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André Olivier (militant politique)

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André Olivier
Terroriste d'extrême gauche
Information
Naissance (81 ans)
Nationalité Française
Condamnation 1989
1995
Sentence Réclusion criminelle à perpétuité
Actions criminelles Attentats
Assassinats
Attaques à main armée
Affaires Action directe
Période 1979-1986
Pays France
Arrestation 1986
Complice Max Frérot
Joëlle Crépet
Bernard Blanc

André Olivier, né le , surnommé Raymond-la-Science[Note 1], est un militant politique français d'extrême gauche.

Membre fondateur d'Action directe et de l'Affiche rouge, il est condamné pour trois assassinats et pour terrorisme. Il est libéré sous conditions le 14 octobre 2024.

Devenu maoïste après mai 68, André Olivier intègre comme professeur de lettres le Lycée technique des industries métallurgiques du boulevard des Tchécoslovaques à Lyon. Il est alors membre de Changer l'école[1].

Il rencontre Jean-Marc Rouillan en prison en 1976 et en 1979 il participe à la fondation d'Action directe. Max Frérot, un de ses élèves, rejoint le groupe[1].

Il est identifié comme le fondateur d'Action directe par les Renseignements généraux dès 1979, à la suite d'une enquête menée sous Jean-Pierre Pochon[2].

À la fin de l'année 1981, une scission menée par Olivier fonde l'Affiche rouge, basée à Lyon, ce qui lui vaudra le nom de branche lyonnaise d'Action directe[3].

Olivier est arrêté le à Lyon avec Joëlle Crépet et Bernard Blanc[4].

En 1989, il est condamné à la réclusion à perpétuité avec une peine de sûreté de dix-huit ans pour les meurtres d'un convoyeur de fonds, d'un policier et d'un gendarme. Le , il est condamné par la cour d’assises spéciale de Paris à trente ans de réclusion criminelle pour fabrication ou détention non autorisée de substances ou d'engins explosifs, vol, destruction de biens et terrorisme[5].

Au cours de son procès de 1995, il fait plusieurs déclarations, de concert avec Max Frérot, signalées comme antisémites par la presse couvrant les séances[1],[6],[7]. Il est également accusé à cette occasion par Joëlle Crépet, son ex-compagne, de violences conjugales[6].

André Olivier occupe depuis de nombreuses années le poste de bibliothécaire[réf. nécessaire].

Il sort le de la maison centrale de Saint-Maur après trente-huit ans de détention, à 81 ans, grâce à une libération conditionnelle sous bracelet électronique, et avec l’interdiction de publication et déclaration publique[8],[9].

Notes et références

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  1. Surnom autrefois porté par Raymond Callemin, membre de la bande à Bonnot.

Références

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  1. a b et c (en) Michael Dartnell, Action Directe : Ultra-left Terrorism in France, 1979-1987, Paris, F. Cass, , p. 177-178
  2. Olivier Toscer et Nicolas Beau, Dans l'œil des RG, Paris, Robert Lafont,
  3. Alain Bauer et Christophe Soullez, Une histoire criminelle de la France, Paris, Odile Jacob (lire en ligne), p. 174
  4. Serge Raffy, « Action directe : la « cueillette » des RG », Le Nouvel Observateur, no 1118,‎ 11-17 avril 1986, p. 49 (lire en ligne)
  5. Franck Johannès, « Action directe plaide politique. L'avocat a défendu des «terroristes en situation de défense légitime». », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Franck Johannès, « Action directe et la violence interne. À l'audience d'hier, Joëlle Crépet a raconté comment André Olivier la battait », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, Paris, L'Harmattan, .
  8. « André Olivier, cofondateur lyonnais d’Action directe, sort de prison », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  9. AFP, « Un cofondateur d’Action directe est sorti de prison après 38 ans en détention », sur mediapart.fr,

Liens externes

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