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Fimalac

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Fimalac
logo de Fimalac

Création 1991
Fondateurs Marc Ladreit de Lacharrière
Forme juridique Société européenne (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action plus cotée depuis le 17 juillet 2017
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Président Marc Ladreit de Lacharrière ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Groupe Marc de Lacharrière 89,78 %
Autocontrôle 4,32 %
Fondation Culture et diversité 0,57 %
Activité Services financiers, secteur digital, secteur du divertissement, secteur de l'hôtellerie et des loisirs, activités immobilières
Produits Notation financièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Webedia, The Boxoffice Company, Fimalac Entertainment, North Colonnade Ltd, Fimalac Développement
SIREN 542044136Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR73542044136[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.fimalac.com

Chiffre d'affaires en augmentation 347,6 millions € (2016)
Résultat net en diminution 56,8 millions € (2016)

Fimalac est une société holding française fondée et dirigée par le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière. Elle développe cinq pôles d’activités : le secteur numérique avec Webedia et The Boxoffice Company (Allociné), le secteur du divertissement avec Fimalac Entertainment, le capital investissement avec 5 % de Warburg Pincus, les activités immobilières avec North Colonnade Ltd. et l’hôtellerie et les loisirs avec Fimalac Développement.

Fimalac est créée par Marc Ladreit de Lacharrière en 1991[4]. Il la dirige et, depuis , en détient 100 % du capital[5]. Son siège social se situe à Paris[6]. La société opère aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France et autres membres de l'Union européenne, en Asie, et en Amérique du Sud.

En 2005, Fimalac acquiert Algorithmics (en), entreprise spécialisée dans l'analyse et la gestion du risque, qu'elle cèdera en à IBM pour un montant de 387 millions de dollars[7].

En 2011, Fimalac rachète 40 % du Groupe Barrière, notamment avec le rachat des parts détenues par Accor (34 %) pour 186 millions d'euros[8].

Au cours de l'année 2013, alors qu'il émet le souhait de racheter le site internet Dailymotion, Fimalac multiplie les acquisitions :

  • Le , il rachète la majorité du capital de Webedia, société créée en 2007 par Guillaume Multrier et 10e groupe média français sur internet (plus de 10 millions de visiteurs uniques, avec ses sites internet PurePeople, PureTrend, PureMédias ou PureCine)[9].
  • En , Fimalac rachète 98 % du capital du groupe Allociné pour un prix de 66,9 millions d'euros[10].
  • Le , Fimalac rachète 50 % du capital de Kyro, filiale de France Billet, lui permettant, par une augmentation de capital, de se porter acquéreur de la société Datasport, société spécialisée dans la gestion de billetterie sportive[11].
  • Newsring et Youmag sont achetés par Fimalac en [12].
  • En , le site culinaire 750g[13] et la plateforme culturelle Exponaute[14] deviennent la propriété du groupe, via sa nouvelle filiale Webedia[15].

Le , Webedia rachète le site Jeuxvideo.com à Hi-Media (88 %) et à son cofondateur Sébastien Pissavy (12 %) pour la somme de 90 millions d'euros[16].

En , Fimalac s'associe au fonds américain Bain Capital dans le but d'acquérir 20 à 30 % d'Equans, une filiale d'Engie, en vente depuis le mois de [17]. Cette dernière sera finalement rachetée par Bouygues[18].

Fimalac se positionne aujourd’hui autour de cinq pôles d’activités[5]

Secteur numérique

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Fimalac développe son activité sur le secteur numérique depuis avec le rachat de Webedia (Fimalac possède 88,8 % du capital au à l'issue d'une augmentation de capital) et ambitionne de devenir un acteur de premier plan sur ses thématiques spécialisées sur le net. Webedia est présent notamment en Allemagne, en Espagne, au Brésil, en Turquie et au Moyen-Orient et plus récemment aux États-Unis. En 2016, Webedia touche 28 millions de visiteurs uniques en France chaque jour et 90 millions à l'international[19].

Webedia développe aujourd'hui cinq thématiques spécifiques dans le numérique :

Le secteur numérique a enregistré un chiffre d'affaires en 2015 de 134,6 millions €.

Secteur divertissement

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Fimalac se positionne aussi sur le secteur du divertissement avec notamment son association dès 2010 avec Gilbert Coullier pour une prise de participation de 60 % dans la société Gilbert Coullier Productions. Le groupe a progressivement investi dans ce secteur en prenant des participations dans d'autres sociétés de production et en créant la société Pôle Nord.

Fimalac a aussi pris le contrôle majoritaire de Vega (leader français de l’exploitation de salles dédiées aux spectacles, aux sports et aux manifestations économiques et évènementielles).

En 2016, Fimalac possède, via sa filiale Fimalac Entertainment (ex-3S Entertainment) qui a réalisé 247 millions de chiffre d'affaires en 2015, elle-même détenue par la holding Fimalac Développement domiciliée au Luxembourg[20], douze sociétés de production (dont Gilbert Coullier Productions, Thierry Suc, Auguri, etc.), 101 salles de spectacle en France (dont la salle Pleyel, les 35 casinos Barrière, les cinq théâtres parisiens que sont Comédia, Comedy Club, Marigny, Madeleine, Porte-Saint-Martin). La société emploie 2 000 salariés, accompagne 200 artistes, organise 8 000 événements par an. La société possède également une soixantaine de sites dont quatre parcs d'exposition, au Havre notamment, 11 salles de spectacle dont les zéniths de Strasbourg et de Dijon ou le Silo à Marseille, ainsi que 33 espaces aquatiques et 12 stades polyvalents dont Grenoble, Metz et Bordeaux[19]. Depuis l'arrivée en France de Live Nation et d'AEG vers la fin des années 2000, l'entreprise subit la concurrence de ces deux organisateurs mondiaux.

Hôtellerie de luxe et loisirs

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Au travers de sa filiale Fimalac Développement, Fimalac détient des participations dans le secteur de l'hôtellerie et des loisirs. Elle détenait notamment 40 % du Groupe Barrière, leader en France et en Suisse sur le marché des casinos et référence de l'hôtellerie, et 10 % de la Société fermière du casino municipal de Cannes qui exploite deux casinos et deux hôtels prestigieux à Cannes. En 2023, la holding cède ses 40 % à la famille Barrière pour environ 325 millions d'euro[21].

Capital investissement

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Fimalac détient 5 % de Warburg Pincus depuis le [22].

Activités immobilières

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Le groupe Fimalac détient des actifs immobiliers à Londres, New York et Paris[5].

Au travers de sa filiale North Colonnade Limited, le groupe détient depuis 2007 un immeuble de bureaux d'une surface d'environ 33 000 m² à Londres dans le quartier financier de Canary Wharf. L'immeuble est intégralement loué pour partie à Fitch et pour le reste au Cabinet KPMG.

À New York, le groupe a acquis en un immeuble de bureaux d'environ 10 000 m², à Manhattan[23]. Les étages inférieurs de cet immeuble sont loués par le groupe de luxe Valentino.

A Paris, Fimalac a finalisé l'acquisition en d'un immeuble de bureaux d'environ 12 000 m² à Levallois-Perret. Cet immeuble était loué auparavant par sa filiale Webedia[23].

Avec ces actifs, l'objectif de Fimalac est de générer des revenus récurrents à long terme.

Activité cédée

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Fimalac a vendu l'intégralité de Fitch Group à Hearst Corporation entre et pour un total de 4,8 milliards de dollars[5].

Organisation

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Direction de l'entreprise

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Conseil d'administration (au ) :

Données boursières

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Jusqu'en , l'action Fimalac était cotée sur le marché d'Euronext Paris, compartiment A (code ISIN FR0000037947 - code Reuters FIM).

Le titre faisait partie de l'indice CAC All Shares.

Actionnariat

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Depuis le , Fimalac a été retirée de la bourse. Marc Ladreit de Lacharrière détient depuis 100 % du groupe.

Lien externe

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Références

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  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. data.gouv.fr (site web).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. data.gouv.fr (site web), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. (en) « Marc Ladreit de Lacharriere », sur Forbes (consulté le ).
  5. a b c et d « Le groupe - Fimalac », sur www.fimalac.com (consulté le ).
  6. « F. MARC DE LACHARRIERE (FIMALAC) (PARIS 7) Chiffre d’affaires, résultat, bilans », sur www.societe.com (consulté le ).
  7. « Fimalac va céder Algorithmics à IBM pour 387 millions de dollars », sur L'Usine nouvelle, (ISSN 0042-126X, consulté le ).
  8. Mathilde Visseyrias, « Fimalac remplace Accor chez Barrière », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  9. Amaury de Rochegonde, « Fimalac arrive dans le Web », sur Stratégies, (ISSN 0180-6424, consulté le ).
  10. Alexandre Laurent, « Après Webedia, Fimalac met la main sur Allociné (màj) », sur Clubic, (consulté le ).
  11. Antoine Boudet, « Fimalac investit dans les systèmes de billetterie avec la Fnac », Les Échos, (ISSN 0153-4831, consulté le ).
  12. Thierry Wojciak, « Fimalac rachète Newsring et Youmag », CB News, (consulté le ).
  13. Thierry Wojciak, « Webedia rachète l’éditeur de 750g.com », CB News, (consulté le ).
  14. Thierry Wojciak, « Fimalac rachète Exponaute », CB News, (consulté le ).
  15. « Webedia s'apprête à acquérir la plateforme millenium.org », Ouest-France, (ISSN 0999-2138, consulté le ).
  16. « Webedia rachète JeuxVideo.com 90 millions d'euros en cash » Accès payant, sur Le Journal du Net, (consulté le ).
  17. « Fimalac allié du fonds Bain Capital pour racheter Equans à Engie », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  18. Capital avec AFP, « Bouygues finalise le rachat d'Equans pour 6,5 milliards d'euros », sur Capital.fr, (consulté le )
  19. a et b Martine Robert, « Fimalac est devenu un acteur majeur du spectacle », Les Échos, (ISSN 0153-4831, consulté le ).
  20. Nicolas Cori, « Mon ennemie la finance, mon ami l’optimisateur fiscal » Accès payant, sur Les Jours, (ISSN 2496-9575, consulté le ).
  21. « Fouquet's, casinos: la famille Barrière prend le contrôle total du groupe », sur Challenges, (consulté le )
  22. http://www.warburgpincus.com/content/uploads/2015/10/FINAL-Warburg-Pincus-GML-News-Release-102815-.pdf
  23. a et b « FIMALAC poursuit son développement dans l'immobilier de bureaux », sur Capital.fr (consulté le ).