Jean-Baptiste Édouard
Jean-Baptiste Édouard | |
Fonctions | |
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Député de la Côte-d'Or | |
– (1 an, 5 mois et 11 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député à la Chambre des Cent-Jours | |
– (2 mois et 4 jours) |
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Maire de Puligny-Montrachet | |
Maire de Beaune | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Puligny-Montrachet, France |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Beaune, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne |
Profession | Marchand Administrateur |
députés de la Côte-d'Or | |
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Jean-Baptiste Édouard, né le à Puligny-Montrachet (Côte-d'Or) et mort le à Beaune (Côte-d'Or), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Édouard parfois appelé Édouard Le Flaive, par l'emploi du nom de son épouse, Claudine Leflaive, est négociant en vin à Puligny-Montrachet avant la Révolution. Il est maire de sa commune, puis administrateur du département de la Côte-d'Or.
La France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. Le même mois, Jean-Baptiste Édouard est élu député suppléant du département de la Côte-d'Or, le quatrième et dernier, à l'Assemblée nationale législative, où il n'est pas appelé à siéger[1].
La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI et sa famille sont incarcérés à la tour du Temple.
En septembre 1792, Jean-Baptiste Édouard est réélu député du département de la Côte-d'Or, le premier sur quatre, à la Convention nationale[2]. Il est appelé à siéger en floréal an II (mi-mai 1794) en remplacement de Claude Basire, guillotiné en germinal (début avril) aux côtés des indulgents[3]. Lors de l'insurrection du 12 germinal an III, il signe la demande d'appel nominal alors que les anciens membres du Comité de Salut public, Barère, Billaud-Varenne et Collot-d'Herbois sont décrétés de déportation à l'île d'Oléron[4].
Maire de Beaune sous le Premier Empire, il est de nouveau député de la Côte-d'Or pendant les Cent-Jours, en 1815.
Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1815, il est confirmé en 1831[5].
Sources
[modifier | modifier le code]- « Jean-Baptiste Édouard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent, Émile (1819-1897) et Mavidal, Jérôme (1825-1896), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1890-1897 (consulté le )
- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Simon-Edme Monnel et Jean-Baptiste Édouard de Puligny, « Décret, présenté par Monnel au nom des comités de salut public, de sûreté générale et des décrets, nominant Jean-Baptiste Edouard de Puligny, député suppléant de la Côte-d'Or, en qualité de représentant du peuple, lors de la séance du 26 floréal an II (15 mai 1794) », Archives Parlementaires de la Révolution Française, vol. 90, no 1, , p. 355–355 (lire en ligne, consulté le )
- Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1, , p. 385–404 (DOI 10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )
- Voir son dossier, base Léonore.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :