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Escorteur d'escadre

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Le Surcouf (D621) en 1970, quelques mois avant son abordage
Le Du Chayla (D630)
Le Duperré (D633) désarmé à Brest en 1993, dernier EE encore en service en 1992.

Les escorteurs d’escadre (« EE » en abrégé) constituaient un type de dix-huit bâtiments de la Marine nationale française dérivés des contre-torpilleurs, de la famille OTAN des destroyers. Construits entre 1951 et 1960, ils constituaient trois variantes successives : douze classe T 47, puis cinq classe T 53 et enfin un classe T 56. Ces bâtiments avaient initialement pour mission l'attaque à la torpille des bâtiments de surface et la protection antiaérienne (AA) et anti-sous-marine (ASM) des grandes unités[1], la protection des convois étant dévolue à une classe de bâtiments plus petits, les escorteurs rapides. Beaucoup furent profondément modifiés au cours de leur carrière pour s'adapter à l'évolution des techniques et des menaces. Environ 80 000 marins se succédèrent à leur bord entre 1955 et 1992. C'est un escorteur d'escadre qui devint, à Nantes, le premier navire musée à flot de France.

Motifs de création et financement

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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France ne disposait plus que de six contre-torpilleurs dans des états divers. Viendront s'y ajouter quatre destroyers d'origine allemande rétrocédés par le Royaume-Uni : Desaix, Kléber, Hoche et Marceau, ultérieurement rejoints par deux croiseurs légers italiens (Châteaurenault et Guichen) et quatre contre-torpilleurs d'origine italienne : Duchaffault, Duperré, Jurien de la Gravière et D'Estaing. L'ensemble de ces unités disparates et usées, au fonctionnement aléatoire, ne constituait qu'un expédient temporaire et ne répondait pas aux critères techniques d'une flotte moderne. Entre 1946 et 1948, plusieurs projets de construction de nouveaux bâtiments de guerre français virent le jour, dans l'optique d'une participation à des forces (Task Force) internationales.

En 1948, le début de la guerre froide et les prémices de la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) rendirent urgente la mise en chantier de bâtiments neufs et performants. Les besoins dans cette catégorie ont été estimés à 18 bâtiments pour répondre aux besoins nationaux et aux futures demandes de l'OTAN.

Les difficultés budgétaires de la France vont toutefois limiter ses possibilités d'investissement militaire et nécessiter l'aide des États-Unis. Basée sur le Mutual Defense Assistance Program, cette aide pour la marine française se concrétisera par une participation financière du gouvernement américain de l'ordre du tiers des dépenses totales engagées entre 1950 et 1956[2]. À ce titre les escorteurs d'escadre bénéficieront principalement d'équipements de télécommunications (radio) et de contre-mesures électroniques.
Au cours des années 1960, quatre installations de missiles surface-air Tartar seront fournies pour quatre bâtiments, et dont une partie sera financée par le gouvernement des États-Unis.

Origine du nom

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Le premier type de bâtiment fut codifié T47, T pour Torpilleur et 47 pour l'année de conception. Les opérations navales durant la Seconde Guerre mondiale ayant mis en évidence le rôle essentiel des escortes de protection, c'est le terme « escorteur » qui est choisi par les Français pour ce nouveau type de bâtiment de guerre, se substituant aux précédentes catégories de « torpilleur » ou de « contre-torpilleur », qui sont définitivement abandonnées.

Le nom évoluera à plusieurs reprises, d'abord en « escorteur rapide », puis en « destroyer-escorteur de 1ère classe », et à nouveau « escorteur rapide » pour finalement, en 1955, se stabiliser définitivement en « escorteur d'escadre ». Le terme sera appliqué tout au long de leur existence aux trois types successifs. Toutefois, leur classification OTAN étant celle de « destroyer », ils porteront sur la coque un indicatif visuel européen commençant par la lettre D, allant de D621 à D638.

Types d'escorteurs d'escadre

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Les douze T47

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Destroyer américain de la classe Gearing

En 1946, débutèrent les premières études conjointes entre l'état-major de la Marine nationale et le service technique des constructions et armes navales (STCAN) pour concevoir des nouveaux bâtiments d'escorte dérivés des destroyers américains de la classe Gearing lancés à partir de 1944. De nombreuses modifications des caractéristiques et des choix d'armements éloignèrent rapidement du modèle américain initial et firent évoluer la demande vers un projet spécifique qui prit officiellement le nom de « T47 » dans un courrier n°17.770 de la STCAN en date du . Les contraintes diverses et les évolutions dans les choix aboutirent, le , au premier projet concret d'un « T47A », suivi le , de deux variantes, le « T47B » et le « T47C ». Après d'ultimes demandes du Conseil supérieur de la marine, c'est le projet « T47B », avec quelques variantes, qui est adopté au milieu de l'année 1949. Plusieurs modifications seront apportées au cours des constructions successives. En fait les besoins évoluèrent très vite et nécessitèrent des refontes profondes de la plupart des douze bâtiments de ce type pour les équiper de missiles spécialisés à la défense antiaérienne (AA) ou à la lutte contre les sous-marins (ASM)[3].

Les cinq T53

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Dans les années 1953-54, la mise en chantier des porte-avions Clemenceau et Foch a nécessité d'adapter la configuration des cinq escorteurs d'escadre prévus au budget 1953 pour une défense antiaérienne renforcée afin d'assurer leur protection. La base restera le type T47B mais avec des radars beaucoup plus performants et fiables. Les moyens de défense AA reposent sur la seule artillerie de 57 mm et de 127 mm, un lance-roquettes ASM de 375 mm est installé en remplacement des deux tube lance-torpilles courts de l'avant. Les modifications demandées sur les T47 sont intégrées : un roof continu permet de relier l'avant à l'arrière et la passerelle est fermée[4].

EE La Galissonnière en 1978

Le La Galissonnière (D638), unique escorteur d'escadre de ce type a été, dès sa construction fin 1958, conçu comme un bâtiment d'expérimentation pour mettre au point les équipements ASM des futures générations de bâtiments dédiés à cette fonction. Si sa coque et sa propulsion reprennent l'essentiel de celles des T47 et des T53, son armement est modernisé par rapport aux bâtiments précédents : les canons de 57 et de 127 mm sont remplacés par deux tourelles simples de 100 mm, un mortier ASM quadruple de 305 mm complète l'armement anti-sous-marin, un sonar de coque et un sonar remorqué à basse fréquence remplacent les équipements haute fréquence, et surtout un missile ASM Malafon et une plate-forme pour hélicoptère lui fournissent des moyens d'action à grande allonge.

À la fin des années 1960, sa mission d'expérimentation ayant abouti, ce bâtiment a été intégré aux forces navales et aux escadres.

Caractéristiques générales communes

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Les superstructures et les équipements des escorteurs ont considérablement variés en fonction des types et des refontes successives. Toutefois les principales caractéristiques sont restées communes ou proches entre les différents bâtiments :

  • longueur : 128 mètres ;
  • largeur : 12,80 mètres ;
  • déplacement en charge : de l'ordre de 3 800 tonnes ;
  • vitesse maximale : 33 à 34 nœuds ;
  • autonomie : 5 000 nautiques à 18 nœuds ;
  • équipage : de 300 à 350 marins, variable selon l'armement et les missions.

Construction

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Si des différences existent entre les trois types pour les équipements, l'armement et les aménagements, la construction de la coque demeure relativement identique. Seul l'arrière est un peu plus long et plus fin sur les T53, la différence étant encore plus marquée sur le T56 qui reçoit d'origine un sonar remorqué.

La coque est formée par 17 tranches (de A à Q, de l'avant à l'arrière), séparées par des cloisons étanches sans ouverture[N 1] joignant le fond au pont principal.

Ligne d'arbre tribord et un de ses palier.

Les escorteurs d'escadre étaient propulsés par deux turbines à vapeur équipées de réducteurs actionnant chacune une des deux lignes d'arbres. Elles étaient alimentées par deux groupes de deux chaudières produisant de la vapeur. Leur répartition à bord était la suivante : chaufferie avant, machine avant (ligne d'arbre tribord) , chaufferie arrière puis machine arrière (ligne d'arbre bâbord). Les circuits de vapeur étaient interconnectables, ce qui permettait de pouvoir alimenter les deux turbines avec une seule chaudière si nécessaire. La puissance totale développée était de 63 000 ch. Deux types de turbines, ayant des caractéristiques proches, de marque Parsons et Rateau furent installés.

Alimentation électrique

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Elle était assurée par deux turbo-alternateurs de 400 kW actionnés par la vapeur, complétés par deux diesels alternateurs de 180 kW assurant la production d'électricité lorsque les chaudières étaient éteintes et le complément nécessaire lorsque le navire passait aux postes de combat. Sur le T56, la puissance des générateurs passe à respectivement 500 kW et 320 kW.

La commande hydraulique du gouvernail, située dans l'avant-dernière tranche du bâtiment, était assurée par deux moteurs actionnant deux pompes rotatives, commandant chacune deux des quatre vérins de 55 tonnes chacun faisant pivoter la mèche du gouvernail. En cas d'avarie, une pompe à bras, actionnée par deux hommes, permettait de conserver le contrôle de la barre.

Qualités nautiques et performances

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Les escorteurs d'escadre étaient connus pour avoir de très bonnes qualités nautiques et une très bonne tenue à la mer, même par gros temps.

Bien que leur vitesse maximale officielle soit de 33 ou 34 nœuds[N 2], la vitesse réelle obtenue en régime PMP (puissance maximale pratique) se situe entre 35,29 nœuds[5] et 36,63 nœuds[6]. L'EE Maillé-Brézé détient le record absolu de vitesse pour avoir atteint 39 nœuds (72,2 km/h) le en régime TFP (tous feux poussés).

On lit parfois des descriptions de caractéristiques passablement exagérées : « [les escorteurs d'escadre]… étaient les premiers navires atomiques [sic] de la Marine française. Entièrement étanches, avec très peu de hublots, ils peuvent naviguer impunément dans les eaux empoisonnées par les explosions nucléaires. Un dispositif d'arrosage en pluie leur permet de se décontaminer entièrement au sortir de la zone dangereuse. »[7]. En fait les escorteurs d'escadre ont toujours souffert d'un problème d'étanchéité du fait des matériaux légers employés pour leurs superstructures[8]. En outre, aucune coursive fermée ne permettant de relier l'avant à l'arrière sur les T47 avant leur refonte, la protection du personnel ne pouvait évidemment être assurée.

Les escorteurs d'escadre ont été conçus pour la protection des convois et des grosses unités contre les avions et les sous-marins.

Défense anti-aérienne

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Au moment de leur conception, la défense anti-aérienne (AA) était constituée exclusivement, pour les T47 et T53 par :

  • une tourelle double axiale AA de 127 mm sur la teugue et une pseudo tourelle double AA de 57 mm sur le roof devant la passerelle ;
  • deux pseudo-tourelles doubles latérales de 57 mm Bofors sur chaque bord derrière la seconde cheminée ;
  • deux tourelles doubles axiales AA de 127 mm sur le rouf et la plage arrière.

Canons de 127 mm

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L'expérience acquise au cours de la Seconde Guerre mondiale a déterminé le choix par l'OTAN pour des canons d'un calibre de 127 mm (5 pouces), d'une longueur de 57 calibres (7,24 m), comme le standard pour l'artillerie navale des destroyers des pays membres. Le canon de 127 mm est polyvalent, pouvant tirer contre la terre, anti-navires et anti-aérien.

Ce sont donc des tourelles doubles de ce calibre, fabriquées en France, qui ont constitué l'artillerie principale des T47 et des T53, à raison de 3 tourelles[N 3].

Les performances de ces canons étaient médiocres, tant par la difficulté à les manœuvrer rapidement que par les problèmes posés par le système de pointage. En outre, le télépointage décrochait en cas de roulis supérieur à 15°[8].

Canons de 57 mm

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Les pseudo tourelles doubles de 57 mm modèle 1947 constituaient l'artillerie secondaire. Ces canons étaient automatisées, mais nécessitaient toutefois huit canonniers pour leur mise en œuvre. Pouvant tirer à la cadence de 60 coups par tube à la minute, leur portée théorique de 14 300 mètres était en fait limitée à 5 600 mètres du fait de l'autodestruction des obus au bout de 10 secondes[9]. Leur mise au point fut longue, mais ces canons donnèrent finalement satisfaction malgré une portée trop limitée[8].

Canons de 20 mm

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En plus des tourelles de 127 mm et de 57 mm, les T47 et T53 sont également équipés de canon MK 4 Oerlikon de 20 mm au nombre de 4 puis de 2. Ces canons, dont la conception remontait à 1915, étaient des pièces de défense à vue, inefficaces contre les avions de l'après-guerre[10].

Canons de 100 mm

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Si les tourelles de 57 mm finirent à la longue par donner une relative satisfaction, les tourelles de 127 mm sont considérées, dès l'origine, comme très peu performantes. De ce fait, sur le T56 (EE La Galissonnière) à vocation ASM, l'artillerie 57 mm et 127 mm sera remplacée par deux tourelles à tube simple de 100 mm polyvalentes modèle 53[11] beaucoup plus performantes, placées dans l'axe avant. Ces canons de 100 mm (modèle 64 dans certains cas), équiperont ultérieurement les EE refondus ASM.

L'étude a été lancée en 1953 au STCAN d'un canon naval polyvalent pouvant assurer la défense antiaérienne et le tir sur des cibles flottantes ou terrestres. La première tourelle de 100 mm modèle 53 a été d'abord testée sur l'escorteur rapide Le Brestois en 1958 avant d'équiper progressivement tous les nouveaux bâtiments français, et ce jusqu'aux frégates de la classe La Fayette construites en 1999. Sa portée anti-aérienne est de 6 000 mètres et de 12 000 mètres contre des objectifs navals ou terrestres. Sa cadence initiale de 60 coups par minute a été portée à 72 coups par minute sur le modèle 64[12].

Missiles AA Tartar

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Le système d'arme américain Tartar était un missile mer-air de conception américaine de moyenne portée développé par General Dynamics. Il a été l'un des premiers engins surface-air équipant les navires de l’US Navy et a été repris par de nombreuses marines dans le monde dont la Marine nationale française. En 1958, les États-Unis proposent de fournir gratuitement le système Tartar ; en la France répond favorablement à cette offre, pour la livraison de quatre ensembles Tartar (pour 4 T47B), au rythme d'une batterie par an à partir de l'été 1961. En , le MAAG (en), organisme américain chargé de la négociation, indique que la première batterie sera livrée en 1961. Mais, en , le M.A.A.G. signale que l'aide militaire américaine aux Alliés est diminuée, et qu'en conséquence la livraison des trois dernières batteries ne sera plus gratuite. Effectivement, seule le sera la première, installée sur le Dupetit-Thouars[13].

Il s'agissait d'un missile long de 4,57 mètres, d'un diamètre de 34,3 cm, pesant 520 kg. Propulsé par un moteur à poudre à double poussée (accélération, puis sustentation) il atteignait la vitesse de Mach 1,8 et pouvait atteindre une cible située jusqu'à 16 nautiques (environ (30 km) dans sa versions B et de 17,5 nautiques (environ (32,5 km) dans sa versions C, pour une altitude d'interception comprise entre 18 m (60 pieds) et 19 500 m (65 000 pieds). Il était tiré à partir d'une rampe orientable de type Mk 13 surmontant un barillet vertical contenant 40 missiles permettant le tir d'un missile toutes les dix secondes. Le système était associé à un radar de veille tridimensionnel AN/SPS 39 de forme rectangulaire caractéristique, permettant de détecter et de suivre les menaces, et à deux paraboles de conduite de tir de 2,40 mètres de diamètre destinées à suivre les évolutions de la cible et « l'illuminer » en permanence. Le missile se dirigeait sur l'écho renvoyé par la cible et explosait en arrivant à proximité[14],[15].

Le missile Tartar RIM-24B a été installé sur les quatre T47 refondus AA : Le Dupetit-Thouars en 1963, le Du Chayla en 1964, le Kersaint et le Bouvet en 1965. De 1970 à 1975, leur système RIM-24 B initial a été progressivement converti au système RIM-24 C[16]. Les deux systèmes d'armes qui équipaient respectivement le Bouvet (désarmé en 1982) et le Kersaint (désarmé en 1983) ont été démontés et envoyés aux États-Unis pour une mise au standard RIM-66. Ils ont ensuite été installés respectivement sur les frégates antiaériennes Cassard (1987) et Jean Bart (1990). Le Cassard a été désarmé en 2019, et le Jean Bart en septembre 2021. Ces frégates seront remplacées par les frégates multi-missions de défense aérienne (FREMM-DA ou FREDA) Alsace (admise au service actif en avril 2021) et Lorraine[17] (elle le sera en 2022). Ce système d'arme, initialement conçu en 1960, aura ainsi eu une longévité de plus de 60 ans.

Tous les escorteurs d'escadre de la classe T47 étaient équipés à l'origine de tubes lance-torpilles triples, également répartis sur chaque bord, et partagés entre plates-formes de type AT 47 (torpilles longues) et KT 50 (torpilles courtes). Les tubes courts étaient doublés de « valises » contenant chacune trois torpilles, soit six torpilles par poste de tir ; et donc une capacité maximale de dix-huit torpilles par bâtiment.

Les escorteurs d'escadre de la classe T53 ne disposaient que des deux plates-formes pour torpilles longues, sans valise à torpilles de réserve, soit une dotation de six torpilles par bâtiment. Ces tubes longs pouvaient lancer des torpilles courtes.

Le T56 La Galissonnière n'a jamais disposé que des deux plates-formes pour torpilles courtes, mais avec deux valises à torpilles de réserve par plateforme, ce qui lui donnait une dotation maximale (approvisionnement) de dix-huit torpilles (courtes).

Les tubes permettaient de tirer des torpilles ASM de 550 mm de trois modèles différents, les anciennes torpilles longues de type 24 Q, destinées à attaquer les bâtiments de surface, furent rapidement abandonnées[18].

Type Année Emploi Propulsion Poids Longueur Vitesse Portée Profondeur
24 Q 1924 Surface air comprimé/alcool 1 720 kg 7,12 m 35 nœuds 15 000 m
K2 1956 ASM turbine à gaz 1 104 kg 4,40 m 50 nœuds 1 500 m 300 m
L3 1961 ASM / surface moteur électrique 910 kg 4,30 m 25 nœuds 5 000 m 300 m

Lance-roquettes ASM de 375 mm

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Le lance-roquettes ASM sextuple était dérivé d'un modèle quadritube développé par la firme suédoise Bofors et mis en service dans la marine royale suédoise à partir de 1955. Construit en France par Creusot-Loire, il prit l'appellation de « lance-roquettes de 375 mm ASM modèle 1954 ». Il équipait dès leur construction les escorteurs d'escadres type T53 et fut installé sur les escorteurs d'escadres T47 au moment de leurs refontes ASM ou AA[19].

Missiles ASM Malafon

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Missile Malafon sur le Maillé-Brézé

Conçu à partir de 1956, le Malafon était un missile destiné à la lutte ASM. C'était un planeur, porteur d'une torpille de type L4, propulsé au départ par deux accélérateurs à poudre qui lui permettaient de parcourir une distance allant jusqu'à 13 km. Arrivé sur son objectif, le freinage provoqué par son parachute lui faisait larguer sa torpille. Une fois immergée, elle effectuait un cercle de repérage avant d'engager la poursuite de sa cible. Équipant exclusivement des bâtiments français, le Malafon n'a jamais été tiré vers une cible militaire réelle[20]. « Bien qu'ayant marqué son époque par son côté insolite et une multitude d'histoires entourant ses essais et exercices, le Malafon était parfois considéré comme « plus dangereux pour le bâtiment qui le tirait que pour la cible visée », selon les propos d'un ancien du Maillé Brézé. »[21].

Le Malafon a équipé d'origine le T56 La Galissonnière en 1966, avant d'être installé sur les cinq T47 refondus ASM : Destrée en 1968, Maillé-Brézé en 1969, Vauquelin, Casabianca et Guépratte en 1970.

Mortier quadruple de 305 mm

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Un mortier quadruple ASM de calibre 305 mm modèle 1958, d'une portée de 2 700 mètres a équipé le seul T56 La Galissonnière.

Objectifs de surface

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Les cibles terrestres pouvaient, outre l'artillerie de 100 et 127 mm, être traitées par l'artillerie de 57 mm et le mortier ASM du La Galissonnière à la condition de se rapprocher à moins de 6 km des côtes.

Les cibles maritimes de surface pouvaient être engagées par l'artillerie du bord et les torpilles de type L3, voire le missile Malafon.

Le Duperré a été le seul à disposer, à partir de 1974, de quatre missiles mer-mer Exocet MM38 et de missiles AS-12 portés par un hélicoptère Lynx.

Fonction T47 T53 T56
Veille surface et navigation DRBV 30 DRBV 31 DRBV 50[N 4]
Veille combinée DRBV 11[N 5] DRBV 22 A DRBV 22 A
Veille aérienne DRBV 20 A
Altimétrie DRBI 10 B DRBI 10 B[N 6]

Lors de leur refonte, les quatre escorteurs d'escadre T47 modifiés pour recevoir le missile Tartar seront équipés d'un radar tridimensionnel Hughes AN/SPS 39 en remplacement du DRBV 11 placé sur le mât arrière.

Sur les T47 et T53 :

  • DUBV 1B pour la veille ;
  • DUBA 1B pour l'attaque.

Sur le T56 voué à la lutte ASM, plusieurs sonars seront montés à titre expérimental, dont le sonar remorqué français DUBV 40 Y reprenant l'électronique du sonar américain SQS 503.

Liste des escorteurs d'escadre

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Tous les escorteurs d'escadre ont été baptisés du nom d'un marin français célèbre (voir les notes).

Type Indicatif visuel Nom Lieu de construction Service actif Refonte[N 7] Missile Désarmement Notes
T47 D621 Surcouf[N 8] Arsenal de Lorient 01/11/1955 CF 1961 05/05/1972 [N 9]
T47 D622 Kersaint[N 10] Arsenal de Lorient 20/03/1956 AA 1965 Tartar 03/03/1984
T47 D623 Cassard[N 11] AC Bretagne 14/04/1956 CF 1962 01/06/1976
T47 D624 Bouvet[N 12],[22] Arsenal de Lorient 13/05/1956 AA 1965 Tartar 01/06/1983 [N 13]
T47 D625 Dupetit-Thouars[N 14] Arsenal de Brest 15/09/1956 AA 1963 Tartar 30/08/1988
T47 D626 Chevalier Paul[N 15] FC Gironde 22/12/1956 CF 1962 01/07/1971
T47 D627 Maillé-Brézé[N 16] Arsenal de Lorient 04/05/1957 ASM 1969 Malafon 01/04/1988 [N 17]
T47 D628 Vauquelin[N 18] Arsenal de Lorient 03/11/1956 ASM 1970 Malafon 06/04/1987
T47 D629 D'Estrées[N 19] Arsenal de Brest 19/03/1957 ASM 1968 Malafon 03/07/1985 [N 20]
T47 D630 Du Chayla[N 21] Arsenal de Brest 04/06/1957 AA 1964 Tartar 15/11/1991
T47 D631 Casabianca[N 22] AC Bretagne 04/05/1957 ASM 1970 Malafon 01/12/1984
T47 D632 Guépratte[N 23] FC Gironde 06/06/1957 ASM 1970 Malafon 05/08/1985
T53 D633 Duperré[N 24] Arsenal de Lorient 08/10/1957 01/06/1992 [N 25]
T53 D634 La Bourdonnais[N 26] Arsenal de Brest 03/03/1958 29/11/1977
T53 D635 Forbin[N 27] Arsenal de Brest 01/02/1958 01/06/1981
T53 D636 Tartu[N 28] AC Bretagne 05/02/1958 30/04/1980
T53 D637 Jauréguiberry[N 29] FC Gironde 15/071958 16/09/1977
T56 D638 La Galissonnière[N 30] Arsenal de Lorient 09/07/1962 Malafon 20/04/1990

Événements notables

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EE Kersaint - 1956

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Le destroyer égyptien Ibrahim Al-Awal arrivant à Haïfa après sa capture. On aperçoit au loin la silhouette du Kersaint.

À la suite de la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte en 1956, un conflit armé opposa l'Égypte à une coalition comprenant la France, le Royaume-Uni et Israël. Parmi les bâtiments dépêchés sur place, figuraient les tout nouveaux escorteurs d'escadre Surcouf, Kersaint et Bouvet. Chargé de la protection de la côte israélienne, le Kersaint patrouillait devant la ville d'Haïfa en compagnie du Surcouf. Dans la nuit du 30 au , à h 32 du matin, un bâtiment non identifié, situé à 3 milles sur l'avant bâbord du Kersaint, ouvrit le feu en direction du Mont Carmel. Le Kersaint répliqua aussitôt en tirant 65 coups de son artillerie de 127 mm entre h 35 et h 55. Encadré par les tirs, le navire ennemi prit alors la fuite. Le Kersaint, handicapé par une avarie de sa ligne d'arbre tribord, ne put le poursuivre. Deux destroyers israéliens interceptèrent le navire fuyard peu après qu'il eut été atteint par plusieurs obus et deux roquettes tirées par deux avions Ouragan israéliens[23],[24].

Il s'agissait du destroyer de la marine égyptienne Ibrahim al-Awwal, un ancien destroyer d'escorte britannique de la classe Hunt, vendu à l'Égypte en novembre 1949 sous un premier nom de Mohamed Ali el Kebir. Remorqué dans le port d'Haïfa, il fut intégré dans la marine israélienne sous le nom de Haïfa. Désarmé en 1968, il servit de cible à un missile Gabriel en 1972[25].

C'est à bord du Kersaint que le général de Gaulle, président du conseil, passa en revue la flotte française à Toulon le .

EE Tartu et EE D'Estrées - 1961

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Le Tartu et le D'Estrées se sont abordés au cours d'un exercice nocturne en Méditerranée, le . Il n'y a pas eu de victime mais, les deux bâtiments ayant été endommagés, ils ont dû immédiatement rejoindre la base algérienne de Mers el-Kébir. Le D'Estrées a été réparé sur place et a pu repartir à Toulon dès le 14 pour entrer en grand carénage[26]. L'étrave du Tartu ayant été enfoncée[27], une réparation provisoire le maintient dans ce port avant qu'il puisse rentrer à Toulon pour recevoir une étrave neuve le [28].

EE Surcouf - 1971

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Le Surcouf a connu un destin tragique. Le , il fut abordé une première fois au large de l'île de Groix par le cargo Léognan, avec de sévères dégâts matériels mais aucune victime.

Le vers h du matin, alors qu'il naviguait au sein d'une formation navale[29] "souple" au large de Carthagène (Espagne)[30], un pétrolier soviétique, le General Botcharov, l'aborda par tribord. Pénétrant profondément dans la chaufferie avant, entre l'arrière du bloc passerelle et la cheminée avant du bâtiment français, le navire soviétique le sectionna pratiquement en deux. Le groupe naval se porta à son secours et procéda à l'évacuation de l'effectif non indispensable de l'équipage, une quinzaine de marins demeurant dans la partie arrière - la plus stable. Le Tartu tenta, au bout de 4 heures, un remorquage (par l'arrière) ; mais la partie avant (d'environ 50 mètres de long), qui ne tenait plus que par le bordé bâbord de la coque, s'en désolidarisa et coula. Seule la partie arrière put être remorquée, d'abord jusqu'à Carthagène, avant de finalement rejoindre Toulon le .

Le bilan de l'accident s'établit à neuf disparus (les mécaniciens de la chaufferie avant) et un blessé grave (le boulanger du bord), qui décédera de ses brûlures au Centre de traitement des grands brûlés de l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon.

Numérotée Q 495 le , la coque rescapée servira de cible à un missile anti-navire Exocet qui la coulera quelques mois plus tard[31],[30].

EE Dupetit-Thouars - 1972

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Le Dupetit-Thouars, en mission à Djibouti, patrouillait au sud de la mer Rouge. Le , dans le détroit du Bab-el-Mandeb, il fut pris pour cible par une pièce d'artillerie (deux chars selon des témoignages) de la République démocratique populaire du Yémen installée sur l'île Périm. Les quatre obus qui touchèrent le navire firent cinq blessés légers. Le gouvernement sud-yéménite présenta ses excuses officielles à la France le lendemain[32].

EE Guépratte - 1972

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Le , le Guépratte avait embarqué les familles des marins pour la traditionnelle sortie en mer annuelle au large de l'île du Levant. L'heure avançant, le capitaine de frégate commandant l'unité décida vers 15 h 30 de pousser les feux pour permettre aux civils d'être de retour à terre à une heure raisonnable. La vague engendrée par une vitesse de 25 nœuds sur une mer d'huile se propagea jusqu'à la côte, provoquant un raz-de-marée qui créa le chaos sur une plage du Lavandou, culbuta et blessa une quarantaine de baigneurs et provoqua le décès d'une jeune fille qui se trouvait à bord d'un petit bateau[33],[34]. Le commandant fut relevé de ses fonctions et quitta le commandement le [35].

EE La Bourdonnais - 1973

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Le second épisode de la série télévisée La mer est grande a été tourné à bord de l'EE La Bourdonnais durant l'été 1973. Il relate les relations difficiles entre un midship chargé de la sécurité et son commandant[36]. Le bâtiment figure au générique[37] de la série en six épisodes qui est diffusée à partir du sur la deuxième chaîne de l'ORTF.

EE Jauréguiberry - 1977

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C'est sur ce bâtiment que furent tournées les séquences du film Le Crabe-tambour de Pierre Schœndœrffer. En , le Jauréguiberry appareilla de Lorient pour une mission habituelle d'assistance aux pêcheurs de terre-neuve. Outre le personnel et les équipements spécifiques à ces missions particulières, s'ajoutèrent les six principaux acteurs du film, quinze techniciens et tout le matériel de prise de vue. Plusieurs brèves sorties, réalisées les 24, 25 et , permirent les prises de vue extérieures à partir de l'escorteur rapide Le Picard et d'un hélicoptère Super Frelon de la marine nationale. Suivirent les prises de vue à quai avant le départ final de Lorient le . Le Jauréguiberry rentrera à Lorient le à la fin de sa mission[38].

Le film a été nommé six fois au César du cinéma 1978 et a remporté trois trophées[39].

EE Duperré - 1978

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À la suite d'une erreur de navigation lors d'un fort coup de vent, le Duperré talonna dans le raz de Sein le à 23 h 20. Toute la ligne d'arbre bâbord, de l'hélice jusqu'aux turbines, fut détruite et une brèche, longue de 35 mètres, provoqua une voie d'eau considérable, inondant tous les compartiments machine et privant l'escorteur de propulsion. Après une évacuation de la majeure partie de l'équipage par le canot de sauvetage de l'île de Sein, le bâtiment put être remorqué jusqu'à Brest le lendemain. Il entra au bassin le à 18 h 30. L'étendue des dégâts fit hésiter à sa remise en état. Il ne sera finalement réparé que le , avec du matériel provenant de l'EE La Bourdonnais qui venait d'être désarmé[40].

EE Maillé-Brézé - 1988

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Le Maillé-Brézé, premier musée naval à flot, amarré quai de la Fosse à Nantes.

Le , à Brest, le Maillé-Brézé a été retiré du service actif. Après le débarquement des munitions et le départ des derniers marins, il est devenu la coque Q 661.

Pris en charge par plusieurs remorqueurs le , il a été remorqué jusqu'à Nantes où il s'est amarré au quai de la Fosse[41]. Le , il a été officiellement remis à l'association Nantes Marine Tradition créée en 1983 et devint ainsi le premier musée naval à flot en France. Bien que le Maillé-Brézé ait été construit à l'arsenal de Lorient, c'est à proximité, aux Ateliers et chantiers de Bretagne de Nantes, que trois de ses sister-ships, le Cassard, Le Casabianca et le Tartu ont été construits[42].

Le , le Maillé-Brézé est entré au classement des monuments historiques français[43].

Maquette de l'EE Chevalier Paul
  • Plusieurs escorteurs d'escadre (Surcouf, Kersaint, Dupetit-Thouars, Maillé-Brézé, Forbin…) ont été proposés en maquettes plastiques au 1/400e par Heller.
  • Une maquette en bois au 1/100e du Surcouf a été proposée par la marque New maquette (référence 71001080) dans les années 1950 et a été supprimée du catalogue vers 2005.

Notes et références

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  1. Seule exception à cette règle, une porte étanche carrée en hauteur, percée dans la cloison joignant les zones P et Q, permettant d'accéder au local barre sans sortir sur le pont.
  2. 1 nœud représente 1 nautique à l’heure soit 1,852 km/h
  3. Ainsi d'ailleurs que celle des croiseurs anti-aériens Colbert et De Grasse, à raison de 8 tourelles
  4. Fonctionne en bande C.
  5. Considéré comme un échec
  6. Prévu à l'origine (projets T56A et T56B de novembre 1953, puis celui du 12 février 1956) ou envisagé à l'occasion de la refonte DUBV43 (avec le Senit) en 1967, ce radar d'altimétrie n'a jamais été monté à bord du La Galissonnière.
  7. CF = Conducteur de flottille; AA = Anti-aérien ASM = Anti-sous-marins
  8. En hommage à Robert Surcouf (1773-1827), corsaire.
  9. Abordé et coupé en deux en 1971
  10. En hommage à Armand de Kersaint (1742-1793), vice-amiral
  11. En hommage à Jacques Cassard (1679-1740), capitaine de vaisseau
  12. En hommage à Pierre François Étienne Bouvet de Maisonneuve (1775-1860), amiral
  13. Sa coque a servi de brise-lames à Lorient jusqu'à son transfert pour démolition en Belgique en 2012 [1]
  14. En hommage à Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), capitaine de vaisseau
  15. En hommage au Chevalier Paul (1597-1667), lieutenant général des armées navales
  16. En hommage à Jean Armand de Maillé-Brézé (1619-1646), grand-maître de la navigation
  17. Converti en musée à flot à Nantes
  18. En hommage à Jean Vauquelin (1728-1772), lieutenant de vaisseau
  19. En hommage à Jean II d'Estrées (1624-1707), vice-amiral du Ponant et Victor Marie d'Estrées (1660-1737), vice-amiral
  20. Coulé lors d'un tir d’exercice par le SNA Saphir le 12 septembre 2001
  21. En hommage à Armand Blanquet du Chayla (1759-1826), vice-amiral
  22. En hommage à Luc-Julien-Joseph Casabianca (1762-1798), capitaine de vaisseau
  23. En hommage à Émile Guépratte( 1856-1939), contre-amiral
  24. En hommage à Guy-Victor Duperré (1775-1846), amiral
  25. Dernier escorteur d'escadre à avoir été désarmé
  26. En hommage à Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais (1699-1753), capitaine de frégate
  27. En hommage à Claude de Forbin (1656-1733), amiral
  28. En hommage à Jean-François Tartu (1751-1793), capitaine de vaisseau
  29. En hommage à Jean Bernard Jauréguiberry (1815-1887), vice-amiral
  30. En hommage à Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonière (1693-1756), lieutenant général des armées navales

Références

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  1. Note du 31 décembre 1947
  2. Un certain nombre de bâtiments ont ainsi été directement transféré des États-Unis du Royaume-Uni et du Canada ; d'autres ont été construits en France sous contrat Off-Shore, essentiellement des dragueurs de mines mais aussi sept escorteurs rapides (ER) sur dix-huit, qui sont donc, à ce titre, restés propriété de l'US Navy, et lui ont été restitués à l'issue de leur service dans la marine
  3. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 14-21
  4. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 22
  5. EE Dupetit-Thouars le 12 mai 1955
  6. EE Bouvet le 10 février 1955
  7. Merry et Serge Bromberger 1957, p. 23
  8. a b et c Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 68
  9. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 36
  10. Canon Oerlikon de 20 mm sur le site de netmarine.net
  11. Canon de 100 mm sur le site de netmarine.net
  12. Le canon de 100 mm sur le site netmarine.net
  13. René Carpentier, Les missiles tactiques, Eurosae, , 336 p. (lire en ligne), p. 33.
  14. Le Tartar sur le site de netmarine.net
  15. (en) Le missile Tartar
  16. Moulin/Dumas 1997, p. 88-89
  17. Vincent Groizeleau, « La construction de la FREMM Alsace a débuté », sur www.meretmarine.com,
  18. Les torpilles de la Marine - netmarine.net
  19. Le lance-roquette ASM de 375 sur le site netmarine.net
  20. Malafon sur le site netmarine.net
  21. Lire en ligne l'article de meretmarine.com
  22. Bouvet sur netmarine.net
  23. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 108
  24. Merry et Serge Bromberger 1957, p. 24-26
  25. Origines de l’Ibrahim al-Awwal
  26. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 180
  27. L'étrave enfoncée du Tartut sur netmarine.net
  28. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 254
  29. composée du porte-avions Arromanches, du pétrolier ravitailleur d'escadre La Saône et de l'EE Tartu
  30. a et b Le Surcouf sur le site netmarine.net
  31. Photos du Surcouf naufragé : Le Surcouf après l'abordage, L'arrière du Surcouf à couple de l'EE Chevalier Paul La partie arrière qui servira de cible
  32. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 144
  33. Amiral Denis Pagot, Souvenirs d'un marin de la Ve République, L'Harmattan, 2009 p. 38 (ISBN 978-2296093096)
  34. Souvenirs d'un témoin
  35. « Le commandant du Guépratte relevé de son commandement » in La Nouvelle République du Centre-Ouest, 7 juillet 1972
  36. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 240
  37. L'EE La Bourdonnais au générique de La mer est grande'
  38. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 268
  39. Bande annonce du film
  40. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 226
  41. Jean-Moulin et Robert Dumas 1997, p. 167
  42. Site officiel du Maillé-Brézé à Nantes
  43. Classement au Notice no PM44000601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jean Moulin et Robert Dumas, Les Escorteurs d'escadre, Marines éditions Nantes, (ISBN 2-909675297)
  • Jean Moulin, L'Escorteur d'escadre « Maillé-Brézé », Marines éditions Nantes, (ISBN 978-2357430433)
  • Merry Bromberger et Serge Bromberger, Les Secrets de l'expédition d'Égypte, Éditions des 4 fils Aymon Paris,

Articles connexes

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Liens externes

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