Y 6100
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Désignation | Y 6101 à 6140 |
Type | locotracteur |
Motorisation | diesel |
Couplage | non |
Construction | 1917 |
Constructeur(s) |
Crochat - Brissoneau et Lotz (reconstruction) |
Transformation | 1948 |
Effectif | 0 |
Service commercial |
SNCF |
Disposition des essieux |
B' |
---|---|
Écartement | standard (1 435 mm) |
Carburant | gazole |
Moteur thermique | Renault 561A |
Puissance | 110 kW |
Génératrice | Thomson LC 9 shunt autoventilée |
Moteurs de traction | 2 * Thomson TH 549 autoventilés |
Transmission | électrique |
Puissance continue | 107,5 kW |
Capacité en carburant | 300 litres |
Masse en service | 32 t |
Longueur HT | 7,88 m |
Largeur | 2,8 m |
Hauteur | 3,885 m |
Empattement | 3,4 m |
Diamètre des roues | Ø1145 |
Vitesse maximale | 25 km/h |
Les Y 6100 sont d’anciens locotracteurs diesel-électriques de la SNCF.
Description
[modifier | modifier le code]Ces locotracteurs sont une reconstruction effectuée en 1948 par les ateliers Brissonneau et Lotz de Creil, sur la base de locotracteurs Crochat pétroléo-électriques livrés à l'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) en 1917.
Les principaux travaux de transformation et de modernisation ont porté sur la réparation et le renforcement du châssis, la remise en état de la transmission électrique Thomson, le montage d’un moteur diesel Renault en remplacement du moteur à essence d’origine, l’installation du freinage pneumatique et la construction d’une cabine et ses capots. La caisse et son équipement est très semblable aux Y 6200[2].
Sept exemplaires identiques sont également livrés à l’Armée française, avec l’immatriculation GM 1 à 7 (GM pour Génie militaire)[2].
Les derniers exemplaires encore à l’inventaire de la SNCF sont radiés vers 1960, et certains sont revendus à des entreprises privées[3].
Livrée
[modifier | modifier le code]La livrée des Y 6100 après reconstruction est verte en extérieur 306 pour la caisse, le châssis est en noir et les traverses de choc en rouge vermillon 605 avec des marquages blancs.
Engins sauvegardés
[modifier | modifier le code]- Y 61XX (numérotation inconnue) : train touristique de Puisaye-Forterre[4] ;
- Y 61XX (numérotation inconnue) : musée de l'ancienne malterie de Champagne à La Chapelle-Saint-Luc[5].
Modélisme
[modifier | modifier le code]Ce locotracteur a été reproduit en kit de laiton et de bronze à l'échelle 1:87 (HO) à monter, par la firme artisanale Rotomagus.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fiche documentaire Loco revue 388, série 72 A 33, 1972.
- SNCF - Direction du Matériel et de la Traction - Division des Études de Traction à Moteurs Thermiques, Locotracteurs de manœuvres de 150 ch – série Y.6100 ch : notice descriptive, , 39 p.
- (en) The Locomotive Club of Great Britain, SNCF locotracteurs et locomoteurs, , 44 p.
- « SNCF locotracteur Y-6100 sqq – AATY », sur Patrimoine Ferroviaire Français (consulté le ).
- « SNCF locotracteur Y-6100 sqq – La Chapelle-Saint-Luc », sur Patrimoine Ferroviaire Français (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guy Defrance, Le matériel moteur de la SNCF en 1958 : 2-Locomotives électriques, locomotives diesels, locotracteurs et autorails, La vie du rail, (ISBN 2-915034-06-0) ;
- Yann Baude, « un sympathique locotracteur en H0 : l’Y 6100 (1re partie) », Loco Revue, LR Presse, , p. 42 à 45 (ISSN 0024-5739).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- « Les « Y » : une puissance dérisoire pour déplacer des centaines de tonnes. », sur Train Consultant Clive Lamming.
- « SNCF locotracteur Y-6100 xxxx – AATY », sur patrimoine-ferroviaire.fr.
- « Y 6100 ».