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Deux-Sèvres

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Deux-Sèvres
Blason de Deux-Sèvres
Deux-Sèvres
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Niort
Sous-préfectures Bressuire
Parthenay
Présidente du
conseil départemental
Coralie Dénoues (DVD)
Code Insee 79
Code ISO 3166-2 FR-79
Démographie
Gentilé Deux-Sévriens
Population 374 587 hab. (2021)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ nord, 0° 20′ ouest
Superficie 5 999 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 3
Cantons 17
Intercommunalités 8
Communes 256
Liens
Site web deux-sevres.fr

Les Deux-Sèvres (/dø.sɛvʁ/[Note 1] ; Deùs Saevres en poitevin-saintongeais[1]) est un département du Centre-Ouest de la France, situé en région Nouvelle-Aquitaine.

Il doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'anse de l'Aiguillon. À ce titre, il est l'un des rares départements français portant le nom de deux cours d'eau qui ne sont pas confluents.

Les habitants des Deux-Sèvres sont appelés les Deux-Sévriens.

L'Insee et La Poste lui attribuent le code 79.

Le département est créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province du Poitou, de quelques communes de l'Angoumois (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec), de quelques communes de l'Anjou : Bouillé-Loretz (dépendante de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes[2] (anciennes paroisses des Mauges angevines) et de communes des marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay et Bouillé-Saint-Paul.

Carte du département des Deux-Sèvres (1790).

Sous l'ancien régime, la partie du territoire situé au nord de l'Autize et du Thouet relevaient de la circonscription du Bas-Poitou tandis les paroisses situées au sud de ces cours d'eau étaient rattachées au Haut-Poitou. Quelques paroisses relevaient à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.

Au cours de la période révolutionnaire, le département fut marqué par les guerres de Vendée. La partie nord du département, région bocagère se rattachant au massif armoricain se souleva avec le bocage vendéen voisin, tandis qu'au sud, le Niortais et le Mellois plus urbanisés, restèrent fidèles à la Convention.

En 1973, les habitants du Puy-Saint-Bonnet décident de quitter les Deux-Sèvres et de rejoindre le département de Maine-et-Loire afin d'associer leur commune à la communauté urbaine de Cholet.

L'industrie trouve au XIXe siècle et XXe siècle à se développer dans le département (traitement des peaux et laines, chamoiserie et ganterie niortaises, production de chaux, de houille à Saint-Laurs, de matériel agricole, produits laitiers, farines de minoteries industrielles et alcool de betterave, allumettes, lubrifiants, colles ou pâtes alimentaires, et au XXe siècle contreplaqué / filière bois / bois exotiques (Groupe Rougier, premier employeur industriel du département) et secteur automobile (avec encore active la société Heuliez à Cerizay, et de la chimie industrielle, avec trois grandes usines chimiques, dont le site Solvay anciennement Rhodia de Melle et de Saint-Léger-de-la-Martinière (rachetée en 1972 par le groupe Rhône-Poulenc, avec ses 750 employés, devenue la seconde entreprise du département)[3],[4]. Rien que pour les sites de fabrication construits avant 1950, « dont subsistent des vestiges et dont la production a été diffusée au-delà des limites du canton où ils sont implantés »[5], ce sont 288 usines encore actives ou non, qui figurent dans le patrimoine industriel régional, abritant quelques architectures et machines remarquables, mais aussi parfois de lourdes séquelles de pollution. En moyenne, 31 entreprises ont été créées tous les dix ans dans le département, « avec une pointe à 53 entre 1890 et 1899, et une chute à 7 pour la période de 1940 à 1950, mais pour quatre décennies, le nombre de créations correspond exactement à cette moyenne »[6].

Au la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.

Le département attire l'attention des médias le , à la suite d'une manifestation d'opposition aux retenues de substitution installés à Sainte-Soline par les agriculteurs locaux[7], projet validé par le tribunal administratif de Poitiers le [8].

Administration

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Le préfet des Deux-Sèvres est Emmanuelle Dubée depuis mars 2022[9].

Comme le département voisin de la Vendée, les Deux-Sèvres ont été traditionnellement marquées par un clivage politique entre le Nord et le Sud, hérité en grande partie de la guerre de Vendée. Tandis que le Nord, région bocagère de grands propriétaires catholiques, est historiquement plutôt ancré à droite, le Sud, qui connaît une importante présence protestante et une forte implantation du mouvement coopératif (notamment « via » les mutuelles, voir Niort), vote traditionnellement à gauche (Melle est ainsi le fief de la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, à l'élection présidentielle française de 2007).

Les Deux-Sèvres ont longtemps été considérées comme un bastion de la droite, mais les élections cantonales de 2008 donnent une majorité de gauche au Conseil Général. Au cours des élections municipales de 2008, la ville de Thouars est également passée à gauche. Les Deux-Sèvres offrent des scores relativement bas au Front national par rapport au niveau national.

Il faut noter enfin le basculement lors des législatives de 2007 de la 4e circonscription (Bressuire-Thouars) à gauche, ce qui porte à trois députés de gauche et un député de droite la représentation des Deux-Sèvres. Le redécoupage des circonscriptions, qui ne sont désormais plus que trois, se fait à l'avantage de la gauche : lors des élections législatives de 2012, la droite ne remporte aucun siège.

Les élections municipales de 2014 mettent fin à la progression de la Gauche dans le département. La perte de Niort dès le premier tour sonne comme un coup de tonnerre dans la vie politique locale. Ce tableau donne les résultats pour les principales communes des Deux-Sèvres.

Commune Population[10] Maire sortant Parti Maire élu Parti
Bressuire 19 499 Jean Michel Bernier Sans étiquette Jean Michel Bernier Sans étiquette
Cerizay 4 776 Johnny Brosseau PS Johnny Brosseau PS
Mauléon 8 499 Daniel Amiot UMP Pierre-Yves Marolleau Divers Droite
Celles-sur-Belle 3 884 Jean-Marie Roy Jean-Marie Roy Divers Droite
Melle 3 574 Yves Debien PS Yves Debien PS
Niort 59 005 Geneviève Gaillard PS Jérôme Baloge UDI
Parthenay 10 388 Xavier Argenton UDI Jean-Michel Prieur AC
Thouars 14 055 Patrice Pineau PS Patrice Pineau PS
Saint-Maixent-l'École 6 756 Léopold Moreau UMP Léopold Moreau UMP

Géographie

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Les données géographiques du département

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Géographiquement, les Deux-Sèvres font partie de l'Ouest de la France et une grande partie de son territoire se rattache au Massif Armoricain.

Le département des Deux-Sèvres appartient à la région Nouvelle-Aquitaine où il est limitrophe des départements de la Vienne à l'est, de la Charente au sud-est et de la Charente-Maritime au sud-ouest.

Par ailleurs, ce département est bordé par la région des Pays de la Loire où, à l'ouest, il jouxte la Vendée et, au nord, celui de Maine-et-Loire.

Géographie physique

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Le bocage bressuirais

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Le Thouarsais

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A l'ouest de la Gâtine, le bassin houiller de Vendée s'est principalement formé au Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années), il déborde sur les communes de Saint-Laurs et Ardin[11]. Le point culminant du département, le Terrier de Saint-Martin (272 mètres), se situe sur la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux.

Le Niortais

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Géographie administrative des Deux-Sèvres

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L'intercommunalité devient de plus en plus active dans les Deux-Sèvres, composé de plusieurs Syndicats de Pays dont :

  • le Pays de Gâtine avec ses onze communautés de communes ;
  • le Pays Mellois composé de cinq communautés de communes ;
  • le Pays du Haut Val de Sèvre avec trois communautés de communes.

Par ailleurs, le département possède une seule communauté d'agglomération, qui s'est constituée autour de Niort, préfecture et principale ville des Deux-Sèvres :

Pour Ernest Nègre, dans son ouvrage de référence Toponymie générale de la France, la racine des Sèvres est préceltique, dérivant de Sab, signifiant « Sève, jus, liquide, suc » et du suffixe ara.
Il ajoute que la Sèvre Niortaise vient de Sepvret, soit le nom de la source de ce fleuve[12].

Les Deux-Sèvres possèdent un climat océanique, du fait de la proximité du département avec l'océan (environ 80 km). Voici les données mensuelles pour quelques paramètres pour la station de Niort.

Relevé météorologique de Niort
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 5,5 6,2 8,7 10,9 14,7 18,1 20,2 20,1 17,3 13,7 8,7 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
Record de froid (°C)
date du record
−15,1
1987
−11,2
1986
−10,7
2005
−4,8
2008
0,2
2010
3,4
1989
6,6
1993
5,8
1988
3
2007
−3,3
1997
−7
1993
−10,5
1996
−15,1
Record de chaleur (°C)
date du record
16,7
1999
22,1
1998
25,5
2005
29,8
2005
32,3
2005
37,8
2003
38,1
1990
40,1
2003
34,7
2005
30
2011
21,1
1994
22
1996
40,1
Ensoleillement (h) 78 106 158 180 215 243 251 247 203 133 90 75 1 980
Précipitations (mm) 84 66 64 71 70 59 56 50 61 97 93 96 867,2


Démographie

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En 2021, le département comptait 374 587 habitants[Note 2], en évolution de +0,04 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-241 916254 105279 845288 260294 850304 105310 203320 685
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
323 615327 846328 817333 155331 243336 655350 103353 766354 282
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
346 694342 474339 466337 627310 060309 820308 481308 841312 756
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
312 842321 118326 467335 829342 812345 965344 392359 711370 939
2016 2021 - - - - - - -
374 743374 587-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[15] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[16] puis population municipale à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Un département moyennement peuplé

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La densité de population des Deux-Sèvres est de 62,4 hab./km2 en 2021, ce qui le classe au cinquième rang en Nouvelle-Aquitaine devant la Vienne (62,9 hab./km2) et derrière la Haute-Vienne (67,3 hab./km2) ; cependant, sa densité demeure inférieure à celle de la région qui s'établit à 72,2 hab./km2. Comparé à la densité de la France métropolitaine qui est de 106,5 hab./km2, le département des Deux-Sèvres apparaît comme un département moyennement peuplé.

Cependant, le département se caractérise à la fois par une démographie assez dynamique (solde naturel et solde migratoire positifs)[Note 3] et une urbanisation qui se renforce, notamment avec Niort dont l'unité urbaine compte 70 128 habitants en 2010. Le département compte onze unités urbaines de plus de 5 000 habitants en 2010 et un taux urbain proche de la moitié de la population départementale.

Plus de la moitié de la population est urbaine

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Le département recense dix villes de plus de 5 000 habitants au recensement de 2010, alors qu'il n'en comptait que six en 1999 et il cumule 37 communes de plus de 2 000 habitants dont une vingtaine sont classées urbaines — contre trente au recensement de 1999.

Par ailleurs, le département recense onze unités urbaines dépassant les 5 000 habitants en 2010 contre sept au recensement de 1999.

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Niort 79191 CA du Niortais 68,20 59 309 (2021) 870 modifier les donnéesmodifier les données
Bressuire 79049 CA du Bocage Bressuirais 180,59 19 906 (2021) 110 modifier les donnéesmodifier les données
Thouars 79329 CC du Thouarsais 81,48 14 000 (2021) 172 modifier les donnéesmodifier les données
Parthenay 79202 CC de Parthenay-Gâtine 11,38 10 058 (2021) 884 modifier les donnéesmodifier les données
Mauléon 79079 CA du Bocage Bressuirais 120,64 8 597 (2021) 71 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Maixent-l'École 79270 CC Haut Val de Sèvre 5,22 7 254 (2021) 1 390 modifier les donnéesmodifier les données
Chauray 79081 CA du Niortais 14,50 7 151 (2021) 493 modifier les donnéesmodifier les données
Melle 79174 CC Mellois en Poitou 65,34 5 904 (2021) 90 modifier les donnéesmodifier les données
La Crèche 79048 CC Haut Val de Sèvre 34,50 5 732 (2021) 166 modifier les donnéesmodifier les données
Nueil-les-Aubiers 79195 CA du Bocage Bressuirais 98,83 5 566 (2021) 56 modifier les donnéesmodifier les données
Aiffres 79003 CA du Niortais 25,72 5 377 (2021) 209 modifier les donnéesmodifier les données
Moncoutant-sur-Sèvre 79179 CA du Bocage Bressuirais 92,78 5 085 (2021) 55 modifier les donnéesmodifier les données
Cerizay 79062 CA du Bocage Bressuirais 18,55 4 797 (2021) 259 modifier les donnéesmodifier les données
Aigondigné 79185 CC Mellois en Poitou 69,87 4 660 (2021) 67 modifier les donnéesmodifier les données
Celles-sur-Belle 79061 CC Mellois en Poitou 41,37 3 858 (2021) 93 modifier les donnéesmodifier les données

L'économie des Deux-Sèvres reste essentiellement rurale. Le département étant particulièrement présent sur la chaîne de la production laitière (20 % des fromages de chèvre produits en France le sont dans le département[18], beurre d'Échiré…) et de la viande. Sur les vingt-cinq dernières années, la population active agricole a connu une forte diminution, mais reste encore importante en comparaison de la moyenne nationale.

D'après la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres dans sa revue Chamb@gri79, les Deux-Sèvres étaient en France les premiers producteurs de melon et de lait de chèvre en 2010.

Plusieurs secteurs de l'industrie sont représentés :

  • l'agroalimentaire (abattage, préparation de plats cuisinés, nutrition animale) ;
  • le bois (scieries, panneaux de bois, charpenterie, parqueterie…) transformation (fabrication de meubles, mobilier de bureau, équipements de magasins) et négoce international ;
  • l'automobile (assemblage avec Heuliez, centre de développement, équipementiers, spécialistes comme Sovam ou Libner, transports urbains comme Irisbus) ;
  • l'équipement et matériels électriques et électroniques (matériel agricole, manutention, levage, matériel aéroportuaire (TLD Europe, Sovam), matériel aéronautique (Zodiac Aerospace, Leach International) ;
  • les produits minéraux (carrières en particulier, le département étant l'un des dix principaux producteurs en France) et cimenterie des Ciments Calcia ;
  • la confection, en cours de restructuration ce secteur d'activité historique, surtout présent dans le nord-ouest du département, se tourne aujourd'hui vers les produits à forte valeur ajoutée ;
  • l'emballage et le conditionnement ;
  • la chimie (gommes, peintures, vernis, résines synthétiques).

Le département compte peu de grosses unités industrielles, et le secteur repose sur un tissu de PME. Ces PME sont essentiellement localisées à Niort et dans le Nord-Ouest du département.

Le secteur des services est très important dans le département et plus particulièrement à Niort et dans son agglomération, qui abrite les sièges sociaux de nombreuses mutuelles d'assurances nationales (MAAF, MAIF, Macif). Ces mutuelles ont fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs, l'assistance (IMA).

Niort abrite également le siège régional de certaines compagnies d'assurances (Groupama), de banques (Banque populaire, Crédit agricole) ou leur centres de gestion.

Aux côtés de cette activité « assurances » et « banque », des sociétés de services locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités sont implantées :

Niort est aussi un centre logistique et commercial important dans le Centre-Ouest de la France.

Les exportations des Deux-Sèvres se sont élevées à 987 millions d'euros en 2005, principalement vers l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Le premier poste à l'exportation étant les « Produits de la construction automobile »[19].

Selon l'Insee la même année, le PIB par habitant des Deux-Sèvres s'élevait à 25 328 euros, chiffre le plus élevé de la région Poitou-Charentes et le 28e en France. Ce chiffre ayant connu une forte progression entre 2000 et 2005 (+ 24,77 %). Sur la période, en valeur absolue, les Deux-Sèvres connaissent la cinquième plus forte croissance de cet indicateur après les Hauts-de-Seine, Paris, la Savoie et les Hautes-Alpes. À titre de comparaison, le PIB par habitant de la Charente s'élève à 23 867 euros (36e position), de la Vienne à 23 197 euros (45e position) et de la Charente-Maritime à 20 974 euros (75e position).

En matière de recherche, le département abrite quatre centres de recherche :

Voies de communication et transports

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Transports routiers

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Le département est aujourd'hui traversé dans sa partie sud par deux autoroutes :

Le département était concerné par deux autres projets de dessertes autoroutières, aujourd'hui à l'arrêt :

  • la liaison Niort-La Rochelle ;
  • une liaison autoroutière vers l'Est, avec une jonction entre l'A10 et l'A20, qui avait été actée le 6 décembre 2005 par l'État.

La voie rapide Nantes-Poitiers (E62) désenclave la partie nord-ouest du département depuis 2008, année d'ouverture du tronçon Cholet-Bressuire. Cette deux fois deux voies doit maintenant se prolonger vers Parthenay puis Poitiers.

Transports en commun

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Le département est traversé par les voies ferrées (voyageurs) suivantes :

Deux lignes à vocation régionale font l'objet de projets de réouverture non financés à ce jour :

Le département avait également mis en place un réseau de cars desservant les principales communes du département (délégation de service public auprès d'entreprises de transports privées locales) : le Réseau des Deux-Sèvres (RDS). Ce réseau a été repris en 2017 par la région Nouvelle-Aquitaine.

Coulon et le marais poitevin.
Abbaye royale Notre-Dame de Celles.

Les résidences secondaires

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Selon le recensement général de la population du , 5,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes des Deux-Sèvres dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Abbaye royale et abbatiale Notre-Dame de Celles à Celles-sur-Belle

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À l’origine, une « celle » (ce qui signifie « petit prieuré ») dépendant de l'abbaye de Lester (diocèse de Limoges) dont le sanctuaire, placé sous le vocable de la Vierge, voit « fleurir » dès 1095 de nombreux miracles. Il devient le lieu d’un pèlerinage fréquenté et proche d'un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une abbaye indépendante de l’ordre de Saint-Augustin entre 1137 et 1140, mais aussi une seigneurie ecclésiastique dont les biens vont s’accroître au gré des offrandes et des donations. Aujourd'hui, ces jardins à la française, jardins de curé, jardins à insectes, sa roue du moulin, son musée moto et ses hologrammes présentant l'abbaye comme au temps jadis, l'abbatiale avec son orgue unique en France, rendent cette abbaye incontournable dans le sud des Deux-Sèvres.

Cimetière de Verrines classé MH.

Église romane de Verrines-sous-Celles

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L'église romane de Verrines est classée Monument historique et son cimetière classé Site historique. De l'église ne subsistent aujourd'hui plus que le chœur et le transept. La nef, à l'exception d'une travée, a été détruite à la Révolution française.

Résidences secondaires

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Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008[20] :

Commune Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Les Forges 124 201 142 70,37 %
Arçais 620 427 106 24,92 %
Saint-Loup-Lamairé 959 572 105 18,43 %
Coulon 2 210 1 173 179 15,28 %
Vasles 1 680 950 143 15,03 %
Saint-Hilaire-la-Palud 1 575 859 115 13,34 %

Les festivals

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Le dispositif « Terre de festivals » favorise la promotion de vingt-cinq festivals deux-sévriens auprès de la population locale et des touristes depuis 2004[21].

  • Festival Terri’Thouars Blues
  • Nouvelle(s) Scène(s)n à Niort
  • Festival Bach à Pâques à Saint-Maixent-l'École
  • Festival Ah ?n en Gatine
  • Le Jazz bat la campagnen sur Parthenay
  • Festival de Melle
  • Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns, à Niort
  • Les Festiv'été Musicales
  • Festival des jeux à Parthenay
  • Festival au village, à Brioux-sur-Boutonne
  • Bouillez !, à Bouillé-Saint-Paul
  • Atout Arts, à Thouars
  • Musiques et danses du monde à Airvault
  • Terre de danses, en Pays Bocage bressuirrais
  • Festival des enfants du monde à Saint-Maixent-l’École
  • Boulevard du jazz en Pays mellois
  • Festival Contes en Chemins en Pays Haut val de Sèvre
  • De Bouche à Oreille à Parthenay
  • Les Estivales d'ArtenetrA
  • Lumières du baroque en Pays mellois
  • Le Nombril du monde à Pougne-Hérisson[22]
  • Les Coréades d'automne, Niort et Sud Deux-Sèvres
  • Festival des vendanges à Pamproux
  • Éclats de voix
  • Festival International du Film Ornithologique (FIFO), de Ménigoute
  • Festival du cinéma et de l'image On s'Fait des Films à Bressuire
  • Festival de l'aventure individuelle à Mauzé-sur-le-Mignon
  • Décroissance le Festival à Saint-Maixent-L’École

Le Département, labellisé Terre de Jeux 2024 - le label des collectivités de Paris 2024 - accueille sur son territoire le passage du Relais de la flamme[23].

Notes et références

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  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. À noter que dans le département, on enregistre environ 4 500 naissances/an pour seulement environ 3 500 décès. Les Deux-Sèvres se placent ainsi dans les premiers départements de France pour le taux de natalité, en hausse depuis 2000[réf. nécessaire].

Références

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  1. https://archive.wikiwix.com/cache/20220719164620/http://wp-parlanjhe.asteur.fr/index.php/2021/03/25/la-minute-parlanjhe-les-pancardes-en-parlanjhe/.
  2. Saint-Pierre-des-Échaubrognes fut même une ancienne commune de Maine-et-Loire jusqu’en 1823.
  3. [À propos] du Patrimoine industriel des Deux-Sèvres ; Indicateurs du patrimoine, Geste éditions, 2005, 288 pages.
  4. Patrimoine industriel et activités chimiques, ministère de la Culture, consulté .
  5. L’étude du patrimoine industriel des Deux-Sèvres, service régional de l'inventaire de Poitou-Charentes, septembre 2005, consulté .
  6. patrimoine industriel, consulté .
  7. Chloé Berry, « Manifestation anti-bassines dans les Deux-Sèvres : ce qu'il faut retenir » Accès libre, sur Actu.fr, (consulté le ).
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  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, 1990 à 1998, 1 871 (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), p. 42
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  15. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  16. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  17. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
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Bibliographie

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  • Étienne Dupin, Statistique du département des Deux-Sèvres, Imprimerie des Sourds-Muets, Paris, an IX (lire en ligne)
  • Étienne Dupin, Mémoire statistique du département des Deux-Sèvres adressé au ministre de l'intérieur, d'après ses instructions, Imprimerie de la République, Paris, an XII (lire en ligne)
  • Étienne Dupin, Second mémoire sur la statistique du département des Deux-Sèvres, chez P. Plisson, Niort, an X
  • Étienne Dupin, Dictionnaire géographique, agronomique et industriel du département des Deux-Sèvres, chez P. Plisson, Niort, an XI (lire en ligne)
  • Henri Gelin, « La destruction des loups dans les Deux-Sèvres », dans Mémoires. Société historique et scientifique des Deux-Sèvres 1905, 1re année, 1906, p. 87-100 (lire en ligne)
  • Louis Merle, La formation territoriale du département des Deux-Sèvres. Étude de géographie historique, Mémoire de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1938
  • Philippe Contamine, « Les Deux-Sèvres monumentales : introduction géographique et historique », dans Congrès archéologique de France. 159e session. Monuments des Deux-Sèvres. 2001, Société française d'archéologie, Paris, 2004, p. 7-17

Articles connexes

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Liens externes

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