Villiers-sur-Marne
Villiers-sur-Marne | |||||
La place Rémoiville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | Nogent-sur-Marne | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris-Est-Marne et Bois |
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Maire Mandat |
Jacques-Alain Bénisti 2020-2026 |
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Code postal | 94350 | ||||
Code commune | 94079 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villiérains | ||||
Population municipale |
30 669 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7 083 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 49′ 39″ nord, 2° 32′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 103 m |
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Superficie | 4,33 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villiers-sur-Marne (bureau centralisateur) |
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Législatives | 4e circonscription du Val-de-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.villiers94.fr/ | ||||
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Villiers-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à une quinzaine de kilomètres de Paris. Venant de la capitale, Villiers marque ainsi l'une des portes d'entrée de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Noisy-le-Grand, Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et Le Plessis-Trévise.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Curieusement, il s'avère que la Marne ne coule pas à Villiers-sur-Marne. La rivière passe en effet légèrement[pas clair] plus à l'ouest, à Bry-sur-Marne, puis tout au nord à Noisy-le-Grand. Néanmoins, de petits ruisseaux coulaient autrefois à Villiers [Lequel ?], dont le ru de la Lande, désormais canalisé et transformé en égout souterrain, en dessous de la voie de chemin de fer. Le nom Marne vient du fait que le sous-sol est formé entre autres de marne bleue, glaise qui est humidifiée par le réseau souterrain des eaux et qui rend le sol instable lors de périodes de sécheresse suivies de réhydratation. Ainsi les constructions subissent ces mouvements de terrains qui les fragilisent et des fissures plus ou moins importantes apparaissent régulièrement.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 1,9 | 4 | 6,2 | 9,8 | 13,1 | 15,1 | 14,7 | 11,2 | 8,5 | 5 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,4 | 8,5 | 11,5 | 15,1 | 18,4 | 20,7 | 20,4 | 16,6 | 12,7 | 8,1 | 5,4 | 12,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 9 | 13,1 | 16,8 | 20,4 | 23,8 | 26,2 | 26,2 | 22 | 16,9 | 11,3 | 8,1 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−17 17.01.1985 |
−12,5 08.02.1991 |
−9,5 13.03.13 |
−4,3 06.04.21 |
−0,6 06.05.19 |
4 04.06.01 |
7,5 31.07.15 |
5 30.08.1986 |
1,5 30.09.18 |
−4,5 30.10.1997 |
−8,7 24.11.1998 |
−8,9 29.12.1996 |
−17 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,6 28.01.02 |
21,4 27.02.19 |
26,9 31.03.21 |
29,9 20.04.18 |
33,1 27.05.05 |
38,3 27.06.11 |
42,5 25.07.19 |
40,5 12.08.03 |
36,3 08.09.23 |
29,7 03.10.11 |
22,5 08.11.15 |
18 07.12.00 |
42,5 2019 |
Précipitations (mm) | 57,7 | 50,6 | 51,5 | 50,2 | 72,4 | 62,4 | 64,4 | 60,4 | 52,2 | 60,5 | 62,8 | 76,1 | 721,2 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villiers-sur-Marne est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Occupation des sols simplifiée
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se compose en 2017 de 1,58 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,55 % d'espaces ouverts artificialisés et 85,87 % d'espaces construits artificialisés[11]
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Liste des quartiers :
- Les Portes de Villiers (espace Commercial)
- Les Hautes Noues (quartier limitrophe de Noisy-le-Grand)
- Les Armoiries/Le Château (centre commercial des Armoiries)
- Les Boutareines (Ikea, Bricorama), à proximité de Champigny-sur-Marne
- Les Perroquets
- Les Ponceaux
- Les Luats
- Le Bois de Gaumont
- Les Fontaines Giroux (studios SFP/INA), près de Bry-sur-Marne
- Centre (cinéma Le Casino, église catholique, mairie, bibliothèque, bureau de poste)
- Les Morvrains
- Les équipements sportifs (gymnase Yves-Querlier, piscine municipale L'Hippocampe, stade Octave-Lapize, gymnase Léo-Lagrange, gymnase Abel-Rospide, gymnase Géo-André, stade Jules-Rimet), à proximité du quartier des Richardets à Noisy-le-Grand.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 13 288, alors qu'il était de 11 554 en 2015 et de 10 995 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 65,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villiers-sur-Marne en 2020 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (1,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,4 % en 2015), contre 44,8 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Villiers-sur-Marne[I 2] | Val-de-Marne[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,5 | 92,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,6 | 1,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,9 | 5,8 | 8,2 |
En 2020, la ville, tenue par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % du parc de ses résidences principales en logements sociaux, respecte ses obligations[12]
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune est reliée à Paris par l'autoroute A4 (qui dessert le nord et l'ouest de la ville).
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]La ville de Villiers-sur-Marne est desservie par une gare du RER E sur les branches E3 (Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise) et E4 (Tournan) :
- La gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise (bordée par la place Pierre-Semard) est implantée dans la commune de Villiers-sur-Marne. Elle est desservie par le RER E qui permet de se rendre entre 18–22 minutes (Villiers-sur-Marne - Val de Fontenay sans arrêt), 28–32 minutes (si arrêts entre Villiers-sur-Marne et Haussmann Saint-Lazare) à Paris (Gare Rosa Parks, gare de Magenta et de gare d'Haussmann Saint-Lazare).
- Les bus 206, 207 et 306 permettent de rejoindre le RER A à Noisy-le-Grand qui se situe a 5–10 minutes du centre-ville et permet aux habitants de Villiers de se rendre à Paris en 15 minutes (Nation).
Dans le futur, la ville sera desservie par :
- La future station de Bry-Villiers-Champigny sera desservie par la ligne 15 du métro de Paris et sera en correspondance avec le RER E et la ligne P dans la future gare du même nom. Elle sera implantée dans la commune de Villiers-sur-Marne dans le sud de Bry-sur-Marne et à proximité de Champigny-sur-Marne.
Bus
[modifier | modifier le code]La commune est desservie en journée par les lignes 106, 110, 120, 206, 207, 209, 210, 306, 308 et 310 du réseau de bus RATP, et la nuit, par les lignes N33, N35 et N130 du Noctilien.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Villarium au XIIIe siècle, Villare ad Matronam, Villaria versus Campiniacum[13].
La ville compte aussi de nombreux autres espaces naturels (près de 14 ha au total), comme le Parc du Bois-St-Denis, ou le Bois-Saint-Martin, au sud-est de la commune, et partagé avec Noisy-le-Grand, le Plessis-Trévise, Émerainville et Pontault-Combault.
Histoire
[modifier | modifier le code]Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, du au se déroule sur le territoire communal, à l'emplacement du magasin Ikea, la Bataille de Champigny, qui marque la principale tentative de sortie des armées du Gouvernement de la Défense nationale, menée sous les murs de Paris assiégée après la capitulation de Napoléon III. Elle a lieu autour d'un château occupé par les Allemands que les 80 000 hommes envoyés sur le plateau briard par le général Ducrot auraient dû déloger afin de percer les lignes prussiennes. La bataille, menée dans des conditions épouvantables, par −10 °C avec un sol enneigé, voit la mort de 9 000 soldats français et de 3 000 soldats allemands[14],[15].
Dans les années 1930, de nombreux lotissements vont être construits (notamment au Bois de Gaumont), ce qui va transformer le village en petite ville de banlieue.
Le développement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, à laquelle Villiers appartient (secteur 1), va également permettre, au cours des années 1960/1970, l'émergence de nombreux quartiers neufs (Portes de Villiers, Hautes Noues, Boutareines, Luats...), à la place d'anciens espaces vides ou agricoles, et l'essor économique de la ville (installation de nombreuses enseignes commerciales).
En 2024, la ville célèbre son millénaire, ponctué de nombreuses manifestations et animations.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Jusqu’à la loi du [16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .
Villiers-sur-Marne appartient, avec les communes de Bry-sur-Marne et Noisy-le-Grand, au secteur I de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, dénommé Porte de Paris.
Elle est depuis 1976 le bureau centralisateur du canton de Villiers-sur-Marne, qui, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, s'est étendu et regroupe désormais Villiers-sur-Marne, Bry-sur-Marne et Le Plessis-Trévise.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2015, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[17].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[18] créé par un décret du [19].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Jacques-Alain Bénisti obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 605 voix (52,43 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par[20] :
- Simonne Abraham-Thisse (PS-PCF-EELV, 2 966 voix, 33,76 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Gilles Parmentier (FN, 1 212 voix, 13,79 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
lors d'un scrutin où 46,26 % des électeurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste LR-UDI menée par le maire sortant Jacques-Alain Bénisti obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 665 voix (46,02 %, 26 conseillers municipaux dont un métropolitain), devançant largement celles menées respectivement par[21] :
- Frédéric Massot PS-PRG-G.s-MRC-GRS-GE-PP-MDP, qui bénéficiait de la fusion des listes LREM et EÉLV du 1er tour, 2 145 voix, 37,04 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Adel Amara (DVG-LFI, 980 voix, 16,92 %, 3 conseillers municipaux élus);
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 63,45 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Bishop’s Stortford | Royaume-Uni | - | ||
Entroncamento | Portugal | depuis | ||
Friedberg | Allemagne | depuis |
De 1965 jusqu'à fin 2011, Villiers-sur-Marne était jumelée avec Bishop's Stortford, ville britannique d'environ 35 000 habitants dans le Hertfordshire (est de l'Angleterre). En , le conseil municipal de Bishop's Stortford, dirigée par le Parti conservateur, annonça sans explication la rupture de son jumelage avec Villiers-sur-Marne et Friedberg. S'adressant au journal The Guardian, un conseiller municipal libéral-démocrate suggéra qu'il s'agissait d'une manifestation d'euroscepticisme conservateur. Les autorités municipales démentirent, affirmant début décembre qu'elles avaient mis fin au jumelage parce qu'il n'intéressait personne dans la ville et était dépourvu d'avantages pour la commune[27],[28].
-
Panneau de direction des villes jumelées près de la mairie.
-
Plaque du boulevard de Bishop's Stortford (devenu boulevard Joséphine Baker en 2022).
-
Plaque du boulevard de Friedberg.
-
Plaque de la rue Entroncamento.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune compte sur son territoire :
- 8 écoles maternelles :
- Jeanne et Maurice Dudragne
- Théophile Gautier
- Édouard Herriot
- Jean Jaurès
- Charles Péguy
- Charles Perrault
- Monique et Jean Renon
- Simone Veil
- 7 écoles élémentaires :
- Albert Camus
- Léon Dauer
- Jeanne et Maurice Dudragne
- Jules Ferry
- Édouard Herriot
- Jean Jaurès
- Jean Renon
- 2 collèges publics :
- Collège Pierre et Marie Curie
- Collège les Prunais
Il n'y a pas de lycée à Villiers-sur-Marne, les 3 lycées de secteur sont :
- Lycée Marx Dormoy et Lycée Langevin-Wallon tous les deux situés à Champigny-sur-Marne et le lycée Samuel-de-Champlain situé à Chennevières-sur-Marne.
Santé
[modifier | modifier le code]Créé en 1891, le Centre de rééducation fonctionnelle de Villiers-sur-Marne, établissement à but non lucratif du groupe SOS, est spécialisé dans la prise en charge des pathologies et suites d'interventions chirurgicales orthopédiques chez l'enfant et l'adulte.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 30 669 habitants[Note 5], en évolution de +7,57 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]La ville dispose de plusieurs installations sportives : les gymnases Géo André, Yves Querlier, Abel Rospide, Léo Lagrange ; les stades Octave Lapize, Jules Rimet; la piscine municipale « L'hippocampe ». La ville est labellisée "Terre de Jeux 2024" et retenue comme centre de préparation aux jeux en vue d'accueillir des délégations olympiques et paralympiques
Cultes
[modifier | modifier le code]Trois lieux de culte sont présents dans la ville de Villiers sur Marne : une église catholique, située dans le centre-ville ainsi qu'une mosquée près du quartier des Hautes Noues. Une synagogue proche de la Mairie est également présente.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Jacques-Saint-Christophe.
- Le musée municipal Emile-Jean, fondé en 1973 par la société historique de Villiers.
- La médiathèque Jean-Moulin.
- Le conservatoire de musique et de danse Claude Debussy
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]De nombreux parcs sont présents à Villiers-sur-Marne : le parc du Bois-Saint-Denis, le bois Saint-Martin, le parc Cézanne, le parc Gervaise...
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guillaume Budé (1467-1540), humaniste français.
- Le général-baron Gabriel Neigre est mort à Villiers (où il possédait un pavillon de chasse à la place duquel a été construit, en 1873, l'actuelle mairie[32]).
- Octave Lapize (1887-1917), coureur cycliste, vainqueur du tour de France 1910.
- Louis de Funès a passé son enfance à Villiers, où il a fréquenté l'école Jules-Ferry.
- Simone Dat (1927-2018), artiste peintre, a passé son enfance à Villiers[33].
- Claude Perraudin, guitariste et compositeur qui a travaillé avec Jacques Dutronc, Claude François, Serge Lama, a vécu à Villiers entre 1977 et 1982. Deux titres de son album instrumental Mutation 24 rendent hommage à la ville : Les brumes de Villiers et Le petit casino en référence à l'ancien cinéma de Villiers.
- Alain Chapuis, auteur, metteur en scène de théâtre et comédien (Toi zé moi, Kaamelott, Nos amis les Bobos) réside à Villiers avec sa femme Marie Blanche-Chapuis, également actrice
- Osvaldo Rodríguez (1946-2014), peintre, graveur et sculpteur né à Buenos Aires, vécut à Villiers-sur-Marne et y est l'auteur de la sculpture monumentale en fibre de verre et acier Opéra de la vie et de la pensée située dans le quartier des Nangues.
- Pierre Santini, comédien, vécut aussi à Villiers-sur-Marne et s'y est marié.
- Joanne McIver et Christophe Saunière, musiciens (Duo McIver, Pierre Perret, Sinclair, Benjamin Biolay, Orchestre de Paris...) habitent Villiers-sur-Marne.
- Le rappeur Nessbeal, qui vit encore à Villiers-sur-Marne.
- Philipe Meyer, né en 1950 à Villiers-sur-Marne, athlète français ayant battu le record de France du 800 mètres, en 1972, en 1 minute 46 secondes 6 dixièmes (cf. notamment l'Équipe Athlétisme Magazine no 31 du ).
- Vanessa Paradis, chanteuse, née à Saint-Maur-des-Fossés, et qui a passé toute son enfance et son adolescence à Villiers.
- Fabien Onteniente, réalisateur (Jet Set, Camping...) a passé toute son enfance à Villiers, où réside encore sa famille
- Dany Synthé, parolier de talent (Maître Gims, Florent Pagny...), juré de la nouvelle star, a passé toute son enfance et sa jeunesse à Villiers. Il y a appris la musique au conservatoire
- Georges van Parys, auteur d'opérettes, compositeur de plus de 200 musiques de films a vécu et est enterré au cimetière de Villiers-sur-Marne
- Mossi Traoré, styliste à la tête de la marque Mossi, fonde une école de couture en hommage à Madame Grès nommée Les Ateliers d'Alix et basée à Villiers-sur-Marne. Les cours forment aux métiers de la Haute couture et sont ouverts au grand public.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin d'azur tigées et feuillées de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Villiers-sur-Marne (94079) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 14/11//2023 (consulté le ).
- « Villiers-sur-Marne » sur Géoportail.
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Villiers-sur-Marne ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Villiers-sur-Marne » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Villiers-sur-Marne - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Villiers-sur-Marne - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villiers-sur-Marne et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- « Villiers-sur-Marne », Transparence Logement Social, sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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- « Pas assez de temps » : Jacques-Alain Bénisti démissionne du conseil départemental du Val-de-Marne : Le maire (LR) de Villiers-sur-Marne, qui était en charge de l’attractivité, invoque une surcharge de fonctions avec « les nouvelles missions confiées à la métropole ». Son suppléant, Charles Aslangul, le remplace », Le Parisien, (lire en ligne , consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Éric Mercier, « Simone Dat », Années 50 - La Jeune Peinture, tome 1 : L'Alternative figurative, ArtAcatos, 2010, pp. 211-212.