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William Kentridge

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William Kentridge
Description de cette image, également commentée ci-après
William Kentridge à Melbourne (Australie) en 2012.
Naissance (69 ans)
Johannesbourg (Afrique du Sud)
Nationalité sud-africain
Profession acteur, metteur en scène et directeur artistique

William Kentridge, né le à Johannesbourg (Afrique du Sud), est un artiste sud-africain. Avant tout dessinateur de talent, il maîtrise de multiples techniques comme la vidéo, la gravure, la peinture, la sculpture, la tapisserie et la mise en scène. Son œuvre est marquée par l'apartheid, le colonialisme et toutes formes d'injustice sociale.

William Kentridge est né le à Johannesburg, en plein apartheid. Arrière-petit-fils d'un émigré juif de Lituanie, qui a changé son nom Kantorovitch en Kentridge, et fui les pogroms du début du XXe siècle, il est le fils de Sidney Kentridge et Felicia Greffen[1]. Ses parents sont tous deux activement engagés dans la lutte contre l'apartheid et défendent les victimes, lors des procès politiques[2]. William Kentridge a cinq ans lors du massacre de Sharpeville en 1960. Il grandit dans cette société fondée sur l'injustice, les inégalités et la violence et son art en sera fortement marqué. L'apartheid et le colonialisme en sont des thèmes récurrents[3].

« J’ai suivi toute ma scolarité dans une société anormale où il se passait des choses monstrueuses. »

— LM Magazine 1er mars 2020

William Kentridge fréquente l'école King Edward VII à Houghton, obtient une licence de sciences politiques et d'études africaines à l'Université de Witwatersrand, puis un diplôme en Beaux-Arts à la Johannesburg Art Foundation[1].

Peu confiant dans ses talents de plasticien, il s'oriente vers le théâtre et étudie le mime et le théâtre à l’École internationale de théâtre et de mime de Jacques Lecoq, à Paris, à la fin des années 1970[4].

Entre 1975 et 1991 il est acteur et metteur en scène à la compagnie de théâtre de Junction Avenue à Johannesbourg. Dans les années 1980 il travaille sur des téléfilms et feuilletons comme directeur artistique[5].

Mais, rapidement, il doute également de son talent comme acteur.

« Puis j’ai abandonné l’art, me disant que j’avais échoué en tant qu’artiste, et c’est alors que je suis allé à l’école de théâtre pour m’essayer au jeu d’acteur. […] Au bout de trois semaines, j’ai su que je ne serais pas acteur. Mais j’ai beaucoup appris sur la réalisation et le dessin. »

— William Kentridge, cité par Musée LAM

Parcours artistique

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Le travail de William Kentridge est étroitement associé à sa vie et son expérience dans l'Afrique du Sud de l'apartheid. La dénonciation des violences et de l'injustice est omniprésente dans son œuvre, ce qui le rapproche de graveurs comme Francisco Goya et Käthe Kollwitz mais aussi William Hogarth ou Honoré Daumier, eux aussi engagés socialement[6].

Son œuvre est truffée de références à l’histoire de l’art comme l’expressionnisme d’Otto Dix, Max Beckmann ou George Grosz, le constructivisme russe, le dadaïsme et le Bauhaus avec sa notion d'art total[4],[7].

Dessin et gravure

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Malgré son exploration continue des médias non traditionnels, le fondement de son art a toujours été le dessin et la gravure.

Au milieu des années 1970, William Kentridge réalise des gravures et des dessins. En 1979, il crée 20 à 30 monotypes, qui deviendront la série Pit. En 1980, il exécute une cinquantaine de gravures de petit format qu'il appelle les Domestic scenes. Ces deux groupes d'estampes ont servi à asseoir l'identité artistique de Kentridge, identité qu'il n'a cessé de développer dans divers médias[1].

En 1996-1997, il produit un portfolio de huit gravures intitulé Ubu Tells the Truth, basé sur la pièce d'Alfred Jarry de 1896, où Ubu incarne, avec une apparente loufoquerie, les horreurs de la ségrégation raciale Ces œuvres font référence à la Commission de vérité et de réconciliation en Afrique du Sud après la fin de l'apartheid[8].

Les dessins de Six Drawing Lessons font partie d'une série de conférences/performances réalisées pour l'université Harvard (Charles Eliot Norton Lectures) en 2012. Ce travail traite du travail en atelier et de l'atelier comme espace mental, où se télescopent les formes, les images et les sons, à travers un jeu dynamique et visuel[9]. Une série de grands dessins d'arbres à l'encre de Chine sur des pages d'encyclopédie retrouvées, déchirées et réassemblées, analyse la forme de différents arbres indigènes d'Afrique australe[10].

En 1989 il crée sa première œuvre d'animation, 2d greatest city after Paris, dans la série Drawings for projection. Dans cette œuvre il utilise une technique qui est devenue une caractéristique de son travail : à partir d'un dessin unique au fusain, toujours sur la même feuille de papier, il retravaille certains éléments, en ajoute ou efface des parties, contrairement à la technique traditionnelle d'animation dans laquelle chaque mouvement est dessiné sur une feuille séparée. Ces différentes étapes sont filmées. Ainsi, les vidéos et films de Kentridge conservent les traces des différentes étapes du dessin. Sur le papier ne subsiste que la dernière version, les autres ont disparu[11],[12].

Kentridge utilise la même technique dans ses animations, Sobriety, obesity and growing old (1991), Felix in exile (1994), History of the main complaint (1996) et Stereoscope (1999). En 1999 il crée Shadow procession avec des découpes de carton noir sur des pages de livres et des cartes.

Ses animations traitent de sujets politiques et sociaux d'un point de vue personnel et parfois autobiographique, puisque l'auteur inclut son autoportrait dans certaines de ses œuvres. Les concepts de temps et de changement sont également très présents : les traces de ce qui a été effacé sont encore visibles pour le spectateur.

En 1988, William Kentridge cofonde la Free Film-makers Co-Operative à Johannesburg. En 1999, il est engagé comme cinéaste par Stereoscope. En 2001, Creative Time diffuse son film Shadow Procession à Times Square sur l'écran NBC Astrovision Panasonic[13].

William Kentridge a été sollicité pour créer des décors et diriger des productions à l'opéra. Là aussi, il met à contribution des techniques multiples, mise en scène, films d'animation, dessin…

Il est metteur en scène de, notamment, Wozzeck (Berg), La Flûte enchantée (Mozart), Le Nez (Chostakovitch). Il a aussi collaboré avec le compositeur François Sarhan pour un spectacle musical Telegrams From the Nose pour lequel il réalise la scénographie.

En , il réalise la mise en scène de Lulu de Alban Berg, créée au Metropolitan Opera de New York, en coproduction avec l'English National Opera et l'Opéra national des Pays-Bas[14].

Le , la première de Wozzeck (Alban Berg) de William Kentridge au Festival de Salzbourg est accueillie par des réactions enthousiastes[14].

Kentridge étend son champ de techniques en réalisant une série de tapisseries à partir de 2001. Elles sont basées sur des dessins et des collages de papiers déchirés suggérant des personnages chargés de lourds colis, sur fond de cartes d'atlas du XIXe siècle. Le dessin en ombre est une constante chez Kentridge. Les silhouettes noires, qui ne fond qu'un avec leur charge, évoquent les esclaves, porteurs, réfugiés ou migrants[15]...

Le tissage a été effectué par le Stephens Tapestry Studio à Johannesburg. La laine de chèvre a été filée localement et teinte avec des colorants naturels[15]

En 2009, William Kentridge, en partenariat avec le sculpteur Gerhard Marcks, crée une sculpture de 10 m de haut, pour sa ville natale de Johannesburg, La sculpture est basée sur un dessin de Kentridge d'une vendeuse de rue portant un brasier en feu sur sa tête, d'où le nom familier qui lui est donné, Fire Walker (« marcheuse de feu »)[16].

En 2012, sa sculpture Il cavaliere di Toledo, de six mètres de haut en acier corten, est dévoilée à Naples[17].

Rebus (2013-2014) est une série des neuf sculptures en bronze d'objets quotidiens qui, selon la façon dont elles sont assemblées forment des narrations différentes, des œuvres différentes. Elles invitent le spectateur à faire son propre rébus à partir des éléments proposés[18].

Peintures murales

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En 2016, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation de Rome en 753 av. J.-C., William Kentridge découvre Triumphs and Laments, une fresque murale monumentale de 550 m de long et dix mètres de haut, sur la rive droite de Tibre. Cette frise représente plus de 80 personnages depuis la Rome mythologique jusqu'à l'époque contemporaine, en passant par l'extase de sainte Thérèse de Gian Lorenzo Bernini et le meurtre d'Aldo Moro. Il s'agit de la plus grande œuvre publique de l'artiste à ce jour[19]. Pour cette fresque, Kentridge a choisi de ne pas peindre sur les murs, mais de faire apparaître ses dessins en effaçant autour d'eux, la grisaille recouvrant les murs. Les différents personnages sont constitués de la couche noire recouvrant les kilomètres de muraille. Il s'agit d'une œuvre éphémère puisqu'elle va disparaître progressivement lorsque la pollution va, à nouveau, recouvrir les murs[20].

Pour célébrer son lancement, il a conçu, avec le compositeur sud-africain de renom, Philip Miller, une série de performances basées sur des jeux d'ombres, interprétées par plus de 40 musiciens[21].

Installations et performances

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O Sentimental Machine est une installation vidéo dont le titre fait référence à une phrase de Léon Trotski : « Les hommes sont des machines sentimentales programmables. »

Plusieurs petits films sont projetés sur les murs d'un petit salon à la décoration sommaire. L'élément central est une vidéo inédite d'archive où Trotski s'exprime en français. Dans une autre vidéo, Kentridge, affublé d'une moustache, parodie la gestuelle de Trotski. Sur une autre encore, une secrétaire un peu déjantée, tombe amoureuse d'un mégaphone... Des images muettes qui font référence au cinéma d'entre-deux-guerres. L’installation rappelle le non-sens et l'humour du mouvement Dada[22]

The Head & the Load, est une pièce mêlant films, théâtre et jeux d’ombres, présentée pour la première fois à la Tate Modern de Londres en 2018. Commandée pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, elle rend hommage aux millions de soldats africains sacrifiés durant ce conflit qui ne les concernait pas. Sébastien Delot, le directeur du LaM commente : « William Kentridge exhume ici ces tragédies que les livres d’histoire ont oubliées. Il s’intéresse à ces zones obscures pour mieux révéler la lumière[23]. » Cette œuvre prend la forme d'une longue et imposante procession musicale[24]. Elle témoigne de l'expérience de près de deux millions de porteurs africains utilisés par les armées britanniques, françaises et allemandes pour porter le poids des victimes de la Première Guerre mondiale en Afrique. Kentridge travaille ici avec les compositeurs Philip Miller et Thuthuka Sibisi et le chorégraphe et danseur Gregory Maqoma ainsi qu'avec une distribution internationale de chanteurs, danseurs et interprètes, majoritairement d’origine sud-africaine. La partition de Miller est interprétée par l'orchestre de chambre new-yorkais The Knights, rejoint par des musiciens d’Italie, d’Afrique du Sud et de Guinée[25].

Expositions

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Il a été exposé à la Documenta X de Cassel (1997); à la 24e Biennale de São Paulo (1998); et à la Biennale de Venise (1999). Il a eu des expositions personnelles à Londres, Berlin, New York, Sydney, Kyoto et Johannesbourg. Il faisait partie des six artistes sélectionnés pour le prix Hugo Boss d'art contemporain en 1998. En 2010, le Jeu de Paume accueille l'exposition monographique, rétrospective: William Kentridge, cinq thèmes où sont présentés, entre autres, I am not me, the horse is not mine (installation vidéo mise en musique par Philip Miller) qui fait partie des travaux préparatoires à sa dernière mise en scène : Le Nez, opéra de Chostakovitch, coproduit et présenté par le MET de New York (), le festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence () et l'opéra de Lyon (). En parallèle, il présente au musée du Louvre une exposition sur le thème de l'Égypte : Carnets d'Égypte (l'artiste expose ses dessins à côté des œuvres du musée, ses vidéos sont projetées dans le lit à baldaquin de Louis XIV) et la performance musicale Telegrams From the Nose.

La DOCUMENTA (13) de Cassel de 2012 présenta son nouveau projet multiforme autour de la notion de temps, réalisé en collaboration avec le scientifique américain Peter Galison.

À l'automne 2018, le musée Reine-Sophie de Madrid a organisé une importante rétrospective de son œuvre.

Publications

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Distinctions

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Notes et références

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  1. a b et c (en) « William Kentridge 1955 – », sur NLA Design and Visual Arts, (consulté le )
  2. (en) John Battersby, « Felicia Kentridge obituary », sur the Guardian, (consulté le )
  3. (en) « Rights campaigner Felicia Kentridge dies », sur TimesLIVE (consulté le )
  4. a et b « Au LaM de Villeneuve d'Ascq, le foisonnant et engagé Kentridge », sur L'Echo, (consulté le )
  5. « William Kentridge, virtuose de l'art total », sur LExpress.fr, (consulté le )
  6. « William Kentridge Prints | Zimmerli Art Museum », sur zimmerlimuseum.rutgers.edu (consulté le ).
  7. « William Kentridge, ombres en nombre », sur Libération.fr, (consulté le ).
  8. (en-GB) Tate, « ‘Ubu Tells the Truth’, William Kentridge, 1997 », sur Tate (consulté le ).
  9. « Interview: William Kentridge on his life lessons », sur theartnewspaper.com (consulté le ).
  10. Agnès Choplin, Stéphanie Jolivet, Marie D, William Kentridge, dossier pédagogique, LAM, (lire en ligne)
  11. a et b « William Kentridge », sur LaM (consulté le )
  12. Pierre Hébert, « William Kentbridge et le monde des ombres », Erudit,‎ , p. 22-25 (ISSN 0707-9389, lire en ligne).
  13. « la folle encyclopédie du cinéma d'animation », sur fousdanim.org (consulté le ).
  14. a et b (en) « William Kentridge on Lulu: 'You know there’s going to be a body on stage' », sur the Guardian, (consulté le )
  15. a et b « Philadelphia Museum of Art - Exhibitions - Notations/William Kentridge: Tapestries », sur philamuseum.org (consulté le ).
  16. (en-US) « Fire Walker », sur Sculpture in the City (consulté le ).
  17. (it) Comune di Napoli, « Municipalità 2 - Notte d'Arte », sur comune.napoli.it (consulté le ).
  18. « Bonhams : William Kentridge (South African, born 1955) Rebus 2013 », sur bonhams.com (consulté le ).
  19. (en-GB) Sarah Patterson, « Erasure and Emotion: Kentridge in Rome », sur BeFront Magazine, (consulté le ).
  20. « L’art contemporain s’empare des murs de Rome », sur Le Soir Plus, (consulté le ).
  21. (en-US) « William Kentridge's 500m mural in Rome - Triumphs & Laments », sur Public Delivery, (consulté le ).
  22. « William Kentridge ressuscite la poétique de Trotski », sur Beaux Arts (consulté le ).
  23. « William Kentridge », sur LM magazine, (consulté le ).
  24. zephir.ch, « William Kentridge », sur kunstmuseumbasel.ch (consulté le ).
  25. « The Head & the Load », sur quaternaire.org (consulté le ).
  26. « 24th Sao Paulo Bienal 1998 at Bienal de Sao Paulo Sao Paulo - Artmap.com », sur artmap.com (consulté le )
  27. « William Kentridge, cinq thèmes », sur Le Jeu de Paume (consulté le )
  28. (en) « William Kentridge », sur The Albertina Museum Vienna (consulté le )
  29. « dOCUMENTA (13) - documenta13 », sur d13.documenta.de (consulté le )
  30. (en) Julio Horta, « 5 exhibitions to understand the aesthetics of William Kentridge », sur Sybaris Collection, (consulté le )
  31. (en) « William Kentridge : Fortuna », sur C&, (consulté le )
  32. (en) « William Kentridge. Venice Biennale 2015 », sur universes.art (consulté le )
  33. (de) « No, it is! William Kentridge », sur berlin.de (consulté le )
  34. (en) « William Kentridge | Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía », sur www.museoreinasofia.es (consulté le )
  35. Fondation pour le Développement de la Culture Contemporaine Africaine (préf. Yacouba Konaté), Prête-moi ton rêve. Exposition Panafricaine Itinérante (catalogue d'exposition), Casablanca, Maroc, 81 p. (ISBN 978-9920-37-873-4)
  36. « William Kentridge : 7 fragments | Musée Guggenheim Bilbao », sur Guggenheim Bilbao (consulté le )
  37. « Le chef-d'oeuvre de William Kentridge », sur Les Echos, (consulté le )
  38. (it) « William Kentridge: You Whom I Could Not Save », sur Fondazione Sicilia (consulté le )
  39. Fondation Luma, « William Kentridge : Je n’attends plus »
  40. (en-US) « the Hugo Boss Prize », sur artforum.com (consulté le ).
  41. (de) « Liste der Kaiserringträger », sur Mönchehaus Museum Goslar (consulté le ).
  42. (en) « The Order of Ikhamanga », sur thepresidency.gov.za (consulté le ).
  43. (de) « Oskar Kokoschka-Preis erging an William Kentridge », sur OTS.at (consulté le ).
  44. (en-US) « William Kentridge », sur 京都賞 (consulté le ).
  45. (en) Intermark IT, « William Kentridge - Laureates - Princess of Asturias Awards », sur The Princess of Asturias Foundation (consulté le ).
  46. (it) « Lincei, conferiti i "Feltrinelli". Premiato l'artista Kentridge », sur Askanews, (consulté le ).
  47. « Prix Praemium Imperiale 2019 : William Kentridge et Démos parmi les lauréats », sur RFI, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Marie-Laure Bernadac, Sébastien Delot (dir.) William Kentridge , Un poème qui n'est pas le nôtre, Paris, Flammarion, 2020 (ISBN 978-2081508019).
  • (en) Sébastien Delot, Josef Helfenstein, Ute Holl, Eva Falge, William Kentridge (artiste), William Kentridge: A Poem That Is Not Our Own, Cologne, Walther König, 2019 (ISBN 978-3960986256).
  • (en) David Freedberg, Karel Nel, William Kentridge (artiste), Why Should I Hesitate: Putting Drawings to Work , 2 vol. édition limitée (ISBN 978-3960987147).
  • (en) Peter Galison, Catherine Meyburgh, Philip Miller, William Kentridge (artiste), William Kentridge: The Refusal of Time, Éditions Xavier Barral, Har/Bklt edition, 2013 (ISBN 978-236511-007-5).
  • (en) Alfreda Murck, Andrew Solomon, Philip Tinari, Karen Marta (ed.), William Kentridge (artiste), William Kentridge: Notes Towards a Model Opera, UCCA, Koenig Books, Marta and Cosentino , 2017, 250 p. (ISBN 978-0996215602)
  • (en) Margaret K. Koerner (ed), William Kentridge: Smoke, Ashes, Fable, catalogue de l'exposition à Bruges, Fonds Mercator, 2018 (ISBN 978-3863359508).
  • (en) Jane Taylor, William Kentridge: Being Led by the Nose, University of Chicago Press, 2017 (ISBN 978-0226791203).
  • (en) Lilian Tone (Ed.), Kate McCrickard (Contr.), William Kentridge (Contr.), William Kentridge: Fortuna, Londres, Thames & Hudson, 2013 (ISBN 978-0500093764).

Liens externes

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