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Otto Fried

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Otto Fried
Otto Fried dans son atelier à Paris en 1998
Naissance
Décès
(à 98 ans)
Meudon (France)
Sépulture
Nationalité
américaine
Activité
peinture, dessin, sculpture, design
Formation
L'Université de l'Oregon, Eugene; Académie Montmartre, Atelier de Fernand Léger, Paris

Otto Fried, né le à Coblence et mort le à Meudon[1], est un artiste américain, ayant vécu et travaillé à New York et à Paris.

Otto Fried se voyait surtout comme peintre, mais son œuvre comporte egalement, en plus des peintures et dessins aussi que des sculptures et d’autres objets[2]. À partir des paysages, natures mortes et portraits de ses débuts, il développe un langage artistique où prévalent des cercles[3]. On trouve ses œuvres dans de nombreuses collections privées et publiques comme par exemple le Musée national d'art moderne au Centre Pompidou à Paris, le Metropolitan Museum of Art et le Museum of Modern Art à New York[4].

1922 - 1946

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Né à Coblence sur le Rhin, Otto Siegmund Fried grandit de l’autre côté du fleuve, à Horchheim, qui depuis est devenu un quartier de la ville. Son père y a repris la boucherie de son beau-père[5]. Lorsque la vie dans l’Allemagne gouvernée par les nationaux-socialistes devient de plus en plus dangereuse pour les juifs, ses parents contactent des parents lointains à Portland, dans l’Oregon, et y envoient leur fils Otto, alors âgé de 13 ans. Avant que le père Robert Fried et la mère Rebecca (Ricka) Fried, née Salomon puissent l’y rejoindre avec leur fils aîné Ernst, celui-ci meurt en 1937 à la suite d'actes de violence antisémites. En 1938, le père est interné au camp de concentration Buchenwald[5]. Mais en 1939, les parents réussissent à s'enfuir en Amérique[6]. En 1943, Otto Fried devait faire son service militaire et est admis dans l'armée de l’air des États-Unis. Après des missions en Inde, en Chine, en Birmanie[7] et dans les Caraïbes[8], le GI Bill, une loi du gouvernement Franklin Roosevelt concernant les anciens combattants, lui permet d’entamer des études supérieures[9].

1946 - 1951

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En 1949, il achève ses études de l’art à l’Université d’Oregon à Eugene. Son professeur Jack Wilkinson[10] le met en contact avec Fernand Léger. Après une exposition d’artistes du nord-ouest des États-Unis où Otto Fried peut montrer ses travaux à côté d’œuvres de Mark Tobey, Louis Bunce, Morris Graves, Kenneth Callahan et Carl Morris[11], il entre dans l’atelier de Fernand Léger ainsi que dans l’Académie de Montmartre que Fernand Léger dirige avec André Lhote. Pendant un séjour à Paris de plus de deux ans, il participe au Salon d'automne, au Salon de l’Armée[12] et au Salon de mai au musée d’art moderne de la Ville de Paris ainsi qu’au Grand Cycle de Peinture à Deauville. Il est aussi un des élèves de Léger qui exposent à la galerie parisienne Jeanne Bucher[13] représentant des artistes comme Georges Braque, Nicolas de Staël, Wassily Kandinsky, Otto Freundlich et Paul Klee. Sa première exposition individuelle a lieu à l’American Library à Paris[11]. Avec le poète et philosophe Larry Margolis, il publie un volume chez Somogy[réf. nécessaire] réunissant écrits de Margolis et images de Fried[14].

1952 - 1961

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De retour aux États-Unis, Otto Fried préfère le travail d’artiste indépendant à New York à l’enseignement en Oregon[15]. Il s’installe à Manhattan et fait connaissance des peintres de l’expressionnisme abstrait sans pourtant s’en inspirer[16]. Il devient l’ami de cinéastes et de musiciens tels Chou Wen-chung, John Lowenthal, Gene Forrell[17] et Mildred Forrell[18]. Il se marie une première fois[19]. Il fait la connaissance de R. Buckminster Fuller et du collectionneur Warren M. Robbins, l’attaché culturel de l’ambassade des États-Unis à Bonn qui, lors des années 1950, dirige l’organisation américaine pour l’échange culturel U.S.I.S[11]. Celui-ci permet à Otto Fried d'envoyer en Allemagne des œuvres sélectionnées pour une série d'expositions individuelles à Coblence[20], Darmstadt et Tubingue[11] dans les années 1958-1960. Puis certaines de ses œvres sont également exposées à Salzbourg en Autriche[11]. Bientôt de premiers musées acquièrent quelques-uns de ses tableaux. En 1960 et 1961, le Metropolitan Museum of Art achète plusieurs monotypes[21].. C’est grâce à cette technique d’impression qu’Otto Fried se fait connaître aux États-Unis[21].

1962 - 2020

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Après son mariage avec Micheline Haardt[22], rédactrice de mode française qui plus tard occupera différents postes-clé dans le monde de la mode[23], le couple s’installe à Paris. Otto Fried garde toutefois son atelier et son appartement new-yorkais jusqu’en 2010. Il y passe plusieurs mois par an[24].

L’Irving Gallery à Milwaukee (Wisconsin), la galerie Coe Kerr et Achim Moeller Fine Art à New York City ainsi que la Fountain Gallery de Portland (Oregon) montrent plusieurs fois de nouvelles œuvres de Fried. À Paris les galeries Gianna Sistu et Hector Brame et la galerie Brame & Lorenceau exposent des travaux réalisés en France. Des collectionneurs privés, des collections publiques de grandes entreprises comme des banques à New York, Atlanta, Dallas, Seattle, San Francisco, Genève et Tokyo acquièrent des œuvres d’Otto Fried[25]. En plus du Metropolitan Museum of Art, du MoMA et du Centre Pompidou aussi d’autres musées comme la galerie SuArt dans l’État de New York, le Rose Art Museum au Massachusetts, l’Indianapolis Museum of Art, le Portland Art Museum et le Jordan Schnitzer Museum à Eugene (Oregon) ainsi que le Musée de la vallée moyenne du Rhin à Coblence deviennent propriétaires de certaines de ses œuvres[25].

En 2020, l’Amicale des musées d'art de Coblence achète une de ses œuvres parmi les plus grands formats, Untitled de 1998, pour la collection du Ludwig Museum Koblenz[26]. Elle y est montrée lors de l’exposition consacrée à Otto Fried en 2020. Le titre de cette exposition Heaven Can Wait – Heaven Can’t Wait fait allusion à un de ses reliefs en métal ainsi intitulé[27]. Il s’agit de la dernière exposition qui se déroule de son vivant.

Otto Fried meurt le , trois ans et demi après la mort de sa femme Micheline Fried[28]. Il est enterré à ses côtés au cimetière du Père-Lachaise (division 89)[29],[30].

Otto Fried dans son atelier à Paris en 2004

Sa fascination pour la nature domine l’œuvre d’Otto Fried à travers les décennies[31]. Dans ses dessins et peintures, des éléments figuratifs et des paysages rencontrent des formes abstraites. Selon l’historien et critique de l’art suisse Pierre Courthion, « [c]hez Fried le lyrique anime la géométrie »[32]. D’après le marchand d'art, curateur et collectionneur Paul Haim, les tableaux d’Otto Fried reflètent les lignes des collines boisées et des côtes de l’Oregon[33]. La galeriste et historienne de l’art Sylvie Brame voit dans ses travaux « un dialogue permanent avec la nature »[34].

En acceptant que le hasard y joue un rôle, Fried se sert de la technique du monotype comme moyen d’abstraction. Elle transforme paysages et plantes tout en donnant une note de naturel aux tableaux plutôt de petite taille. Dans les années 70 du XXe siècle Fried utilise des monotypes aussi dans des collages où le cercle devient la forme de base[35]. L’intérêt qu’il porte au corps humain se manifeste déjà dans des représentations de soudeurs[36] et de rameurs[37]. Les cercles s’imposent davantage dans des scènes urbaines et balnéaires des années 50[38]. Dans des représentations de côtes en bleu et blanc du début des années 70, des bateaux et des voiles se transforment en cercles et triangles[39]. Finalement les cercles prennent de l’autonomie et dominent le jeu des formes[40].

Dans les années 80, sa peinture gagne une nouvelle dimension : les cercles deviennent des sphères[41][réf. nécessaire]. Tels des astres, ils passent les unes devant les autres ou laissent entrevoir leur intérieur[42]. En revanche, les reliefs des années 90, où Fried utilise des feuilles métalliques et des acides paraissent picturaux[9]. Vers la fin des années 90, moyennant de larges pinceaux, Fried rend une nouvelle liberté aux cercles quasiment martelés[43] et aux sphères pointillées[44] sur de grands formats. Il pratique désormais de grands et puissants mouvements circulaires[45]. Aux débuts du XXIe siècle, des paysages montagneux et côtiers se redessinent dans les tableaux. Otto Fried contraste des endroits où la peinture à l’huile est plane avec d’autres où la peinture goutte ce qui rend à nouveau un rôle au hasard[46]. L’abstraction du paysage se situe alors dans les techniques picturale.

Durant toute sa carrière artistique, Otto Fried peint et dessine[47]. Surtout au cours des années 80 et 90, il crée aussi des objets d’usage courant comme des assiettes en porcelaine de Limoges[48], des récipients en verre de Murano[49] et le dessin de tapis réalisés par la manufacture Cogolin[50]. En collaboration avec le forgeron Jean Prévost[51], il conçoit des sculptures en métal de différentes tailles[52] ainsi que d’autres objets en métal comme un set d’outils de cheminée, mais aussi des meubles et même une fontaine en fer, qui fait trois mètres de hauteur, appelée Esprit de la foret[53](1994) qui se trouve dans “La petite escalère”, le parc de sculptures dans le Midi de la France fondée par les époux Paul Haim et Jeanette Leroy Haim[54].

On considère que la peinture d’Otto Fried à la tradition de William Turner[55]. On l’a comparée à des œuvres d’Alexander Rodschenko, Robert Delaunay et Yves Klein[56]. Face à une série de peintures où Fried expérimente avec du papier sur toile[57] exposées à Paris, il est question de parallèles avec les Color Field paintings de Jim Dine, des Farbtafeln de Gerhard Richter, des Abstract painting d’Ad Reinhardt et d’Alphabet Paintings de Jasper Johns[56].

Tandis que la plupart des grandes expositions dans des musées et galeries (citons celles au Musée de la vallée moyenne du Rhin (1978) et celle à la Fuji Gallery à Tokyo (1985)) exposent des peintures d’Otto Fried, d’autres se consacrent à ses dessins et aux créations en trois dimensions. Ainsi en 1991 Achim Moeller expose des reliefs en métal[9], pendant que Denis Cadé Gallery montre des reliefs en papier qui ont servi de modèle aux objets métalliques[58]. La galerie Brame & Lorenceau présente Sculptures et dessins[59] en 1997 et en 2001 Meubles et objets[2]. Les expositions dans les musées de Portland (Oregon) en 1999 et à Coblence en 2020 montrent aussi bien des peintures que des dessins et des sculptures.

Le livre Otto Fried. Meubles et objets d’Yvonne Brunhammer[2], l’ancienne directrice du Musée des Arts décoratifs, publié en 2001, parle de l’usage que fait Otto Fried de verre, de porcelaine, de bois et de métal et évoque ses croquis et leur réalisation; l’ouvrage catalogue largement ses travaux dans le domaine du design. Otto Fried de Thomas West sur l'artiste et son œuvre, paru en 1995[4], et le recueil édité par Beate Reifenscheid, publié comme catalogue d’exposition 2020[60], mettent l’accent sur la peinture et les dessins de Fried. Ces trois publications fournissent une large introduction dans les différentes facettes de l’œuvre d’Otto Fried.

On trouvera des écrits concernant certaines œuvres et expositions de l’artiste dans les revues suivantes : Revue Moderne, août 1951 ; Arts Magazine, mars 1956 et avril 1963 ; Pictures on Exhibition (UK), mai 1963 (Charles Z. Offin), octobre 1975 ; Art News (I.H/B.), mai 1963, J.G.) mars 1966 ; Arts, Paris (Pierre Cabanne), mai 1964, (Raymond Charmet), décembre 1966 ; La pensée française (Jean Bouret), décembre 1966 ; Les Arts (Christine Gleiny) février 1977 ; Encore Magazine (Tim Hinshaw), janvier 1979 ; Antiques & Art Weekly, april 1987, juin 1987 ; Beaux Arts (Luc Vezin), juin 1987 ; L’Œil (Solange Thierry), juin 1987, juin 1990 ; Arts & Antiques ; mai 1988 ; Cimaise (Claude Bouyeure), juin – juillet – août 1990 ; kunst:art (Julius Tambornino), juin 2020. Différents journaux locaux, régionaux et nationaux ont publié des articles rendant compte d’expositions d’Otto Fried comme p.ex. l’International Herald Tribune, The New York Times, The Boston Globe, Le Monde, Le Figaro, The Japan Times et le Jüdische Allgemeine[40].

Expositions personnelles (sélection)

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  • American Library, Paris, 1951
  • Reed College Gallery, Portland, Oregon, 1952
  • University of Oregon, Eugene, Oregon, 1953
  • The Oregon Journal Lobby, Portland, Oregon, 1952
  • Wellons Gallery, New York, 1956
  • U.S.I.S. Deutschherrenhaus Koblenz, 1958
  • U.S.I.S. Kunstgewerbeschule Tübingen, 1959
  • U.S.I.S. German American Cultural Institute Darmstadt 1960
  • Welser Galerie, Salzburg 1960
  • Leger Gallery, White Plains, New York, 1961
  • Arlan Gallery, Pittsburgh, Pennsylvania, 1961
  • Oshkosh Museum, Wisconsin, 1961
  • Revel Gallery, New York, 1963
  • Galerie Vendome, Pittsburgh, Pennsylvania, 1964
  • Galerie Hector Brame, Paris, 1964, 1968, 1969
  • Byron Gallery, New York, 1966
  • The Fountain Gallery, Portland, Oregon, 1968, 1973, 1979, 1982
  • Museum of Art, University of Oregon, Eugene (actuellement : Jordan Schnitzer Museum), 1968
  • Irving Gallery, Milwaukee, Wisconsin, 1969
  • Coe Kerr Gallery, New York, 1973, 1975
  • Galerie des Grands Augustins, Paris, 1977
  • Mittelrhein Museum, Koblenz, 1978
  • Fuji TV Gallery, Tokyo, 1979, 1985
  • Galerie Valmy, Paris, 1980
  • The Washington Design Center, Washington D.C., 1983
  • Galerie Gianna Sistu, Paris, 1987, 1990
  • Foster/White Gallery, Seattle, Washington, 1989
  • Achim Moeller Fine Art, New York, 1991, 1995
  • Laura Russo Gallery, Portland, Oregon, 1993, 1999
  • Galerie Brame & Lorenceau, Paris, 1997, 2002, 2006
  • Portland Museum of Art, Portland, Oregon, 1999
  • Denise Café Gallery, New York, 1999
  • Ludwig Museum, Coblence, 2020

Collections (Sélection)

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  • Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris.
  • Museum of Modern Art, New York.
  • Metropolitan Museum of Art, New York.
  • Rose Art Museum, Brandeis University, Waltham, Massachusetts.
  • Portland Art Museum, Portland, Oregon.
  • STUArt Galleries, Syracuse, New York.
  • Jordan Schnitzer Museum of Art, University of Oregon, Eugene, Oregon.
  • Indianapolis Museum of Art, IMA Galleries, Newfieds, Indianapolis, Indiana.
  • Mittelrhein-Museum Koblenz.
  • Ludwig Museum Koblenz.

Autres collections d'art public

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  • Continental Grain Cooperation, (actuellement : ContiGroup Companies), New York City.
  • Goldman Sachs & Co, New York City.
  • Rainier Corporation (actuellement: Rainier Industries), Seattle, Washington
  • Seattle Telephone Co., Seattle, Washington.
  • N.E.C. (actuellement : NEC Corporation of America), San Francisco, California.
  • Georgia Pacific Corporation (actuellement : Georgia Pacific), Atlanta, Georgia.
  • Merrill Lynch, Portland, Oregon.
  • Bank of California, Portland, Oregon.
  • Far West Federal Bank, Portland, Oregon.
  • Haseltine Collection, Portland, Oregon.
  • United States Bank of Oregon.
  • Willamette Industries, Portland, Oregon.
  • Hoffman Construction Co., Portland, Oregon.
  • First National Bank of Oregon (actuellement : First Interstate Bank of Oregon), Portland, Oregon.
  • Pacific Power and Light, San Francisco, California (actuellement : Portland, Oregon).
  • Fuji Mic Computer, Inc., (actuellement: Fujitsu Ltd.), Tokyo.
  • Nippon Broadcasting System, Inc., Tokyo.
  • Frana, Co. Geneva (actuellement : Socotab Frana SA), Genf.
  • Coopers & Lybrand, San Francisco (actuellement: Pricewaterhouse Coopers International, London).
  • Hans & Elsbeth Juda Collection, Londres.
  • Collection of Terry and Jean de Gunzburg, Paris et Londres.
  • Guerlain Collection, (actuellement: Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain), Paris.
  • Collection of Paul and Jeannette Haim, Paris (actuellement dirigé par Dominique Haim, Strasbourg).

D'autres collections privées et corporatives contenant des œuvres d'Otto Fried ont entre-temps été dispersées ou reprises en partie ou en totalité par d'autres personnes, corporations ou institutions.

Bibliographie

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  • Otto Fried (peinture), Larry Margolis (texte): WE 3. Somogy, Paris 1950.
  • Otto Frieds Technik der Monotypie. Stadt Koblenz und das Amerika Haus, Koblenz 1958.
  • Otto Fried. Recent Paintings, Oil Sketches, Monotypes. Milwaukee, Wisconsin, 1960. (Avec une contribution d'Alfred Werner).
  • Otto Fried. Irving Galleries, Milwaukee, Wisconsin, November 1961.
  • Otto Fried. Le monde des sphères. Galerie des Grands Augustins. Paris 1977. (Avec une contribution de Pierre Courthion).
  • Otto Fried. Ströme, Mittelrhein Museum, Koblenz 1978. (Avec des contributions de Kurt Eitelbach, Pierre Courthion, Donald Karshan et R. Buckminster Fuller).
  • Otto Fried. Fuji Television Gallery, Tokyo 1979.
  • Otto Fried. Fuji Television Gallery, Tokyo 1985. (Avec une contribution de Yusuke Nakahara et Paul Haim).
  • Claude Bouyeure: Otto Fried. Les Iliades du cercle. The Iliads of the Circle. Galerie Gianna Sista Paris. Cimaise 206. Juni-Juli-August 1990, Ivry sur Seine 1990.
  • Otto Fried. Metal Relief Structures. Achim Moeller Fine Arts, New York 1991. (Avec uns interview de Kenneth Snelson avec Otto Fried).
  • Otto Fried. Essay by Thomas West. Foundation Fine Art of the Century, Geneva 1995, (ISBN 978-0-9646052-0-6).
  • Otto Fried. Sculptures et Dessins. Brame & Lorenceau, Paris 1997. (Avec une contribution de Philippe Brame).
  • Otto Fried. Recent Work. Portland Art Museum, Portland 1999. (Avec des contributions de John E. Buchanan, Jr. et de Kathryn Kanjo) (ISBN 1-883124-09-3)
  • Yvonne Brunhammer: Otto Fried. Meubles et Objets. Edizioni d’Arte Fratelli Pozzo, Turino 2001 (ISBN 978-88-86789-30-1).
  • Sylvie Brame: Otto Fried. Sélection des dessins et d'œvres sur papier. Paris 2009.
  • Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can’t Wait. Silvana Editoriale, Mailand 2020. (ISBN 978-88-366-4647-0). (Livre d'accompagnement de l'exposition avec des contributions de Lisa Forrell, Beate Reifenscheid, Larissa Wesp et Barbara Wolbert).
  • Hommage à Otto Fried. Brame & Lorenceau. Paris 2024.

On trouvera des écrits concernant certaines œuvres et expositions de l’artiste dans les revues suivantes : Revue Moderne, août 1951 ; Arts Magazine, mars 1956 et avril 1963 ; Pictures on Exhibition (UK), mai 1963 (Charles Z. Offin), octobre 1975 ; Art News (I.H/B.), mai 1963, J.G.) mars 1966 ; Arts, Paris (Pierre Cabanne), mai 1964, (Raymond Charmet), décembre 1966 ; La pensée française (Jean Bouret), décembre 1966 ; Les Arts (Christine Gleiny) février 1977 ; Encore Magazine (Tim Hinshaw), janvier 1979 ; Antiques & Art Weekly, april 1987, juin 1987 ; Beaux Arts (Luc Vezin), juin 1987 ; L’Œil (Solange Thierry), juin 1987, juin 1990 ; Arts & Antiques ; mai 1988 ; Cimaise (Claude Bouyeure), juin – juillet – août 1990 ; kunst:art (Julius Tambornino), juin 2020. Différents journaux locaux, régionaux et nationaux ont publié des articles rendant compte d’expositions d’Otto Fried comme p.ex. l’International Herald Tribune, The New York Times, The Boston Globe, Le Monde, Le Figaro, The Japan Times et le Jüdische Allgemeine[40].

Notes et références

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  1. « Otto Fried (1922 - 2020). » Accès libre, sur Heimatfreunde Horchheim., (consulté le )
  2. a b et c Yvonne Brunhammer, Otto Fried. Meubles et Objets, Turin, Edizioni d'Arte Fratelli Pozzo, (ISBN 978-88-86789-30-1)
  3. (de) Larissa Wesp, « "Flowering Atmosheres" Abstraktion und Kreis in den Gemälden Otto Frieds. », dans Beate Reifenscheid, Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait, Milan, Silvana Editoriale, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 27–37.
  4. a et b Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, (ISBN 0-9646052-0-1).
  5. a et b (de) Barbara Wolbert, « Otto Fried (13. Dezember 1922 - 31. Dezember 2020). », sur Archiv-Blog, Stadt Koblenz, (consulté le )
  6. Lisa Forrell: Otto Fried. Eine persönliche Würdigung. Otto Fried. A Personal Tribute. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Mailand 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0). S. 54–55.
  7. Thomas West: Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, (ISBN 0-9646052-0-1), p. 5.
  8. Marita Holl-Biegmann: Otto Fried. Horchheim – Oregon – New York – Paris. Stationen eines Künstlerlebens. In: Kirmeszeitung. 1976, S. 10.
  9. a b et c Achim Moeller Fine Art, Ltd (ed.): Otto Fried. Interviewed by Kenneth Snelson, Summer 1991. Otto Fried. Metal Relief Structures. New York 1991.
  10. Jack Wilkinson. In: Online Collection. Portland Art Museum. http://portlandartmuseum.us/mwebcgi/mweb.exe?request=record;id=7405;type=701 (consulté le 18 janvier 2022)
  11. a b c d et e Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, (ISBN 0-9646052-0-1), p. 70.
  12. Louise Aaron: Young Artist Discusses Aims. In: Oregon Journal du 15 décembre 1951.
  13. Invitation au vernissage avec une liste de noms des exposants de la classe de Fernand Léger. Fernand Léger. https://jeannebucherjaeger.com/archive/1950-atelier-leger/ Jeanne Bucher (consulté le 18 janvier 2022)
  14. Larry Margolis et Otto Fried: WE 3. Somogy, Paris, p. 1950.
  15. Thomas West: Otto Fried. Édité par Foundation Fine Art of the Century, Genève. 1995, (ISBN 0-9646052-0-1), p. 6.
  16. Kathryn Kanjo: Variations of a Theme. Ed.: Portland Art Museum. Portland, Oregon 1999, (ISBN 1-883124-09-3), p. 5.
  17. Lisa Forrell: Otto Fried. Ein persönliche Würdigung. Otto Fried. A Personal Tribute. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 53.
  18. Brett Kahr: Mildred Forrell 1923–2018 : Editor of the Mind. In: British Psychoanalytic Council (Ed.): New Associations.automne 2018, No 26. Londres, p. 32–33.
  19. LaNita Anderson: Exhibition Work Brings Back Artist. In: The Oregon Journal. mars 1984.
  20. Beate Reifenscheid: Frühe Jahre: Vom Expressionismus zur Abstraktion. Early Years: From Expressionism to Abstraction. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 23.
  21. a et b Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, (ISBN 0-9646052-0-1), p. 71.
  22. Helen L. Mershon: 'Good Things of Oregon' Impress Visitor. In: The Oregon Journal. 1968.
  23. Lisa Forrell: Otto Fried. Eine persönliche Würdigung. Otto Fried. A Personal Tribute. In: Beate Reifenscheid (Ed.): Otto Fried. Heaven Can Wait. Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 58, 59.
  24. Barbara Wolbert: Himmel und Flüsse. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait. Heaven Can’t Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 89.
  25. a et b Museen und Sammlungen. Museums and Collections. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can’t Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 118.
  26. Freundeskreis erwirbt Gemälde von Otto Fried. In: Rhein Zeitung du 12 janvier 2021.
  27. Otto Fried – “Heaven can wait / Heaven can’t wait” du 21 juin 2020 au 16 août 2020. Ludwig Museum Coblence, 2020, https://ludwigmuseum.org/ausstellungen/otto-fried-2/ (consulté le 7 août 2021).
  28. Ludwig Museum Koblenz: Nachruf auf den international bekannten Künstler Otto Fried. janvier 2021, https://ludwigmuseum.org PDF (consulté le 23 juillet 2021).
  29. Klaus Nerger: Das Grab von Otto Fried. In: knerger.de, https://www.knerger.de/html/friedottbild__kunst_5.html (consulté le 22 janvier 2022).
  30. Maria Schröder, geb. Jung, Fotos: Susanne Schmidt-Dominé, geb. Jung: Erinnerung an Otto Fried. In: Horchheimer Kirmesgesellschaft St. Maximinus e.V. (Ed.): Kirmes. Das Horchheimer Magazin. Vol. 2021, p. 46–49.
  31. Barbara Wolbert: Himmel und Flüsse. Heaven, Sky and Rivers. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 81–91.
  32. Chez Fried, le lyrisme vient animer la géométrie." Pierre Courthion: Otto Fried. Le monde des sphères. 26 janvier - 26 février 1977. Ed.: Galerie des Grands Augustins. Paris 1977.
  33. Paul Haim: "Chronologie", Otto Fried. Fuji Television Gallery, Tokyo 1985.
  34. Sylvie Brame: Otto Fried. Sélection des dessins et d’œuvres sur papier. Paris 2009.
  35. Otto Fried: Untitled, 1988, monotype, 25x20 pouces (63 × 51 cm). In: Otto Fried. Foundation Fine Art of the Century, Genève 1995, p. 36.
  36. Thomas West: Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, 1995 (ISBN 0-9646052-0-1) p. 7.
  37. Lisa Forrell: Otto Fried. Eine persönliche Würdigung. Otto Fried. A Personal Tribute. In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait. Heaven Can't Wait. SilvanaEditoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 57, 5.
  38. Par exemple dans la peinture à l’huile "Jones Beach" (1956), décrite dans Beate Reifenscheid: Frühe Jahre: Vom Expressionismus zur Abstraktion. Early Years: From Expressionism to Abstraction. In: Beate Reifenscheid (Ed.): Otto Fried. Heaven Can Wait - Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 20–23.
  39. Par exemple dans les peintures à l’huile "White Green Spinnaker" (1972) et "Interlocking Sail Circle" (1972): Otto Fried. Foundation Fine Art of the Century, Genève, (ISBN 978-0-9646052-0-6), p. 26, 2.
  40. a b et c Otto Fried : Essay by Thomas West, Genève, Foundation Fine Art of the Century, (ISBN 0-9646052-0-1), p. 74-75.
  41. Brame, Philippe: Otto Fried. Sculptures et Dessins. 6 février - 8 mars 1997. Ed.: Brame & Lorenceau. Paris 1997.
  42. Par exemple dans l’ouvrage : Otto Fried: Independent Spirit, 1983, 163 × 194 cm. Première vue de l'exposition et Fig 1, non paginé. In: Otto Fried. Fuji Television Gallery Co., Ltd, Tokyo 1885.
  43. Cf. notamment : Otto Fried. Ölbilder. Zeichnungen. Ausstellung im Mittelrhein Museum Koblenz du 13 août au 30 septembre 1978. Ed.: Mittelrhein-Museum Koblenz. Coblence 1978.
  44. Cf. notammen : Otto Fried. Exhibition 5-27 Avril 1985. Fuji Television Gallery. Tokyo 1985.
  45. Par exemple dans les peintures "Coreoptic" (1995) et "Untitled" (1998), in:: Otto Fried. Heaven Can Wait. Heaven Can't Wait. Hrsg.: Beate Reifenscheid. Silvana Editione, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 99, 104–105.
  46. Éric Bardeau: Otto Fried in seinem Atelier in Paris / working in his studio in Paris, 2004 (Foto/Photo). In: Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), Umschlagbild/Cover, Rückseite/Back. 1re et 4e couverture. Voir aussi la photo portrait d'Otto Fried, prise en 2004 par Éric Bardeau dans son atelier parisien, dans cette entrée Wikipédia.
  47. Beate Reifenscheid: (Ed.): Otto Fried: heaven can wait / heaven can't wait. Un des plus grands dessin de l’exposition à Coblence de 2020 fait p.ex. 123 × 98 cm. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 108–109.
  48. Yvonne Brunhammer: Catalogue 1972-2001. In: Otto Fried. Meubles et Objets. Edizioni d'Arte Fratelli Pozzo, Turin 2001, (ISBN 978-88-86789-30-1), p. 36.
  49. Yvonne Brunhammer: Catalogue 1972-2001. In: Otto Fried. Meubles et Objets. Edizioni d'Arte Fratelli Pozzo, Turin 2001, (ISBN 978-88-86789-30-1), p. 35.
  50. Yvonne Brunhammer: Otto Fried. Meubles et Objets. Edizioni d’Arte Fratelli Pozzo, Turino 2001, (ISBN 978-88-86789-30-1), p. 36.
  51. Lui est dédié le livre : Yvonne Brunhammer: Otto Fried. Meubles et objets. Edizioni d'Arte Fratelli Pozzo, Turin 2001, (ISBN 978-88-86789-30-1).
  52. Brame & Lorenceau (Hrsg.): Otto Fried. Sculptures et Dessins. 6 février - 8 mars 1997. Paris 1997.
  53. Brunhammer, Yvonne: Otto Fried. Meubles et Objets. Edizione d'Arte Fratelli Pozzo, Turin 2001, (ISBN 88-86789-30-0), p. 32–33.
  54. Dominique Haim, Jeanette Leroy Haim, Pierre Wat, Gilbert Carty, Marie-Laure Bernadac, La petite escalère. Le jardin des Haim., Paris, Édition Norma, (ISBN 978-2-3766-6039-2), p. 31, 47, 127, 146, 181.
  55. Yusuke Nakahara: The Cosmology of Otto Fried. In: Fuji Television Gallery (Ed.): Otto Fried. Fuji Television Gallery, Tokio, p. 1–2.
  56. a et b Larissa Wesp: "Flowering Atmospheres" Abstraktion und Kreis in den Gemälden Otto Frieds. "Flowering Atmospheres" Abstract Art and Circles in the Paintings by Otto Fried. Hrsg.: Beate Reifenscheid. Silvana Editionale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0), p. 30–37.
  57. Claude Bouyeure: Les Iliades du cercle. The Ilias of the Circle. Galerie Gianna Situ Paris. In: Cimaise, juin -juillet - août 1990, no 206. Ivry sur Seine 1990.
  58. Grace Glueck: Otto Fried. High Relief Paper Series, 1987-1989. In: New York Times du 26 novembre 1999, p. B39.
  59. Philippe Brame: Otto Fried. Sculptures et Dessins. 6 février - 8 mars 1997. Ed.: Brame & Lorenceau. Paris 1997.
  60. Beate Reifenscheid (Hrsg.): Otto Fried. Heaven Can Wait – Heaven Can't Wait. Silvana Editoriale, Milan 2020, (ISBN 978-88-366-4647-0).

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