétienne », Le Monde, (lire en ligne)
- Fanny Delporte, « Val-de-Marne : il y a plus de 4 000 ans, on construisait déjà des maisons à Ivry-Confluences », Le Parisien, .
- Le polyptyque d'Irminon (en latin « Liber de donnibus et redditibus monasterii Sancti Germani a Pratis ») est un inventaire de biens rédigé vers 823-828 par Irminon (mort en 829), abbé de Saint-Germain-des-Prés. Il décrit les possessions de l'abbaye situées principalement dans la région parisienne, entre Seine et Eure. Châtenay dépend alors de Bagneux. L'abbé Lebeuf trouvait à son époque que la plus ancienne trace que nous possédions de Bagneux était une charte de Charles le Chauve, datée du et insérée dans les registres épiscopaux. Baniolum est une terre domaniale de Paris. La première mention est le partage entre la mense épiscopale et la mense capitulaire, antérieur de vingt ans à la charte de Charles le Chauve. C'est sous Inchad (810-831) successeur d'Erchanrade Ier qu'eut lieu le le huitième concile de Paris. C'est en exécution des décisions prises dans ce concile qu'il soumit à la sanction de l'assemblée le projet de partage qui fut accepté, d'un côté la mense épiscopale de l'autre la mense capitulaire, dont un extrait : « Dans l'Église Saint-Étienne, premier martyr, en présence des vénérables prélats assemblés à Paris pour le concile, donnons et allouons à nos frères les terres qui suivent : Andrésy, Hileriacum [nom latin donné à Ivry-sur-Seine], Orly, Chevilly, Châtenay, Bagneux, l'Hay et Itteville, avec toutes leurs dépendances pour leur subsistance et le luminaire de l'église. Nous voulons que la dîme de toutes les terres que nous donnons à nos frères soit dévolue à l'hôpital Saint-Christophe dans lequel ils doivent, à l'époque fixée, laver les pieds des pauvres ».
- Source : plan dit plan de Bâle (de Truschet et Hoyau), publication datée 1553.
- Voir Liste des monuments historiques du Val-de-Marne.
- « A propos des notices biographiques sur Sadi Carnot : Quelques documents inédits », Arthur Birembaut, Revue d'histoire des sciences, année 1974.
- Voir sur cabinetdecuriosites.ivry94.fr.
- Source : Page histoire du site de la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.
- Voir historique sur le site de l'hôpital.
- Voir sur la page histoire du site de l'ECPAD.
- « Ivry-sur-Seine, industrie, communisme et banlieue rouge : épisode 7/44 du podcast Les lieux de l'éco », sur France Culture
- Voir le témoignage du FTP Vital Marquès sur la libération d'Ivry : [PDF] « Vital Marquès, « Ivry libéré » », Ivry ma ville, juillet-août 2004, sur calameo.com, consulté le 10 décembre 2019.
- Voir sur babelio.com.
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- Max Gallo, De Gaulle : la statue du Commandeur, Robert Laffont, 1999, p. 30.
- Loi no 64-707 du portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du , p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- « Val-de-Marne : Communes commençant par la lettre I », Résultats des élections législatives 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Historique sur le site de l'EPA-ORSA.
- « Intercommunalité », sur le site de la mairie de Vitry-sur-Seine (consulté le ).
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
- Voir le fonds Thorez-Vermeersch sur le site de la ville.
- Bruno Fuligni, La France rouge. Un siècle d’histoire dans les archives du PCF, Les Arènes, .
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- Lucile Métout, « Municipales à Ivry : 95 ans de communisme municipal, et après ? : Suspens inédit dans ce bastion rouge. Philippe Bouyssou (PCF), maire sortant, fait face à une coalition EELV-LFI-PS. Il affronte également La République en Marche et Les Républicains. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
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- Nathalie Viet-Depaule, « MARRANE Georges, Léon, Marie », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Lucile Métout, « Ivry-sur-Seine : l’ancien maire Jacques Laloë (PCF) n’est plus : Militant communiste de la première heure, le tourneur de métier a dirigé la ville de 1965 à 1998. Il venait de fêter ses 90 ans. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Militant communiste de la première heure, ce tourneur de profession a été le plus jeune candidat de France élu conseiller municipal en avril 1953. Il figurait alors sur la liste de Georges Marrane (PCF), maire à qui il succédera douze ans plus tard. Jacques Laloë a lui-même passé la main à Pierre Gosnat (PCF) après trois décennies de mandats. Le retraité titulaire de la Légion d'honneur, partageait sa vie depuis entre « Ivry la Rebelle » et son village de Châtel-Censoir dans Yonne. ».
- Michèle Rault, « LALOË Jacques, Maurice, Louis : Né le 21 janvier 1930 à Paris (XIIIe arr.) ; tourneur ; dirigeant de l’UJRF, militant communiste ; conseiller municipal (1953-1965) puis maire (1965-1998) d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Lucile Métout, « Ivry : le maire PC, Pierre Gosnat, est décédé », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
- Francis Gouge (Créteil, correspondant), « Pierre Gosnat, maire d’Ivry-sur-Seine, est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
- Olivier Bertrand, « Trois vies dédiées à Ivry-la-rouge. L'histoire des Gosnat raconte celle du PCF en banlieue », Libération, (lire en ligne).
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- Gérald Rossi, « Philippe Bouyssou a été élu maire : Le conseil municipal à majorité PCF-Front de gauche a élu le successeur de Pierre Gosnat », L'Humanité, (lire en ligne).
- Lucile Métout, « Municipales à Ivry : Philippe Bouyssou (PCF) ne veut pas se « tromper d’adversaire » : Le maire sortant dit affronter avant tout Rachida Kaaout, la candidate LREM. Lui et ses colistiers ont pourtant consacré ce lundi une grande partie de la conférence de presse à la coalition EELV-LFI-PS. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Lucile Métout, « Municipales dans le Val-de-Marne : Ivry fêtera son centenaire communiste avec Philippe Bouyssou : Successeur de Pierre Gosnat en 2015, le maire (PCF) briguait sa réélection dans une ville rouge depuis 1925. Il l’emporte haut la main face à Sébastien Bouillaud (LR) et Rachida Kaaout (LREM) », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Dossier dans Ivry ma ville, .
- Voir sur le site de l'université Pierre-et-Marie-Curie.
- Laboratoire de chimie théorique (LCT), Laboratoire interfaces et systèmes électrochimiques (LISE), Laboratoire de physique moléculaire pour l'atmosphère et l'astrophysique (LPMAA).
- Site du CE3P.
- Groupe IONIS.
- Site de l'ETNA.
- Site de l'Institut.
- Site de l'IFSI.
- Site de l'IONIS STM.
- Centre de santé
- « Nous n'avons pas d'argent à avancer pour les soins », sur Le Parisien, (consulté le ) : « Dans le Val-de-Marne, le plus ancien CMS est situé à Ivry, avenue Georges-Gosnat. Dans le bureau du médecin directeur, le docteur Marianne Petit, trône en évidence l'ordonnance du conseil municipal à l'écriture ourlée, qui acte sa création, en juillet 1899. ».
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- « Grand Ciel : redynamisation au programme », Dominique Slimane, mairie d'Ivry, .
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- Notice sur le site du musée d'Orsay.
- Voir archives d'Ivry-ma-ville, juillet-août 2009.
- Base de documentation Mérimée du ministère de la Culture, sur le site culture.gouv.fr.
- Ivry-sur-Seine : Maurice Gunsb.ourg.
- Voir sur les archives du site de la ville d'Ivry.
- Voir sur lemonde.fr.
- Voir archives d'Ivry-ma-ville, décembre 2009.
- « A Ivry, centre Sogaris et logements effacent l’imprimerie du Monde » sur 94.citoyens.com du .
- Alexandre-Reza Kokabi, « La reconstruction de l’incinérateur de déchets d’Ivry fait polémique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Ivry-sur-Seine : bataille judiciaire autour de la reconstruction du plus grand incinérateur de déchets d’Europe », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- La société Le Monde Imprimerie (LMI), filiale à 100 % du groupe Le Monde ; cf. dépêche AFP du 12 octobre 2011 sur le conflit social lié au projet de modernisation du site.
- Page Portrait dans Ivry ma ville, novembre 2013.
- Voir sur ivry94.fr.
- Plaquette : « La ZAC du Plateau ».
- Source : ministère de l’Économie.
- Année d'inscription.
- « Les organistes s'organisent » dans Ivry-ma-ville, .
- Voir programme des Journées du patrimoine 2012.
- Notice no PA00079881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ivry ma ville, septembre 2102, rubrique Histoire.
- Voir sur culture.gouv.fr.
- « Liberté j'écris ton nom » dans Ivry-ma-ville, septembre 2011.
- Logements de fonctions EDF
- Implantation des sites de l'Imprimerie nationale.
- Elle doit son nom à un notaire parisien qui, au début du XIXe siècle, en était le propriétaire. Celui-ci souhaitait établir des greniers d’abondance assez vastes pour nourrir Paris pendant un an et la fit aménager afin d’y stocker du blé. Plus tard, la cave carrière servit de stockage pour du vin de Bourgogne avant de devenir la champignonnière Deville.
- Voir sur le site de la ville d'Ivry, page sur les Journées du patrimoine.
- Site du Fonds municipal d'art contemporain sur paris.fr.
- Rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France consacré au patrimoine muséographique de Paris.
- Un autre « arbre de la liberté » a été planté en 1989 lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution française ; il s'agit d'un cèdre vert, situé place Jean-Ferrat, à la porte d'Ivry.
- Le parc des Cormailles sur le site du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
- Son administration dépend de la ville de Paris.
- Voir Cimetières parisiens.
- La halle des eaux:usine élévatoire d'Ivry-sur-Seine, Réhabilitation
- Le Luxy sur le site de la ville d'Ivry.
- Historique du théâtre sur le site de la ville d'Ivry-sur-Seine.
- Site du TIAV.
- Site du TQI.
- Voir site du théâtre Aleph.
- Site d'information de l'association Jazz'Ivry.
- Site de la galerie Fernand Léger.
- Le Parisien, Ivry-sur-Seine, 8 avril 2011.
- Annuaire interactif des artistes d'Ivry sur le site de la ville.
- En 1952, leurs corps sont incinérés et l'urne contenant leurs cendres est placée dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne au côté de douze universitaires-résistants.
- Christine Mateus, « Jean Ferrat garde une place dans le cœur d’Ivry : C’est sans doute la première place Jean-Ferrat de France. Elle est inaugurée aujourd’hui dans la ville où l’artiste a vécu quarante ans. », Le Parisien, édition 94, (lire en ligne).
- Anatole Lewitsky, Léon-Maurice Nordmann, Georges Ithier, Jules Andrieu, René Sénéchal, Pierre Walter et Boris Vildé.
- Voir sur le site du conseil général du Val-de-Marne.
- Roger Aubenas et Robert Ricard, Histoire de l'Église, volume 15 : De L'Église et la Renaissance, Bloud & Gay, (lire en ligne).
- Annonce du décès de Lise London sur le site de la ville d'Ivry.
- En France lui ont été remis la croix du combattant volontaire de la Résistance et la médaille commémorative de la guerre 1939-1945 pour sa participation à la résistance française.
- Laure Parny, « Ivry ouvre son square “des Justes parmi les Nations” près du futur tramway T9 : Le jardin public a été inauguré ce dimanche matin au pied d’une nouvelle résidence de RATP Habitat. Il rend hommage à Yvette Trachtenberg, qui cacha chez elle des enfants juifs », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
« C'est à elle et à tous les Justes que rendaient hommage ce dimanche les participants à l'inauguration. “Nous pensons à tous ces héros ordinaires et grands résistants qui n'ont écouté que leur conscience et ont sauvé ces enfants en prenant pour eux d'immenses risques”, ont rappelé les représentants du Comité Français pour Yad Vashem et de l'association pour la mémoire des enfants juifs déportés d'Ivry. »
- Voir par exemple le catalogue de l'exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson publié aux éditions Xavier Barral en 2018.
- « De l'Iran au 93, l'humoriste Kheiron raconte l'exil de ses parents dans un film », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Mathieu Macheret, « Premières solitudes : paroles d’ados à fleur de peau. La cinéaste Claire Simon capte les conversations de lycéens, marquées par la dislocation familiale et le futur incertain », Le Monde, 13 novembre 2018.
- Laura Tuillier, Cahiers du cinéma, octobre 2019.
- Banque du Blason
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. Garin, Histoire d'Ivry-sur-Seine des origines à nos jours, Paris, 1930.
- P. Jarry, La Guirlande de Paris ou Maisons de plaisance des environs aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1931, pl. 17-18.
- Robert Dauvergne, « Vignerons d'Ivry-sur-Seine au XVIIIe siècle », Revue de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, tome I, Paris, 1951.
- F. Leriche et J. Varin, Ivry-sur-Seine. Le souffle de l'histoire, Paris, 1984.
- M. Rault, L'Éléphant blanc sur fond rouge. 100e anniversaire de l'hôtel de ville, Ivry-sur-Seine, 1996.
- Philippe Cachau, « Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778) », thèse de doctorat d'histoire de l'art, Paris-I, 2004, t. II, p. 1221-1227.
- (en) Irénée Scalbert, « A Right to Difference - the Architecture of Jean Renaudie », in The renewal of Ivry-sur-Seine, Londres, 2004, p. 40–113.
- David Gouard, La Banlieue rouge, ceux qui restent et ce qui change, Le Bord de l'eau, 2014.
- Emmanuel Bellanger, Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français - XXe siècle, Créaphis, 2017.
- Pascal Guillot, « Ivry-sur-Seine, "banlieue rouge" revisitée », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 141, , p. 147–154 (ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.10072, lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Dossier complet : Commune d'Ivry-sur-Seine (94041) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Ivry-sur-Seine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Ivry-sur-Seine » sur Géoportail.